Dépression besoin d'aide.

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Alors, je m'excuse de venir ici, pourtant je me suis dit que si je posais mes bagages avec des gens sains, j'avancerais plus que devant des réponses du style «moi aussi. Je sais pas quoi te dire. Amitiés ».

Alors je commence. J'ai 16 ans. J'ai découvert récemment ce forum très intéressant..et oui, j'ai triché sur ma date de naissance pour réussir à m'inscrire. Mon topique sera peut être supprimé, mais tant pis, je préfère ne pas mentir.
Je suis une fille. précision: mes parents sont des dépressifs qui s'ignorent, j'ai deux frères..et c'est juste dur à vivre
Tout a commencé à ma rentrée en seconde (je suis en première, là). Pour faire court, grosse dépression sévère, je passais mon temps à me mutiler, et à chercher un moyen SUR de mettre fin à mes jours. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Alors vers octobre (de l'année de seconde) j'ai demandé à ma mère, en prenant sur moi, si je pouvais voir un psy. Il m'a fallu DEUX MOIS pour oser lui demander. Elle a été très surprise, gênée, et m'a dit « ah, pour parler un peu, c'est ça? »...alors elle m'a dit qu'elle chercherait. Je lui ai demandé de garder ça pour elle. TOUTE ma famille a été mise au courant. Ce n'est que mi février, que j'avais donc mon premier rdv chez une psychologue psychothérapeute. Mon état s'était bien sur agravé en 4 mois. J'ai pris 10 kilos, j'étais en échec scolaire. La veille de la premiere séance, j'étais HORRIBLEMENt stréssée. J'étais du genre timide, et réservée, à la limite de la « phobique sociale ». Je n'espérais qu'une chose de ce rdv, une seule chose, c'était ça ou je mettais fin à mes jours pour de bon, j'ne pouvais plus, je pouvais plus: que cette psy me diagnostique depressive. Que ma mère arrête de penser que je consulte une psy « parce que je suis chiante ».

Je suis sortie du rdv en pleurs, comme tout ceux qui ont suivis: « si j'avais pas d'amis, j'avias qu'à m'en faire, si je me trouvais trop grosse, je n'avais qu'à prendre en longueur, plutôt que de prendre en largeur, et enfin, si je n'aimais pas mes parents, c'était pas grave puisque j'avais bientôt 18 ans. » Et elle m'a conseillé de commencer une psychothérapie. Les scéance à 70 Euros duraient 10min, à parler de mon « enfance », et encore, je parlais peu. Moi je voulais crever. Ma mère m'engueulait, me disait que j'avais qu'à parler àa la psy si j'allais pas mieux, si je trouvais que c'était trop court..

J'ai arrêté de la voir et en parant , la psy m'a dit « ça sert à rien, ça sera partout la même chose, tu compte lui dire quoi au prochain psy, hein? Bon courage ».

J'étais à bout. J'étais la méchante, toute ma famille en a eu marre de moi, je ne faisais plus rien. « tout le monde a des problemes, mais gère les ». Moi j'avais pas de problemes. Je souffrais et je voulais crever, c'est tout.

J'ai vu un infimirer dans un centre, qui m'a hurlé dessus: je lui faisait perdre son temps, si je disais rien! Puis j'ai demandé à voir un psychiatre dans ce centre pour ado, j'ai écris une lettre ou j'ai tout dit. Lui ne m'a rien dit, je parlais pas plus, j'ai fini par ne plus venir à ces scéances ou il me demandait à chaque fois les MEMES choses: en quelle classe j'étais, combien de frère j'avais..il refusait de me donner des médicaments. Quand j'ai eu un doute, je lui ai demandé si j'étais bipolaire, il m'a répondu que oui, mais que c'était pas grave. Puis il a convoqué mes parents, leur a dit que je lui parlait pas alors que il pouvait rien pour moi, à part m'hospitaliser, ce que j'ai refusé. Mes parents de toute façon, étaient très surpris qu'on me propose ça.

J'ai donc encore arrêté. Toujours sous les hurlements de ma mère que j'énervais, à tojours changer de psy, alors que « eux faisaient des efforts, ils m'autorisaient à voir des psy..que eux en pouvaient plus..que eux ne savaient plus quoi faire..que c'était à moi de les aider... »...
je pleurais. Je me disais, j'allais partir, m'en aller. Alors tout sera plus simple.

