Dépression besoin d'aide.

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Alors, je m'excuse de venir ici, pourtant je me suis dit que si je posais mes bagages avec des gens sains, j'avancerais plus que devant des réponses du style «moi aussi. Je sais pas quoi te dire. Amitiés ».

Alors je commence. J'ai 16 ans. J'ai découvert récemment ce forum très intéressant..et oui, j'ai triché sur ma date de naissance pour réussir à m'inscrire. Mon topique sera peut être supprimé, mais tant pis, je préfère ne pas mentir.
Je suis une fille. précision: mes parents sont des dépressifs qui s'ignorent, j'ai deux frères..et c'est juste dur à vivre
Tout a commencé à ma rentrée en seconde (je suis en première, là). Pour faire court, grosse dépression sévère, je passais mon temps à me mutiler, et à chercher un moyen SUR de mettre fin à mes jours. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Alors vers octobre (de l'année de seconde) j'ai demandé à ma mère, en prenant sur moi, si je pouvais voir un psy. Il m'a fallu DEUX MOIS pour oser lui demander. Elle a été très surprise, gênée, et m'a dit « ah, pour parler un peu, c'est ça? »...alors elle m'a dit qu'elle chercherait. Je lui ai demandé de garder ça pour elle. TOUTE ma famille a été mise au courant. Ce n'est que mi février, que j'avais donc mon premier rdv chez une psychologue psychothérapeute. Mon état s'était bien sur agravé en 4 mois. J'ai pris 10 kilos, j'étais en échec scolaire. La veille de la premiere séance, j'étais HORRIBLEMENt stréssée. J'étais du genre timide, et réservée, à la limite de la « phobique sociale ». Je n'espérais qu'une chose de ce rdv, une seule chose, c'était ça ou je mettais fin à mes jours pour de bon, j'ne pouvais plus, je pouvais plus: que cette psy me diagnostique depressive. Que ma mère arrête de penser que je consulte une psy « parce que je suis chiante ».

Je suis sortie du rdv en pleurs, comme tout ceux qui ont suivis: « si j'avais pas d'amis, j'avias qu'à m'en faire, si je me trouvais trop grosse, je n'avais qu'à prendre en longueur, plutôt que de prendre en largeur, et enfin, si je n'aimais pas mes parents, c'était pas grave puisque j'avais bientôt 18 ans. » Et elle m'a conseillé de commencer une psychothérapie. Les scéance à 70 Euros duraient 10min, à parler de mon « enfance », et encore, je parlais peu. Moi je voulais crever. Ma mère m'engueulait, me disait que j'avais qu'à parler àa la psy si j'allais pas mieux, si je trouvais que c'était trop court..

J'ai arrêté de la voir et en parant , la psy m'a dit « ça sert à rien, ça sera partout la même chose, tu compte lui dire quoi au prochain psy, hein? Bon courage ».

J'étais à bout. J'étais la méchante, toute ma famille en a eu marre de moi, je ne faisais plus rien. « tout le monde a des problemes, mais gère les ». Moi j'avais pas de problemes. Je souffrais et je voulais crever, c'est tout.

J'ai vu un infimirer dans un centre, qui m'a hurlé dessus: je lui faisait perdre son temps, si je disais rien! Puis j'ai demandé à voir un psychiatre dans ce centre pour ado, j'ai écris une lettre ou j'ai tout dit. Lui ne m'a rien dit, je parlais pas plus, j'ai fini par ne plus venir à ces scéances ou il me demandait à chaque fois les MEMES choses: en quelle classe j'étais, combien de frère j'avais..il refusait de me donner des médicaments. Quand j'ai eu un doute, je lui ai demandé si j'étais bipolaire, il m'a répondu que oui, mais que c'était pas grave. Puis il a convoqué mes parents, leur a dit que je lui parlait pas alors que il pouvait rien pour moi, à part m'hospitaliser, ce que j'ai refusé. Mes parents de toute façon, étaient très surpris qu'on me propose ça.

J'ai donc encore arrêté. Toujours sous les hurlements de ma mère que j'énervais, à tojours changer de psy, alors que « eux faisaient des efforts, ils m'autorisaient à voir des psy..que eux en pouvaient plus..que eux ne savaient plus quoi faire..que c'était à moi de les aider... »...
je pleurais. Je me disais, j'allais partir, m'en aller. Alors tout sera plus simple.

