Dépression besoin d'aide.

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Alors, je m'excuse de venir ici, pourtant je me suis dit que si je posais mes bagages avec des gens sains, j'avancerais plus que devant des réponses du style «moi aussi. Je sais pas quoi te dire. Amitiés ».

Alors je commence. J'ai 16 ans. J'ai découvert récemment ce forum très intéressant..et oui, j'ai triché sur ma date de naissance pour réussir à m'inscrire. Mon topique sera peut être supprimé, mais tant pis, je préfère ne pas mentir.
Je suis une fille. précision: mes parents sont des dépressifs qui s'ignorent, j'ai deux frères..et c'est juste dur à vivre
Tout a commencé à ma rentrée en seconde (je suis en première, là). Pour faire court, grosse dépression sévère, je passais mon temps à me mutiler, et à chercher un moyen SUR de mettre fin à mes jours. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Alors vers octobre (de l'année de seconde) j'ai demandé à ma mère, en prenant sur moi, si je pouvais voir un psy. Il m'a fallu DEUX MOIS pour oser lui demander. Elle a été très surprise, gênée, et m'a dit « ah, pour parler un peu, c'est ça? »...alors elle m'a dit qu'elle chercherait. Je lui ai demandé de garder ça pour elle. TOUTE ma famille a été mise au courant. Ce n'est que mi février, que j'avais donc mon premier rdv chez une psychologue psychothérapeute. Mon état s'était bien sur agravé en 4 mois. J'ai pris 10 kilos, j'étais en échec scolaire. La veille de la premiere séance, j'étais HORRIBLEMENt stréssée. J'étais du genre timide, et réservée, à la limite de la « phobique sociale ». Je n'espérais qu'une chose de ce rdv, une seule chose, c'était ça ou je mettais fin à mes jours pour de bon, j'ne pouvais plus, je pouvais plus: que cette psy me diagnostique depressive. Que ma mère arrête de penser que je consulte une psy « parce que je suis chiante ».

Je suis sortie du rdv en pleurs, comme tout ceux qui ont suivis: « si j'avais pas d'amis, j'avias qu'à m'en faire, si je me trouvais trop grosse, je n'avais qu'à prendre en longueur, plutôt que de prendre en largeur, et enfin, si je n'aimais pas mes parents, c'était pas grave puisque j'avais bientôt 18 ans. » Et elle m'a conseillé de commencer une psychothérapie. Les scéance à 70 Euros duraient 10min, à parler de mon « enfance », et encore, je parlais peu. Moi je voulais crever. Ma mère m'engueulait, me disait que j'avais qu'à parler àa la psy si j'allais pas mieux, si je trouvais que c'était trop court..

J'ai arrêté de la voir et en parant , la psy m'a dit « ça sert à rien, ça sera partout la même chose, tu compte lui dire quoi au prochain psy, hein? Bon courage ».

J'étais à bout. J'étais la méchante, toute ma famille en a eu marre de moi, je ne faisais plus rien. « tout le monde a des problemes, mais gère les ». Moi j'avais pas de problemes. Je souffrais et je voulais crever, c'est tout.

J'ai vu un infimirer dans un centre, qui m'a hurlé dessus: je lui faisait perdre son temps, si je disais rien! Puis j'ai demandé à voir un psychiatre dans ce centre pour ado, j'ai écris une lettre ou j'ai tout dit. Lui ne m'a rien dit, je parlais pas plus, j'ai fini par ne plus venir à ces scéances ou il me demandait à chaque fois les MEMES choses: en quelle classe j'étais, combien de frère j'avais..il refusait de me donner des médicaments. Quand j'ai eu un doute, je lui ai demandé si j'étais bipolaire, il m'a répondu que oui, mais que c'était pas grave. Puis il a convoqué mes parents, leur a dit que je lui parlait pas alors que il pouvait rien pour moi, à part m'hospitaliser, ce que j'ai refusé. Mes parents de toute façon, étaient très surpris qu'on me propose ça.

J'ai donc encore arrêté. Toujours sous les hurlements de ma mère que j'énervais, à tojours changer de psy, alors que « eux faisaient des efforts, ils m'autorisaient à voir des psy..que eux en pouvaient plus..que eux ne savaient plus quoi faire..que c'était à moi de les aider... »...
je pleurais. Je me disais, j'allais partir, m'en aller. Alors tout sera plus simple.

Un professeur que j'apprécie particulièrement, cette année de seconde, m'a demandé ce qui n'allait pas. Que je pouvais lui parler. Quelques mois plus tard, je lui ai écris. Elle était gentille. Peu à peu, je devenait dépendante d'elle, je vivais à chaque fois « jusqu'à son cours , au moins ». Puis je programmait mon suicide à la fin de la semaine. Chaque fois que j'allais passer à l'acte, je lui écrivais. Je l'adorais. Mais je souffrais encore quand même. Elle m'a conseillé un centre pour ado à paris, « reconnu ». J'ai eu un rdv...un peu après la fin de l'année scolaire.

Alors déjà, ne plus voir ma prof avait été dur, même si j'avais son téléphone.
Dans ce centre, on m'a donné des antidepresseurs. Les vacances, j'étais un peu mieux. Loin de tout, vivre au jour le jour, sans mes parents...j'avais moins d'idées noires, même si parfois des crises de larmes inexpliquées qui prevenaient pas.

