Dépression besoin d'aide.

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Alors, je m'excuse de venir ici, pourtant je me suis dit que si je posais mes bagages avec des gens sains, j'avancerais plus que devant des réponses du style «moi aussi. Je sais pas quoi te dire. Amitiés ».

Alors je commence. J'ai 16 ans. J'ai découvert récemment ce forum très intéressant..et oui, j'ai triché sur ma date de naissance pour réussir à m'inscrire. Mon topique sera peut être supprimé, mais tant pis, je préfère ne pas mentir.
Je suis une fille. précision: mes parents sont des dépressifs qui s'ignorent, j'ai deux frères..et c'est juste dur à vivre
Tout a commencé à ma rentrée en seconde (je suis en première, là). Pour faire court, grosse dépression sévère, je passais mon temps à me mutiler, et à chercher un moyen SUR de mettre fin à mes jours. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Alors vers octobre (de l'année de seconde) j'ai demandé à ma mère, en prenant sur moi, si je pouvais voir un psy. Il m'a fallu DEUX MOIS pour oser lui demander. Elle a été très surprise, gênée, et m'a dit « ah, pour parler un peu, c'est ça? »...alors elle m'a dit qu'elle chercherait. Je lui ai demandé de garder ça pour elle. TOUTE ma famille a été mise au courant. Ce n'est que mi février, que j'avais donc mon premier rdv chez une psychologue psychothérapeute. Mon état s'était bien sur agravé en 4 mois. J'ai pris 10 kilos, j'étais en échec scolaire. La veille de la premiere séance, j'étais HORRIBLEMENt stréssée. J'étais du genre timide, et réservée, à la limite de la « phobique sociale ». Je n'espérais qu'une chose de ce rdv, une seule chose, c'était ça ou je mettais fin à mes jours pour de bon, j'ne pouvais plus, je pouvais plus: que cette psy me diagnostique depressive. Que ma mère arrête de penser que je consulte une psy « parce que je suis chiante ».

Je suis sortie du rdv en pleurs, comme tout ceux qui ont suivis: « si j'avais pas d'amis, j'avias qu'à m'en faire, si je me trouvais trop grosse, je n'avais qu'à prendre en longueur, plutôt que de prendre en largeur, et enfin, si je n'aimais pas mes parents, c'était pas grave puisque j'avais bientôt 18 ans. » Et elle m'a conseillé de commencer une psychothérapie. Les scéance à 70 Euros duraient 10min, à parler de mon « enfance », et encore, je parlais peu. Moi je voulais crever. Ma mère m'engueulait, me disait que j'avais qu'à parler àa la psy si j'allais pas mieux, si je trouvais que c'était trop court..

J'ai arrêté de la voir et en parant , la psy m'a dit « ça sert à rien, ça sera partout la même chose, tu compte lui dire quoi au prochain psy, hein? Bon courage ».

J'étais à bout. J'étais la méchante, toute ma famille en a eu marre de moi, je ne faisais plus rien. « tout le monde a des problemes, mais gère les ». Moi j'avais pas de problemes. Je souffrais et je voulais crever, c'est tout.

J'ai vu un infimirer dans un centre, qui m'a hurlé dessus: je lui faisait perdre son temps, si je disais rien! Puis j'ai demandé à voir un psychiatre dans ce centre pour ado, j'ai écris une lettre ou j'ai tout dit. Lui ne m'a rien dit, je parlais pas plus, j'ai fini par ne plus venir à ces scéances ou il me demandait à chaque fois les MEMES choses: en quelle classe j'étais, combien de frère j'avais..il refusait de me donner des médicaments. Quand j'ai eu un doute, je lui ai demandé si j'étais bipolaire, il m'a répondu que oui, mais que c'était pas grave. Puis il a convoqué mes parents, leur a dit que je lui parlait pas alors que il pouvait rien pour moi, à part m'hospitaliser, ce que j'ai refusé. Mes parents de toute façon, étaient très surpris qu'on me propose ça.

