Bonjour à tous,
Une petite phrase -que j'avais découvert sur le forum- de Thomas D'Ansembourg auteur entre autre de "Etre heureux ce n'est pas nécessairement confortable" et que j'aime bien, qui correspond aujourd'hui à ce qu'est pour mol "le fait d'être heureux" et qui rejoint ce que vous exprimez ici :
"Etre heureux, ce n'est pas forcément être joyeux mais être pleinement présent à ce que nous vivons"
Extrait de la quatrième de couverture de son livre trouvée ici :
http://livre.fnac.com/a1537006/Thomas-d-Ansembourg-Etre-heureux-ce-n-est-pas-necessairement-confortable
"Nous avons souvent, inconsciemment et malgré les belles intentions, été vacciné contre le bonheur par un double vaccin.
Première injection : "on n'est pas là pour rigoler". Deuxième injection : "il faut être heureux quand même". Nous sommes ainsi souvent pris au piège : tétanisé ou déchiré entre le bonheur interdit et le bonheur obligatoire. Identifier ce piège dans nos vies et le démonter ne sera pas confortable à vivre.
Ce livre nous invite à comprendre différents pièges antibonheur dans lesquels nous sommes pris malgré nous et à accueillir quelques inconforts incontournables sur la route du bonheur, comme par exemple :
*Etre heureux, c'est accueillir la vie comme elle vient et non comme nous rêverions qu'elle soit, tout en en suivant les enseignements souvent inconfortables à vivre.
*Etre heureux, c'est accepter l'inconfort de transformer ce qu'il y a à transformer, l'inconfort de lâcher ce qu'il y a à lâcher, l'inconfort de faire le deuil de ce qui n'est pas ou n'est plus.
*Etre heureux, c'est aussi accueillir l'inconfort qu'il y a de constater qu'être libre ce n'est pas faire ce qu'on veut, mais faire ce qu'on a choisi de faire en acceptant de vivre avec les conséquences pas toujours agréables de nos choix.
*Etre heureux, c'est s'ouvrir aux mouvements de la vie : la peine et la joie, la paix et la révolte, les deuils et les naissances, l'émerveillement et le dégoût.
Ce livre nous invite à comprendre qu'être heureux, ce n'est pas résister à ces mouvements, c'est tenter d'y trouver, en et à travers eux, l'équilibre et la grâce, comme le surfeur utilise, avec à la fois force et souplesse, les mouvements de la vague pour y fonder la grâce de son vol."
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Partant de là, le fait d'être heureux -comme le dit aussi la parabole donnée plus haut par Nabilkar- n'est plus affaire de circonstances mais affaire de qualité d'accueil des circonstances,
Cet état d'être "être heureux" ainsi défini n'a pas besoin pour exister :
-de relativiser les circonstances de sa vie à un moment par rapport à un autre moment,
-ou de relativiser les circonstances présentes de sa vie par rapport aux circonstances de la vie d'autrui.
-d'aller chercher à l'extérieur de soi "les objets qui donnent le bonheur", puisque c'est un état d'être et non d'avoir(s)