Dépression besoin d'aide.

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Alors, je m'excuse de venir ici, pourtant je me suis dit que si je posais mes bagages avec des gens sains, j'avancerais plus que devant des réponses du style «moi aussi. Je sais pas quoi te dire. Amitiés ».

Alors je commence. J'ai 16 ans. J'ai découvert récemment ce forum très intéressant..et oui, j'ai triché sur ma date de naissance pour réussir à m'inscrire. Mon topique sera peut être supprimé, mais tant pis, je préfère ne pas mentir.
Je suis une fille. précision: mes parents sont des dépressifs qui s'ignorent, j'ai deux frères..et c'est juste dur à vivre
Tout a commencé à ma rentrée en seconde (je suis en première, là). Pour faire court, grosse dépression sévère, je passais mon temps à me mutiler, et à chercher un moyen SUR de mettre fin à mes jours. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Alors vers octobre (de l'année de seconde) j'ai demandé à ma mère, en prenant sur moi, si je pouvais voir un psy. Il m'a fallu DEUX MOIS pour oser lui demander. Elle a été très surprise, gênée, et m'a dit « ah, pour parler un peu, c'est ça? »...alors elle m'a dit qu'elle chercherait. Je lui ai demandé de garder ça pour elle. TOUTE ma famille a été mise au courant. Ce n'est que mi février, que j'avais donc mon premier rdv chez une psychologue psychothérapeute. Mon état s'était bien sur agravé en 4 mois. J'ai pris 10 kilos, j'étais en échec scolaire. La veille de la premiere séance, j'étais HORRIBLEMENt stréssée. J'étais du genre timide, et réservée, à la limite de la « phobique sociale ». Je n'espérais qu'une chose de ce rdv, une seule chose, c'était ça ou je mettais fin à mes jours pour de bon, j'ne pouvais plus, je pouvais plus: que cette psy me diagnostique depressive. Que ma mère arrête de penser que je consulte une psy « parce que je suis chiante ».

Je suis sortie du rdv en pleurs, comme tout ceux qui ont suivis: « si j'avais pas d'amis, j'avias qu'à m'en faire, si je me trouvais trop grosse, je n'avais qu'à prendre en longueur, plutôt que de prendre en largeur, et enfin, si je n'aimais pas mes parents, c'était pas grave puisque j'avais bientôt 18 ans. » Et elle m'a conseillé de commencer une psychothérapie. Les scéance à 70 Euros duraient 10min, à parler de mon « enfance », et encore, je parlais peu. Moi je voulais crever. Ma mère m'engueulait, me disait que j'avais qu'à parler àa la psy si j'allais pas mieux, si je trouvais que c'était trop court..

J'ai arrêté de la voir et en parant , la psy m'a dit « ça sert à rien, ça sera partout la même chose, tu compte lui dire quoi au prochain psy, hein? Bon courage ».

J'étais à bout. J'étais la méchante, toute ma famille en a eu marre de moi, je ne faisais plus rien. « tout le monde a des problemes, mais gère les ». Moi j'avais pas de problemes. Je souffrais et je voulais crever, c'est tout.

J'ai vu un infimirer dans un centre, qui m'a hurlé dessus: je lui faisait perdre son temps, si je disais rien! Puis j'ai demandé à voir un psychiatre dans ce centre pour ado, j'ai écris une lettre ou j'ai tout dit. Lui ne m'a rien dit, je parlais pas plus, j'ai fini par ne plus venir à ces scéances ou il me demandait à chaque fois les MEMES choses: en quelle classe j'étais, combien de frère j'avais..il refusait de me donner des médicaments. Quand j'ai eu un doute, je lui ai demandé si j'étais bipolaire, il m'a répondu que oui, mais que c'était pas grave. Puis il a convoqué mes parents, leur a dit que je lui parlait pas alors que il pouvait rien pour moi, à part m'hospitaliser, ce que j'ai refusé. Mes parents de toute façon, étaient très surpris qu'on me propose ça.

J'ai donc encore arrêté. Toujours sous les hurlements de ma mère que j'énervais, à tojours changer de psy, alors que « eux faisaient des efforts, ils m'autorisaient à voir des psy..que eux en pouvaient plus..que eux ne savaient plus quoi faire..que c'était à moi de les aider... »...
je pleurais. Je me disais, j'allais partir, m'en aller. Alors tout sera plus simple.

