Dépression besoin d'aide.

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Alors, je m'excuse de venir ici, pourtant je me suis dit que si je posais mes bagages avec des gens sains, j'avancerais plus que devant des réponses du style «moi aussi. Je sais pas quoi te dire. Amitiés ».

Alors je commence. J'ai 16 ans. J'ai découvert récemment ce forum très intéressant..et oui, j'ai triché sur ma date de naissance pour réussir à m'inscrire. Mon topique sera peut être supprimé, mais tant pis, je préfère ne pas mentir.
Je suis une fille. précision: mes parents sont des dépressifs qui s'ignorent, j'ai deux frères..et c'est juste dur à vivre
Tout a commencé à ma rentrée en seconde (je suis en première, là). Pour faire court, grosse dépression sévère, je passais mon temps à me mutiler, et à chercher un moyen SUR de mettre fin à mes jours. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Alors vers octobre (de l'année de seconde) j'ai demandé à ma mère, en prenant sur moi, si je pouvais voir un psy. Il m'a fallu DEUX MOIS pour oser lui demander. Elle a été très surprise, gênée, et m'a dit « ah, pour parler un peu, c'est ça? »...alors elle m'a dit qu'elle chercherait. Je lui ai demandé de garder ça pour elle. TOUTE ma famille a été mise au courant. Ce n'est que mi février, que j'avais donc mon premier rdv chez une psychologue psychothérapeute. Mon état s'était bien sur agravé en 4 mois. J'ai pris 10 kilos, j'étais en échec scolaire. La veille de la premiere séance, j'étais HORRIBLEMENt stréssée. J'étais du genre timide, et réservée, à la limite de la « phobique sociale ». Je n'espérais qu'une chose de ce rdv, une seule chose, c'était ça ou je mettais fin à mes jours pour de bon, j'ne pouvais plus, je pouvais plus: que cette psy me diagnostique depressive. Que ma mère arrête de penser que je consulte une psy « parce que je suis chiante ».

Je suis sortie du rdv en pleurs, comme tout ceux qui ont suivis: « si j'avais pas d'amis, j'avias qu'à m'en faire, si je me trouvais trop grosse, je n'avais qu'à prendre en longueur, plutôt que de prendre en largeur, et enfin, si je n'aimais pas mes parents, c'était pas grave puisque j'avais bientôt 18 ans. » Et elle m'a conseillé de commencer une psychothérapie. Les scéance à 70 Euros duraient 10min, à parler de mon « enfance », et encore, je parlais peu. Moi je voulais crever. Ma mère m'engueulait, me disait que j'avais qu'à parler àa la psy si j'allais pas mieux, si je trouvais que c'était trop court..

J'ai arrêté de la voir et en parant , la psy m'a dit « ça sert à rien, ça sera partout la même chose, tu compte lui dire quoi au prochain psy, hein? Bon courage ».

J'étais à bout. J'étais la méchante, toute ma famille en a eu marre de moi, je ne faisais plus rien. « tout le monde a des problemes, mais gère les ». Moi j'avais pas de problemes. Je souffrais et je voulais crever, c'est tout.

J'ai vu un infimirer dans un centre, qui m'a hurlé dessus: je lui faisait perdre son temps, si je disais rien! Puis j'ai demandé à voir un psychiatre dans ce centre pour ado, j'ai écris une lettre ou j'ai tout dit. Lui ne m'a rien dit, je parlais pas plus, j'ai fini par ne plus venir à ces scéances ou il me demandait à chaque fois les MEMES choses: en quelle classe j'étais, combien de frère j'avais..il refusait de me donner des médicaments. Quand j'ai eu un doute, je lui ai demandé si j'étais bipolaire, il m'a répondu que oui, mais que c'était pas grave. Puis il a convoqué mes parents, leur a dit que je lui parlait pas alors que il pouvait rien pour moi, à part m'hospitaliser, ce que j'ai refusé. Mes parents de toute façon, étaient très surpris qu'on me propose ça.

J'ai donc encore arrêté. Toujours sous les hurlements de ma mère que j'énervais, à tojours changer de psy, alors que « eux faisaient des efforts, ils m'autorisaient à voir des psy..que eux en pouvaient plus..que eux ne savaient plus quoi faire..que c'était à moi de les aider... »...
je pleurais. Je me disais, j'allais partir, m'en aller. Alors tout sera plus simple.

