| | La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) | |
| | Auteur | Message |
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Jean-Yves Membre
Date d'inscription : 13/12/2007 Nombre de messages : 1825 Age : 63 Ville : Var
| Sujet: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 11:03 | |
| Un texte de Osho "Vous devez vous souvenir de ceci - lorsque vous vous sentez triste, ne perdez pas l´occasion. Fermez les portes, asseyez-vous et sentez-vous aussi triste que vous le pouvez, comme si le monde entier était simplement un enfer. Entrez profondément en lui... plongez en lui. Permettez à chaque pensée triste de vous pénétrer, à chaque émotion triste pour vous remuer. Criez et pleurez et dites des choses - dites-les fort, il n´y a là aucune inquiétude à avoir. Ainsi vivez d´abord la tristesse pendant quelques jours et au moment où le dynamisme de la tristesse disparaît, vous vous sentirez très calme, paisible - comme l´on se sent après un orage. Asseyez-vous silencieusement dans ce moment et appréciez le silence qui vient de lui-même. Vous ne l´avez pas apporté, vous apportiez la tristesse. Lorsque la tristesse s´en va, dans le sillage, silence se pose. Écoutez ce silence. Fermez vos yeux. Sentez-le... sentez sa texture même... son parfum. Et si vous vous sentez heureux, chantez, dansez ..." Osho | |
| | | Kevin le vagabond Membre
Date d'inscription : 07/01/2014 Nombre de messages : 575 Age : 39 Ville : Bretagne
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 12:15 | |
| Merci pour ce texte Jean-Yves En voila un autre qui le rejoint: "Alors à certains moments je suis en colère, à d'autres je suis triste, à d'autres je suis jaloux, à d'autres je suis joyeux et tout ce qui arrive, à chaque instant, est accepté. Alors vous devenez un et cette unité est la chose la plus fondamentale à comprendre. Le maître doit aider le disciple à affronter et à intégrer les aspects de lui-même qui résultent de l'expérience, ce qu'il est réellement à tout instant, au lieu d'essayer de l'aider à réaliser son opposé compensatoire, ou ce que le disciple estime qu'il devrait être, ou ce qu'il essaye de protéger, de renforcer ou d'affirmer de lui. Mon objectif, ma fonction est de vous enlever tous vos idéaux. Vous êtes arrivé ici avec des idéaux et vous voudriez que je les renforce, vous voudriez que je vous soutienne et vous aide à devenir ce que vous voudriez devenir. C'était peut-être votre motivation en arrivant ici, mais ce n'est pas mon travail. Mon travail est juste à l'opposé, vous aider à accepter ce qui existe et à oublier tous vos fantasmes, je veux que vous deveniez plus réaliste et pragmatique, je veux vous enraciner dans le sol alors que vous aspirez au ciel et que vous avez complètement oublié la terre. Oui, le ciel est également accessible mais seulement à ceux dont les racines ont poussé profondément dans le sol. Si un arbre veut pousser haut dans le ciel, chuchoter avec les nuages, jouer avec les vents ou communier avec les étoiles il doit d'abord enfoncer profondément ses racines dans le sol. La première des choses est d'enfoncer les racines dans le sol, la seconde se produit spontanément. Plus les racines poussent profond, plus l'arbre pousse haut ; il n'est pas nécessaire de faire quoi que ce soit d'autre. Tout mon effort est de faire que vos racines aillent le plus profondément possible dans le sol de la vérité et la vérité est ce que vous êtes. Alors soudain les choses vont se mettre en route, vous allez commencer à vous élever. Les idéaux que vous aviez toujours essayé de poursuivre et n'aviez jamais été capable d'atteindre vont se réaliser spontanément. Si quelqu'un peut accepter sa propre réalité, telle quelle est, alors dans cette acceptation toute tension disparaît, l'angoisse, l'anxiété disparaissent ; elles s'évaporent tout simplement et lorsqu'il n'y a plus d'anxiété, plus de tension, plus de désintégration, de division ou de schizophrénie alors, la joie est soudainement là, l'amour est soudainement là, la compassion est soudainement là. Ce ne sont pas des idéaux, ce sont des phénomènes parfaitement naturels. Tout ce que l'on doit faire c'est d'abandonner les idéaux car ces idéaux fonctionnent comme des blocages. Plus