Un professeur que j'apprécie particulièrement, cette année de seconde, m'a demandé ce qui n'allait pas. Que je pouvais lui parler. Quelques mois plus tard, je lui ai écris. Elle était gentille. Peu à peu, je devenait dépendante d'elle, je vivais à chaque fois « jusqu'à son cours , au moins ». Puis je programmait mon suicide à la fin de la semaine. Chaque fois que j'allais passer à l'acte, je lui écrivais. Je l'adorais. Mais je souffrais encore quand même. Elle m'a conseillé un centre pour ado à paris, « reconnu ». J'ai eu un rdv...un peu après la fin de l'année scolaire.

Alors déjà, ne plus voir ma prof avait été dur, même si j'avais son téléphone.
Dans ce centre, on m'a donné des antidepresseurs. Les vacances, j'étais un peu mieux. Loin de tout, vivre au jour le jour, sans mes parents...j'avais moins d'idées noires, même si parfois des crises de larmes inexpliquées qui prevenaient pas.

Puis la rentrée. Des crises de larmes qui reprenent, parce que je me rends compte que je suis plus eleve de ma prof, même si je la revoyais un peu; parce que j'aime pas la vie, parce que je baigne à nouveau dans l'ambiance de l'année passée, et que..tout ressortait. Le psychiatre que je voyais, je lui parlait peu, même si je lui avait écris. Je l'adorais pas.

J'ai voulu passer dans un autre section, au passage, classe de cette fameuse prof (hasard?). J'ai du en parler à ma prof principale, pour les démarches..passer de S à L.. et quand elle m'a demandé pourquoi, j'ai répondu les larmes aux yeux, que c'était parce que «l'année d'avant, j'avais ait une dépression, et que là j'ai du mal à suivre »..
Elle a vu mes parents..et je suis finalement restée dans ma classe.

Je lui ai écrit, à cette prof, aussi, parce qu'elle a voulu me parler, et j'ai rien dit. Sauf que mes parents sont tombés sur cette lettre. L'ont passés au psy. Je suis arrivée dans le bureau du psy, et j'ai découvert , à ma grande surprise, cette lettre sur son bureau. Il s'en ai suivi: un bilan psychologique, un suivi par une infirmière tout les semaines, et des activités thérapeutiques avec d'autres ados.

Puis, j'ai bataillé pour avoir des horaires aménagés que j'ai depuis peu.
J'ai il y a un mois je crois, j'ai arrêté d'un coup les antidepresseurs, j'ai décidé que je vivrais ce que j'ai à vivre. Et finalement, pas de violente rechute. Moi qui arrivait plus à pleurer..ben j'ai parfois l'impression que je vais pleurer, mais ça sort pas.

Maintenant, je me sens..sensible à plus grand chose, ou bien trop sensible. J'ai l'impression que cette dépression n'a servit à rien. Je sais plus quoi faire, peut être parce que t'a rien à faire, ou alors que je suis capable de rien faire.
Je vais à peu près en cours, mais je ne suis rien, je dors, je vais aux activités...je vais mieux, mais je crois que je suis intérieurement morte.

Je dois commencer une psychothérapie, d'après l'infirmière, mais c'est le psy qui doit me donner les coordonnées «(pas pressé bien sur, hein....d'ici quelques mois peut être..)

J'ai beaucoup hésité à demander une hospitalisation là bas, je sais que c'est pas un hôpital comme les autres. Mais..j'arrive pas à la demander. Puis ,n en ai je vraiment envie? L'ai je mérité? Est elle nécessaire? Mon état l'exige t'elle, puisque je vais « mieux »?

Je sais pas quoi rajouter. L'année prochaine, je devrais aller dans une internat médicaliser pour avoir une scolarité tout en étant accompagnée, ce qui me réjouis pas du tout, parce que même si j'avais pas d'à priori, j'ai pas mal peur des psy, maintenant. J'apprécie pourtant l'infirmière à qui j'essaie de parler, mai j'ai du mal. Quoi dire. Rien d'autre. A part peut être: que c'est il passé? Je suis où? Je vais mieux? Pourquoi j'arrive ni à pleurer, ni à parler, j'arrive juste à sortir des rires qui me donnent envie de me tuer?