Puis la rentrée. Des crises de larmes qui reprenent, parce que je me rends compte que je suis plus eleve de ma prof, même si je la revoyais un peu; parce que j'aime pas la vie, parce que je baigne à nouveau dans l'ambiance de l'année passée, et que..tout ressortait. Le psychiatre que je voyais, je lui parlait peu, même si je lui avait écris. Je l'adorais pas.

J'ai voulu passer dans un autre section, au passage, classe de cette fameuse prof (hasard?). J'ai du en parler à ma prof principale, pour les démarches..passer de S à L.. et quand elle m'a demandé pourquoi, j'ai répondu les larmes aux yeux, que c'était parce que «l'année d'avant, j'avais ait une dépression, et que là j'ai du mal à suivre »..
Elle a vu mes parents..et je suis finalement restée dans ma classe.

Je lui ai écrit, à cette prof, aussi, parce qu'elle a voulu me parler, et j'ai rien dit. Sauf que mes parents sont tombés sur cette lettre. L'ont passés au psy. Je suis arrivée dans le bureau du psy, et j'ai découvert , à ma grande surprise, cette lettre sur son bureau. Il s'en ai suivi: un bilan psychologique, un suivi par une infirmière tout les semaines, et des activités thérapeutiques avec d'autres ados.

Puis, j'ai bataillé pour avoir des horaires aménagés que j'ai depuis peu.
J'ai il y a un mois je crois, j'ai arrêté d'un coup les antidepresseurs, j'ai décidé que je vivrais ce que j'ai à vivre. Et finalement, pas de violente rechute. Moi qui arrivait plus à pleurer..ben j'ai parfois l'impression que je vais pleurer, mais ça sort pas.

Maintenant, je me sens..sensible à plus grand chose, ou bien trop sensible. J'ai l'impression que cette dépression n'a servit à rien. Je sais plus quoi faire, peut être parce que t'a rien à faire, ou alors que je suis capable de rien faire.
Je vais à peu près en cours, mais je ne suis rien, je dors, je vais aux activités...je vais mieux, mais je crois que je suis intérieurement morte.

Je dois commencer une psychothérapie, d'après l'infirmière, mais c'est le psy qui doit me donner les coordonnées «(pas pressé bien sur, hein....d'ici quelques mois peut être..)

J'ai beaucoup hésité à demander une hospitalisation là bas, je sais que c'est pas un hôpital comme les autres. Mais..j'arrive pas à la demander. Puis ,n en ai je vraiment envie? L'ai je mérité? Est elle nécessaire? Mon état l'exige t'elle, puisque je vais « mieux »?

Je sais pas quoi rajouter. L'année prochaine, je devrais aller dans une internat médicaliser pour avoir une scolarité tout en étant accompagnée, ce qui me réjouis pas du tout, parce que même si j'avais pas d'à priori, j'ai pas mal peur des psy, maintenant. J'apprécie pourtant l'infirmière à qui j'essaie de parler, mai j'ai du mal. Quoi dire. Rien d'autre. A part peut être: que c'est il passé? Je suis où? Je vais mieux? Pourquoi j'arrive ni à pleurer, ni à parler, j'arrive juste à sortir des rires qui me donnent envie de me tuer?

Merci d'avoir lu
C'est avec grand plaisir que je prendrais tous vos conseils, reflexions, réactions, témoignages...
merci encore.
Et bonne journée.

Merci pour vos messages.
ça va pas ce soir.
Des profs que j'apprécient on d soit des problemes de santé, soit sont en deuil, et ça m'affecte malgré moi. je me dis "il faut vite que je guérisse".
bref. Et le conseil de classe a eu lieu, la seule chose dite sur moi, c'était "elle vient plus en cours", la proviseur n'a rien décidé, elle va reparler "au médecin", je sais pas de qui elle parlait".

coucou Ophélie

je te fais de gros bisous

j'ai l'impression que tu sais où tu vas; tu as bien conscience des choses; ton psy; une étape; ça va déboucher sur la psycothérapie; l'internat pour la prochaine rentrée? y'a un truc que je n'ai pas compris; l'hospitalisation que tu envisages de faire: elle se passera dans l'internat c'est la même chose ou pas?

pour ce qui est des moments de plats; c'est généralement quand on reste enfermé ou qu'on se force à faire les choses

les moments forts; il peut y en avoir mais il faut les provoquer; une ballade anodine peut déboucher sur des belles rencontres, des belles histoires, des choses surprenantes mais c'est vrai que t'as pas forcémment tort puisque je le vis un peu aussi je suis plus derrière l'ordi qu'autre chose et c'est pas vraiment vivre; même si intéraction il y a sur internet; c'est quand même mieux le direct, la terre, la nature on se coupe de ces moments simples mais bons pour un peu d'attention (là je parle pour moi) bref c'est une attente de plus ni plus ni moins et ça ne débouchera sur rien de vrai; les attentes c'est dans sa tête; elles ne se créeront peut-être pas, et en général du moment qu'on attend un retour; il ne se fait pasou du moins comme on l'attend...

la dépression pour sûr est une maladie; s'avouer malade; c'est pas aussi s'avouer vaincu; c'est justement pour guérir si tu fais déjà ce pas; tu iras mieux dans le sens où tu ne te battras plus avec toi-même puisque tu accepteras cet état et tu pourras par la suite passer cette étape, passer à autre chose...

