Doutes, peurs et mort

bonjour,
je viens de rejoindre ce forum il y a quelques minutes. J'y suis tombée par hasard ou, peut-être, par chance ...
Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".
Je m'explique : voici quelques années que je ne vis plus "dans mes rêves", comme si je m'étais désenchantée d'un seul coup. Oui, j'ai eu des moments difficiles, mais j'ai toujours fait face. Je ne pense pas que cela peut provenir d'une dépression ... Mais tout d'un coup, je me suis rendue compte que je suis mortelle et cette idée m'obsède à longueur de journée. Je regarde mon petit garçon comme une merveille à qui j'ai donné le futur de la mort !!!! Tout cela est devenu très handicapant pour moi, j'ai l'impression permanente d'être "hors du temps", d'être en attente de la fin. Je regarde mon entourage comme des gens qui ne seront forcément plus là dans une centaine d'année ... je sais que c'est logique, mais à cause de tout cela, je pourris ce qui me reste à vivre ... J'ai besoin de croire, j'ai besoin de trouver quelqu'un qui me comprenne, mais j'ai aussi très peur des sectes et de leurs belles paroles réconfortantes ...

Bonjour
Je n'ai jamais ressentit ce que tu vis, même s'il m'arrive de me laisser tuer chaque jour par ce que j'aime, et le lâcher prise. C'est un confiance dans la croyance que rien m'arriveras et je cède a ce que la peur défensive me privais. C'est ma pratique qui ne devrait pas changer peu importe la profondeur de la peur à laquel on fait face.

C'est peu être un gros morceau que tu dois lâcher la.
Je te conseillerai de ressentir cet vulnérabilité t'envahir, de voir ce qui se passe si tu cède.

Bienvenue sur SP

Si tu considères que tu es en pèlerinage, sur terre, juste pour un laps de temps, tu n'auras plus peur.
Tu viens de loin...d'ailleurs... tu est un voyageur infatigable..., aujourd'hui sur la terre, demain peut-être sur Mars, sur Venus,... Pluton ou Jupiter, pour d'autres formes de vie

Au fait pour quoi Dieu aurait-IL créé toutes ces planètes si seule la terre était suffisante pour abriter toute nos vies? je ne suis pas prisonnière de la terre Je crois même que de toute les planète qu'on a déjà a visiter ou qu'on aura à visiter, la terre est la moins attachante la vie y es très dure, alors vivement que je la quittes pour aller à d'autres découvertes
Je vis tout simplement, sans trop me la compliquer.

LE MEILLEUR RESTE A VENIR

Interroge tes attachements Tes parents, ton mari, ton fils tu as peur de la séparation de la douleur oublie et vit... si cela doit arriver ça arrivera tu n'y peut rien. Et justement, c'est à force d'y penser que ça arrive car tous ces soucis finissent par te rendre malade.

"Qui d'entre vous parvient à prolonger un peut sa vie par le souci qu'il se fait?" Mat 6, 25-34 à lire et à méditer.

bonjour,
tu as peut-être de lourds "bagages" de tes ancêtres et la kinésiologie pourrait t'aider...

Bonjour Zabouza et bienvenue sur le forum

Eh bien tu peux comprendre cela comme une invitation à dépasser les limites. Il y a un maître tibétain, Chogyam Trungpa, je crois me souvenir qu'il dit ceci :
"La lâcheté, ce n'est d'avoir peur de la mort, mais c'est de faire comme si la mort n'existait pas"

Ce que tu vis, semble-t-il, c'est une prise de conscience, un peu comme si tu avais vécue jusque-là dans l'ignorance de cet aspect de la réalité qui est : "dès que l'on vient au monde, on est assuré à mourir"

Charles a écrit:

C'est peu être un gros morceau que tu dois lâcher la.
Je te conseillerai de ressentir cet vulnérabilité t'envahir, de voir ce qui se passe si tu cède.