J'ai donc encore arrêté. Toujours sous les hurlements de ma mère que j'énervais, à tojours changer de psy, alors que « eux faisaient des efforts, ils m'autorisaient à voir des psy..que eux en pouvaient plus..que eux ne savaient plus quoi faire..que c'était à moi de les aider... »...
je pleurais. Je me disais, j'allais partir, m'en aller. Alors tout sera plus simple.

Un professeur que j'apprécie particulièrement, cette année de seconde, m'a demandé ce qui n'allait pas. Que je pouvais lui parler. Quelques mois plus tard, je lui ai écris. Elle était gentille. Peu à peu, je devenait dépendante d'elle, je vivais à chaque fois « jusqu'à son cours , au moins ». Puis je programmait mon suicide à la fin de la semaine. Chaque fois que j'allais passer à l'acte, je lui écrivais. Je l'adorais. Mais je souffrais encore quand même. Elle m'a conseillé un centre pour ado à paris, « reconnu ». J'ai eu un rdv...un peu après la fin de l'année scolaire.

Alors déjà, ne plus voir ma prof avait été dur, même si j'avais son téléphone.
Dans ce centre, on m'a donné des antidepresseurs. Les vacances, j'étais un peu mieux. Loin de tout, vivre au jour le jour, sans mes parents...j'avais moins d'idées noires, même si parfois des crises de larmes inexpliquées qui prevenaient pas.

Puis la rentrée. Des crises de larmes qui reprenent, parce que je me rends compte que je suis plus eleve de ma prof, même si je la revoyais un peu; parce que j'aime pas la vie, parce que je baigne à nouveau dans l'ambiance de l'année passée, et que..tout ressortait. Le psychiatre que je voyais, je lui parlait peu, même si je lui avait écris. Je l'adorais pas.

J'ai voulu passer dans un autre section, au passage, classe de cette fameuse prof (hasard?). J'ai du en parler à ma prof principale, pour les démarches..passer de S à L.. et quand elle m'a demandé pourquoi, j'ai répondu les larmes aux yeux, que c'était parce que «l'année d'avant, j'avais ait une dépression, et que là j'ai du mal à suivre »..
Elle a vu mes parents..et je suis finalement restée dans ma classe.

Je lui ai écrit, à cette prof, aussi, parce qu'elle a voulu me parler, et j'ai rien dit. Sauf que mes parents sont tombés sur cette lettre. L'ont passés au psy. Je suis arrivée dans le bureau du psy, et j'ai découvert , à ma grande surprise, cette lettre sur son bureau. Il s'en ai suivi: un bilan psychologique, un suivi par une infirmière tout les semaines, et des activités thérapeutiques avec d'autres ados.

Puis, j'ai bataillé pour avoir des horaires aménagés que j'ai depuis peu.
J'ai il y a un mois je crois, j'ai arrêté d'un coup les antidepresseurs, j'ai décidé que je vivrais ce que j'ai à vivre. Et finalement, pas de violente rechute. Moi qui arrivait plus à pleurer..ben j'ai parfois l'impression que je vais pleurer, mais ça sort pas.

Maintenant, je me sens..sensible à plus grand chose, ou bien trop sensible. J'ai l'impression que cette dépression n'a servit à rien. Je sais plus quoi faire, peut être parce que t'a rien à faire, ou alors que je suis capable de rien faire.
Je vais à peu près en cours, mais je ne suis rien, je dors, je vais aux activités...je vais mieux, mais je crois que je suis intérieurement morte.

Je dois commencer une psychothérapie, d'après l'infirmière, mais c'est le psy qui doit me donner les coordonnées «(pas pressé bien sur, hein....d'ici quelques mois peut être..)

J'ai beaucoup hésité à demander une hospitalisation là bas, je sais que c'est pas un hôpital comme les autres. Mais..j'arrive pas à la demander. Puis ,n en ai je vraiment envie? L'ai je mérité? Est elle nécessaire? Mon état l'exige t'elle, puisque je vais « mieux »?