Pour la vie c'est effectivement les montagnes russes et il faut composer avec on a le droit d'être mal comme d'être heureux; ne t'attaches pas à un moment ou aux dires de ton frère; engénéral quand on est méchant avec les autres c'est qu'on est frustré à ce moment là alors on s'en prend aux autres; c'est les montagnes russes pour tout le monde...

je vous laisse la nature m'appelle; ma mission du jour; tenter le sauvetage d'un petit oiseau rapporté par mon chat; prier pour li svp merkiii

bisous

Coucou Ophélie

Je manque un peu de temps là, mais je voulais juste te dire que je trouve que tu as une belle évolution. J'ai lu ton autre topic hier (et j'y répondrai avec joie quand je serai disponible), et ta démarche est très encourageante!
Tu es sur la bonne voie, tu t'ouvres, et c'est bon signe!
Gardes confiance, tu vas en venir à bout de ton gros nuage!
Je t'embrasse. A tout bientôt

des fleurs pour toi ophélie , passe une bonne journée ...bisous .sandra.

Bpnjour douce Ophelie,

Je te mets cette petite video qui est très belle. Bisous à toi et belle journée
(pour Solito : il y a des ados qui sont très matures !)

Kasara, journal spirituel d'une adolescente

Belle Ophélie,

Je ne suis pas très maternelle tu sais. Mais j'adore les humains, parce qu'ils sont complexes, aussi beaux que paradoxaux. Je crois fermement que le courage est le prix que la vie exige en échange de la paix, parce que mon expérience me l'a appris.
J'adore les adolescent parce qu'ils sont foous, vrais authentiques et oh combien plus vivants qu'un tas de zombis adultes rédignées et ternes. Je considère que j'ai eu l'immense privilège de voir toutes ces oeuvres vivantes se structurer sous mes yeux. Chacun d'eux m'a enseigné à devenir un meilleur humain. À ouvrir mon coeur, à abattre mes préjugés, à dépasser mes limites. Au début j'étais sérieuse et engagée à fond. C'était dur, très dur, jusqu'à ce que je m'assouplisse! Et avec l'expérience, je suis devenue un clown-prof, parce que je n'avais plus à les combattre et que j'ai pu commencer à jouer....

Aujourd'hui je suis légère et souple, si je peux t'aider je le fais sans attachement au résultats parce qu'ils t'appartiennent. Je ne suis qu'un outils, mais je donne une impulsion d'amour dans les paroles que je t'adresse.

Mon maître à penser est Bouddha, simplement parce qu'il a dit : "N'accepte aucun précepte que tu n'aie d'abord validé de ton propre point de vue." Dans ses paroles il y a une profonde humilité, une compassion sans bornes et une liberté absolue.

Je ne sais même pas répondre à cette question, même si je suppose que oui. Le "aller mieux" m'a toujours fait peur, je l'ai toujours assimilé à une vie platissime et sans vie. Moi ce que j'aime, c'est le fort. Je supporte pas le "plat". Je suis prête à "apprendre", même et surtout si la façon dont la vie me le donne est violente.
Génial! Sois consciente que la vie est platissime/passionnante, triste/joyeuse, pauvre/riche et tout ce que tu peux imaginer d'autre. La vie est neutre. Par ton implusion, tes intentions, tu lui insuffles exactement l'énergie qu'elle va te renvoyer en pleine figure. Tu as besoin de projeter un idéal. Plutôt que de rererererereprojeter du platissime quel idéal vas tu projeter?
Prête à apprendre? C'est l'attitude de l'action parfaite. Sache alors que tu ne sais rien, c'est le meilleur départ, parce qu'il permet tous les possibles.
Oui, apprendre est très souvent douloureux, mais rien n'oblige, apprendre peut aussi être un jeu.

oh, c'est la premiere fois que j'ai l'impression que c'est "ça". Mais ça me fais un énorme pincement au coeur de lire ça.
Ce n'est qu'un miroir de mots, mais tu reconnais ton image. La peine que tu éprouves c'est la déception par rapport à cette image. Tu es beaucoup plus et mieux que ce reflet. Que vas-tu faire pour corriger ce portrait?

mais en quoi les 10min sont une tactique? C'est pas plutôt un renoncement?
"Plus tu fais la même chose plus tu obtiens les mêmes résultats" Le verre d'eau est soit moitié plein soit moitié vide, ça dépend de ta vision.
Moi je suis paresseuse alors ce principe je l'ai vite assimilé!. Après quelques tentatives, je change d'approche. Je vise un résultat, le moyen n'est qu'un outil neutre qui convient ou pas à la situation.
Ton focus est sur les moyens: je veux pas de médocs, je veux être internée, je veux, je veux, je veux méfie-toi de ces mots. Ils sont souvent à la source d'une recherche de pouvoir.
Je ne sais pas si c'est une tactique de sa part: j'interprète selon ma vision qui n'est qu'une parmi les X milliards de possibilités imaginables.

mais je ne trouve pas ce qu'il peut me donner.
??? Qu'est ce que tu attends de lui? Qu'à-t-il a t'offrir? Pour quelle raison exactement as-tu affaire avec lui? Comment pourras-tu le découvrir? Cette partie t'appartient. Tu es prête à apprendre? Alors cherche un peu par toi-même. Aucune autre personne n'a les réponses dont tu as besoin.

