La vie sur terre est elle absurde?

Fehu Gebo a écrit:

ce qui est absurde, c'est la façon dont l'Homme se sent généralement supérieur à tout. Avoir une belle voiture, un bon boulot (soit souvent un bureau où tu passes 3/4 de ton temps, et où beaucoup ne s'épanouissent en rien), le salaire etc... mais on en a besoin de l'argent pourtant... ben oui... donc en bout de course.......

LN a écrit:
Eh oui, hélas, l'Homme croit avoir chié le Pérou !

Fehu, LN, tous...

Je n'ai lu que cette partie citée de ton message, Fehu... C'est vrai que la vie en société peut être éprouvante, voire même devenir une épreuve horrible et difficile pour certains d'entre nous à différentes occasions (citées dans ton post). Mais LA VIE n'est pas la "société" qui est "conditionnement, matérialisme, etc...". Et "la Notre de Vie", c'est nous qui la faisons par nos choix qui évoluent /peuvent changer... au fur et à mesure que nous avançons car tout évolue, tout change, donc nous aussi...! Qui peut dire de quoi sera fait "son demain"...? Vivre le Présent au moment présent dans l'honnêteté, la sincérité, l'amour, avec courage,  respect d'autrui et de soi-même, en conscience : c'est cela VIVRE ! Nous deviendrons ce que nous sommes ! Est-ce absurde que cela ? Pour moi, non !

@ LN : Tes frères et soeurs d'humanité, tes très proches, donne leur le meilleur de toi-même, de l'amour, de la sincérité... S'ils sont malades, aide les selon ce qu'il t'est possible et dans ta propre limite... Ce n'est pas absurde cela, c'est juste VIVRE..., en accueillant Amour et Souffrance..., et vers le détachement comme précisent certains de nos amis ici... ! J'y travaille aussi afin de ne pas confondre "détachement" et "indifférence" !

Tout ceci est mon ressenti personnel, ma façon d'appréhender les choses..., et qui n'engage que moi bien sûr !  

La souffrance est un signal de maladie et d'inadaptation de nous même en nous même; nous nous devons de la noter, puis de l'ignorer.

Fol.

Fol le Fou a écrit:

La souffrance est un signal de maladie et d'inadaptation de nous même en nous même; nous nous devons de la noter, puis de l'ignorer.

Fol.

Oui, oui, merci Fol..., "accueillir et laisser partir !"

De papier a écrit:

Âliya a écrit:

De papier a écrit:

C'est exact, le mental peut nous en faire voir du pays, nous disperser au vent, voire nous déchirer. Néanmoins, lorsqu'il s'agit de faits ?

Cela me remémore l'histoire d'un Grand Sage (je ne sais plus lequel) qui pleurait la mort de son fils unique .

Un disciple de ce Sage s'étonnait de voir son Maître pleurer.
Il lui dit : "mais Maître , comment pouvez vous pleurer , vous qui dites que tout est illusion et vous qui prônez le détachement."

Le Maître répondit qu'il pleurait parce que perdre un enfant était la pire des illusions qu'il expérimentait .

Je connais cette anecdote. Elle illustre assez bien les limites du détachement, et de la compassion.

 Perdre un enfant est la pire des souffrances pour nous créatures humaines !

@ Nos posts se sont croisés, Wb ! Une bien belle image c'est vrai ! La joie de vivre !

De papier a écrit:

Âliya a écrit:

De papier a écrit:

C'est exact, le mental peut nous en faire voir du pays, nous disperser au vent, voire nous déchirer. Néanmoins, lorsqu'il s'agit de faits ?

Cela me remémore l'histoire d'un Grand Sage (je ne sais plus lequel) qui pleurait la mort de son fils unique .

Un disciple de ce Sage s'étonnait de voir son Maître pleurer.
Il lui dit : "mais Maître , comment pouvez vous pleurer , vous qui dites que tout est illusion et vous qui prônez le détachement."

Le Maître répondit qu'il pleurait parce que perdre un enfant était la pire des illusions qu'il expérimentait .

Je connais cette anecdote. Elle illustre assez bien les limites du détachement, et de la compassion.

Faut chercher le mobile, "élémentaire mon cher LN". Pleurer pour laisser partir n' est pas la limite de la compassion et du détachement mais leur accomplissement. La seule limite est celle qui pleure pour tenter vainement de retenir ce qui est parti.

Ici, les hindous disent que les dieux empruntent souvent des chemins incompréhensibles pour amener les êtres humains où ils doivent. Certes, l'enfant qui part avant les parents ne peut représenter une source de joie pour ces derniers.
La souffrance, la tension habitent surtout les proches qui restent, qui aiment.
Loin de nous de minimiser la douleur.
Ce genre d'épreuve nous fait éclater au visage l'impuissance de notre amour à ramener un frère au goût de vivre quand lui-même ne s'en sent pas. Nous ne pouvons être forts pour toi...
Celui qui ordonne tout en ce monde te plonge dans l'épreuve qui t'appartient. Que tu la franchisse ou non ne changera quelque chose que pour toi. Nous, on peut juste dire : "- Tiens bon !" à quoi tu peux rétorquer : "Facile à dire, pour celle/celui pour qui tout va bien !".
Non LN, rien n'est facile pour personne ; la vie n'est toute rose pour personne.
Se mettre en boucle à ruminer que la vie sur terre est absurde revient à rendre la vie absurde.