Un professeur que j'apprécie particulièrement, cette année de seconde, m'a demandé ce qui n'allait pas. Que je pouvais lui parler. Quelques mois plus tard, je lui ai écris. Elle était gentille. Peu à peu, je devenait dépendante d'elle, je vivais à chaque fois « jusqu'à son cours , au moins ». Puis je programmait mon suicide à la fin de la semaine. Chaque fois que j'allais passer à l'acte, je lui écrivais. Je l'adorais. Mais je souffrais encore quand même. Elle m'a conseillé un centre pour ado à paris, « reconnu ». J'ai eu un rdv...un peu après la fin de l'année scolaire.

Alors déjà, ne plus voir ma prof avait été dur, même si j'avais son téléphone.
Dans ce centre, on m'a donné des antidepresseurs. Les vacances, j'étais un peu mieux. Loin de tout, vivre au jour le jour, sans mes parents...j'avais moins d'idées noires, même si parfois des crises de larmes inexpliquées qui prevenaient pas.

Puis la rentrée. Des crises de larmes qui reprenent, parce que je me rends compte que je suis plus eleve de ma prof, même si je la revoyais un peu; parce que j'aime pas la vie, parce que je baigne à nouveau dans l'ambiance de l'année passée, et que..tout ressortait. Le psychiatre que je voyais, je lui parlait peu, même si je lui avait écris. Je l'adorais pas.

J'ai voulu passer dans un autre section, au passage, classe de cette fameuse prof (hasard?). J'ai du en parler à ma prof principale, pour les démarches..passer de S à L.. et quand elle m'a demandé pourquoi, j'ai répondu les larmes aux yeux, que c'était parce que «l'année d'avant, j'avais ait une dépression, et que là j'ai du mal à suivre »..
Elle a vu mes parents..et je suis finalement restée dans ma classe.

Je lui ai écrit, à cette prof, aussi, parce qu'elle a voulu me parler, et j'ai rien dit. Sauf que mes parents sont tombés sur cette lettre. L'ont passés au psy. Je suis arrivée dans le bureau du psy, et j'ai découvert , à ma grande surprise, cette lettre sur son bureau. Il s'en ai suivi: un bilan psychologique, un suivi par une infirmière tout les semaines, et des activités thérapeutiques avec d'autres ados.

Puis, j'ai bataillé pour avoir des horaires aménagés que j'ai depuis peu.
J'ai il y a un mois je crois, j'ai arrêté d'un coup les antidepresseurs, j'ai décidé que je vivrais ce que j'ai à vivre. Et finalement, pas de violente rechute. Moi qui arrivait plus à pleurer..ben j'ai parfois l'impression que je vais pleurer, mais ça sort pas.

Maintenant, je me sens..sensible à plus grand chose, ou bien trop sensible. J'ai l'impression que cette dépression n'a servit à rien. Je sais plus quoi faire, peut être parce que t'a rien à faire, ou alors que je suis capable de rien faire.
Je vais à peu près en cours, mais je ne suis rien, je dors, je vais aux activités...je vais mieux, mais je crois que je suis intérieurement morte.

Je dois commencer une psychothérapie, d'après l'infirmière, mais c'est le psy qui doit me donner les coordonnées «(pas pressé bien sur, hein....d'ici quelques mois peut être..)

J'ai beaucoup hésité à demander une hospitalisation là bas, je sais que c'est pas un hôpital comme les autres. Mais..j'arrive pas à la demander. Puis ,n en ai je vraiment envie? L'ai je mérité? Est elle nécessaire? Mon état l'exige t'elle, puisque je vais « mieux »?

Je sais pas quoi rajouter. L'année prochaine, je devrais aller dans une internat médicaliser pour avoir une scolarité tout en étant accompagnée, ce qui me réjouis pas du tout, parce que même si j'avais pas d'à priori, j'ai pas mal peur des psy, maintenant. J'apprécie pourtant l'infirmière à qui j'essaie de parler, mai j'ai du mal. Quoi dire. Rien d'autre. A part peut être: que c'est il passé? Je suis où? Je vais mieux? Pourquoi j'arrive ni à pleurer, ni à parler, j'arrive juste à sortir des rires qui me donnent envie de me tuer?