Un professeur que j'apprécie particulièrement, cette année de seconde, m'a demandé ce qui n'allait pas. Que je pouvais lui parler. Quelques mois plus tard, je lui ai écris. Elle était gentille. Peu à peu, je devenait dépendante d'elle, je vivais à chaque fois « jusqu'à son cours , au moins ». Puis je programmait mon suicide à la fin de la semaine. Chaque fois que j'allais passer à l'acte, je lui écrivais. Je l'adorais. Mais je souffrais encore quand même. Elle m'a conseillé un centre pour ado à paris, « reconnu ». J'ai eu un rdv...un peu après la fin de l'année scolaire.

Alors déjà, ne plus voir ma prof avait été dur, même si j'avais son téléphone.
Dans ce centre, on m'a donné des antidepresseurs. Les vacances, j'étais un peu mieux. Loin de tout, vivre au jour le jour, sans mes parents...j'avais moins d'idées noires, même si parfois des crises de larmes inexpliquées qui prevenaient pas.

Puis la rentrée. Des crises de larmes qui reprenent, parce que je me rends compte que je suis plus eleve de ma prof, même si je la revoyais un peu; parce que j'aime pas la vie, parce que je baigne à nouveau dans l'ambiance de l'année passée, et que..tout ressortait. Le psychiatre que je voyais, je lui parlait peu, même si je lui avait écris. Je l'adorais pas.

J'ai voulu passer dans un autre section, au passage, classe de cette fameuse prof (hasard?). J'ai du en parler à ma prof principale, pour les démarches..passer de S à L.. et quand elle m'a demandé pourquoi, j'ai répondu les larmes aux yeux, que c'était parce que «l'année d'avant, j'avais ait une dépression, et que là j'ai du mal à suivre »..
Elle a vu mes parents..et je suis finalement restée dans ma classe.

Je lui ai écrit, à cette prof, aussi, parce qu'elle a voulu me parler, et j'ai rien dit. Sauf que mes parents sont tombés sur cette lettre. L'ont passés au psy. Je suis arrivée dans le bureau du psy, et j'ai découvert , à ma grande surprise, cette lettre sur son bureau. Il s'en ai suivi: un bilan psychologique, un suivi par une infirmière tout les semaines, et des activités thérapeutiques avec d'autres ados.

Puis, j'ai bataillé pour avoir des horaires aménagés que j'ai depuis peu.
J'ai il y a un mois je crois, j'ai arrêté d'un coup les antidepresseurs, j'ai décidé que je vivrais ce que j'ai à vivre. Et finalement, pas de violente rechute. Moi qui arrivait plus à pleurer..ben j'ai parfois l'impression que je vais pleurer, mais ça sort pas.

Maintenant, je me sens..sensible à plus grand chose, ou bien trop sensible. J'ai l'impression que cette dépression n'a servit à rien. Je sais plus quoi faire, peut être parce que t'a rien à faire, ou alors que je suis capable de rien faire.
Je vais à peu près en cours, mais je ne suis rien, je dors, je vais aux activités...je vais mieux, mais je crois que je suis intérieurement morte.

Je dois commencer une psychothérapie, d'après l'infirmière, mais c'est le psy qui doit me donner les coordonnées «(pas pressé bien sur, hein....d'ici quelques mois peut être..)

J'ai beaucoup hésité à demander une hospitalisation là bas, je sais que c'est pas un hôpital comme les autres. Mais..j'arrive pas à la demander. Puis ,n en ai je vraiment envie? L'ai je mérité? Est elle nécessaire? Mon état l'exige t'elle, puisque je vais « mieux »?

Je sais pas quoi rajouter. L'année prochaine, je devrais aller dans une internat médicaliser pour avoir une scolarité tout en étant accompagnée, ce qui me réjouis pas du tout, parce que même si j'avais pas d'à priori, j'ai pas mal peur des psy, maintenant. J'apprécie pourtant l'infirmière à qui j'essaie de parler, mai j'ai du mal. Quoi dire. Rien d'autre. A part peut être: que c'est il passé? Je suis où? Je vais mieux? Pourquoi j'arrive ni à pleurer, ni à parler, j'arrive juste à sortir des rires qui me donnent envie de me tuer?