Il me permet les activités à solenn, oui. mais sinon?
Alors, ce n'est pas assez? Qu'exiges-tu de lui? "La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a." Tu peux exiger tous ce que tu veux, mais une personne conciente doit d'abord réaliser les limites de la réalité. C'est le cadre dans lequel tu évolue ici et maintenant.

moi je viens chercher de l'aide pas "construire une relation".
Quand tu cherches de l'aide, tu dois réaliser qu'on peut t'offrir l'aide qu'on est en mesure d'accorder, à l'intérieur des limites de la réalité. Es-tu réaliste dans ces circonstance? De quel genre d'aide rêves-tu?

Dans son travail cette personne rencontre des gens qui ont des difficultés relationnelles, émotives (on se fait une idée en te lisant!) qui ont construits chez le sujet des mécanismes/réactions/comportements approprié ou non pour mener une vie saine et satisfaisante. Ça ne s'opère pas comme un cancer...

Clin d'oeil

Bonne journée chérie

j'ai pas le temps de te répondre beaucoup gourouyou, mais un truc:

Citation :

je veux pas de médocs, je veux être internée, je veux, je veux, je veux méfie-toi de ces mots. Ils sont souvent à la source d'une recherche de pouvoir.

bien sur. J'ai même plus le droit d'avoir un pouvoir sur MA vie, alors??
Presque deux ans que je sombre en appellant à l'aide du mieux que je peux, et rien, pas de soutient, juste des parents ui m'enfoncent à mesure que j'avance. C'est pas normal qu'arrivé là je sois plus violente, insistante, non?

Citation :

Presque deux ans que je sombre en appellant à l'aide du mieux que je peux, et rien, pas de soutient,

Ce n'est pas très cool pour tous ceux qui font de leur mieux , ici , pour t'apporter leur soutien Ophélie.

stefan bellat a écrit:

Citation :

Presque deux ans que je sombre en appellant à l'aide du mieux que je peux, et rien, pas de soutient,

Ce n'est pas très cool pour tous ceux qui font de leur mieux , ici , pour t'apporter leur soutien Ophélie.

désolée, c'est pas du tout de vous que je voulais parler!
je parle d'un e présence physique de proches que je connaissais AVANT ma depression!

désolée, vraiment, c'pas ça du tout, hein..

douce Ophélie ...bisous .sandra.

merci sandra
Merci beaucoup Marie74, je suis entrain de lire les vidéos, et ça me tente beaucoup. Cette fille est impressionante.

J'ai même plus le droit d'avoir un pouvoir sur MA vie, alors??
Qui a dit ça?

"Nous créons le monde à partir des perceptions que nous en avons"

Moi j'ai dit je veux méfie-toi de ces mots. Ils sont souvent à la source d'une recherche de pouvoir.

Tu as coloré mes mots, tu leur a prèté un sens que je ne leur ai pas donné.Ta perception de la réalité est construite à travers tes éxpériences.

Tu as tout les pouvoirs sur ta vie: J'ai pas choisi le nom gourouyou par hasard. Je veux refléter à chacun la beauté qu'il a a offrir au monde. Je suis convaincue que chacun possède en lui-même toutes les ressources nécessaires pour se réaliser pleinement.

Le pouvoir est un outil neutre, il peut faire du bien comme du mal. L'égo cherche constammant le pouvoir, il vit par lui. Chaque fois que je m'entends dire je veux, j'examine attentivement la raison qui me fait vouloir.

Bon ben maintenant on sait que tu as de la fougue! Gare à blesser les copains avec ça, c'est tout un outils ! Maintenant je prends quelques jours de vacances. À +

Bonsoir.
Gros coup de mou ce soir.
Questions, souvenirs, frustrations..et j'arrive pas à vivre.
J'ai tellement besoin de qqch, j'en peux tellement plus..et en même temps, j'ai l'impression que m'aidera.
"est ce que j'ai accepté q'on m'aide?" "à partir de quand dans ma tête, j'ai besoin d'aide?" Jamais, c'est ça le probleme, jamais.
J'ai pas accepté de souffrir, j'ai rien accepté. J'en peux plus.
Comment on peut vivre ça? Comment on peut laisser des gens vivre ça tranquillement?

Je crois que ce qui c'est passé, c'est que je suis tombée, et je fais confiance à personne pour remonter. Je crois que je me fais prendre à mon propre piège.
J'y arrive pas, je vous assure, j'y arrive plus.

Ophelie
Ne te laisse pas submerger par de tel pensées ,c'est le printemps regarde autour de toi attarde toi sur chaques détails lorsque tu sors, laisse toi emporter par la vie,elle est si belle! écoute les oiseaux ,le rire des enfants.Donne toi la chance de vivre une belle vie .C'est toi face a toi même,toi avec toi même,sois ton meilleurs ami.
Je ne suis pas forte en français je lis beaucoup c'est ce qui m'aide et lorsque je recopie un texte j'apprends surtout au niveau du forum
Je vais t'écrire un poème en anglais il va falloir que tu le traduise au cas ou tu ne connais pas l'anglais
Bien je me lance

Dear forest Grand forest.
Where are you? where have you been?
I am here I am here!
Where? where! Tell me Where?
I am here in the air, in the top of your head.
Come back please, please come back .
We need you! we need your beauty.
No! no I will not come again.
Why ? Why? Tell me why?.
If I come they will destroy me again.
Please come back I need you,I need your beauty.
For you kind heart for your pure heart I will come back.
But many years will pass before I'll come back.