Nul ici n'est capable de t'en empêcher... surtout par voie virtuelle.

Pour ne citer que mon expérience, ou celles d'autres dont je fus témoin réellement : Plus les épreuves furent difficiles à surmonter, plus les aspirants grandirent et se transformèrent... en mieux qu'ils n'étaient. Passe cette rupture comme un homme digne afin de faire naître l'OM qui se cache au fond de toi. Ce n'est pas facile tu t'en rends compte...
Dieu/Le UN t'offre de grandir parce que c'est possible, et non parce que c'est impossible.

De papier a écrit:

Oui, et c'est certainement la seule façon de pouvoir vivre en ce monde d'une manière digne. J'aurais écrit l'Amour au lieu de Vérité, mais c'est du pareil au même, n'est-ce pas ?

Oui

Hum , avancer dans la spiritualité avec des oeillères qui nous font voir juste devant nous , la lumière qu'on semble distinguer au loin , non bien sur que le mode n'est pas absurde , tout va bien , tout est parfait , love .

Ce n'est pas la vie qui est absurde en tant que telle, mais ce qu'on y met.

Zedd

De papier a écrit:

Qu'y mets-tu en ce cas ?

Qu'y mets-tu toi puisque c'est ton interrogation ?

LN a écrit:

J'ignore aujourd'hui si la souffrance nous fait réellement grandir, sans remettre en question ton expérience.

Aucune expérience ne peut être généralisée. Seul compte ce que tu vis.
De même, quelles que soient les réponses de chacun d'entre nous ici, tu sembles enraciné sur tes bases.
Zed t'a parfaitement répondu. Ce n'est pas nous qui sommes en cause mais toi. C'est à toi d'affronter ce qui est... seul. Dans la réalité et non via des conversations virtuelles.

Zeddicus a écrit:

De papier a écrit:

Qu'y mets-tu en ce cas ?

Qu'y mets-tu toi puisque c'est ton interrogation ?

La révolte et le combat.

De papier a écrit:

Je crois plutôt que le détachement, et sa soeur la compassion, sont de l'ordre de l'idéal. Accueillir toutes choses inconditionnellement est une nouvelle fois le fruit de l'idéal. On ne peut que tendre vers ce dernier, quant à l'atteindre, c'est une autre chanson.

Entièrement d'accord avec ces mots ; on sait tous ce qu'il faut faire ou ne pas faire.
On voit bien "le fruit de l'idéal" , j'aime cette image , mais il est très difficile de l'approcher.
Je m'en inspire , mais pas facile de le vivre , de l'être.

Sniff, le monde est absurde, alors, drapons-nous dans notre digne et silencieuse souffrance. Elevons-la au panthéon du héro martyr ! Nous serons ainsi de profundis ce que nous fumes animés: des mémoires mortes agrippés à de vaines illusions.

La souffrance ne fait grandir que ceux qui s'y destinent.
Demandez à tous les enfants abusés et meurtris s'ils ont fait des adultes grandis ?

Il y a qq chose dans la souffrance qui parait tjs particulièrement injuste de prime abord avec le regard de la personnalité, alors on lui trouve des justifications:
En occident où on est élevé dans le culte de la crucifixion et de la rémission des péchés par le Christ, la souffrance ferait grandir. Jesus Christ a souffert pour nous ! Souffrons pour lui !  
En Orient c'est le karma qui s'accomplit ! Tu souffres c'est normal t'as été un vilain pas beau dans tes vies antérieures  

Dans les deux cas, une façon de mettre un voile pudique là dessus et de laisser enterrée la racine du mal.

Il y a un sens bien sûr à la souffrance comme il y en a un à tout mais il doit être envisagé de façon moins simpliste et plus mature.

Après bien sûr, le regard change tout.

Bouddha déclara en son temps que la souffrance était une condition incontournable de la Mâya, car elle appartenait au monde de la manifestation et de l'impermanent,
une façon donc de poser qu'elle est là, qu'il ne s'agit, ni de la nier, ni de la refouler, ni de s'y identifier, ni de lui donner des justifications oiseuses (une autre forme d'identification).
Ensuite seulement il est parti en quête du vrai remède qui ne peut se trouver que dans la transcendance

La mort d'un enfant; c'est un Initié qui s'élève. Mort jeune parce que peu de Karma. Il n'aura connu que peu des tourments de cet enfer.

Fol.

Pas sûr. Il est dit que par ex les suicidés reprennent un corps immédiatement après pour vivre le temps qui leur restait et qu'ils ont abrégé.
Après j'en sais rien.
Parce qu'il y a aussi les enfants morts nés

Daccord pour ceux qui se sont suicidé karmiquement, Néhémyo; mais ceux dont le suicide n'est pas prévu, restent accroché et conscient aux restes de leur dépouille pendant le temps imparti qu'il leur restait à vivre.

Je vois leurs énergies et ce qu'il este d'eux dans les cimetières. Parfois j'arrive à en aider certains à passer de l'autre coté; mais certains sont devenus fous dans leur horreur.
Voilà pourquoi il ne faut pas se suicider...

Fol.