Doutes, peurs et mort

Rappel du premier message :

bonjour,
je viens de rejoindre ce forum il y a quelques minutes. J'y suis tombée par hasard ou, peut-être, par chance ...
Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".
Je m'explique : voici quelques années que je ne vis plus "dans mes rêves", comme si je m'étais désenchantée d'un seul coup. Oui, j'ai eu des moments difficiles, mais j'ai toujours fait face. Je ne pense pas que cela peut provenir d'une dépression ... Mais tout d'un coup, je me suis rendue compte que je suis mortelle et cette idée m'obsède à longueur de journée. Je regarde mon petit garçon comme une merveille à qui j'ai donné le futur de la mort !!!! Tout cela est devenu très handicapant pour moi, j'ai l'impression permanente d'être "hors du temps", d'être en attente de la fin. Je regarde mon entourage comme des gens qui ne seront forcément plus là dans une centaine d'année ... je sais que c'est logique, mais à cause de tout cela, je pourris ce qui me reste à vivre ... J'ai besoin de croire, j'ai besoin de trouver quelqu'un qui me comprenne, mais j'ai aussi très peur des sectes et de leurs belles paroles réconfortantes ...

Merci Nada Karama pour la plaisanterie

Petit point de vue sur la mort:

pèlerin a écrit:

Charles a écrit:

Je voulais dire que savoir que l'univers est une illusion ne suffit pas en soi.
La pratique issue d'un enseignement est nessecaire, non pour comprendre le vide (la vérité), mais pour apprendre à reconnaître ce qui est faux à mon avis.
Cet enseignement peut être donné par un maître ou un cour dans la forme, mais aussi par le "Saint-Esprit" (ou peu importe le terme). Mais on ne doit sûrement pas y arriver 'seul', par notre intellecte seul.

Tu me sembles ici faire allusion au discernement, qui s'acquiert avec le temps et par l'étude, la réflexion, la méditation et l'observation. En fait il s'agit simplement je crois de cultiver ses capacités. Capacité à aimer certes, mais aussi celles qui appartiennent au mental - concentration, faculté d'abstraction, visualisation, imagination créatrice. Nous sommes tous les jardiniers de nos vies et il faudra bien cultiver tout son jardin. Le penseur n'est pas sa pensée, pas plus que l'émotion n'est l'entité qui la ressent. Si donc nous calmons les eaux agitées du plan affectif et faisons le silence dans son mental, que reste-t-il ? Peut-être est-ce le vide dont tu parles ? Comme le prélude à autre chose.

Oui cela dit le discernement n'est pas une capacité mental qui ne sert qu'à donner une forme comme tu dis de nos jardins, et non à juger.
Les meilleurs choix se font à partir du bon sens, qui provient de la perception juste de l'Esprit Juste ou du Saint Esprit, qui ne provient pas de ce monde, mais est le traducteur de 'Dieu' dans la forme (qui comprend aussi bien le monde créateur que le créée, car 'Dieu' ne voit pas les illusions que nous voyons à mon avis, c'est pourquoi il y a le Saint-Esprit dont la fonction est de nous ramener à Lui).
Alors peut-être que pour discerner il faut déjà apprendre que nous ne connaissons pas, comme l'innocence de l'enfant intérieur dans le quel il est si facile d'aimer, de donner confiance et de communiquer.