C'est un poème que j'ai écris alors que j'avais 15 ans .C'est une de mes passion la poésie. Et toi as tu une passion? Fais tu un sport, moi je faisais du hockey a Montréal ,je sais faire du patin a glace mais patin a roulette rien a faire
Voilà je te souhaite une bonne soirée et que la journée qui s'annonce soit des meilleurs.

" Cherche un électricien pour rétablir le courant entre les
gens qui ne se parlent plus... un opticien pour changer le regard des gens...
un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages... un maçon pour bâtir
la paix... et un professeur de maths pour nous ré-apprendre à compter... les
uns.. .. sur les autres ! Faites circuler.. . si vous aimez bisousssssssss"

bah voila ophélie , si tu aimes ....bonne journée à toi ....bisous .sandra.

coucou Ophélie;

tu t'obstines à rester sur place; tu n'acceptes pas la situation, tu la rejettes, et pareil pour l'aide; tu parles des souvenirs mais ils sont loin; nostalgie, mélancolie ça va un moment, non? tires leurs la langue et surprends toi bon sang!!! tu es ici; dans le présent; tu n'es plus dans le passé et le futur n'existe pas encore alors pourquoi continues-tu à rester dans des lieux qui sont poussières ou néant; c'est comme si toi aussi tu n'existes plus...

regardes un peu autour de toi; déjà ici y'a pleins de gens qui t'apprécient et te soutiennent
ta maman elle t'aime même si elle ne te le montre ou ne te le dit pas ne lui en veut pas c'est l'éducation qui veut ça mais toi tu peux changer la donne tu peux donner de l'amour et lui apprendre à en donner; ne serait-ce que lui parler car elle doit être inquiète et désemparé; p'têtre même qu'elle culpabilise; les mamans culpabilisent toujours; le souhait d'une mère c'est le bien-être de son enfant pareil pour ton papa et tes frères...

Tu sais j'ai combattu longtemps avec mon père; je voulais le changer; qu'il prenne conscience qu'il était trop et résultat je me suis pourri mon enfance et par la même aussi un peu celle de ma famille; je veux dire que ce n'était pas ma faute; mais plutôt une cause à effet où personne n'est vraiment responsable mais ou tout le monde est un peu coupable; alors qu'il suffisait juste de prendre la personne comme il est; je dis juste mais c'est pas évident des fois; peut-être que ça a pris si longtemps pour me rendre plus forte; je sais pas mais ça forge le caractère en tout cas...

enfin voilà; à par toi comme tu dis si tu ne fais pas confiance personne ne pourra t'aider; y'a que toi qui peux te surprendre vraiment et comment y'a que toi qui peux y répondre on ne fait qu'imaginer par rapport à notre histoire

et la honte je connais; peur de dire ; peur de faire; peur de sortir; encore aujourd'hui je sais pas vraiment les raisons qui m'ont poussé à être aussi timide, peureuse, honteuse; je crois peut-être que j'avais honte de ma vie; honte de voir mes parents gueulaient l'un sur l'autre et ne rien pouvoir changer; croire que c'est ma faute; alors je voulais passer inaperçu dehors ou l'inverse peut-être je sais pas me sentir importante auprés des autres; trouver l'amour qu'on m'aime parce que finalement je croyais que mes parents ne m'aimaient pas vraiment pour ne pas prendre sur eux et du coup me faire subir ça... et je m'échappais le plus souvent possible de chez moi; et je me suis aperçu aussi en parlant que c'était souvent pareil chez les autres...
alors au lieu de vouloir que ce soit mes parents qui prennent sur eux; j'ai décidé que ce serait à moi de prendre sur moi; on ne change pas les gens parcontre on peut se changer soi ou son regard; et la vie change... voilà mais ça prend du temps parce qu'il faut se pardonner, s'apprivoiser enfin je me répètes mais voilà ça fait du bien de se confier et ça montre nos faiblesses comme nos forces...

Des bisous ensoleillés

Belle Ohélie!

Je pense beaucoup à toi. Mais je ne suis pas inquiète. Je sais le niveau d'intelligence que tu as. Pour écrire comme ça (vive les bons cours de français à l'école!)( La lectu re comme l'écriture m'ont redonné des mots que je n'avais pas)(Et puis j'ai rencontrer tellement de gens dans ces miliers de pages de livres)(J'étais ttoujours seule, et voilà qu'à traveres une lecture je pouvais tout à coup me transplanter dans une autre vie. Dans l'univers intime de quelqu'un d'autre)(échange: avec une homme une femme qui raconte un truc, des machins ordinaire de la vie ou extraordinaire on s'en fout tout est possible.)( Eet puis j'écris parfois pour me parler, un thérapeute m'a dit un jour que je parlais très bien mais que je m'écoutais pas ! Aussi, j'ai besoinsouvent besoin d'un médium pour me toucher dans mon coeur)

As-tu lu " Poil de carotte" ? un tout petit roman charmant et triste. Le style de l'auteur est étonnant. Jamais auparavent je n'avais lu un texte ou une seule description des faits faisait naître des sentiments qui n'étaient pas écrits. Je me rappelle plus l'auteur mais c'est quelqu'un qui dit sans dire les sentiments arrive a les faire naître dans notre coeur, et tout à cooup, on vibre avec cette émotion là. C'est un style très épuré. J'adore ça. C'est vraiment puissant.