Merci d'avoir lu
C'est avec grand plaisir que je prendrais tous vos conseils, reflexions, réactions, témoignages...
merci encore.
Et bonne journée.

Je repose ma question à la quelle tu n'a pas répondu et je vais en rajouter une autre...

Ophélie, je suis curieux, pourquoi as tu choisis un forum spirituel pour demander de l'aide ?

Est ce que le dialogue de 19 pages à ce jour t'a aidé ?

ophelie a écrit:

Merci pour vos messages.
j'ia écrit une lettre que je donnerais au psy "au cas ou j'arrive pas à parler", amis je sais très bien que devrais la donner, parce que elle dit beaucoup plus de choses que je n'en suis capable de dire, même si je suis à mon "maximum".
J'essaie de me convaincre de ce que vous m'avez dit, alaka et greenman, sur le psy, mais je pense pas que je sois "prête" pour vendredi, d'autant que je sais même plus quoi dire. Je sais même pas si je serais capable de lui passer un lettre.

Par rapport au psy, le conseil que je te donne est de lui parler ou de lui donner cette lettre, c'est la chose la plus importante à faire pour toi.

Tu as besoin d'aide et c'est un psy qui te la donnera.

MERCI BEAUCOUP à tous.

pongo, pour répondre à tes questions avant que j'oublie:

Citation :

Ophélie, je suis curieux, pourquoi as tu choisis un forum spirituel pour demander de l'aide ?

je n'ai pas de réponses bien carrées à cette question. J'ai choisis ce forum parce que ..je sais pas, j'avais la sensation que ça me correspondait, parce que depuis longtemps, j'aime tout ce qui tout ce qui touche au spirituel..voilà.

Citation :

Est ce que le dialogue de 19 pages à ce jour t'a aidé ?

je suis habituée à écrire, même à des gens de forums que je connais pas en vrai (mais des forums plus "psychologiques, médicaux) , alors ça ne m'a pas "dépaysagée". Selon les moments, selon mon état d'esprit, selon les réponses, oui, ça m'aide.




Ce soir pas mal fatiguée, stressée, impatiente, lasse, tout ce que vous voulez..

ophelie a écrit:

selon les réponses, oui, ça m'aide.

Je ne veux pas allée contre toi ou te faire du mal ophelie mais de ce que je tire de ta phrase plus haut j'en conclue alors que seule les reponses qui vont dans ton sens te satisfaise???

Parce que l'utile pour toi serais que tu "medite" sur les reponses qui te "bouscules" par ce que se sont celle ci qui te ferons avancer!!!

Je fut dans ton cas et par experience et avec recul je puis te dire que te feront avancer les réponses qui te mettent en colere ou même euvent te rendre triste!! Car pour que quelque chose te mette en colere ou te provoque de la tristesse il faut qu'il y ai quelque chose en toi sur laquelle e sujets ce reflettent!! Donc c'est que ton jugement par rapport a ceci est faussée sinon sa ne te frerai aps de mal !!!

J'espere que tu saura v raiment tirer leçon des messages un peu provoquant !!!!

Paix et amour a ton être et ton coeur!!!

Citation :

Je ne veux pas allée contre toi ou te faire du mal ophelie mais de ce que je tire de ta phrase plus haut j'en conclue alors que seule les reponses qui vont dans ton sens te satisfaise???

Ben non, j'ai pas écrit ça.

Citation :

Je fut dans ton cas et par experience et avec recul je puis te dire que te feront avancer les réponses qui te mettent en colere ou même euvent te rendre triste!!

oui, je l'ai remarqué aussi.

Citation :

J'espere que tu saura v raiment tirer leçon des messages un peu provoquant !!!!

j'ai aussi écrit "selon les moments". Je suis pas tout les minutes, apte à recevoir des coups en plus, même s'il font du bien à long terme.

