Demande d'aide

Bonjour Naoartemis,

en ce qui me concerne le problème a disparu naturellement ou du moins s'est largement apaisé.

Ce qu'il faut d'abord prendre en compte pour essayer de comprendre le problème c'est que ces sensations qui démarrent au niveau du troisième oeil sont une manifestation du processus mis en oeuvre par la pratique de la méditation. Je ne sais pas quelle technique tu pratiques mais dans le cas des techniques "traditionnelles" la pratique, par l'entremise des lois de la nature, met en mouvement des zones de l'esprit de plus en plus profonde pour en faire remonter le contenu à la conscience, c'est ce processus qui libère. Ce qu'il faut comprendre de cela c'est que ces sensations sont la manifestation ou la conséquence de choses qui remontent en surface, de choses qui se libèrent, et qui viennent de probablement beaucoup plus loin que les plans sur lesquels peuvent en général agir les guérisseurs et rebouteux. Il est donc inutile d'aller les consulter pour ce genre de problème puisqu'ils ne peuvent remonter à la source mais pire encore, parce qu'en intervenant ils en modifie le cours naturel et risquent d'empirer les choses sans le vouloir.

J'ai remarqué dans mon expérience que ces sensations se produisent plutôt lorsque je met l'accent sur les pratiques de concentration de façon peut être excessive, mon premier conseil serait donc de voir si c'est le cas pour toi et de re-équilibrer ta pratique.

Cela dit il ne faut pas tomber dans l'extrême opposé qui est d'essayer d'empêcher que ces sensations ne se manifestent, car elle doivent se manifester, du moins il convient d'accepter ce qui se manifeste dans l'instant présent. Néanmoins lorsque celles ci deviennent trop gênante pour la pratique comme ca a été le cas pour moi alors la première solution est de faire de courte pose ou on ouvre les yeux, ou l'on se détend, ou l'on relâche notre attention et ou on la ramène un peu vers l'extérieur de nous même pendant un temps. Il s'agit de gérer consciemment le débit ou l'intensité de ce qui doit sortir en élargissant ou en concentrant délibérément notre attention vers l'intérieur ou vers l'extérieur du corps. Car quoiqu'il arrive ces sensations ne sont qu'une partie du vaste champs de notre expérience dans l'instant présent, à juste condition de ne pas se focaliser mentalement dessus.

En dernier lieu, lorsque ces sensations deviennent vraiment trop intense, alors il est possible de les dissiper en passant nos mains dessus avec l'intention consciente de les dissiper, soit de les éparpiller dans le corps, une fois sur la poitrine et le ventre tout se rééquilibre, ou bien de les attraper avec les doigts et de les getter vivement d'un geste sec à l'extérieur du corps.