Au jourd'hui c'est peut-être le jour ou un humain regardant un cocon s'ouvrir va décider par amour par respect de ne pas gâcher un papillon. Peut-être c'est un jour où le papillon doit prendre le temps de prendre le temps nécessaire à sortir. La souffrance est un enseignant qui ouvre le coeur pour y verser la compréhension , la compassion la solicitude. Quel trésors magnifique!

Pendant que le papillon souffre il ne ressent que la doouleur, la douleur fait très mal mais ne tue pas. Il ne sait pas la couleur de ses capacités nouvelles qui le porteront aussi loin que son désir l'emporte. Il est centré sur ce qu'il ressent. Élève-toi au dessus de cette fille qui souffre et regarde-là simplement souffrir. Aime-la, ne la juge pas, accepte-la exactement comme elle est ici et maintenant. Elle broie du noir,ok, alors regarde-la avec encore plus de tendresse.

Tu connais déjà ces moments-là, tu en a vécu d'autres, console-la avec sérénité. Regarde la somme de toutes les voiles du passé dont elle cherche à s'extirper.Admire la force et le courage qu'elle démontre par ses gestes infimes pour se dégager et sa patience... Quelle patience mon dieu! Malgré toute la grisaille que la petite Ophélie porte, la grande Ophélie peut tout contenir et comprendre tout en l'aimant. Tu connais cette soif de vie qui l'étouffe dans ce réduit où elle ne peut exprimer toute sa grandeur. Et tu sais intuitivement toute la grandeur dont la petite est capable.

Hier mon amoureux n'est pas venu. Est-il le manipulateur que je redoute? Possible.Plein d'images dans ma tête d'un hypothétique bonheur qu'il ressent dans les bras d'une autre ou de son visage riant en racontant aux copains comment il "réussi" à se taper la gourouyou...Je choisi de ne pas focusser sur ces images. Je m' autoprogramme pour être heureuse. Je ne suis plus douée pour le malheur. Je reconnais sa présence par la configuration émotive qu'il a imprimé moi. quand je ressens: insécurité, inquiétude, impuissance je me tourne vers l'interrupteur: ON/OFF. Je fous la douleur à off, et j'allume celle du bonheur.

Une amie s'ennuyait dans la journée, je ne prends pas assez de temps avec elle. Je suis allée la chercher et je nous ai préparer un repas santé et délicieux. On a rit on a échangé. quand je suis allée la reconduire chez-elle j'étais fière de moi. Non seulement je ne suis pas tombée dans le piège de la noirceur mais en plus j'ai générer de la joie avec l'amie.

Rentré à la maison, l'amoureux??? Je devrai prendre une décision. Qu'est-ce que je veux de lui? Qu'est -ce que je dois exiger pour me sentir bien dans cette relation. A-t-il cela à m'offrir? Si non ; je me prépare à faire un deuil. Pour ma santé émotive je renoncerai à lui, comme je renonce à l'alcool pour ma santé physique. Y'a pas de secret là-dedans. Je ne me rendrai pas au bout de mes forces avant d'agir. je connais le sentiment d'épuisement pour l'avoir tant éprouvé. Et je commence à reconnaître des signes. La balle est dans mon camp (j'ai décidé un jour qu'elle est toujours dans mon camps!). Je m'aime assez pour me faire passer avant les joies que cet homme m'offre. Et tac! Au pied du mur le Roméo.

Rentrée à la maison, je regarde mes tableaux sur les murs. Chacun d'eux me parle d'une ancienne vie, ou j'ai traversé des épreuves, ou j'ai eu des choix à faire. Ma démarche artistique c'est rien. C'est ma démarche spirituelle en fait. Chacune des oeuvres que je produit est la peau dont je me départis pour me dégager. Pour faire une nouvelle vie. Plus neuve, plus belle, plus souple plus puissante . Chacun me rappelle la force que j'ai et dont je suis inconsciente dans les moments de souffrance. Je suis un serpent: une serpente? hihihi

Ma propre vie m'étonne et me fait vivre des surprises et des expérience qui me construisent. J'acccepte les étapes sur ma route. Chacune de ces épreuve est un cadeau dont je remercie l'univers.

Merci Ophélie d'être sur le forum. Je t'admire et je t'aime. J'ai tellement confiance en tes forces que pas un seul instant j'ai cru que tu allais te tuer. En fait, je croirais plutôt que tu n'as pas envie de "vivoter". Vivre c'est très puissant, il faut être capable de contenir cette énergie ahurissante. Tu es une petite soeur. Grâce à toi, et au forum, et à tous ceux que je lis j'arrive à sculpter mes mots pour en faire une oeuvre que je veux t'offrir. Tous les regard emplis d'amour qui se tournent vers toi je les vois, je les ressent à l'intérieur de moi parce que j'en ressent l'energie au passage. Même s'il ne me sont pas destinés. Merci de donner la chance à tant de beauté d'amour de s'exprimer.

Aujourd'hui je me sens comme une sorcière, une femme solide, confiante en son pouvoir et tournée vers la guérison, la mienne et celle des autres. Je joue:

Je t'offre trois voeux : un pour toi, un pour tes proches, le dernier pour l'univers. Ecris-les sur une feuille. Prends ta plus belle écriture, un papier que tu aimes, un crayon que tu aimes.
Remplis une coupe de cristal d'eau pure (eau),
vas chercher une plante vivante ou une poignée de terre ou un caillou (terre),
un peu d'encens (air),
puis une chandelle blanche (feu positif).