Merci d'avoir lu
C'est avec grand plaisir que je prendrais tous vos conseils, reflexions, réactions, témoignages...
merci encore.
Et bonne journée.

Chère Ophélie,
Ce n'est pas l'âge qui compte mais la personne. Les 2 psys avec lesquels j'ai travaillé (un homme et une femme) ont un regard plein de gentillesse. Ils sont très professionnels (consciencieux, et vigilants, tout en restant chaleureux. Dans leur regard je me suis sentie importante, digne d'intérêt et de compassion. J'ai fait un travail merveilleux avec ces deux personnes, c'était il y a quelques années. Persévère, écoute ta pulsion de vie elle te mènera sur le chemin de sérénité.
Aies confiance et demande l'aide du Divin il est là pour t'aider et te guider.
Ne tiens pas compte de ce que ton entourage familial peut te dire il ne se rend pas compte de ta détresse soit par déni soit parce qu'ils en sont incapables puisqu'il est lui même en souffrance.
Centre toi sur TOI. Agyness t'a donné les coordonnées de psy très sérieux alors vas y prends le téléphone et demande l'aide que tu mérites. Cela est légitime de vouloir se faire aider.
La balle est dans ton camp.

Je t'embrasse,

Je trouve l'idée d'Agyness très intéressante car j'ai ensuite fait de la thérapie psychocorporelle
(mouvement de libération des cuirasses) et cela m'a beaucoup aidée aussi.
La psycho kinésiologie est aussi très douce, on est plus dans le ressenti que dans l'analyse.
Quand on est épuisé moralement, mentalement on peut avoir du mal à mettre en mots ses maux, à les analyser. Aussi le recours à ces thérapies corporelles peut apporter une aide précieuse. Je t'écris en MP les livres qui m'ont aidée car je ne sais pas si j'ai le droit d'en donner les titres sur le forum. A bientôt

Aide toi et le Ciel t'aidera, tu connais cette phrase. Il y a une semaine un de mes amis qui est aveugle à cause d'une maladie contrractée il y a quelques années m'a dit que c'est cette phrase qui l'a soutenu.
P. S. (excuse les fautes s'il y a mais j'ai pas le temps de me relire je dois filer)

Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. Il étendit la main et le toucha en disant : Je le veux, sois purifié. Mt viii 2 3 Ne crains donc rien Ophelie, mais prie Dieu et il te donnera. Or ne le cherche point car il est, quoi que nous en pensions, en chacun de nous.

Merci pour vos messages.
Je n'ai pas répondu parce que je ne sais pas quoi répondre.

Oui j'ai confiance, évidemment, sinon je serais pas en vie. Mais je peux pas avoir confiance tout le tempsà chaque seconde. Je fais comme je peux.

Pour ce qui est de Dieu je n'y crois pas spécialement, et son invocation m'exaspère quand je suis déjà enervée.

je ne sais pas vraiment ce qui se passe en ce moment avec moi même.

Je vais me contenter d'attendre un peu, chercher un psy et voir si une hospitalisation est possible.

Bonne journée.

fleur de vie a écrit:

Je trouve l'idée d'Agyness très intéressante car j'ai ensuite fait de la thérapie psychocorporelle
(mouvement de libération des cuirasses) et cela m'a beaucoup aidée aussi.
La psycho kinésiologie est aussi très douce, on est plus dans le ressenti que dans l'analyse.
Quand on est épuisé moralement, mentalement on peut avoir du mal à mettre en mots ses maux, à les analyser. Aussi le recours à ces thérapies corporelles peut apporter une aide précieuse. Je t'écris en MP les livres qui m'ont aidée car je ne sais pas si j'ai le droit d'en donner les titres sur le forum. A bientôt

Aide toi et le Ciel t'aidera, tu connais cette phrase. Il y a une semaine un de mes amis qui est aveugle à cause d'une maladie contrractée il y a quelques années m'a dit que c'est cette phrase qui l'a soutenu.
P. S. (excuse les fautes s'il y a mais j'ai pas le temps de me relire je dois filer)

Bonjour,

Moi je crois que tu peux donner les titres des ouvrages, et çà peut servir à tout le monde, et on peut même enrichir la biblio au besoin.