Un professeur que j'apprécie particulièrement, cette année de seconde, m'a demandé ce qui n'allait pas. Que je pouvais lui parler. Quelques mois plus tard, je lui ai écris. Elle était gentille. Peu à peu, je devenait dépendante d'elle, je vivais à chaque fois « jusqu'à son cours , au moins ». Puis je programmait mon suicide à la fin de la semaine. Chaque fois que j'allais passer à l'acte, je lui écrivais. Je l'adorais. Mais je souffrais encore quand même. Elle m'a conseillé un centre pour ado à paris, « reconnu ». J'ai eu un rdv...un peu après la fin de l'année scolaire.

Alors déjà, ne plus voir ma prof avait été dur, même si j'avais son téléphone.
Dans ce centre, on m'a donné des antidepresseurs. Les vacances, j'étais un peu mieux. Loin de tout, vivre au jour le jour, sans mes parents...j'avais moins d'idées noires, même si parfois des crises de larmes inexpliquées qui prevenaient pas.

Puis la rentrée. Des crises de larmes qui reprenent, parce que je me rends compte que je suis plus eleve de ma prof, même si je la revoyais un peu; parce que j'aime pas la vie, parce que je baigne à nouveau dans l'ambiance de l'année passée, et que..tout ressortait. Le psychiatre que je voyais, je lui parlait peu, même si je lui avait écris. Je l'adorais pas.

J'ai voulu passer dans un autre section, au passage, classe de cette fameuse prof (hasard?). J'ai du en parler à ma prof principale, pour les démarches..passer de S à L.. et quand elle m'a demandé pourquoi, j'ai répondu les larmes aux yeux, que c'était parce que «l'année d'avant, j'avais ait une dépression, et que là j'ai du mal à suivre »..
Elle a vu mes parents..et je suis finalement restée dans ma classe.

Je lui ai écrit, à cette prof, aussi, parce qu'elle a voulu me parler, et j'ai rien dit. Sauf que mes parents sont tombés sur cette lettre. L'ont passés au psy. Je suis arrivée dans le bureau du psy, et j'ai découvert , à ma grande surprise, cette lettre sur son bureau. Il s'en ai suivi: un bilan psychologique, un suivi par une infirmière tout les semaines, et des activités thérapeutiques avec d'autres ados.

Puis, j'ai bataillé pour avoir des horaires aménagés que j'ai depuis peu.
J'ai il y a un mois je crois, j'ai arrêté d'un coup les antidepresseurs, j'ai décidé que je vivrais ce que j'ai à vivre. Et finalement, pas de violente rechute. Moi qui arrivait plus à pleurer..ben j'ai parfois l'impression que je vais pleurer, mais ça sort pas.

Maintenant, je me sens..sensible à plus grand chose, ou bien trop sensible. J'ai l'impression que cette dépression n'a servit à rien. Je sais plus quoi faire, peut être parce que t'a rien à faire, ou alors que je suis capable de rien faire.
Je vais à peu près en cours, mais je ne suis rien, je dors, je vais aux activités...je vais mieux, mais je crois que je suis intérieurement morte.

Je dois commencer une psychothérapie, d'après l'infirmière, mais c'est le psy qui doit me donner les coordonnées «(pas pressé bien sur, hein....d'ici quelques mois peut être..)

J'ai beaucoup hésité à demander une hospitalisation là bas, je sais que c'est pas un hôpital comme les autres. Mais..j'arrive pas à la demander. Puis ,n en ai je vraiment envie? L'ai je mérité? Est elle nécessaire? Mon état l'exige t'elle, puisque je vais « mieux »?

Je sais pas quoi rajouter. L'année prochaine, je devrais aller dans une internat médicaliser pour avoir une scolarité tout en étant accompagnée, ce qui me réjouis pas du tout, parce que même si j'avais pas d'à priori, j'ai pas mal peur des psy, maintenant. J'apprécie pourtant l'infirmière à qui j'essaie de parler, mai j'ai du mal. Quoi dire. Rien d'autre. A part peut être: que c'est il passé? Je suis où? Je vais mieux? Pourquoi j'arrive ni à pleurer, ni à parler, j'arrive juste à sortir des rires qui me donnent envie de me tuer?