Merci d'avoir lu
C'est avec grand plaisir que je prendrais tous vos conseils, reflexions, réactions, témoignages...
merci encore.
Et bonne journée.

Bonsoir Ophélie, plusieurs théories peuvent exister sur ce que tu vis. Il y en a une à laquelle je pense et qui de plus pourrait te faire comprendre beaucoup de choses tout en te retirant tout sentiment de culpabilité.

Et si tu étais un "capteur d'énergies" ?
J'y reviendrai plus longuement ce soir, mais je me demande si ce dont tu souffres ne ressemblerait pas à cela.
Si tu voulais vraiment te suicider, tu n'aurais jamais atteri sur ce forum, tu dois en être convaincue.

Je ne suis pas certain qu'un psy t'apportera une réponse. C'est ailleurs qu'il faut chercher pour comprendre.

Chose promise, chose due, Ophélie.
Je connais des cas qui ressemblent étrangement au tien et surtout ces envies de suicide qui n'en sont pas tout à fait mais qui viennent par desespoir.

dis moi, ces sensations sont elles permanentes ou pas ?
Comment se manifestent elles ?

Venons en maintenant au principe du capteur. Imagine un poste de TV, il joue le rôle de recepteur. On y voit des tas de programmes sur des tas de chaines et pourtant il ne maitrise rien du tout, il ne fait que distribuer ce que l'émetteur lui envoie. Il propose des films comiques de temps en temps, mais aussi des films très noirs.

Place toi maintenant dans la peau de ce poste de télévision et imagine que toutes les pensées noires qui t'accablent ne soient pas les tiennes, mais celles d'autres personnes.

Fais l'expérience d'un centre commercial le samedi après midi. Si tu sens extremement mal ensuite, il y a de fortes chances pour que tu soit un puissant récepteur. Tu absorbes la détresse des autres, physiquement présents ou pas.

Quel est le remède ? te ressourcer aussi souvent que possible, fais de la relaxation et du yoga, cela peut t'aider. tu peux t'aider aussi en te répétant que cette souffrance et ces sentiments ne sont pas les tiens. Il faut aussi t'entourer de gens positifs, c'est très important.

Je pense que tu as fait le bon choix en venant sur ce forum. Je pense que si mon hypothèse tient la route, d'autres personnes t'aideront encore mieux que moi à surmonter tout cela

Et pour finir mon petit passage ce soir je te vois connectée Ophelie, je t'envoie une douce pensée, et aussi des bisous quand même lol

A ce que j'ai pu comprendre ces derniers jours tu as pris un peu de distance avec le fofo, et avec tout ce qui t'a été dit. Remarques, quand on voit la richesse de tous les messages que tu as reçus, je crois qu'il est normal que tu fasses un tri et que tu digères tout ça (en ne perdant pas de vue que c'est du Positif qui t'est envoyé ici, et par kilo tonnes en plus!).

J'espère en tous cas que tu vas vers le mieux tite Ophélie
Quand tu auras à nouveau envie de développer, et bien on est là!!

Bonsoir, j'ai un peu déserté en ce moment, j'ai du mal à faire les choses, tout bêtement.
J'ai aussi rien reçu comme notification pour les nouveaux messages, alors doublement désolée.
Je vous remercie donc d'avoir pris le temps de poster.

Stefan, je crois pas spécialement à ces choses là mais j'y reviendrais peut être un autre jour.

Merci à tous.
Vous avez tous un tel dynamisme que vous voulez le transmettre aux gens mous, comme moi. Mais en venant là, je me suis pas engagée à changer du jour au lendemain. Je trouve insupportable de m'imposer quelque chose. IN SU POR TA BLE.
Je fais les choses quand j'en ressens l'envie ou le besoin, et j'avance à mon rythme.

