Le Clitoris, ce cher inconnu (Film)

Rappel du premier message :

Je viens de retomber sur le lien de ce film que j'ai vu il y a plusieurs années sur Arte.

A la l'époque, j'avais été surprise, comme la réalisatrice le dit elle-même, d'en savoir si peu sur l'organe féminin du plaisir, et comme elle, mon savoir à son sujet ne dépassait pas la connaissance empirique.

A voir absolument pour qui ne l'a pas déjà vu.

http://www.clitoris-film.com/index.html



https://www.dailymotion.com/video/x42pa1_le-clitoris-ce-cher-inconnu-2-3_news

https://www.dailymotion.com/video/x42owz_le-clitoris-ce-cher-inconnu-3-3_news

Ah oui l'humour, je pense que cela reste aussi nécessaire à un bon épanouissement !

Rigel a écrit:

Penses tu Guillaume qu'il y ait un bouton "magique" ?
C'est pour cela qu'il vaut mieux dire les choses dès le départ, c'est moins humiliant pour l'homme...
Vous sentiriez vous humiliés, vous les hommes ? Alors là c'est un scoop !

Bien sur qu'il y a un bouton magique !!
Et pas que dans le cœur !
La stimulation du clitoris procure un plaisir physique (sauf si l'on se coupe des sensations de son corps) c'est physiologique, qu'on le veuille ou non.
C'est pour cela que beaucoup de femmes ont pu ressentir du plaisir lors d'un viol, même sans vouloir accepter ce plaisir. Le corps est programmé pour déclencher du plaisir quand on le frotte à cet endroit... Suite à des agressions sexuelles, cela crée souvent de la culpabilité qui n'a pas lieu d'être, justement parce que l'on entend un peu trop souvent qu'une femme doit être amoureuse pour ressentir du plaisir, que c'est dans la tête et le cœur contrairement aux hommes... etc. Du coup ces femmes se disent : si j'ai eu du plaisir c'est que j'étais consentante.
C'est vrai que l'amour, l'harmonie intellectuelle et spirituelle font beaucoup au plaisir dans l'acte sexuel. Mais il y a aussi une dimension de plaisir qui est corporelle, physiologique, indépendamment de cela (et qui peut y être associée).

Sinon si tu dis à un homme que tu n'as jamais pu jouir avec lui, cela ne va pas forcément être facile à avaler du premier coup... Si l'on se rend compte que la personne que l'on aime n'est pas vraiment satisfaite et qu'elle ne nous l'a jamais dit, on peut se sentir blessé, ce n'est pas forcément agréable.
Les hommes peuvent ils être considérés comme sensibles ou est ce que du moment que c'est masculin c'est de l'orgueil (il peut aussi y en avoir une part bien sur, mais pas que...) ?
Désolé je réagis un peu mais je crois que dans un sens comme dans l'autre, c'est la caricature du sexe opposé qui rompt la communication et qui empire les choses, empêchant à chacun de laisser libre court à sa sensibilité.

Guillaume a écrit:

La stimulation du clitoris procure un plaisir physique (sauf si l'on se coupe des sensations de son corps) c'est physiologique, qu'on le veuille ou non.
C'est pour cela que beaucoup de femmes ont pu ressentir du plaisir lors d'un viol, même sans vouloir accepter ce plaisir. Le corps est programmé pour déclencher du plaisir quand on le frotte à cet endroit... Suite à des agressions sexuelles, cela crée souvent de la culpabilité qui n'a pas lieu d'être, justement parce que l'on entend un peu trop souvent qu'une femme doit être amoureuse pour ressentir du plaisir, que c'est dans la tête et le cœur contrairement aux hommes... etc. Du coup ces femmes se disent : si j'ai eu du plaisir c'est que j'étais consentante.

Là on touche un autre thème, assez douloureux.
C'est vrai que ce que tu décris contribue à l'installation de la culpabilité. Mais il y a aussi plein d'autres choses.
Juste une parenthèse, c'est l'instinct de survie qui guide ces femmes. Si je me laisse faire, j'ai une chance de survivre.
Dans le cas du viol, physiologiquement, le vagin est tellement contracté qu'en principe, personne, rien ne peut passer. C'est peut-être grâce au clitoris que la fonction 'instinct de vie" - enfin de survie- permet la pénétration et du même coup que la femme ne se fasse pas au mieux défigurer, sachant qu'elle est déjà ultra psychiquement traumatisée, et au pire assassinée.

Ce n'est pas drôle, mais j'en profite pour vous faire part de la pétition sur le site http://www.contreleviol.fr/ Et si je peux m'engager dans ce combat, je le ferai.

J'en profite pour mettre ici une nuée de pour adoucir tout cela.

Oui Agyness, je parlais de cela pour dire qu'il était important de rappeler qu'il y a quelque chose de purement physique dans le plaisir du corps, ne serait ce que pour ces personnes. Mais il est certain que les problématiques de viol ne se résument pas à cela, elles sont extrêmement complexes.
Et comme toutes les problématiques, il n'y a pas de solution toutes faites, chaque personne violée a son propre vécu et ses difficultés spécifiques, qui ne sont pas toujours celles d'une autre.

Guillaume a écrit:

C'est pour cela que beaucoup de femmes ont pu ressentir du plaisir lors d'un viol

Comment peux tu dire ça Guillaume.
Un homme peut aussi se faire violer. Pourrait il en éprouver du plaisir même inconsciemment ?

Rigel a écrit:

Comment peux tu dire ça Guillaume.

Je dis cela parce que je connais une personne qui l'a vécu, et que j'ai eu d'autres échos sur le sujet, de la part d'une psychothérapeute notamment.

Pour les hommes je ne sais pas, je n'ai pas de témoignage là dessus.