Bonsoir Ophélie,

J'ai le sentiment, dans ce que tu nous partage, que tu ne veux pas grandir, que tu as peur de devenir comme les adultes, alors tu résistes. Tu rentres dans ta coquille. Même si tu es déjà très mature pour ton âge, il y a en toi une petite fille qui refuse ce monde inconnu des adultes, ce monde qui te parait fade et qui t'angoisse. C'est difficile de se projeter dans l'avenir et l'image du monde que tu vois n'est pas forcément belle. Tu as tout le temps que tu veux pour découvrir ce monde et ta vie sera ce que tu choisiras d'en faire.
Il te faut prendre cette petite fille dans tes bras, et la rassurer. Rien de mal ne peut lui arriver, tout le monde devient grand, c'est la loi de la vie, explique lui qu'on ne peut pas rester une enfant.

J'ai l'impression, mais ce n'est peut-être qu'une impression que tu connais bien cet état où tu es mal et tu n'oses pas en sortir car l'inconnu fait peur. Alors tu tentes une petite sortie (le moyen mal), puis tu reviens à ce que tu connais bien. Mais l'été ne vient pas tout-de-suite après l'hiver. Au printemps le soleil fait de timides apparitions puis c'est à nouveau le froid, la neige, la pluie, puis de plus grandes apparitions jusqu'au grand soleil de l'été.
Pour toi, c'est un peu ça, le moral qui remonte doucement entrecoupé de périodes plus sombres, puis un jour... ce sera l'été.
Courage douce Ophélie,
Je t'envoie beaucoup d'amour

ça va finalement pas du tout ce soir.

Ma lettre est minable et je donnerais jamais un truc pareil, j'arrive à rien. Il faut que je parle, mais j'y arriverais pas. Alors, de quoi parler? Dire que j'arrive pas à parler? par quoi commencer? dire comment je me sens sur le moment, pour boucher les vides?

je me hais, j'en ai marre.

Pourquoi est ce que tu te hais ? Qu'est ce qui est à la source de ça ?
A ton avis, que pourrais-tu faire pour que ça change ne serait-ce qu'un peu ?

Les personnes les plus belles que j'ai pu rencontrer sont celles qui ont le plus souffert et se sont pardonné.

J'envie ceux qui auront la chance de te rencontrer une fois transformée

Tu ressembles à une chenille, Ophélie. Une chenille, ca se déplace difficilement, c'est disgracieux, j'imagine même qu'elle ne s'aime pas beaucoup telle qu'elle se voit. elle a du mal à parler aux coccinelles. Pourquoi d'ailleurs une coccinelle s'intéresserait elle à une chenille ? La nature a inventé les chenilles et les coccinelles pour qu'il existe des choses plus belles et des choses moins belles. Une chenille, ce n'est pas beau, c'est même inutile. Personne n'a envie de naitre dans le corps d'une chenille.

Et puis, un soir, la chenille s'endort. Lorsqu'elle se réveille, elle n'est plus chenille mais papillon et les coccinelles la regardent en se disant qu'elles aimeraient lui ressembler.

Alors, elle font tout pour l'approcher et lui parler. elles voudraient lui demander comment devenir papillon.

- je ne sais pas vraiment comment j'ai fait cela, répond la chenille, un peu gênée. Je me souviens que j'ai longtemps souffert, très longtemps. Un jour, je me suis tellement détestée que j'ai voulu en finir. La nature est venue à mon secours. Au lieu de mettre fin à ma misérable vie, elle m'a donné des ailes et des couleurs chaudes. Aujourd'hui, je me sens aimée et j'aime les autres.

- Mais, lui fait remarquer la coccinelle, il aurait tout de même été plus simple de naitre tout de suite papillon , non ?

- Pas du tout, fait remarquer le papillon. C'est parce ce que j'étais autrefois chenille que j'apprécie aujourd'hui mes ailes qui me permettent d'aller où le vent me mène et mes belles couleurs. Je serais tellement habituée à vivre avec que je verrais même plus ce qu'il y a de beau en moi. Je me suis detestée dans la peau d'une chenille. Mais sans ce corps que je n'aimais pas, je ne serais pas aussi heureuse d'être un papillon aujourd'hui.


Fin de l'histoire.