Je sais pas quoi rajouter. L'année prochaine, je devrais aller dans une internat médicaliser pour avoir une scolarité tout en étant accompagnée, ce qui me réjouis pas du tout, parce que même si j'avais pas d'à priori, j'ai pas mal peur des psy, maintenant. J'apprécie pourtant l'infirmière à qui j'essaie de parler, mai j'ai du mal. Quoi dire. Rien d'autre. A part peut être: que c'est il passé? Je suis où? Je vais mieux? Pourquoi j'arrive ni à pleurer, ni à parler, j'arrive juste à sortir des rires qui me donnent envie de me tuer?

Merci d'avoir lu
C'est avec grand plaisir que je prendrais tous vos conseils, reflexions, réactions, témoignages...
merci encore.
Et bonne journée.

Citation :

si y'a pas une seule personne à qui parler, pourquoi rester

Nous sommes bien là nous... et nous ne sommes pas si virtuels que ça car nous sommes tous et toutes de véritables personnes, avec leur humanité, leur force et leur faiblesse.

je n'ai pas grand chose d'autre à te dire si ce ce n'est ce que j'ai déjà dit. Pourquoi rester ? demandes-tu ; eh bien je suis tenté de dire : "tout simplement parce qu'il y a un au-delà de ce monde de souffrance".
Peut-être penses-tu "il a ainsi trouvé un moyen de se leurrer lui-même et ainsi d'échapper à la souffrance", eh bien pas du tout. Car je suis vraiment du genre "difficile à convaincre". Je suis d'ailleurs arrivé jusqu'à l'âge de 25 ans avec une foule de questions sur le monde et sans qu'aucune réponse n'arrive à me convaincre. De mon point de vue, mieux valait une incertitude qu'une adhésion à une réalité incertaine.

Je suis rentré dans cette quête intérieure vers l'âge de 18 ans, et comme toi maintenant je souffrais et je ne comprenais pas ce qui justifiait cette souffrance.
Bon il y a des traces en soi, des marques laissées par la vie ou par le contact avec notre entourage et dont souvent on ne se souvient même plus de l'origine. Elles sont comme des blessures en soi. Il semble que tout le monde porte ce genre de chose, pour certains cela reste vivable mais pour d'autres cela rend la vie très difficile.

Que faire ? Pas grand chose si ce n'est garder vivante cette aspiration à aller vers ce qui est le plus élevé en soi (ou au-dela de soi ; le dire d'une façon ou d'une autre, ça revient au même) car cette simple aspiration est comme une prière vers ce niveau "au-delà de soi", cette même aspirationn qui t'a amené à t'incrire sur le forum et à ouvrir ce post ; en réalité le simple fait de faire ça demande du courage, une certaine capacité de regard sur soi...

Il semble qu'il arrive toujours un moment dans la vie où "trouver le bonheur" est impossible si l'on ne se tourne pas vers cet "au-delà". C'est une période charnière de la vie et même sans doute, de mon point de vue, plus que de cette vie là, présente.



Voici une citation tirée d'une Upanishad (texte de l'Inde antique)
"Il est plus facile à l'homme de prendre le ciel et de le plier comme un drap que de mettre fin à ses souffrances sans se tourner vers Moi (Dieu).

Bonjour Ophélie

ça n'a pas l'air d'évoluer fort ton état.

Tu pourrais faire un tour du coté du post "pour en finir avec la souffrance" y'a des trucs bien par là.

A+

Bonjour Ophélie,

Moi aussi je ne suis pas fan de la campagne et je comprends très bien ce que tu ressens et décris.
Toutefois, c'est le moment ou jamais de tenter d'entrer en contact avec d'autres éléments de la nature, d'autres couleurs, d'autres rythmes. Aller peut-être plus lentement, regarder dans d'autres directions comme si tes yeux et ton coeur étaient des muscles que tu n'avais pas fait fonctionné depuis longtemps. Comme une petite fille, tu te laisses émerveiller par ces nouveautés.

Respire et sens cet air traverser tout ton corps.

Je t'embrasse très fort

Agynes !!