Choisis un endroit qui sera ton autel. Allumes la chandelle, allumes l'encens. Recueille-toi en pensant à ce qu'il y a de plus beau dans tes rêves d'une vie meilleure. Ressent fort la beauté de ce moment là. Sois consciente qu'à l'intérieur de toi il y a cette configuration émotive particulière. Tu devrais ressentir une expension, une liberté, une beauté. quand tu y es, imprime cette config.émo dans ton coeur.
Puis offre tes souhait aux 4 éléments. Ils te composent, ils composent l'univers. Demande avec le plus d'humilité possible. L'univers te répondra, puisque tu es sa fille, sois en sûre, il ne veut que ton bonheur, il attends simplement que tu lui partages tes intentions.

Il fait super beau ce matin, mais on va se les geler -20 celcius!!!!!!. La fonte d'hier fait de la cour une dangereuse patinoire!!! Vigilance gourouyou! Je vais méditer sur mon nouveau sofa blanc dans une flaque de rayons de soleil. Je t'enverrai des cartes postale.

Câlins & bisous

http://www.ebooksgratuits.com/pdf/renard_poil_de_carotte.pdf

poil de carotte un roman de "jules renard" en pdf si tu ne connaît pas , mais bon en principe on l'étudie en cours de français .....très touchante histoire c'est sur ...

Merci Sandra, il y a si longtemps que je n'ai pas lu ça. Je vai s le dévorer.

Tu as de superbes images aussi, merci de les partager, je me régale.

Citation :

http://www.ebooksgratuits.com/pdf/renard_poil_de_carotte.pdf

poil de carotte un roman de "jules renard" en pdf si tu ne connaît pas , mais bon en principe on l'étudie en cours de français .....très touchante histoire c'est sur ...

je lirais .

Citation :

tu t'obstines à rester sur place; tu n'acceptes pas la situation, tu la rejettes, et pareil pour l'aide; tu parles des souvenirs mais ils sont loin; nostalgie, mélancolie ça va un moment, non? tires leurs la langue et surprends toi bon sang!!!

que veut tu que je réponde à ton post ...

Moi j'aimerais bien que tu répondes. Que tu sortes quelque chose à l'extérieur de toi, que tu le regardes et que tu te dises, çà c'était avant.
Ce que j'ai compris ce message, c'est qu'à force de rejeter la situation elle s'enkyste encore plus. ALors que si tu la regardes, si tu l'acceptes, elle se diluera.

Je fais une réponse rapide car je ne suis pas trop dispo mais je t'ai à l'oeil jeune fille, du coin de mon regard de mère, je veille à tes messages, autant que je peux sur toi.
J'ai deux adolescenctes à la maison que k'élève seule depuis leur plus jeune âge, et j'ai été une ado moi aussi. Moi aussi j'ai voulu mourir, et jusqu'à il n'y a pas si longtemps, alors même que j'étais une maman.
C'est honteux ? Peut-être mais c'est comme çà.
Et puis, entre ma psy, ce forum, mes amies, je suis remontée peu à peu, j'ai affronté ma vie en la regardant en face. J'ai vu ce qu'il y avait de pas-beau en moi et ce qu'il y avait de beau.

J'ai décidé de faire un choix, celui de la vie. Moi j'ai 45 ans, si j'avais eu l'occasion et le droit de vivre ce que tu vis à ton âge, je serais une femme épanouie depuis longtemps, avec un homme "valable" à côté de moi, j'aurais évité les pervers en tous genres, et je leur aurais pardonné pour mieux les libérer de moi.
Leur en vouloir n'a servi à rien d'autre qu'à alimenter ma haine et mon malêtre. En leur pardonnant d'être ce qu'ils sont, j'émets moins de tension et du coup je n'intéresse plus les malfaisants.

Bon j'ai dit que je faisais court, je t'embrasse des milles et des cents.

PS : si tu n'y arrives plus accepte de ne plus y arriver, mets toi au lit avec une BD, un livre ou devant un DVD drôle et attends, ne lutte pas

Ophélie; réponds ce que tu veux...ou ne répond pas mais si je répondais ce que tu me dis alors je sais que soit je n'ose pas répondre, soit que son message m'agace, soit que la personne m'agace alors je préfère garder pour moi plutôt que de dire ce que je penses mais je suis prête à tout entendre; donc vas-y dis moi ce qui te déplait dans mon message si tu ne rzetiens que les trois lignes qui agite un peu ton esprit c'est pas grave; la prochaine fois j'agiterais pas ou si mes messages ne te parlent pas je préfères que tu me le dise franchement et je m'abstiendrai c'est tout y'a pani problème...

mais je vais te dire quand même ce que moi j'aimerais; j'aimerais que tu te confies; que tu raconte ton histoire, que tu parles de la relation que tu as avec ta maman, ton papa, tes frères, ta famille, tes amis, tes peurs que tu lâches tout ou presque...ou que tu participes à d'autres posts; tu en a créer et c'est cool et désolé c'est encore une attente de ma part et pardonnes moi si je t'ai offensé mais je me dis que discuter d'autres choses que de son ma lêtre; ça fait du bien

quand on se fait des fixettes c'est pas évident d'en sortir mais juste desfois se laisser aller, se laisser porter par la vie par les gens; accepter de rien maîtriser c'est plutôt pas mal; bref il faut essayer pour voir et se faire violence à s'essayer; bref désolé...bisous