Merci d'avoir lu
C'est avec grand plaisir que je prendrais tous vos conseils, reflexions, réactions, témoignages...
merci encore.
Et bonne journée.

Coucou tite ophelie cette apres midi je suis topmbée sur un quelque chose qui ma de suite fait pensé a toi donc je te le transmet en esperant que cela puisse t'aider:

Citation :

La méthode proposée n'est pas difficile à comprendre. Cependant, elle demande un travail prolongé sur nos pensées ou nos croyances malsaines. Si je veux changer mes émotions, me débarrasser, par exemple, des émotions désagréables comme la tristesse, les sentiments dépressifs, la colère, il convient de changer les idées qui les causent plutôt que de tenter de les réprimer ou de contrôler les émotions elles-mêmes. Il n'est pas très sain de tenter de faire disparaître une émotion en la niant; par exemple, si je suis en colère, je ne réussirai qu'à me donner un ulcère en tentant de me convaincre que je ne suis pas en colère. Ou si je suis inquiet, il ne me sert à rien de me répéter à moi-même que tout ira bien, que je n'ai aucune raison de m'en faire, en d'autres mots, de tenter de nier mon inquiétude.


La source des émotions ne se trouvent pas dans les évènements ou les personnes extérieures, mais bien dans les idées formulées dans notre langage intérieur à propos de ces évènements et de ces personnes. Par exemple : si je suis malheureux à la suite du jugement d'une personne, la cause de ma dépression réside dans l'importance que je donne à cet avis, dans le fait que je me redis : ''Cette personne me trouve stupide... c'est affreux... c'est injuste... Il faut qu'elle me trouve intelligent... Si elle me trouve stupide, je ne peux pas le supporter''. Toutes ces phrases peuvent être changées pour faire disparaître les sentiments dépressifs qui en découlent.

La déception est normale, naturelle et correct ; il convient de l'accepter. Cela veut dire de ne pas nier nos tristesses, accepter nos déceptions. Une déception n'est pas une mauvaise chose en elle-même. C'est grâce aux difficultés que nous évoluons. Voilà pourquoi je dis d'accueillir la peine. Quand on a le goût de pleurer, il vaut mieux laisser aller nos larmes et exprimer notre chagrin à des personnes qui peuvent comprendre... que de les retenir... sans les guérir.
De même qu'il existe trois couleurs de base qui donnent toutes les teintes imaginables, il existe un petit nombre d'émotions désagréables qui peuvent nous empoisonner de mille et une façons.
Pour bien s'en souvenir, souvenez-vous d'un pays d'Afrique: T C H A D

T - TRISTESSE (et tous les synonymes, ennui, déception, chagrin, etc.)

C - CULPABILITÉ et COLÈRE (sentiment d’être fautif ou juger les autres fautifs = hostilité, fureur, rage…)

H - HOSTILITÉ (Honte est synonyme de culpabilité)

A - ANXIÉTÉ (peurs, craintes, etc.)

D - DÉVALORISATION (Sentiment d’infériorité, être moins bon, moins... petit, etc.)

et - DÉCOURAGEMENT


Il n'y en a pas d'autres ! Pour trouver les émotions positives il s'agit de trouver les contraires des négatives. Par exemple le contraire d'hostilité, c'est l'affection, ainsi de suite… Toutes les autres sont des synonymes ou un mélange de celles là. Si j'insiste sur les émotions désagréables, c'est que nous travaillons à les diminuer...

si de plus amples informations t'interesses dis le moi en mp j'essayerais de t'eguiller vers cette personne!!!

Prends soin de toi

rien que pour toi , douce ophélie ...bonne nuit ....que tes rêves t'emporte loin ....sandra.

Poyel a écrit:

Ok, j'ai pris le temps du midi Ophélie. J'ai bien lu, surtout TES messages.
Je ne vais pas et raconter ma vie, si tu le souhaites, je te le ferai par MP. On a beaucoup de points communs il me semble, le mutisme, mais l'envie de parler, l'écriture puis le néant, le dégoût des médicaments et des medecins. Et aussi, le "mais pourquoi personne ne peut voir ma douleur sans que j'ai besoin de le dire ?" Non ?