Mais non ophelie, on veut pas dire par la que tous les ados sont pareils, c'est juste parce que ayant nous meme ete ados un jour, on sait que c'est difficile la plupart du temps, surtout quand on est different.
Mais ca veut pas dire que tu doive t'attacher a ta souffrance parce qu'elle te fais sentir differente. Tu peux etre differente sur d'autres plans, t'as pas besoin de te faire du mal. 'fin je sais, c'est tentant, des fois la douleur nous fait sentir en vie, les cicatrices nous rappellent le passe mais.... je ne suis pas sure que ca soit la bonne solution.
Tu es differente, pour sur. Mais tu devrais apprendre a mieux te connaitre pour reelement cerner cette difference, et commencer a t'aimer vraiment.
Et pi a ce ke je vois aussi (et ca me rappelle bcp moi), tu as un peu tendance a traduire ce que les gens te disent a ta facon, tu comprends differemment quand quelqu'un te dis quelque chose, pas en mal, mais differement
t speciale, arrete de te faire du mal. souris a la vie, tu te sentiras bien mieux, et elle te sourira aussi!!

douce Ophélie ....

Chère Ophelie, Ton Témoignage vien réellement de me touché, Car je suis moi même en depression depuis peu, et je venais sur se forum "pour me changer un peu les idées" et vien de tombé sur cette article. Curieu hasard d'ailleurs ^^

Et de plus j'ai trouvé tes paroles extrêmement touchante, alors voila j'espère pouvoir te donner quelques conseils qui je l'espère t'aideront.

Tu sais la depression m'a touché a 3 reprises, pour des raisons concrete en apparences, mais je me suis rendu compte par la suite que la depression cache en réalité bien des choses qui justement ne sont pas juste "concrete en apparence" c'est une prise de contact par rapport a un mal être qui jusque la a été bien camouflé, quelque chose d'enfouie sur lequelle tu a un jour trébuché suite a un évenement et dont la decouverte te désapointe interieurement.

Il n'y a pas de remède miracle, je suis actuellement sous antidepresseur, et j'ai pris l'initiative d'arrêter. Car certe cela a un effet calmant sur l'organisme, mais qu'en est t'il du mental, siège même du conflit ?

Et Bien justement, c'est la que tout repose. Chère Ophelie, a tu deja vécu des évenement difficile dans ton enfance ? ou bien même a tu deja observé cette terrible année que tu a vécu ? le fait est que des élément ton conduit a cette état, des éléments que tu a peut etre négligé car il ne paraissaient pas important sur le moment ?
La meilleur des téraphie, pas la moin douloureuse, mais la plus efficace je pense, c'est celle de l'écoute, car tu sais même si la souffrance fait un bruit qui couvre ta petite voix interieure, elle est toujours presente. Et la fuite ne resoudra rien, car ou que tu puisse fuire tu emporte avec toi cette souffrance que se soit ici bas, ou la haut.

Je sais que c'est dur, mais il faut que tu fasse face a ce qui au fond de toi se debat, car la souffrance n'est pas un éléments a fuir, c'est comme une alerte qui te fait comprendre qu'a l'interieur de toi quelque chose ne tourne plus rond.

Assied toi ou allonge toi dans un endroit dans lequelle tu te sent rassuré, en sécurité, et que tu aime. Ecoute de la musique que tu aime, et laisse aller ton esprit, puis guide le. Retrace chaque moment douloureux, heureux, tout en te voyant de l'exterieur, devient l'observatrice de toutes ses scènes, et surtout ne frène pas ton esprit, ne t'empèche pas de revoirs certaines scènes même si elles sont douloureuses il le faut. Revie Les et demande toi "ques qui m'a motivé a dire ou a agire comme ca a cette instant ? " "Pourquoi ai-je ressenti ca ?" "Ques que cela a eu comme effets sur moi ?" "Qu'on ressenti les autres concerné a cette instant, qu'aurais je ressenti a leur place ? " a Chaques questions il y aura une réponse, mais ne te censure pas, laisse toi allé, soit sincère avec toi même. Tu trouvera peut etre les éléments de cette discorde en toi, caché derrière de petites Choses.

Amour & Paix a toi. Je te souhaite de tout coeur de te libéré de cette état.

musique pour méditer ....