Gourouyou, Anima, Agyness

Ophélie, quelques mots pour toi ce soir :

Une seule chose est nécessaire: la solitude.
La grande solitude intérieure. Aller en soi-même, et ne rencontrer, des heures durant, personne - c'est à cela qu'il faut parvenir.
Être seul comme l'enfant est seul quand les grandes personnes vont et viennent, mêlées à des choses qui semblent grandes à l'enfant et importantes du seul fait que les grandes personnes s'en affairent et que l'enfant ne comprend rien à ce qu'elle font.
S'il n'est pas de communion entre les hommes et vous, essayez d'être près des choses: elles ne vous abandonneront pas. Il y a encore des nuits, il y a encore des vents qui agitent les arbres et courent sur les pays.
Dans le monde des choses et celui des bêtes, tout est plein d'événements auxquels vous pouvez prendre part.
Les enfants sont toujours comme l'enfant que vous fûtes: tristes et heureux; et si vous pensez à votre enfance, vous revivez parmi eux, parmi les enfants secrets. Les grandes
personnes ne sont rien, leur dignité ne répond à rien. y a encore des nuits, il y a encore des vents qui agitent les arbres et courent sur les pays.
Dans le monde des choses et celui des bêtes, tout est plein d'événements auxquels vous pouvez prendre part.
Les enfants sont toujours comme l'enfant que vous fûtes: tristes et heureux; et si vous pensez à votre enfance, vous revivez parmi eux, parmi les enfants secrets. Les grandes personnes ne sont rien, leur dignité ne répond à rien.
(R.M.Rilke).

Saches aussi que chaque âme qui s'ouvre et se donne à toi sur ce forum a aussi en elle même ses douleurs, ses détresses, peut être même au delà de ce que tu peux imaginer.
C'est un trésor qui t'est offert ici, est ce que tu t'en rends compte?
As tu relu depuis le début tous les messages qui t-ont été adressés? Si non, je te suggère vraiment de le faire. Tu vas te prendre une mega claque d'amour et de bonheur!
Allez Ophélie, dis toi à toi même STOP, que tu as droit à ta part de bonheur. Réalises que tu es ton propre frein, lâches les pédales et vas y!! C'est un contrat à établir entre toi et toi même. Et dans ce contrat, tu as aussi le droit de marquer des pauses, du genre "si je faiblis à des moments ce n'est pas grave, je me pardonnes, et je ne pers pas de vue mon objectif" par exemple, le but c'est que tu oses. Tu n'as rien à perdre, et TOUT à gagner.
Courage, tu possèdes la force nécessaire. Et tu sais quoi? Dieu ne nous donne jamais des épreuves qui soient au dessus de nos forces. Et j'irai jusqu'à dire que ce sont les chemins les plus difficiles qui sont porteurs des plus beaux avenirs. Bisous pour toi.

Bonjour Ophélie,

Je débarque ici aujourd'hui et je tombe sur ton topic un peu par hasard... on va dire.
Je n'ai pas encore pu lire toutes les pages et pourtant je peux t'assurer à travers quelques unes de tes réponses que je comprend ta situation. Je pense qu'on se ressemble beaucoup, je suis passé à travers tes états d'âme toute ma vie, sauf que j'ai toujours tout gardé pour moi.

Il y a des tournures de phrases qui ne trompent pas, qui ne trichent pas. Je te promets de regarder très vite l'énsemble de ce topic et que te répondrai ici ou en MP.

Ok, j'ai pris le temps du midi Ophélie. J'ai bien lu, surtout TES messages.
Je ne vais pas et raconter ma vie, si tu le souhaites, je te le ferai par MP. On a beaucoup de points communs il me semble, le mutisme, mais l'envie de parler, l'écriture puis le néant, le dégoût des médicaments et des medecins. Et aussi, le "mais pourquoi personne ne peut voir ma douleur sans que j'ai besoin de le dire ?" Non ?

Je pense que ce qu'il te faut surtout, c'est trouver cette personne à qui tu pourras te lacher. Dans mon cas je n'aurai pu parler à une seule et unique personne, il n'y en avait pas 2 au monde. Es tu dans ce cas, sais tu l'identifier (en toi) ? Je n'ai jamais fait le pas d'aller vers les psys contrairement à toi, je savais au fond de moi ou ça mènerait, que je ne parlerai pas. Et au final, tu cumules les échecs.

Tu veux écrire, écris, écris, laisse couler. J'ai écris des milliers de lettres, destinées à cette fameuse personne ou à personne et jetées à la poubelle. Ca fait du bien non ? Ecris ce que tu as envie de dire et fais le en te disant que de toutes façons, tu brules la lettre aussitôt. Mais ensuite à la fin, il n'y a plus rien et c'est dur. Alors moi je recommençais, une autre, puis une autre...

Si je ne suis pas tombé trop loin, on peut échanger si tu veux. Je t'expliquerai, j'essaierai du moins et si tu te sens en confiance et si tu en as envie, tu pourras me parler. C'est toi qui décideras. J'ai du temps, j'aime écrire.
C'est dur ce que tu vis je ne te le cache pas, tu le sais. Et même si on à l'impression de s'en sortir parfois, il y a tjs ce réflexe de se replonger, de refus.