Une histoire que vous connaissez peut être, de mémoire je vais essayer de la raconter:

« Un homme voit un papillon entrain de sortir de sa chrysalide. Ne résistant pas à la tentation, il aide le papillon à en sortir.
Voilà le papillon sorti.
Il ne sait pas voler, parce que ces ailes ne se sont pas renforcées en ouvrant elles mêmes la chrysalide.
Enfin, le papillon se fait manger par un autre animal. »

Tout ça pour dire que la « violence » de certain m'a un peu blessée, et que je réponds pas à vos attentes parce que je suis pas à votre niveau, je suis plus bas, vous aurez beau me donner des mots, je les comprendrais pas toujours comme tel, je comprendrais pas toujours leur importance, leur part de vérité.

Pour l'instant, je suis mal, j'ai pas besoin de conseils par milliers. Paraît que parfois il faut écouter ce que la souffrance a à nous dire. Et c'est pas se « complaire » dans la souffrance. C'est pas parce que j'écris ici mon mal être que j'y pense toute la journée, que j'essaie rien.
Faut pas se leurrer, la vie c'est le bonheur et la souffrance. Faut arrêter de toujours la fuir comme la peste. Elle est là, tant pis, laissons faire le temps et moi je laisse faire mon cœur, même si je le sens mort, il se réveillera un jour. Je me laisse aller, par quoi que ça soit, et non, je me forcerais pas à aller en cours, à sortir dehors, à parler, à sourire, à m'activer.

J'ai de la peine, des difficultés, et à part des interprétations, des suggestions d'explications, je reste malheureusement insensible au reste, affection, conseils.

Ton histoire est très parlante, et tu as entièrement raison on ne peut pas faire les choses quand le moment n'est pas encore venu.
Je ne sais pas à quoi ou à qui tu fais référence, mais personne ne t'impose quoi que ce soit il me semble..
Tu as reçu tout plein de conseils et de recettes, il y en a que tu "entends", d'autres que tu "entendras" plus tard ce n'est pas grave. En effet il faut respecter ton propre rythme. Ce qui compte c'est de ne pas rejeter en bloc l'ensemble, parce qu'il y a des trésors dans tout ça!
Maintenant tu sais que les amis spiritpartage sont là, et quand tu auras besoin d'eux tu n'auras qu'à faire un signe.
Je te souhaite de trouver le chemin, celui de la réconciliation avec toi même avant tout, dans la douceur, la confiance et la patience (et oui il en faut...). Et comme je t'ai déjà écris plusieurs fois, TOUT PASSE. Alors ton état intérieur et tes épreuves extérieures passeront eux aussi, sois en certaine!!
Paix et Amour sur toi Ophélie. A quand tu le voudras

Ophélie, je suis curieux, pourquoi as tu choisis un forum spirituel pour demander de l'aide ?

Avant de partir au bureau, je prends connaissance des réactions de chacun et surtout de celle d'Ophélie. J'espère avoir quelques instants pour te répondre plus amplement. Le fait de croire ou non à certaines choses ne les empêche pas d'exister. Si Dieu existe, pourquoi personne ne l'a t'il jamais vu ? Pourquoi malgré tout autant de personnes croient en son existence ?

Je crois que tu es venue sur ce forum pour accepter certaines choses, ou être aidée à les accepter. Sinon, tu ne serais pas là.

Tu sais Ophélie, chacun a sa façon de vouloir aider l'autre. Nous sommes tous différents et cela fait notre richesse. Cela permet aussi de remplir ta boîte à outils personnelle.
Je n'ai pas lu tous les échanges, mais je sais qu'il est difficile de croire ou de recevoir du bon, quelque soit sa forme, lorsqu'on ne va pas bien.
Déjà, accepter réellement qu'on ne va pas bien n'est pas facile, cela représente une responsabilité que tout le monde n'est pas prêt à prendre. Il est plus facile de dire que l'autre agresse, plutôt que de se dire, d'accord l'autre m'agresse, mais que veut-il me dire à la fois de lui/elle et de moi ? Qu'est-ce qui m'appartient ? ou pas ?
Le bon signe est que tu réagis, donc il y a quelque chose de vivant en toi.
Je trouve que tout cela n'est donc pas si mal.
Attention, je ne minimise rien, je sais juste par expérience que dire "je te comprends" risque en réponse "mais non, tu ne comprends pas, tu n'es pas à l'intérieur de moi..."
Alors je reconnais ta souffrance, ta douleur, ce que tu traverses.
ce dont tu as besoin c'est d'un cadre stable et rassurant dans lequel tu tu apprendras à te mouvoir avant de l'intérioriser et de poursuivre ta route.
Bonne journée Ophélie, il y a du soleil malgré le froid.

stefan bellat a écrit:

Je ne suis pas certain qu'un psy t'apportera une réponse. C'est ailleurs qu'il faut chercher pour comprendre.