Fleur de Vie

Je pense qu'une sceance de Reiki devrait pouvoir apporter un eclaircissement,

Ensuite des petits livres tels : Aime et tu vivras de "Stan Rougier" "Plaidoyer pour le Bonheur"

"Le moine qui vendit sa Ferrari" ou encore le tres celebre "Livre tibetain de la vie et de la mort"...ce ne sont que des suggestions




Herve


Your Vision will become clear only when you look into your heart.Who Looks Outside Dream,
Who Looks outside Awakens,

Bonsoir,

Agyness, merci pour ton invitation à noter quelques titres. Dès que j'aurais fait mon tri je mettrai certains titres. Je souhaite réfléchir au choix des livres que je vais citer car certains risqueraient d'être indigestes pour Ophélie qui est déjà fatiguée moralement.

Amitiés

Il lui faudrait une bonne pierre de soleil pour la rebooster et du quartz rose pour adoucir


Qu'en pensez-vous les lithothérapeutes du forum ? Moi, c'est juste mon expérience. Cela étant la pierre de soleil peut créer aussi parfois une sorte d'énervement chez moi quand je ne suis pas complètement à plat.

Encore des

Citation :

Agyness, merci pour ton invitation à noter quelques titres. Dès que j'aurais fait mon tri je mettrai certains titres. Je souhaite réfléchir au choix des livres que je vais citer car certains risqueraient d'être indigestes pour Ophélie qui est déjà fatiguée moralement.

Oui je suis d'accord avec toi.

pour toi ophélie , un petit moment de détente....

pour toi ophélie ....

pour toi ophélie , alors que devient tu ??? bon week-end à toi ....sandra.

Je bloque.
Je suis incapable de parler de mes sentiments, de mes émotiions, de ma peine, et ça me coûtera la vie.

Si vous avez des solutions magiques, pour parler..

Il n'y a pas de solutions magiques selon moi (et je ne suis pas seule du reste à penser cela)
Relis les 31 pages de ton topic, tout ou presque de ce qu'il est possible de faire dans la douceur et le respect y est.

Prends ce temps pour toi, car il y a là aussi le temps que nous t'avons offert et que tu peux maintenant feuilleter avec un peu de recul, en tous cas une autre vision, c'est certain.

Je te conseille de te défouler un bon coup ophélie ... danse, crie, hurle, baise, frappe (un mur ou un truc prévu à cet effet plutot qu'un être vivant ) écris, dors, fait ce que tu veux mais défoule toi.

La dépression est un cercle vicieux ou tu perds toute motivation pour tout, et je peux t'assurer que j'y connais un sacré rayon =)

Heureusement, la condition humaine te pousse à te battre, du coup tu as un conflit entre corps/esprit, d'où ce bug et cette sensation de maussade en tout (ou presque). Trouves un truc qui te motive encore, dans le respect de chacun (toi et les autres), et exploses dans cet espace que tu te seras réservé.

Je ne sais pas trop quoi te dire d'autre.

ps: un psychothérapeute est toujours bien, mais faut en trouver un qui te convienne, et ne pas te forcer à y aller si toi tu n'en sens pas le désir.

Bonjour à vous tous.
Bonjour Ophélie.
Une thérapie psychique serait la bien venue, mais elle serait nécessairement longue à cause de ton mutisme.
Le grand problème, c'est que tu n'as absolument pas du tout confiance en toi, et encore moins aux adultes.

"Si vous avez des solutions magiques, pour parler..."

Il n'y a pas de solutions magiques. Tu dois obligatoirement que remettre en questions.
je me permets de te conseiller la lecture d'un livre: "Le chemin vers l'Amour" du Docteur Deepack CHOPRA aux éditions J'AI LU.

La lecture de ce livre devrait te rendre conscience de certaines erreurs que tu commets et qui font que tu te sens suffoquer... ça se bat beaucoup en toi. Tu sens que tout craque de partout. Tu souffres énormément, mais tu ne sais pas comment faire pour faire stopper tes souffrances

Le gros problème, justement, c'est que tu refoules tout en toi. Et pourquoi? C'est pour ne plus SOUFFRIR! Tu vois, c'est un cercle vicieux.