Bonne continuation

zabouza a écrit:

bonjour,
je viens de rejoindre ce forum il y a quelques minutes. J'y suis tombée par hasard ou, peut-être, par chance ...
Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".
Je m'explique : voici quelques années que je ne vis plus "dans mes rêves", comme si je m'étais désenchantée d'un seul coup. Oui, j'ai eu des moments difficiles, mais j'ai toujours fait face. Je ne pense pas que cela peut provenir d'une dépression ... Mais tout d'un coup, je me suis rendue compte que je suis mortelle et cette idée m'obsède à longueur de journée. Je regarde mon petit garçon comme une merveille à qui j'ai donné le futur de la mort !!!! Tout cela est devenu très handicapant pour moi, j'ai l'impression permanente d'être "hors du temps", d'être en attente de la fin. Je regarde mon entourage comme des gens qui ne seront forcément plus là dans une centaine d'année ... je sais que c'est logique, mais à cause de tout cela, je pourris ce qui me reste à vivre ... J'ai besoin de croire, j'ai besoin de trouver quelqu'un qui me comprenne, mais j'ai aussi très peur des sectes et de leurs belles paroles réconfortantes ...

Il n'y a rien d'anormal dans ce récit

soleil a écrit:

bonjour,
tu as peut-être de lourds "bagages" de tes ancêtres et la kinésiologie pourrait t'aider...

bien vu, Soleil.. C'est vrai que ce type de récit s'entend souvent dans les stages de psychogénéalogie.

En fait, -ici- ce n'est que l'expression de certains caractères du groupe auquel elle appartient. (On n'est plus dans la notion d'un quelconque héritage familial).

zabouza a écrit:

bonjour,

Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien". ...

enfin quelqu'un qui se rend compte qu'il n'est rien!
cela fait combien de temps que je vis cela ?
zabouza, tu verras ce sera bon pour ton avenir.
Moi aussi, je me plaignais de mon état mais à y réfléchir, pourquoi toujours pleurer sur son état puisqu'on n'y peut rien, il faut donc apprendre vivre avec et tu verras que n'étant rien actuellement tu ne peux plus tomber plus bas, ton avenir ne sera que meilleur mais selon mon expérience sois attentif à toi même et peut-être trouveras qu'il séjourne en toi quelque chose de vivant : est-ce ce que l'on appelle l'âme? c'est à chacun de comprendre
pour ma part la relation à mon intériorité m'a mené à mieux me comprendre, et aussi à mieux comprendre les autres.... alors bonne quête zabouza!

Ca en fait au moins quelques un(e)s qui s'en rendent compte Naturellement .
Avec ou sans "avenir", puisqu'il n'y a rien de plus "garanti à vie" que la mort , on reste dans le présent jusqu'à ce qu'il ne veuille plus de nous ou nous de lui.

Faute de pouvoir choisir l'éternité ( sinon rien ), individuellement ou en groupe si "grand" ou "important" se croit-il, "on" se retrouve à devoir composer avec le rien ou le dénier, mais "on" est tout de même là à en parler donc "on" se sent tout de même mieux que rien .
Ca ressemble à du Devos mais j'aime mieux ça que du "moins que rien"

https://www.youtube.com/watch?v=Td4pqnCCo0M

les peur et moi:

le petit enfant ne semble pas connaître les peurs, il ne connait non plus ses limites ; s'il marche verra-t-il le gros trou qu'il approche? non il marche et si personne ne le stoppe il tombera dans le trou

l'enfant c'est une âme sans véritable identité terrestre, d'ailleurs a-t-on des souvenirs de notre toute petite enfance?
l'âme les garde sans doute en elle puisque le corps de l'enfant relève de sa responsabilité,

pourquoi perdons-nous notre âme en grandissant?
la vie va-t-elle trop vite pour elle?
quel parent est capable de communiquer avec l'âme de son enfant ?
dans nos sociétés tout cela est tabou.

nous répondons donc aux besoins de l'enfant à tâtons.

l'âme ne peut plus rien pour lui : une sorte de descente aux enfers va se produire: un esprit va en quelque sorte le secourir et occuper la place de l'âme ; mais l'esprit n'est pas l'âme , il est comme lorsque vous prenez la voiture de votre voisin, un modèle que vous ne connaissez pas , il est mal à l'aise : l'enfant ne pleure-t-il pas à ce moment là ?

un esprit c'est comme une maman de substitution qui ne peut pas tout pour l'enfant, il fera ce qu'il pourra pour le faire grandir et peut être aussi se faire plaisir lui même ( les esprits fous ça existe!)