Re-bonjour,

Les psys ne sont pas là pour apporter une réponse à quoi que ce soit. Ce sont des individus de chair et de sang dotés (lorsqu'ils sont bons) d'une capacité à permettre d'ouvrir le chemin par une autre voie que la voie spirituelle pure ou la prière ou toue autre voie.
Ils permettent d'ouvrir notre voie vers notre inconscient, vers ce qui nous a fondé en terme de choix de vie, de répétition de scénario et à comprendre pourquoi, etc, etc.
Aujourd'hui nous savons que cela fonctionne et bien, et les neurosciences viennent maintenant le prouver scientifiquement.
Je trouve que c'est une voie à ne pas éliminer. Le tangible peut parfaitement s'associer à l'immatériel et étayer une personne, lui permettre de se relever. Et si elle retombe, elle remontera.

Si je peux me permettre, et les modérateurs sauront intervenir en cas de besoin, Ophélie a plus besoin qu'on l'aide à éclairer tous ces chemins qu'elle croit fermés, plutôt que de lui fermer l'accès à d'autres voies.

Toutes les voies qui mènent à la liberté, à la prise de conscience et à l'autonomie de pensée et d'action dans la vie en société sont bonnes. On en respecte les lois fondamentales et tout va bien.

C'est cela qu'il y a sur ce forum, chacun suit sa ou ses voie(s), les partage, les discute, les fait évoluer, sans jugement, sans trop de conseils, mais plutôt dans le style : "Pour ma part, j'ai essayé ... je connais ... j'ai fait l'expérience de ... qu'en pensez-vous ? ... et vous ... "Etc.

Voilà, j'espère avoir été aussi assertive que possible, ne pas avoir heurté qui que ce soit et à toi Ophélie, regarde ce soleil en cette journée de la femme, femme que tu es, avec les hommes tous ensemble nous formons une belle chaîne.

Plein de bisous

Pour se sentir bien et en harmonie, il existe deux solutions

- ou l'on dégage assez de positif rayonnant et l'on n'a besoin de personne.
- où l'on a besoin d'aide émanant de personnes positives, de personnes qui te font du bien si tu préfères.

Les personnes appartenant à la première catégorie sont peu nombreuses. On ne devient pas Gandhi, Lutherking ou le Dalaï Lama du jour au lendemain.

On commence toujours dans la seconde pour basculer dans la première.

Tu en es au stade de la lutte intérieure. Une partie de toi a besoin de conseils, l'autre les refuse. Avant d'aller plus en avant, il t'es demandé d'ouvrir la partie de toi qui a besoin d'aide et de faire taire celle qui te détruit.

La vie m'a appris que parfois, il y a des raisons à ce qui t'arrive et parfois il n'en n'existe aucune. Tu dois savoir qu'entre 1942 et 1944, 6 000 000 de jufis ont été assassinés dans les camps de la mort. J'ai bien connu un survivant de ces camps il se nommait Henri Graff. Il m'a dit ceci
" N'essaie pas de comprendre Auschwitz, tu perds ton temps. Il n'y a absolument rien à comprendre à ce qui s'est passé. "

Ophélie, la souffrance ne sert à rien d'autre que d'être dépassée. Ce jour là, tu te réveilleras avec l'impression d'être sortie victorieuse d'un combat qui t'aura grandie.

Il est possible de transformer le négatif destructeur en positif rayonnant. Je te parle en connaissance de cause.