Tu as un égo énorme. Dans le sens où tu as un comportement égocentrique voir égoïste.
Tes parents ne t'ont pas vraiment apprit à Aimer. L'amour, chez vous, n'est que du chantage aux sentiments. "Je t'aime, si... Sinon, je ne t'aime plus... Chez vous, il faut MERITER l'amour.

Tu n'en pas peut-être pas concience, mais c'est ce que tu vis. alors, tu te sens perdu, car tu te dis: "Si c'est ça la vie, elle ne mérite pas d'être vécue...".

Et bien, Ophélie, ce n'est pas ça l'Amour. Et oui! Il y a quelque chose de plus beaux que ce que tu vis. Mais pour cela, tu dois reconditionner ton esprit "positivement".

Pour l'instant, tu ne fais confiance à personne. Personne pourrait vraiment d'aider. Pour toi, la confiance, ça se mérite, car beaucoup de gens t'ont promis des choses, mais ces promesses n'étaient pas tenue. Tu en as beaucoup souffert aussi.

Donc, pour l'instant, je te propose que tu t'achetes le livre dont je t'ai parler, car c'est toi qui dois commencer à te prendre en charge toi-même. J'aurais pû te l'offrir, mais il est important que tu effectues toi-même cette démarche...
Je "serais" là sans y être, mais tu sais que tu n'es plus seule. Je ne m'impose pas à toi.
Dans quelques jours, tu vas commencer à "t'ouvrir", et à nous faire confiance, ainsi qu'à toi-même. Là, tu pourras me poser toutes les questions que tu voudras. Je t'expliquerai tes "souffrances", et ce que tu dois faire pour les faire partir. Je te conseillerai des références qui pourront t'aider dans ton évolution.

Prends bien soin de toi, Ophélie.

Denis Pascal.

Bon...
merci de ton message, Denis Pascal.
En effet, ton message touche beaucoup de vrai. C'est dur à admettre, mais j'étais arrivée plusieurs fois à cette conclusion, avoir un trop gros égo.

J'ai beaucoup tendance à rejeter les livres, parce "ils" me font souffrir, quand je lis je m'effondre en larmes au détour 'un mot, d'une phrase, d'une allusion.. aussi parce que j'ai jamais appris d'un livre, et pourtant j'en ai lu, alors j'étais arrivée à la conclusion que je n'avais qu'à laisser faire, et que j'allais grandir par moi même. Je me dis tout le temps que "un jour, je serais obligée de parler, de toute façon..


j'accepte bien ton aide, mais je te promet pas que ça sera le cas "tout le temps", en fonction de mes grosses sautes d'humeurs, je me détourne de beaucoup de choses.

Mon maximum, c'est le renoncement à aller mieux d'un coup. Mais vite tout reprends le dessus et je souffre trop pour être patiente.

Je vais chercher le livre dont tu me parle, et j'espere que j'aurais pas changé d'avis ce soir.

Bonne soirée, et merci.

Je n'ai pas saisi, lorsque tu as dit avoir du mal a parler, si tu voulais dire "sur le forum" ou "a mes proches". Si tu as du mal a parler a ts proches tu peut, dans un premier temps, leur écrire, au bout d'un moment il y a de bonnes chances pour que ça te débloque la parole.

Bonjour,

En grande période d'angoisse, je vais commencer par: Peut on changer de pseudo? Modifier le message d'origine? D'après ce que je vois non..je deviens parano, c'est pour ça que je viens peu.

C'était très dur ces derniers temps, mais au dernier rdv, miracle, avalanche de bonnes nouvelles qui me tiennent en vie pour l'instant. Pourtant j'ai d mal à m'en "réjouir", mais c'est rassurant quand même.
Je vais être hospitalisée en juillet, et entrer en clinique ou j'ai été acceptée entre novembre/octobre. D'autres petites nouvelles plus personnelles aussi..

En ce moment je suis completement perdue, stressée, angoissée..je me dis que ça passera.