Je pense que ce qu'il te faut surtout, c'est trouver cette personne à qui tu pourras te lacher. Dans mon cas je n'aurai pu parler à une seule et unique personne, il n'y en avait pas 2 au monde. Es tu dans ce cas, sais tu l'identifier (en toi) ? Je n'ai jamais fait le pas d'aller vers les psys contrairement à toi, je savais au fond de moi ou ça mènerait, que je ne parlerai pas. Et au final, tu cumules les échecs.

Tu veux écrire, écris, écris, laisse couler. J'ai écris des milliers de lettres, destinées à cette fameuse personne ou à personne et jetées à la poubelle. Ca fait du bien non ? Ecris ce que tu as envie de dire et fais le en te disant que de toutes façons, tu brules la lettre aussitôt. Mais ensuite à la fin, il n'y a plus rien et c'est dur. Alors moi je recommençais, une autre, puis une autre...

Si je ne suis pas tombé trop loin, on peut échanger si tu veux. Je t'expliquerai, j'essaierai du moins et si tu te sens en confiance et si tu en as envie, tu pourras me parler. C'est toi qui décideras. J'ai du temps, j'aime écrire.
C'est dur ce que tu vis je ne te le cache pas, tu le sais. Et même si on à l'impression de s'en sortir parfois, il y a tjs ce réflexe de se replonger, de refus.

merci d'avoir pris ce temps, poyel.
Je t'ai lu sur un autre post, aussi.
Je t'ai lu, et j'ai eu envie de jeter l'ordi par la fenêtre. Je me suis dit "mais quel idiot, c'est pas possible d'être borné et fermé à ce point!" "A quoi doit on ressembler en étant à ce point fermé, à ce point "seul", à refuser l'aide des autres!"..J'en pleurait presque, je me suis dit que la vie était déjà à vomir, mais resté prostré en soi même comme ça, c'était juste..immonde. .Je te jure que ..quelle émotion j'ai ressentie, et je ressens toujours..

Puis je me suis dit, tiens, je réagit comme ça, c'est peut être que qqch en moi est comme toi, et que je supporte pas cette personne. C'est peut être que je devrais me forcer, pour à tout prix ne pas devenir comme ce dont j'ai eu peur dans tes lignes, qqch de coincé en lui même, pauvre et en prison. Je vais méditer là dessus: "avoir peur de se confier, peur de faire confiance, ok, mais peut être que ça vaux le coup, plus que de rester seul". J'espere que ça va faire son chemin dans mon esprit, et que ça va pas me remuer trop, mon bras a déjà morflé hier.


Poussière d'étoile, merci de ton post. J'avoue ne pas avoir lu en entier, mais plutôt en diagonale, j'ai peu de courage en ce moment, et trop réfléchir me met dans des états insupportables, et je fini toujours au même endroit...comme si je vivais en enfer.

Et Sandra, merci encore de ton soutien.

regarde cette vidéo jusqu'au bout Ophélie , et dit moi ce qu'elle t'inspire ...bonne journée à toi ma grnde .bisous .sandra.

Salut Ophélie,

Je suis content si j'ai pu te faire réagir un peu, que ça ait provoqué quelque chose e toi. Ca te servira.
Si malgré ton début de résolution les choses restent malgré tout trop dures, n'hésite pas, contacte moi ou dis le ici, on peut parler tous les deux.

plein de pensées positives pour toi ophélie ...sandra.

Merci Sandra!
Cette video est d'une grand intensité je suis émue

Quand tu as mal rappelle-toi que tu n'es pas la douleur.
Ton identité profonde est bien au dessus de cela.
La douleur passe par toi, elle a un message à te livrer.
Ouvre les oreilles le coeur l'esprit.
Permet-lui de te traverser et redonne-la en larme en cris en danse en esprit .
C'est une forme de l'énergie qui t'aime tant qu'elle pousse tout en dedans de toi jusqu'à faire exploser l'inertie!!!
Tu as appeler cette énergie elle te répond.