Bonsoir Miss ophélie...
Je t'envoie tout plein de

bonsoir.
ça va pas du tout ce soir.
Vendredi le rdv arrive, mais le probleme est pas là; je dois faire une lettre de motivation à donne rpour vendredi, pour l'internat médicalisé.
Sauf que cette lettre, j'ai dit à linfirmière lundi que je voulais pas la lui montrer.
Du coup, si elle est pas "bonne" vendredi, je vais retarder le dossier, et l'enerver, alors que j'ai autre chose à faire. Il me reste la solution d'aller voir l'infirmière, et encore, c'est pas sur qu'elle aie le temps, et puis ça me stresse, j'ai pas envie d'aller la revoir pour ça, alors que je devrais. Je sais pas si je pourrais parler au psy plus facilement stressée, ou bien sereine. J'en peux plus, je sai spas quoi faire, je me sens trop mal.

Bonsoir,
yep , content de te lire , tu as une lettre de motivation à faire si j'ai bien compris , ne peut tu pas te faire aider par quelqu'un de ta famille , personne ne peut te consacrer un peu de temps pour t'aider à l'écrire autour de toi ?
D'après ce que j'ai pu en lire tu te débrouille bien en écriture, quel est le problème ?
Aide ceux qui t'aide à t'aider , et chacun ira au bout de ce qu'il a à faire , ne prend pas cela comme une épreuve , si tu veux vraiment intégrer cet internat tu y arrivera , parle à ton "psy" fait lui part de ta volonté à propos de ton entrée à l'internat , stressée ou pas tu y arrivera .

Pour cet instant présent j'ai du mal à imaginer la souffrance et la confusion que tu ressent , je t'envoi un ange pour te réconforter , bon courage .


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Ophélie, sans vouloir te heurter en aucune manière, j'ai l'impression très nette que ne lis pas toujours les messages que prennent le temps de rédiger ceux qui ont décidé de te venir en aide.
J'en finis par me demander si tu ne portes pas ton mal être comme une marque de fabrique. Encore une fois, le but n'est en aucun cas de te heurter.

stefan bellat a écrit:

Ophélie, sans vouloir te heurter en aucune manière, j'ai l'impression très nette que ne lis pas toujours les messages que prennent le temps de rédiger ceux qui ont décidé de te venir en aide.
J'en finis par me demander si tu ne portes pas ton mal être comme une marque de fabrique. Encore une fois, le but n'est en aucun cas de te heurter.

j'en lis et relis, mais je réponds pas toujours directement.
Je suis pas toujours à 100% dans le forum, j'ai pas toujours le coeur à répondre, mais beaucoup de messages me touchent et résonnent.

Ophélie a écrit:

beaucoup de messages me touchent et résonnent.

c'est déjà pas mal hein

Je te souhaite du courage ma grande... je suis certaine que tu vas y arriver, il faut aussi laisser le temps au temps, on ne change pas du jour au lendemain...

C'est vrai que la vie c'est pas le club med, mais un jour on prend tous conscience que notre vie terrestre est très courte et que finalement on a rien à perdre à jouer le jeu jusqu'au bout et du mieux qu'on peut... c'est vrai qu'a-t-on à perdre ? absolument rien...

ophelie a écrit:

bonsoir.
ça va pas du tout ce soir.
Vendredi le rdv arrive, mais le probleme est pas là; je dois faire une lettre de motivation à donne rpour vendredi, pour l'internat médicalisé.
Sauf que cette lettre, j'ai dit à linfirmière lundi que je voulais pas la lui montrer.
Du coup, si elle est pas "bonne" vendredi, je vais retarder le dossier, et l'enerver, alors que j'ai autre chose à faire. Il me reste la solution d'aller voir l'infirmière, et encore, c'est pas sur qu'elle aie le temps, et puis ça me stresse, j'ai pas envie d'aller la revoir pour ça, alors que je devrais. Je sais pas si je pourrais parler au psy plus facilement stressée, ou bien sereine. J'en peux plus, je sai spas quoi faire, je me sens trop mal.

Bonsoir Ophélie

As-tu essayé la relaxation (respiration abdominale) ?

T'es pas obligée de répondre mais penses-y, à la relaxation...

Bonjour Ophélie

Dans cette lettre il faut simplement montrer ta motivation..ton souhait d'aller mieux ,sois sincère c'est tout et visiblement tu es plutôt douée en expression écrite...alors laisse venir les mots comme ils viennent..laisse parler ton coeur Ophélie.