Bonjour Ophélie,
Oui la campagne quand on est jeune et qu'on ne va pas très bien c'est dur dur..
Son silence nous met face au vide que l'on peut avoir en nous certains moments, elle est comme un miroir ou tout est exacerbé. L'intérêt justement c'est d'observer ce qui se passe en soi, généralement ça met en lumiere nos propres peurs, mais insistes un peu, tu verras, c'est bon, ressourçant, et c'est beau!

Tiens! Un petit cadeau qui se passe de commentaires:

wohpé a écrit:

Agynes !!

Bonjour Ophélie,
Oui la campagne quand on est jeune et qu'on ne va pas très bien c'est dur dur..
Son silence nous met face au vide que l'on peut avoir en nous certains moments, elle est comme un miroir ou tout est exacerbé. L'intérêt justement c'est d'observer ce qui se passe en soi, généralement ça met en lumiere nos propres peurs, mais insistes un peu, tu verras, c'est bon, ressourçant, et c'est beau!

Tiens! Un petit cadeau qui se passe de commentaires:

Je te confirme que la campagne, même quand on est moins jeune, ce n'est pas toujours cool. J'ai des souvenirs du début de mon mariage (y a 18 ans, ouh la vieille !) en Dordogne, chez mes beaux parents (çà n'aide pas toujours), un coin perdu où même le vent ne vient pas tous les jours, j'arrivais même à entendre des bruits qui n'existaient pas tellement il y avait de silence !

Alors c'est sûr que dans la situation d'Ophélie, le panorama ne doit pas être tellement plus cool (j'aime bien le mot "cool" ce matin ) et c'est là que je te rejoins.

Comment transformer une zone si sombre en un moment pour soi
Et surtout accepter de s'offrir ce moment pour soi, et là je mettrais bien ta belle photo de ce bébé paisible.

Millions de

Viens Ophélie, on va faire une toutes et tous ensemble

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Moi j'aime pas la campagne !

Salut Ophélie content que tu vienne nous voir , tu commençais à nous manquer , l'été et soleil vont surement, enfin je l'espère , influer positivement sur ton moral , bon courage .

merci à tous de vos messages;
Je suis reveillée rapidement par mes grands parents alors que j'ai trouvé le sommeil pas avant 5h.
Hier j'ai pété un cable, je me serais tuée si j'avais eu ce qu'il fallait. J’essayais de respirer, de penser à de bons moments, même à sourire..rien à faire, ça s’aggravait même, j'avais la gorge et les yeux en feu. Dire que je pensais que j'arriverais à profiter d'ici.

Je me suis un peu surestimée.
Hier, j ai fait bonne impression aupres de tout le monde, j'ai pas touché à mon bras..et voilà comme ça a fini. Un vieil ami virtuel qui ne pouvait normalement pas me répondre m'a calmée, et heureusement.

Bref, voilà..je vais faire comme je peux aujourdhui.

bonne journée

éh éh douce Ophélie , m'enfin pourquoi tu n'aimes pas la campagne !!!!il y à des produits frais à manger , du bon air à respirer , des ballades à faire et plein de choses à découvrir ...allez sort , va faire un tour dans les chemins il y à encore des violettes a cueillir ...respire un bon coup regarde le soleil et dit toi que la vie est belle .bisous sandra.

Bonjour Sandra trop fort l'image! j'aime beaucoup.

tiens , regarde Ophélie une vache qui danse la lambada ...lol allez rigole ma puce .....

L'initié a écrit:

Bonjour Sandra trop fort l'image! j'aime beaucoup.

lol tiens pour toi l'initié ..lol

Bonjour Ophélie...

Je suis nouveau sur ce forum et viens de tomber sur ton sujet... Les nombreuses pages de conseils et de soutiens que tu as reçu te prouvent que tu n'es pas seule ! Mais pour réellement t'aider il faudrait que tu t'ouvres un peu plus, aux autres bien sur, mais surtout à toi même !