Bonjour ophelie,

je ne suis pas très forte pour trouver les mots juste pour apaiser les maux et je suis sûre que ce n'est qu'une transition et que si tu t'ouvre au monde et à ce qui t'entoure ça va passer.

Je deviens "professionnelle" de se type de conflit ou on est pas bien ou on se pose une tonne de questions et ou rien ne va plus.

Mais profite de ces moments pour découvrir, apprendre et t'ouvrir à d'autres horizons.

Moi ça me réussi.

Je te souhaite bonne continuation et plein de joie et d'amour et de la lumière pour t'illuminer et éclairer ton chemin.

Coucou Ophélie !
Je m'apelle Audrey dans la vraie vie et j'ai vécue moi aussi ce genre de période pas cool, mon choix à moi n'a pas été l'hospitalisation. Par contre des amies qui ont eu ce même ennuis (l'air de mon village ??) ont fait ce choix.

L'une d'entre l'à bien vécue, elle à été mise à rude épreuve mais aujourd'hui elle va sur ses 30ans et est maman avec un amour. La seconde est partie vivre dans le Jura pour se sentir proche de la nature, une autre est devenue écrivaine.

En se concertants toutes sur nos mésaventures, nous avons remarquées qu'en nous concentrant sur une chose en particulier (fonder son foyer, trouver de l'air pur, contempler et retranscrire le monde, s'approfondir sois-même) nous avions trouvés un soutiens.

Combien de fois j'avais des crises d'angoisses ! J'avais atteind un niveau d'agoraphobie (la peur du monde) assez intense et je me forcais à sortir pour "briser" les rouages de mes peurs. La pensée positive et la relativisation m'ont aidées,moi , tu vois, ce sont les pierres et la philosophie qui m'ont permises de mettre un "filtre" entre moi et les autres.

Je lis que tu apprécie les contact des psy, le rôle d'un psy c'est d'aider à l'élaboration de la pensée et de mettre dans des situations où tu pourras expérimenter ta conscience pour mieux l'approcher.
Tu écris bien ! Mais, regarde tu au bon endroit ?

A une époque, pour m'aider à "revenir en moi" j'avais une poupée de chiffon où j'avais mis des grains de lavande (calmant) et des pierres diverses. Je me mettais dans une pièce petite et sombre (en gros, un placard) et je gardais sérré entre mes côtes cette poupée. Je me senais en sécurité et je pouvais me recentrer ainsi.

Comme j'avais peur des autres et qu'à l'époque j'étais loin de tous ceux qui pouvais me soutenir, j'étais seulle, et le bien que je trouvais c'étais de sentir la chaleur du soleil ou la douceur de l'eau sur ma peau.

J'avais aussi des animaux de compagnie (des souris et des octodons) j'avais une grande volière que je laissais ouverte et nous vivions ainsi. Parfois, mes "bestiolles" venaient lècher mes larmes ou se blottir contre moi (elles me volaient aussi des pattes crues et percaient des trous dans mes habits) mais celà me faisait tellement rire.

Je dessinais beaucoup et j'aimais aller sur des forums où je pouvais être sans que l'on me voye.

Tu sais Ophélie, c'est pas forcément simple comme "état d'âme" mais je crois qu'il faut le prendre comme un "jeu" et accepter de se trouver des moyens pour rester debout... la vie est généreuse pour ceux qui espèrent et avancent, à genou,en rampant ou en courant, un jour, au bout du tunnel, il y a TOUOURS une île de bonheur, encore faut il être patient.

Bisou.

Tout dabord Ophélie, si tu aimes dr house, je te conseille les deux premiers épisodes de la saison 6, ça pourrait t'ouvrir quelques fenêtres pour laisser entrer la lumière


Ophélie :

Citation :

'accepte bien ton aide, mais je te promet pas que ça sera le cas "tout le temps", en fonction de mes grosses sautes d'humeurs, je me détourne de beaucoup de choses.

Mon maximum, c'est le renoncement à aller mieux d'un coup. Mais vite tout reprends le dessus et je souffre trop pour être patiente.