Je te souhaite une très belle journée

à toi Ophélie passe une

Bonjour Ophélie,

C'est brouillard ton cas...je remarque cependant que tu vas chez le psy , ça marche pas ; tu retournes voir un psy, ça re-marche pas...et on remet ça...

Grinder, une sommité de la PNL disait : "Plus vous faites la même chose, plus vous obtenez les même résultats"(citation très approximative)

L'approche du psy ne semble pas te convenir. Tu aimes la musique? Pourquoi pas un musico-thérapeute? Je suis étonnée du manque d'écoute que tu reçois de la part des spécialistes, et en même temps je sais qu'ils s'attribuent le MONOPOLE de la connaissance. Il y a toute sortes d'autres approches...tout ce qui touche à l'art est propice pour ceux qui n'ont pas de mots.

Raconter ne fonctionne pas pour t'aider. Ça te rebute? Alors trouve autre chose. Ton pire ennemi en ce moment c'est l'inertie. La tienne. Les autres autour font tout ce qu'ils peuvent quoi que tu en penses. Ils sont aux limites de leur capacités parce qu'ils ne comprennent pas, et toi non plus d'ailleurs. Ils ont besoin de tes mots pour fonctionner : tu refuses d'entrer dans cette dynamique.

question : Qu'est-ce qui t'empêche de parler?

question: Qu'est-ce que tu veux? Si ici et maintenant tu avais le pouvoir de changer rien qu'une petite chose dans ta vie, qu'est ce que tu améliorerais?

Ces questions sont uniquement dans le but de donner un mouvement , un sens dans lequel diriger ton énergie. Je n'ai pas besoin des réponses, toi seule en as besoin. Quand une eau n'a plus de d'affluent pour l'alimenter, ni de ruisseau pour la vider, elle stagne, et c'est ainsi qu'elle devient une eau morte. Tu témoignes de ton urgence de changer rien qu'en écrivant sur ce forum. Tu cherches, c'est bon signe. Seulement, tant et aussi longtemps que tu ne permets à personne de t'aider, tu ne peux compter que sur ta propre source.

Connecte -toi à toi-même et cherches les réponses à ces questions pour toi. Est-ce une souffrance jaune, rouge, noire? Est-ce aigu lancinant brûlant? Quelle musique vibre dans cette énergie de dépression? Écoute-là et demande lui de t'aider, de te réveler ce qui souffre en toi. De quelle manière? La réponse est en toi: dans tes sensations perceptions sentiments émotions ressentis... Éciris danse chante crie-la. Elle a besoin de s'exprimer. Elle t'empoisonneras si tu ne la laisse pas sortir.

Tu n'es pas tes émotions. Tu es simplement celle par qui elle passent. Tu as la force de contenir ces sensations morbides? Imagine la force que tu as!!! Imagine la libération. La légèreté de ne plus porter ce fardeau.

Je te cconnais pas personellement mais je t'aime. Ouais, j'assume,c'est un peu gaga, mais c'est plus fort que moi! Tu me touches parce que je me vois dans tes messages, Je connais cette souffrance. J'étais sûre que le "Bon Dieu" aurait l'amabilité de me foudroyer d'un éclair le jour de mes dix-huit ans, comme ça j'aurais pas à le faire
Tu vois, je suis encore là!

Te laisse pas couler: Plus l'épreuve est difficile, plus le trésor à découvrir est précieux.
Il y a si longtemps que tu te débats...

merci à gourouyou et blacksunny, vos messages m'ont inspirés.

Le rdv s'est mal passé. Le psy m'a fait attendre plus d'une heure, des parents pleuraient dans la salle en gueulant , et moi j'attendais. Il m'a gardé 10min: il était pressé. Je lui ai dit que ça allait mal, donné une lettre, mais il la lit pour la prochaine fois (dans 15jours). Il dit qu'il prefere que les rdv soient cours, que c'est mieux. Le prochain durera aussi 10 min. Quel blaireau. J'ia pas pu parler d'hospitalisation. Ni de rien d'autre. Le rdv est passé si vite, j'en revenais pas..il m'a presque virée, gentillement, mais virée quand même..

Rdv à la con aussi inutile que les autres quoi.