Je connais une ado qui est passée par la même période que toi (dépression, échec scolaire, mutilation et autres autodestructions...). Rien n'y a fait, ni les psy, ni les écoles spécialisées, ni les conseils avisés d'adultes... En fait, elle était tellement enfermée dans son mal être que personne, ni elle même, ne pouvait en comprendre la cause... Puis un jour, elle a commencé à écrire, d'abord pour elle, en vrac et sans aucune retenue. Petit à petit, les souvenirs et autres blessures enfouis ont commencé à ressurgir... Les choses se sont mises doucement en place dans sa tête puis dans ses écrits qu'elle a commencé à diffuser auprès de ses proches. A partir de là, tout a changé !

merci aquietman.
Je suis étonnée qu'on me demande de plus m'ouvrir, j'arrive pas à voir "comment". Puis j'ai pas envie que des gens que je connais tombe sur mon témoignage.

Ensuite, écrire, pour info, je fais que ça, depuis le début de ma depression, des pages et des pages par jours...merci quand même du conseil.

Lorsque je parle de t'ouvrir c'est plutôt dans le sens "interne"... Il y a un blocage en toi, une peur...

Tu dis écrire des pages et des pages, mais trop c'est trop aussi... Essaye peut être de te concentrer sur un seul moment de ta vie ou sur une seule personne...

Pour faire sauter un verrou, il faut d'abord le localiser

Voilà, chère Ophélie, à mon niveau et avec le peu de ce que je peux connaitre de toi, à part le fait que tout va mal, je ne pense pas pouvoir t'être d'une aide plus précieuse, à part être là si besoin de ta part ! Mais saches quand même qu'il n'y a pas forcémént que des problèmes, il y a aussi des solutions lorsque l'on part avec les bonnes équations...

PS : as tu déjà partagé tes écrits ?

Bonsoir Ophélie,

La déprime, je connais.

Ce n'est pas toujours facile de s'en débarrasser. Ce qui m'a aidée c'est un livre que l'on m'a prêté lorsque j'ai appris le cancer de mon mari : Exploitez la puissance de votre subconscient du Dr Joseph Murphy.

Il a été génial pour moi et a changé ma vie. C'est aussi le point de départ qui fait que je suis sur ce site.

Ensuite j'ai pris la décision de ne plus prendre d'antidépresseurs et décidé de pratiquer les conseils et les résulats ont été à la hauteur.

C'est un livre dont je ne me sépare jamais ou à regret quand je dois le prêter. Je voyageais avec, ma soeur également pour pouvoir le consulter au cas où.

Ma famille était sceptique au début puis mes enfants (collégiens et lycéens) l'ont essayé car ça concerne les problèmes de toute nature.

J'ai coatché des collègues de travail qui avait des problèmes avec les recettes de ce livre et elles ont eu des résultats parfois plus surprenants que moi.

Bonne lecture et tiens moi au courant.
Chris

Joseph Muphy !!! Trop Top Génial, je confirme !

Topic spécial J. Murphy ici :


https://spiritpartage.forumactif.com/t955-les-lois-de-l-esprit-special-j-murphy?highlight=Murphy

Pas le courage de vous répondre, je passe vous souhaiter une bonne nuit.

Merci ! Bonne nuit à toi aussi !

bonne nuit douce Ophélie ....

je ne sais que trop bien se que tu vie et l'incompréhension qui t'entoure mon histoire ressemble beaucoup à la tienne, mes cicatrices peuvent témoigner, accroche toi, tu t'en sortira. j'ai crée un blog sur l'automulitation il y a quelque année j'espère que sa pourra t'aider un peu si non n'hésite pas à me contacter je suis avec toi

www.poetesse0.skyblog.com

Bonsoir Ophélie,

Comment te sens-tu en ces premiers jours de beau temps ? De soleil ? Te réchauffes-tu au moins le corps à cette lumière ? Et le coeur ? Comment va-t-il ?
Je t'embrasse très fort jeune fille.