Il faut simplement accepter d'être aidée, sans se sentir obligée de dire merci ensuite et sans rien devoir à qui que ce soit. On se grandit en aidant son prochain, pas en attendant un remerciement de sa part

Entre temps, Agyness a posté un nouveau message, oups

Il est difficile d'affirmer quoi que ce soit lorsque l'on n'est pas directement concerné, on ne peut que proposer . La personne prend dans les conseils qui lui sont donnés ce qui l'intéresse, un peu comme dans une bibliothèque.

Le parcours d'Ophélie et surtout sa souffrance m'ont rappelé une période de mon adolescence, où je me suis retrouvé atteint de symptômes assez ressemblants. En un peu moins violents peu être. J'ai fait le tour des psy, sans résultat. Avant d'accepter une autre hypothèse , moins terre à terre.
Pourtant, avant de l'accepter, il m'a fallu un certain temps, beaucoup de temps. J'ai d'ailleurs eu un peu la même réaction qu'elle, du genre "laissez moi tranquille avec vos balivernes, je ne crois pas à tout cela".

La conséquence dans le fait de chercher sa place est extrêmement douloureuse. On n'est pas encore prêt à croire certaines choses alors que l'on se sent rejeté de gens un peu plus Cartésiens. Finalement, on ne se sent de place nulle part et on n'avance pas.

stefan bellat a écrit:

Entre temps, Agyness a posté un nouveau message, oups

Il est difficile d'affirmer quoi que ce soit lorsque l'on n'est pas directement concerné, on ne peut que proposer . La personne prend dans les conseils qui lui sont donnés ce qui l'intéresse, un peu comme dans une bibliothèque.

Le parcours d'Ophélie et surtout sa souffrance m'ont rappelé une période de mon adolescence, où je me suis retrouvé atteint de symptômes assez ressemblants. En un peu moins violents peu être. J'ai fait le tour des psy, sans résultat. Avant d'accepter une autre hypothèse , moins terre à terre.
Pourtant, avant de l'accepter, il m'a fallu un certain temps, beaucoup de temps. J'ai d'ailleurs eu un peu la même réaction qu'elle, du genre "laissez moi tranquille avec vos balivernes, je ne crois pas à tout cela".

La conséquence dans le fait de chercher sa place est extrêmement douloureuse. On n'est pas encore prêt à croire certaines choses alors que l'on se sent rejeté de gens un peu plus Cartésiens. Finalement, on ne se sent de place nulle part et on n'avance pas.

Là, je suis plus d'accord avec toi.
Au fond c'était une question de forme que de fond.
J'ai expérimenté les psys et je t'assure qu'il y en a des bons, des efficaces, qui ne rejettent pas les autres voies.

Mais j'ai aussi expérimenté bien d'autres méthodes, par le jeu essais-erreurs, on finit par avoir sa boîte à outils "sauve-ma-vie" Mais je sais oh combien cela est un chemin douloureux !

Je crois que l'on a une idée vraiment précise du bonheur que lorsque l'on a connu la douleur et la force de s'en défaire. Je pense même qu'une fois sorti du tunnel, tout ce que tu as traversé te rend plus lucide et beaucoup plus receptif à ce qui t'entoure.

Oui, hélas. J'ajouterais juste à

Citation :

tout ce que tu as traversé te rend plus lucide et beaucoup plus receptif à ce qui t'entoure

qu'il faut aussi la capacité de comprendre, ingérer et digérer pour faire sienne cette expérience douloureuse.

Personnellement, c'est dans cette phase que je suis, certes moins douloureuse, mais douloureuse tout de même. On va de rémissions en rechutes, mais quand on tombe, on ne tombe plus si bas et, quand on remonte, on remonte plus haut. Parfois pas beaucoup, mais ce pas beaucoup peut suffire dans l'ici et mainteant.