me suis-je éloignée de mon sujet , les peurs et moi?

non j'y viens

car maintenant je comprends toutes les peurs ressenties, ne venaient-elles pas de l'esprit ?

m'écartant tous les jours un peu plus de l'esprit, ces peurs sortent de moi

je pense donc à présent à toi qui as peur de la mort : n'est-ce pas en effet que tu t'approches de ton âme ?
ton esprit qui, jusqu'à présent t'accompagnait, devra s'écarter de toi pour laisser le passage à ton âme; c'est donc un bon présage pour l'avenir


tout ce que j'ai écrit n'engage que moi, ces idées sont dans ma tête depuis un certain temps , sont-elles bonnes?
je ne sais pas, l'avenir le dira peut-être

Individuellement on est rien , mais tous ensemble on est beaucoup .

Bonjour à vous tous.


zabouza
Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".

J'ai déjà ressenti cela, moi aussi, mais peut-être pas dans le sens où tu l'entends, toi.

Et c'est parce que "je" ne suis rien de par moi-même que Je suis le Tout.

Et ne t'inquiète pas pour la "mort", la Vie ne peut pas mourir. Ne soit pas dupe des apparences.

Ce que tu appelles la "mort", moi je l'appelle transition.

Car comme je viens de le dire, la Vie ne peut pas mourir. Elle est éternelle.

Bien sûr, si tu t'imagines être séparée du Tout, alors la "mort existera" (ou aura un sens) pour toi. Mais ce n'est qu'une ombre devant l'Esprit.

Bien sûr, ce n'est que mon point de vue et il n'engage que moi.

Ne sois pas accablé d'inquiétude pour toi-même, au point de manquer toutes les merveilles de la vie. Vis des beautés et des merveilles de la vie. Promène-toi les yeux grands ouverts et apprécie la beauté autour de toi. Vis un jour à la fois et apprécie-le pleinement. Que chaque instant soit rempli d'amour et de gratitude.

Lorsque un événement disharmonieux se produit, sans attendre, regarde autour et vois comment cela pourrait être transformé en quelque chose d'harmonieux. Fais-le vite parce que les pensées négatives et nuisibles peuvent pousser aussi vite que des mauvaises herbes dans un jardin et étouffer toutes les belles plantes délicates si on leur laisse prendre le contrôle. Apprends à contrôler tes pensées afin qu'elles ne soient que des pensées de beauté, d'harmonie et d'amour. Une fois tes pensées positives bien établies, tu rechercheras automatiquement le meilleur dans chaque situation. Seulement alors peux-tu te détendre, te laisser aller et entrer dans la joie et la liberté de l'Esprit !"

Je te mets cet extrait de "La petite voix", car c'est ce que j'aurais voulu te dire.
reporte toi à ce topic, les extraits de la petite voix, ça fait du bien, ça détend, tu comprendra que tu "n'est pas rien". Car tu as du prix à ses yeux.

zabouza a écrit:

Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".

Ce sentiment de " n'être rien " n'est, en fait, que le résultat d'une injonction faite par une autre personne à ton encontre. C'est assez banal et cette injonction est facilement neutralisable.

nordevan a écrit:

zabouza a écrit:

Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".

Ce sentiment de " n'être rien " n'est, en fait, que le résultat d'une injonction faite par une autre personne à ton encontre. C'est assez banal et cette injonction est facilement neutralisable.

C'est une thématique très répandue en psychogénéalogie, et dans toutes les thérapies mnésiques, je suppose.

zabouza a écrit:

bonjour,
je viens de rejoindre ce forum il y a quelques minutes. J'y suis tombée par hasard ou, peut-être, par chance ...
Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".
Je m'explique : voici quelques années que je ne vis plus "dans mes rêves", comme si je m'étais désenchantée d'un seul coup. Oui, j'ai eu des moments difficiles, mais j'ai toujours fait face. Je ne pense pas que cela peut provenir d'une dépression ... Mais tout d'un coup, je me suis rendue compte que je suis mortelle et cette idée m'obsède à longueur de journée. Je regarde mon petit garçon comme une merveille à qui j'ai donné le futur de la mort !!!! Tout cela est devenu très handicapant pour moi, j'ai l'impression permanente d'être "hors du temps", d'être en attente de la fin. Je regarde mon entourage comme des gens qui ne seront forcément plus là dans une centaine d'année ... je sais que c'est logique, mais à cause de tout cela, je pourris ce qui me reste à vivre ... J'ai besoin de croire, j'ai besoin de trouver quelqu'un qui me comprenne, mais j'ai aussi très peur des sectes et de leurs belles paroles réconfortantes ...