As tu regardé de film posté par Diunddhy ?

La chronique juridique du soir :

Un curé s'était fait violer par un groupuscule anarchiste, plus précisément par une femme aidée de 2 ou 3 hommes qui eux n'avaient fait que le tenir solidement, dans les années 70. (le but du viol était idéologique et symbolique).

En cour d'assises, la défense voulait faire valoir le fait que si le curé avait eu une érection, c'est qu'il était consentant, et que donc, il n'y avait pas viol.

Mais le groupuscule a été condamné finalement pour viol, car il a été estimé que l'érection
avait un caractère mécanique non contrôlable, pouvant survenir sans la volonté expresse de la victime. Donc, c'était un viol malgré le plaisir probablement ressenti par le curé.

c'est une histoire vraie, hein...

Pour répondre plus dans le sujet, je dirais qu'un simple plaisir mécanique n'enlève strictement rien au terrible traumatisme subi par la femme violée, à mon avis.

Merci Greenman, cela ne m'étonne pas du tout.
Si les "bons boutons" sont stimulés, pour un homme comme pour une femme, le corps réagit à la stimulation, il est programmé biologiquement pour cela. Il génère la sensation physique de plaisir.
On peut se déconnecter de ce plaisir, le refuser (consciemment ou inconsciemment) mais le corps le produit quand même. Qu'on le veuille ou non.
Mais comme tu le dis Greenman, il est évident qu'éprouver un certain plaisir dans un viol (des organes génitaux bien sur, pas de l'esprit, pas du consentement...etc) ne veut pas du tout dire que ce n'est pas un viol. Du moment que la personne a signifié qu'elle n'était pas d'accord (ou qu'elle n'était pas en mesure de le signifier), il y a viol. Et même si les parties génitales réagissent (elles font leur boulot biologique, il ne faut pas leur en vouloir), tout le reste du corps et de l'être vit le viol comme un traumatisme et une souffrance intolérable (car ça l'est, intolérable).

On peut, à l'inverse du viol, amplifier le plaisir par les sentiments, le phantasme, l'amour et aussi le lâcher prise (très important je crois : pour laisser s'exprimer le plaisir dans tout le corps, il faut lâcher un peu la tête). Le plaisir n'est plus alors seulement physiologique, tout l'être y participe.

Peut-être que pour être plus clair on pourrait parler, en cas de non consentement, "d'excitation des organes génitaux" (qui procure une sensation de plaisir limitée à la zone érogène excitée) au lieu de plaisir. On peut effectivement réserver le terme de "plaisir" à sa participation à l'être tout entier.
C'est également en ce sens là que le terme "plaisir" est employé dans le film posté par Diunddhy.

Oui, l'unité corps-esprit nous renvoie toujours à notre véritable être je crois...

Ta précision est très bien venue ! en effet, quand on dit plaisir, ça choque parce que ça donne l'idée que l'esprit et le coeur sont de la partie alors que non en fait...

bien vu.

Greenman a écrit:

quand on dit plaisir, ça choque parce que ça donne l'idée que l'esprit et le coeur sont de la partie alors que non en fait...

C'est ça !!!

Sinon pour Diunndhy :
en postant ce film, tu vas peut-être bien rendre quelques femmes et quelques couples heureux.
Bon karma !!
Tu te prépares quelques vies de grimpage au rideau, hein avoue !?!

Je ne conçois pas personnellement le plaisir sexuel sans amour , ni sans accord d'esprit avec ma partenaire , être amoureux est l"assurance d'un vrai plaisir partagé , l'excitation sexuel n'est pas la garantie de la satisfaction , le plaisir n'est pas seulement dans l'acte , il peut être invalidé psychologiquement selon le contexte d'après l'acte , sans affect ni correspondance le plaisir sexuel est plus la satisfaction d'une addiction naturelle , le désir ne trouve pas l' aboutissement qu'il pourrait trouver dans une relation amoureuse et spirituelle , l'excitation passé il ne reste pas grand chose de l'évènement , le plaisir sexuel dans la joie la bonne humeur et l'amour permet à deux être de vraiment s'harmoniser avec cette vie , l'intimité et la découverte de l'autre est une source d'étonnement permanent qui ne peut exister que dans la confiance et l'amour , le clitoris ouiiiiiiiiii , but love .
Qui connait Ernst Gräfenberg ?

http://www.point-g.info/

celui-ci profx ????

Bin oui on change pas de sujet !

bah , non , on continue l'exploration du site .....mdr.

avec un sexe tend, bien sûr...

Prof, c'était pas toi qui signait love d'habitude?

Greenman a écrit:

avec un sexe tend, bien sûr...

Amis marins

Agyness a écrit:

Greenman a écrit:

avec un sexe tend, bien sûr...

Amis marins

gardez le cap ......

Oui elle est excellente !!!

Mais si on ne garde que le cap de l'humour, on ne peut plus parler franchement de sexualité... Se serait dommage... Non ?

70 °/. des blagues parlent de sexe ou de la mort. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas évident d'en parler alors on utilise l'humour.

Ouuuu le rabat joie !!!

En fait je ne dis pas ça pour arrêter ces blagues que j'adore, juste pour poser cette question : avez vous remarqué que dès que l'on parle de sexe, ça vire toujours très rapidement à l'humour.
Je me demande parfois si ce n'est pas pour éviter d'exprimer vraiment son opinion sur le sujet, parce que l'on a peur d'être jugé, qu'on se sent coupable...

Qu'en pensez vous ?

par pudeur je pense ...enfin ça me paraît une piste .....

c'est tout a fait le style de Ronan (mon compagnon) le genre de blague ;
un mec demande a son pote , quelle différence entre un clito et des légos ?
ben je sais pas
ok continue a jouer aux légos alors ...
wala ..