Bonjour Ophelie,
même schémas que dans la vie , les ados se plaignent les adultes essaient de comprendre , mais même si on arrivait à te comprendre ça changerait rien à ton état , on serait devenus de fin psychologues mais le passage de l'adolescence serait toujours aussi difficile étriquement pour toi.
La question de Pongo est quand même pertinente pourquoi un forum sur la spiritualité , c'était sur que le contenu des réponses seraient teinté d'une certaine "originalité", as tu essayée d'autres forums plus " psychologique " .
L'adolescence n'est pas la meilleur période de notre vie , loin s'en faut , c'est comme de rester dans un hall de gare en attendant le train de la vie , la vie vient à toi , ta vie , celle dans laquelle tu sera libre et indépendante , en attendant , tu devrais plus trouver de l'aide, si tu en as besoin , parmi les jeunes de ton age , l'amitié est une source de plénitude et de bonheur et l'adolescence une chance de tisser des liens qui te suivront toute ta vie .
La négativité n'est pas un problème , tu as vraiment l'air de savoir ce que tu ne veux pas , et c'est déjà ça, ça suffira en tout cas pour te guider pour l'instant , écrire est un bon défoulement , écrire pour soi comme tu avait commencer , la littérature semble être ton truc , tu as une façon intelligente et sobre de présenter tes idées , bon je commence à avoir des crampes de clavier ,bon bin salut , reste comme t'es , si tu as à te plaindre c'est normal , la vie ne fait que commencer à t'apporter ce qu'elle te doit , c'est long c'est vrai , mais la vie est encore plus longue qu'on imagine.

coucou Ophélie,

je suis contente de voir ton message; il me donne la foi; je le trouve différent des autres; et même si c'est pas encore ça le fait que tu acceptes cette souffrance montre que tu as changé de point de vue; dans le sens où tu n'es plus à la même place; tu prends du recul je veux dire ça se voit; je trouve tes mots beaucoup plus posés; plus neutres et tout ça fait que je vois beaucoup de mâturité et de sagesse et même si tu en as pas l'impression c'est un grand pas et comme on dit petit à petit; l'oiseau fait son nid!

tu sais moi aussi j'ai voulu "te secouer" pas parce que tu es "molle" mais parce que j'en avais marre de te voir te rabaisser et d'être aussi négative envers toi et puis j'ai tout effacé parce que j'allais être dure et quand j'ai vu ces messages qui disaient un peu ce que je ressentais j'étais contente de ne pas être la seule à penser ça...

Mais j'ai compris aussi que je rejeter quelquepart ta souffrance parce que ça me rappelle que je ne veux plus souffrir et rien que le fait de ne pas vouloir; bein je souffres et j'attires par la même la souffrance...

Tout ça pour dire que je te remercie pour cette piqûre de rappel; accepter d'aller mal; le montrer, le dire et surtout accepter que l'autre va mal; bref ne pas masquer la souffrance ça ne fait que l'agrandir

on est avant tout le miroir de l'autre; une phrase de Zaz dans sa chanson;

" c'est con ce qu'on peut être con; à se cacher de soi-même; c'est con ce qu'on peut-être con car l'autre est le reflet de ce qu'on se met à couvert.."

donc voili tout est dit merci petite soeur j'ai confiance en nous on y arrive pas à pas

je mets le clip il est bien plus parlant :
https://www.youtube.com/watch?v=BrWazCIypfU&feature=player_detailpage

on t'aime

Comme je vois que ce fil n est plus sur la liste de tete, et qu ophelie est connectee, j en profite pour envoyer quelques bisous a notre "soupette" et remonter ce fil.
Comment vas tu ophelie ?

coucou
je suis étonnée que tu me vois connectée quand je le suis pas.
Peut être parce que je me déconnecte pas quand je pars du forum.

Je suis avertie des messages par mail, alors bon.

Bref, si ça vous intéresse, non, ça va plutôt bien mal.

Bah ophelie, pourtant tu n etais pas connecte ce matin, mais vers 4 heures, oui..

Bon, ca ne va pas ? Mais tu as vu le psy depuis la derniere fois ? Ca n a rien donne ?
Bisous bisous bisous, soupette, et courage

Je t'envoie plein de belles pensées et plein de gros bisous Ophélie...
Et saches que depuis que tu es apparue sur ce forum, j'ai une pensée pour toi, chaque jour...

bonsoir,
j'ai besoin de votre aide.

je n'y arrive pas à parler, ni à l'infirmière, ni au psy.


quelques heures avant d'y aller, je suis pas dans le même état d'espri: je suis soit stressée, soit énervée. J'y vais ensuite; et dans le métro, j'ai des vertiges, mal au coeur
. J'y suis, dans la salle d'attente. J'attends.
Je rentre dans le bureau quand c'est mon tour.
je répond que oui, je vais bien. sans conviction, mais un oui quand même.
Je réponds à tout par des "je ne sais pas", suf exeptions. Je me sens..c'est indescriptible. je suis incapable de parler.