Quand la douleur sera passée.
10 minute ou dix mois c'est ton choix.
Sensation proche de l'expansion, une légèreté une douceur de l'espace pour respirer joie douce et sereine: paix intérieure repos ...oh...repos
Tu auras une vision différente de ta vie. De la vie.
Quelque soit la sagesse/conscience dont tu accoucheras,
une autre marche que tu pourras déposer devant toi pour t'élever.

Bon matin belle Ophélie, ah j'ai tant d'amour que je souffre de ne pas te prendre dans mes bras!!!
Je t'envoie des volutes de fraicheur printanière belle fleur qui s'ouvre bel amour au soleil de la joie
Non je prend pas de drogue je suis droguée naturellement, je m'enivre des parfums de lumière.

Pis je me rassois sur le divan " Gourouyou , tu perds toute crédibilité! Est-ce sage?"
Mais qu'est ce que j'en sais moi? Je suis ivre et en ce moment je cueille ce qu'il y a de plus beau, j'ai le droit d'être heureuse , folle , sage , légère, libre !!! (Merci mental pour ton précieux service, mais tu peux disposer....)

Merci à tous..
Sandra, j'avais déjà vu cette vidéo, mais je peux pas franchement la regarder, le fait qu'il manque ne serait ce qu'un doigt à une personne, ça me fait me sentir tellement mal, je peux pas regarder.

AUjourd'hui ça va pas du tout.
Demain ma mère a invité pleins de gens pour l'anniv de mes frères.
J'ia pas envie qu'on voit que je suis mal, pas envie d'être involontairement méchante avec les gens. J'ai juste envie de pleurer.
Ma mère urle, parce que "tout doit être parfait" pour demain, alors que notre maison est une porcherie permanante: ma mère ne jette RI-EN.

Bref, j'ai pas les mots, je me sens mal, entre la colère incontrôlable, et les pleurs.

Pareil Ophélie, demain c'est l'anniv de mon fils et tous ses copains, j'aimerai être loin et seul.

Mais toi tu as 18 ans. Je te le répéte, je suis là. Je serai là autant que tu en auras besoin.

J'ai 16 ans, pas 18.

ophelie a écrit:

J'ai 16 ans, pas 18.

Excuse moi, j'avais du mal lire alors. Ça fait 2 ans de gagnés !
Ecoute, je ne veux pas être maladroit. Tu vois, celle qui partage ma vie vient de me demander ce qu'elle pouvait faire et tout ce que j'ai pu lui dire c'est qu'elle me laisse tranquille. Je connais cet environnement. Pour l'instant je ne peux que te répéter que je suis là, disponible.

ophelie a écrit:

Merci à tous..
Sandra, j'avais déjà vu cette vidéo, mais je peux pas franchement la regarder, le fait qu'il manque ne serait ce qu'un doigt à une personne, ça me fait me sentir tellement mal, je peux pas regarder.

AUjourd'hui ça va pas du tout.
Demain ma mère a invité pleins de gens pour l'anniv de mes frères.
J'ia pas envie qu'on voit que je suis mal, pas envie d'être involontairement méchante avec les gens. J'ai juste envie de pleurer.
Ma mère urle, parce que "tout doit être parfait" pour demain, alors que notre maison est une porcherie permanante: ma mère ne jette RI-EN.

Bref, j'ai pas les mots, je me sens mal, entre la colère incontrôlable, et les pleurs.

tu a pas une seule amie pour partager ton mal de vivre , tu sais moi je vis avec ma nièce qui elle a dix huit ans vraiment , et quand elle a un coup de "moins bien" il y a son amie élodie , elles sont copines depuis le cp et sont inséparables elles se raconte leurs soucis tu voit parfois d'avoir une "meilleur amie ça aide a passer un cap de son adolescence ...et puis un annif c'est cool on s'amuse non .allez rien que pour tes frères tu va mettre un joli sourire sur ton visage ..gros bisous ma douce ophélie .bonne nuit ...fait de doux rêves.

alors miss ophélie comment va la vie aujourdhui ? bisous à toi .sandra.