Beaucoup de personnes qui cherchent la paix ne la trouve pas car ils l'a désir trop fort et du coup, car ils ne la laissent pas venir par le lacher prise et l'acceptation, se retrouvent dans un monde de frustration, de colère et de souffrances. Arrête un moment de désirer trouver la paix, de mettre fin à tes souffrances, arrête un moment de résister, de te battre, et tu verras que c'est dans le lacher prise, l'acceptation, qui sont tout sauf une forme de lacheté, que tu trouveras ce que tu cherches.


Jad :

Citation :

Je dessinais beaucoup et j'aimais aller sur des forums où je pouvais être sans que l'on me voye.

Tu sais Ophélie, c'est pas forcément simple comme "état d'âme" mais je crois qu'il faut le prendre comme un "jeu" et accepter de se trouver des moyens pour rester debout... la vie est généreuse pour ceux qui espèrent et avancent, à genou,en rampant ou en courant, un jour, au bout du tunnel, il y a TOUOURS une île de bonheur, encore faut il être patient.

Merci Jad pour ce message que je trouve très beau, rempli d'une grande expérience de vie.

Tu as tout dit. C'est dans la gravité, dans l'importance que l'on accorde aux choses qui nous arrive, que survient la souffrance. Dans la légèreté, pas de souffrance possible. Le sérieux, la gravité, l'importance sont les poids dont on charge nos épaules et qui nous appesantisse dans la souffrance. Impossible de s'envoler vers la bonheur dans de tels conditions.

Les choses ne prennent que l'importance qu'on leur donne. Rien d'absolu, d'universelle en elle. Juste une illusion que l'on nourrit par notre croyance.


Bisoux à toi Ophélie. Dans ce topic tu as toutes les clé qui te permettraient de t'en sortir. A toi de décider d'aller mieux

une petite chanson pour toi, douce Ophélie


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Bonjour Imré.

Comme à ton habitude tu as fait "mouche".

"Beaucoup de personnes qui cherchent la paix ne la trouve pas car ils la désirent trop fort et du coup, car ils ne la laissent pas venir par le lâcher prise et l'acceptation, se retrouvent dans un monde de frustrations, de colères et de souffrances. Arrête un moment de désirer trouver la paix, de mettre fin à tes souffrances, arrête un moment de résister, de te battre, et tu verras que c'est dans le lâcher prise, l'acceptation, qui sont tout sauf une forme de lâcheté, que tu trouveras ce que tu cherches."

Ophélie, et tu reconnaîtras qu'elle a toujours été présente en toi, sauf que tu ne l'avais pas CHOISIS. Et tu comprendras qu'avant de faire une chose, il faut déjà l'ETRE en Soi par l'Esprit. Hors, tu l'es déjà POTENTIELLEMENT, mais tu t'INTERDIS de l'ETRE.

Comme le dit si bien Imré, LAISSE ALLER et ACCEPTE ce que tu vis, de manière à CHANGER en toi, et ce, dès MAINTENANT, ce qui ne te convient plus. Etant donné qu'en Esprit, tu es DEJA ce que tu "RECHERCHES". Ne "RECHERCHES" plus, SOIT-LE DES MAITENANT, et tes souffrances "passées" "s'effaceront" de par elles-mêmes.

Tu n'auras plus rien à "combattre".

La paix c'est un sentiment intérieur qui protège le coeur contre toutes les offenses. Si tu axe ton esprit sur ce sentiment de paix et que tu vis les situations que tu traverse, en gardant à l'esprit que ces dernières sont des messages qui te permettent de repousser les "pensées" qui te plombent.

Penser par sois-même c'est "après" avoir compris que les pensées que nous "entendons" ne sont pas les notres. Nos véritables pensées sont des impulsions qui naissent dans le silence intérieur. C'est après avoir agis qu'elles prennent le dessus sur ce qui nous extrait de nous même.

Les discussions inérieures et les frayeures que nous en ressentons sont dû à notre incompréhension, à l'obscurcissement de notre propre perception.

Je passe. Donner des nouvelles. Je devrais pas, m'enfin.

Ca va pas vraiment du tout, mais je suis pas pour autant en recherche de conseils, comme vous le dites si bien du haut de vos milliards de principes celestes-boudhistes, je sais que tout est en moi.

Je suis tellement mal que je sais pas quoi dire, quel nouveau, quel sentiments, alors mon message s'arrêtera là.