Elle a beau être gentille, douce, j'ai peu qu'elle rit de ce que je lui dit. Qu'elle ne comprenne pas. QU'elle puisse rien faire. je me dis "tant pis pour moi, ça m'enerve, je repartirais triste d'avoir rien dit". Alors je dit rien , je me retiens de pleurer, et à la fin, je m'en vais.


Mais quel est mon probleme?


Aidez moi, je vous en pris. ça fait presque deux ans que c'est comme ça, et je vais finir pas en mourir.
Aidez moi s'il vous plait.


ps: écrire, j'ai déjà fait, à par me dire de quelques trucs, disait que c'était bien écrit, qu'on en reparlerait la semaine prochaine, ce qu'on faisait jamais, me demandait si j'avais souvent des idées noires, et de tout façon, c'est une question qui ne sert à rien, puis me rassurait en me disant qu'elle/il voyait des progrès et que ça allait s'arranger petit à petit.


vendredi, rdv avec le psy, c'est ma dernière chance, j'en ai marre de souffrir.
Je vous en supplie, à l'aide..j'en peux plus..

J'ai juste besoin que quelqu'un me donne de quoi diriger mes émotions vers une seule chose: toutu déballer.

Bonsoir Ophélie.

Tu dis dans ton message (en parlant de cette infirmière) que tu as peur qu'elle rie, qu'elle ne comprenne pas etc...
Alors moi j'ai juste envie de te dire: Arrête de t'imaginer toutes ces choses-là

Il faut absolument maintenant que tu parviennes à lâcher prise sur toutes ces craintes que tu as que "les autres" te trouvent ridicule, ou ne te comprennent pas.
Là tu dis que tu vas voir le psy, que c'est "ta dernière chance", que tu en "as marre de souffrir" et tu appelles à l'aide, alors VAS-Y, si tu en es à te dire que tu n'as plus rien à perdre, vas-y, lâche enfin tout ce qui reste enfermé en toi, ne monte pas toi-même les murs qui t'enfermeront dans le silence !

Tu arrives au bout de ta souffrance, Ophélie, alors tu peux laisser de côté toutes ces craintes que tu as et "tout déballer" comme tu dis.

LIBERE TOI DE CE QUI TE RONGE !

Bonsoir ophelie,

C'est embêtant, car à travers le net, c'est difficile pour nous d'être efficace..
quand j'ai des amis dans cette situation, je les visite le plus possible, c'est mieux que de simples paroles..

ce psy, tu vas le voir avec tes parents ou seule ?
cherches tu une hospitalisation comme l'autre fois, ou cherches tu seulement à "déballer" ce que tu as sur le coeur ?

cette impression que tu as que le psy et l'infirmière te jugent ou vont te juger, c'est parce que toi, tu te juges sévèrement ! le jugement, c'est ta projection personnelle, comprend le.
essaye de comprendre qu'ils ne sont pas toi, pas tes parents.. le psy, c'est son boulot !
comprend bien qu'il ne va pas te juger, il fait ça toute la journée de recevoir, et pour lui, les drames psy sont une chose habituelle et non fantastique. il ne va donc pas être impressionné du tout, et donc il ne va pas juger ! pour toi, ce qui arrive est exceptionnel, pour lui, c'est habituel, il écoute ça tout le temps, de beaucoup de gens. En quelque sorte, le psy est impersonnel, il ne juge pas, il essaye de comprendre et de résoudre une situation, parmi tant d'autres. essaye donc de dédramatiser la vision que tu as de lui, ce n'est pas un juge, il est passionné par son métier et il t'écoutera. il faut déballer, au moins un peu.
dis toi que tu vas déballer juste un peu, et quand tu y seras et que tu verras qu'il est à l'écoute, tu pourras alors tout déballer...
ne construis pas de stress avec ça... pense que tu vas parler un peu, et puis lâche tout, peu à peu, tranquillement si je puis dire...

bisous et bon courage , ophélie