Bonsoir à tout ceux qui repasseront ici.
Grosse absence...je m'en excuse.

en ce moment ça va pas du tout, j'ai de plus en plus de nouvelles idées noires, je suis épuisée, je pleure pour un rien (hier, j'ai pleuré parce que j'avais soif, pour vous dire -_-)
Je suis épuisée et je m'en suis beaucoup trop pris à mon bras.

Ici c'est les vacances, je pars en train demain après mid avec mon petit frère chez mes grands parents, pour m'éloigner de mes parents un peu, et prendre l'air.

J'ai pensé hier à aller voir l'infirmière, avant de prendre le train. Mais j'en serais pas capable, au moins.
Ma mère ayant retardé la fin des papiers pour l'internat médicalisé à remplir, elle va devoir les ramener seule pdt que je serais absente, et tout ce que je voulais pas lui montrer, ma lettre de motivation, les réponses aux questions ou je dois expliquer mon mal être..elle s'en donnera à coeur joie pour tout lire.

Aujourd'hui je veux mourir.
Encore lus quand je pense que les petits bonheur de la campagne qui m'attendent pdt une semaine vont mettre de nouveau une couche de pansement sur ma depression, qu'il faudra A NOUVEAU enlever en rentrant, pour tenter de parler..

Je crierais bien à l'aide, j'insulterais bien le monde entier, je vous dirais bien adieu, mais j'ai peur qu'on me dise que je me complait que "on se comportait pas comme ça, nous, dans ton cas", donc voilà, le peu écrit..est le peu écrit.

si vous avez des avis, des conseils..
Bonne soirée si possible.

y'a pas grand monde ce soir.

Bonsoir ophelie,
Normalement, je n interviens pas du tout en ce moment car j ai eu des soucis graves.
Mais m etant connecte quelques secondes, ton post me faisant de la peine, j interviens...

Est ce si catastrophique que cela que ta mere lise la lettre ? Ce qui compte c est que le psy la lise, il me semble, non ?
Si tu es trop anxieuse, tu bouffes ton energie et apres tu n as plus la peche.. C est un cercle vicieux..
Il faut PROTEGER le bien etre et les bonnes energies que tu vas prendre chez tes grands parents, c est precieux. Ne pas cogiter sur cette lettre, occupe toi et n accepte pas les pensees de stress, ok ophelie..?
Je ne sais pas que te dire car je n ai pas la peche en ce moment non plus..
Je te souhaite bon courage, beaucoup de paix, et t envoie une marmite de gros bisous !

Salut ophélie.

Citation :

Je crierais bien à l'aide, j'insulterais bien le monde entier, je vous dirais bien adieu, mais j'ai peur qu'on me dise que je me complait que "on se comportait pas comme ça, nous, dans ton cas", donc voilà, le peu écrit..est le peu écrit.

si vous avez des avis, des conseils..
Bonne soirée si possible.

J'ai un peu suivi ton post ^^ Et effectivement par moment, "on" ressent l'envie de te dire : arrête un peu de te complaire dans ta souffrance. Mais bon, c'est surement pas ça qui t'aidera ... Et puis les tons moralisateur ... à la poubelle hein. ^^




De ce que j'ai découvert de part le passé concernant l'esprit humain, c'est qu'il croit, prend pour acquis, ce qu'il pense comme étant vérité, réalité. ^^



L'état d'esprit, mené à la baguette par les émotions, tâche très fortement le regard que l'on porte sur ce qui se produit dans notre vie, le regard que l'on porte sur la vie, sur le monde, et par effet domino détermine l'état de notre bien être.



Tout ce que je peux te conseiller c'est de ne pas accorder tant de crédits que ça à tes pensées ( qui au passage, détermine tes émotions, et du coup ton état d'esprit pour se répercuter finalement sur ton bien être ), et en particulier lorsque ceux-ci s'avèrent être négatifs. La nature de l'esprit et du corps sont harmonie et équilibre ... par nature, bien sûr ( l'état primordial ). C'est pourquoi, perso, lorsqu'intérieurement je ressens une réaction foireuse en moi, qui ne me fait pas du bien, je sais qu'il y a sur ce point, sur ce qui l'a provoqué, un truc à travailler, à changer, un truc à transcander, à comprendre. Je sais à ce moment que je suis dans le faux.