j'en peux plus, j'ai jamais été aussi mal je trouve de l aide nul part. De l'aide, pas du soutien.
Je vais faire un bêtise.
Sur cette terre demander de l'aide c'est devoir.
Je sais plus quoi faire, qui chercher, qui appeler.
je vis dans un cauchemar. Pire encore qu'un cauchemar. J'ai pas d'issues, rien.
Je n'en peux plus.
ei mieux à faire: parler mardi à une infirmière, mais en supposant que j'y arrive ça ne changera rien. Je n'en peux plus. Les mots me touchent plus, la "beauté", des mots, des concepts et de la vie non plus, l'amour encore moins. Je ne peux plus vivre, plus respirer sans pleurer, plus parler sans pleurer, je ne peux plus rien..j'en peux plus...

bah alors c'est quoi qui te fait si peur ??? la vie est belle , même si parfois elle est pas comme nous là voudrions , mais bon , ton chemin est unique donc c'est a toi de le créer jour après jour ..je sais , c'est pas facile mais ça vaut le coup de se battre parfois un jour tu va rencontrer un gentil "prince charmant" et là tu verra le soleil se lever pour "vous" ..allez ma puce courage , bisous .sandra.

Citation :

je vis dans un cauchemar. Pire encore qu'un cauchemar. J'ai pas d'issues, rien.
Je n'en peux plus.

La seule issue, c'est de sortir de ta tête ... C'est ce qui passe au travers de ton esprit qui crée ta souffrance. Tes pensées ne t'atteignent que si tu les crois, que si tu prend pour vrai tout ce qui te passe par la tête.


Es tu le maître de tes pensées, ou bien es tes pensées qui te contrôlent ? Si ce sont des pensées qui mènent la danse, contre ta volonté, alors tu te rend bien compte que tu n'es pas ces pensées ... et donc que tu ferais bien de les remettre en question


Lache prise à ton calvaire, dis lui d'aller ce faire foutre un moment, arrête de t'identifier à lui, et tu arrêtera de perdre des plumes.


C'est toi qui donne vie à ta souffrance en légitimant les pensées qui en sont la cause. Seul toi peu y mettre un terme en prenant conscience qu'elles ne sont pas aussi juste que tu pourrais le croire.

ophelie a écrit:

j'en peux plus, j'ai jamais été aussi mal je trouve de l aide nul part. De l'aide, pas du soutien.

Bonjour à tous et à toutes, il y à bien longtemps que je n'étais venu par ici et je m'arrête sur le help d'ophelie. j'ai lu de ci de là vos conseils vos pistes tous plus interessantes et pertinentes les unes que les autres je n'ai pas tout lu je l'avoue ça fait bcp de page et je pense que vous allez de toute façon tous dans la même direction.
ophelie bonjour, aide toi et le ciel t'aidera mais le soutien est une aide exterieur precieuse alors bienvenue au pays de nul part. il serai souhaitable que tu sois consciente aussi que personne ne peux rien pour toi si ce n'est t'apporter du soutien, toi seule detiens ce pouvoir encore une fois aide toi et le ciel t'aidera.
tu peux aussi constater que tu a commencé à t'aider puisque tu es arrivé jusqu'ici
mais si tu cherche un quelconque magicien ou faiseur de miracle ou quelqu'un qui aura le pouvoir d'entrer en toi pour agir à ta place c'est peine perdu, parce que c'est ton chemin et c'est à toi de dégager, surmonter, balayer les obstacles qui s'y trouvent mais ce ne sont que des obstacles, des que tu en aura franchi un,retourne toi regarde le et tu verra qu'il te sourira parce que les obstacle ne sont pas des ennemis tu n'as aucun ennemis ici bas, tu n'as que des amis,des guides,des enseignants. ton seul ennemi c'est toi ou plutôt ton mental. il y a des tas de méthodes pour y arriver mais seule la volonté et le courage te donneront la force de les trouver.

ophelie tout ces mots sont porteur d'amour, comme tout ces mots qui remplissent 29 pages et chacun ici te le dit, seul l'amour eleve et gueri.
bien à toi