Bienvenue, je viens de passer par là! La prière est le meilleur des réconforts je crois (prière du cœur à répéter autant que possible), et se "résigner", accepter d'être comme cela. J'espère que tu trouveras la Paix!

Ludovic2 a écrit:

et se "résigner", accepter d'être comme cela. J'espère que tu trouveras la Paix!

Il faut surtout prendre conscience des valises que l'on trimbale et dont le contenu nous gâche la vie!

nordevan a écrit:

zabouza a écrit:

Je voudrais savoir, si quelqu'un, parmi vous, a ressentit ce genre de sentiment, de n'être "rien".

Ce sentiment de " n'être rien " n'est, en fait, que le résultat d'une injonction faite par une autre personne à ton encontre. C'est assez banal et cette injonction est facilement neutralisable.

Je ne suis pas si sûr.............
Sommes-nous vraiment quelque chose.................
Nous = Ego = Illusion = Rien.
Il faut passer par là je crois, cet anéantissement dont parle toute les religions (extinction ou "fana" des soufis, mort du vieil homme des chrétiens), mais comme toute mort, cela se fait dans la souffrance! En attente d'une "renaissance" à un autre niveau de conscience!

Courage!

juju a écrit:

Ludovic2 a écrit:

et se "résigner", accepter d'être comme cela. J'espère que tu trouveras la Paix!

Il faut surtout prendre conscience des valises que l'on trimbale et dont le contenu nous gâche la vie!

Ce que tu dis est vrai, sur le plan psychologique. J'ai l'impression que ce qu'elle vit se passe à un autre niveau.

Ludovic2 a écrit:

Il faut passer par là je crois, cet anéantissement dont parle toute les religions (extinction ou "fana" des soufis, mort du vieil homme des chrétiens), mais comme toute mort, cela se fait dans la souffrance! En attente d'une "renaissance" à un autre niveau de conscience!

Oui, je ne vais pas te contredire sur ce point. C'est ce que l'on trouve dans tous les bouquins.
Mais, la vie fait que, parfois, on est en face d'une réalité tangible (par exemple, un patient qui souffre et qui n'en peut plus) où le contenu des bouquins ne sert à rien.
On est obligé, alors, de se dire "est-ce que ça marche?"

Ludovic2 a écrit:

juju a écrit:

Ludovic2 a écrit:

et se "résigner", accepter d'être comme cela. J'espère que tu trouveras la Paix!

Il faut surtout prendre conscience des valises que l'on trimbale et dont le contenu nous gâche la vie!

Ce que tu dis est vrai, sur le plan psychologique. J'ai l'impression que ce qu'elle vit se passe à un autre niveau.

ça se passe sur un des nombreux plans dont l'homme est constitué (aussi bien matériel que spirituel).
On voit bien, dans ce forum, que le "spirituel" est une valeur sur-cotée, et les dieux doivent bien rire de notre niaiserie (si l'on en croit les grecs).
Non, la réalité est plus triviale.

Charles a écrit:

Je te conseillerai de ressentir cet vulnérabilité t'envahir, de voir ce qui se passe si tu cède.

Très risqué.

A chacun sa façon d'y faire.

Se laisser envahir par sa "vulnérabilité" ???

Ou comment prendre la sauce dans la gueule sans protection divine...

Aller allégrement vers l'inconnu en disant "Je suis près à ressentir en moi pour m'en sentir Libéré ?"

C'est dangereux.

l'adolescence n'est-il pas un état où le rien et se tout se font face?

l'ado, à la fois révolté et puissant, vit une guerre intérieure qu'il extériorise d'une façon ou d'une autre:

le rien pour le corps
le tout pour l'esprit qui s'éveille
et les deux doivent cohabiter, s'unir