Les idées noires, pensées négatives affluent dans l'esprit lorsque celui-ci est déjà saturé par tout un tas d'autres pensées. Dans l'esprit clair, et serein, le négatif ne peut surgir, tout simplement parce que dans cet état l'on se sent bien, et comme c'est notre état intérieur qui détermine la nature de nos pensées ... l'on ne pense qu'à des choses neutres ou positives ( émotionnelement ).

C'est pourquoi, si j'ai un truc à te partager, c'est un bête exercice, tout con.

La respiration consciente. Pourquoi faire ? Pour apprendre à perçevoir les choses tel qu'elles sont et non au travers de filtres noires et déformants induit par les pensées en cascades que tu peux voir surgir au sein de ton esprit. Se focaliser sur sa respiration en la laissant couler, sans tenter de la contrôler permet de retrouver la maîtrise de son esprit grâce à la clarté que cet exercice apporte, et de voir de plus en plus les choses tels qu'elles sont, hors de portée des mécanismes mentaux auxquels nous sommes habituellement soumis et qui agissent à notre place tout au long de la journée.

Observer les effets que produits ta respiration, en toi, est facile à faire. Tu peux le faire quand tu veux. Cela permet de débroussailler en soi un abri, à partir du quel tu garderas ta lucidité d'esprit en présence de situations merdiques, mais également à partir du quel tu ne souffriras pas.

Perso, lorsque je pratiquais la respiration constante durant toute la journée, j'étais devenu intouchable, invincible ^^ mentalement bien sûr :p

En outre, cela boost fortement tes capacités intellectuel, ta mémoire, et tes capacités physiques, d'une force que tu n'imaginerais pas ...

Cela dissipe les angoisses, les peurs, et permet d'intégrer un certains degré de paix en soi.

Sinon, aussi, cela permet de nourrir le corps en profondeur ( lorsque l'on prend conscience que l'on respire bien plus que de l'air ) et ainsi de faire disparaitre toute douleur physique, et de se sentir nettement plus vivant, vif.



Voilà voilà. Je sais bien que vu de loin, la conscientisation de la respiration ça à pas l'air si costaud que ça ... pourtant de près, c'est vachement puissant et transformateur ... pour autant que l'on sache lacher prise durant la "pratique".



Au passage j'en profite pour saluer tout le monde :p

Ca faisant un bail :p

Et nous te saluons aussi , Imre, et te remercions pour cet excellent post que tu as redige avec la tete et avec le coeur.

merci greenman pour ton soutien, merci imré de ton post, la respiration consciente j'y pense souvent.

J'ai l'impression que tout le monde va mal en ce moment, ça me fais mal au coeur.
Je suis arrivée chez mes grands parents, ils ont internet cette année.
J'ai qu'une envie, retourner à paris. Jaime pas le soir à la campagne, il fait noir et c'est glauque.
et j'arrive pas à être tranquille, je culpabilise dès que je suis pas avec mes grands parents.

Ce soir je me sens mal, je regarde un peu la télé avec tout le monde, mais j'aimerais paser ma soirée dans mon lit avec l'ordi et la musique.

bref, j'ai du mal.

Bonne soirée.

Il y a pourtant beaucoup de bonnes choses à ressentir, apprendre, de ces nuits à la campagne. Écoute bien les sons, ce n'est pas si glauque je t'assure.

Ce n'est pas une impression, le monde va mal, tout tourne de travers. Éteins la télé, ouvre ta fenêtre, respire et écoute...

si le monde entier va mal, si y'a pas une seule personne à qui parler, pourquoi rester.

Les gens meurent autour de moi, les gens vont mal, de ceux qui restent..à quoi s’accrocher alors, je vous le demande..c'est un coup à se jeter par la fenêtre ça...

ophelie a écrit:

si le monde entier va mal, si y'a pas une seule personne à qui parler, pourquoi rester.

Les gens meurent autour de moi, les gens vont mal, de ceux qui restent..à quoi s’accrocher alors, je vous le demande..c'est un coup à se jeter par la fenêtre ça...

Non, quand je dis ouvrir la fenêtre, ce n'est pas pour s'y jeter

Il y a toujours quelqu'un à qui parler, on se l'est deja dit. Tiens la preuve regarde