Merci de vos commentaires
voici, si cela vous intéresse le 4ème de couverture
- L’essentiel, voyez-vous, n’est pas d’accepter une version qui convienne à votre entourage. Il faut que dans votre esprit, elle reflète exactement à ce qui s’est passé. Entre l’accident sur le pont Jacques Cartier et le second dont vous n’avez aucun souvenir, où vous situez vous exactement ?
- Sur le pont Jacques Cartier, répondis-je sans l’ombre d’une hésitation. L’autre concerne quelqu’un qui n’est pas moi, ce n’est pas mon histoire.
- Et pourtant, c’est à l’hôpital et à la suite de ce second accident que vous vous réveillez, c’est bien cela ?
- Oui.
- Dans ce cas, qu’êtes vous devenu après ce qui vous est arrivé ?
- Je crois que je suis mort. Le problème est qu’on ne peut pas être à deux endroits à la fois. Je ne devrais pas me trouver ici, vivant et face à vous.
La vie de Marc Loebb, cadre brillant d’une entreprise d’informatique de Montréal, aurait du s’arrêter net un soir d’octobre. La fatigue depuis longtemps accumulée, la pluie et l’asphalte glissant ont mis fin à une soirée morose dans un fracas épouvantable de métal éventré. Le genre de choc qui ne laisse jamais l’ombre d’une chance. Pourtant, un miracle s’est produit. Il s’est réveillé après huit heures de coma, souffrant seulement de quelques blessures.
Pourquoi toutes les traces de son accident ont-elles disparu, comme s’il n’avait jamais existé ? Que faisait sa voiture à plusieurs kilomètres de là, deux heures plus tard ?
On n’échappe pas à la mort, sauf si l’on doit réaliser quelque chose d’essentiel au point que la vie trouve instinctivement une parade. Très loin d’ici. Dans un monde étrangement semblable où l’on devient un passager perdu.