quelqu'un est idéaliste plus il est bloqué. Aussi particulier et contradictoire que cela puisse paraître, l'on ne peut trouver la paix que dans la douleur et jamais en s'en défendant ou en fuyant ce que l'on considère être négatif ou douloureux. Oui, la lâcheté vous fait souffrir, la peur vous fait souffrir, la colère vous fait souffrir, ce sont des émotions négatives, mais on ne peut atteindre la paix qu'en acceptant et en intégrant la souffrance, pas en la rejetant. En la rejetant vous deviendrez de plus en plus petit et vous aurez de moins en moins de pouvoir. Vous vivrez dans un perpétuel conflit intérieur, une guerre civile dans laquelle une main se battra contre l'autre, dans laquelle vous ne ferez que gaspiller votre énergie. Il faut se souvenir d'une chose fondamentale ; seule la communion avec la souffrance psychologique ouvre la porte à la libération et à la transcendante ; uniquement la communion avec la souffrance psychologique. Tout ce qui est douloureux doit être accepté, l'on doit dialoguer avec. C'est vous ! Il n'y a aucun autre moyen de la dépasser, le seul moyen est de l'absorber. Cela renferme un énorme potentiel, la colère c'est de l'énergie, la peur c'est de l'énergie, la lâcheté également. Tout ce qui vous arrive crée un grand élan, une grande quantité d'énergie s'y trouve cachée. Dès que vous l'acceptez, cette énergie vous appartient, vous devenez plus fort, plus large, vous commencez à devenir plus spacieux. Vous possédez alors un monde intérieur plus vaste." Osho extrait de http://www.osho.com/fr/read/featured-articles/emotional-ecology/dropping-ideals | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 16:45 | |
| Merci pour ces 2 textes Jean-Yves et Kevin Je trouve que l'importance de ce sujet est sous-estimée. Accepter la souffrance je trouve ça excessivement difficile ; on est tellement habitué depuis tout petit à fuir la souffrance. De plus, la souffrance peut prendre une multitude de visage : à chaque fois il convient de faire le même effort de reconnaissance et d'acceptation. Bref, sujet riche et intéressant |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 16:47 | |
| En fait la souffrance viens justement d'une non-acceptation, il n'y a donc pas à l'accepter. Mais oui ce sujet est très important merci |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 19:28 | |
| - Jean-Yves a écrit:
-
Un texte de Osho
"Vous devez vous souvenir de ceci - lorsque vous vous sentez triste, ne perdez pas l´occasion. Fermez les portes, asseyez-vous et sentez-vous aussi triste que vous le pouvez, comme si le monde entier était simplement un enfer. Entrez profondément en lui... plongez en lui. Permettez à chaque pensée triste de vous pénétrer, à chaque émotion triste pour vous remuer.
Criez et pleurez et dites des choses - dites-les fort, il n´y a là aucune inquiétude à avoir.
Ainsi vivez d´abord la tristesse pendant quelques jours et au moment où le dynamisme de la tristesse disparaît, vous vous sentirez très calme, paisible - comme l´on se sent après un orage. Asseyez-vous silencieusement dans ce moment et appréciez le silence qui vient de lui-même. Vous ne l´avez pas apporté, vous apportiez la tristesse.
Lorsque la tristesse s´en va, dans le sillage, silence se pose.
Écoutez ce silence.
Fermez vos yeux. Sentez-le... sentez sa texture même... son parfum.
Et si vous vous sentez heureux, chantez, dansez ..."
Osho "Le cœur de l’homme est un instrument de musique et il contient une musique grandiose. Elle est endormie, mais elle est là, attendant le moment voulu pour être interprétée, exprimée, chantée, dansée. Et c’est à travers l’amour que le moment arrive. Un homme sans amour ne connaîtra jamais cette musique et ne saura jamais quelle était la musique qu’il portait dans son cœur. C’est seulement à travers l’amour que la musique commence à prendre vie, elle se réveille et cesse d’être potentielle pour se convertir en réalité." C'est aussi de Osho. Les deux textes parlent d'AMOUR, le vrai, celui qui nous unit tous. Merci pour ce partage. | |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 19:31 | |
| - Kevin le vagabond a écrit:
- Merci pour ce texte Jean-Yves
En voila un autre qui le rejoint:
"Alors à certains moments je suis en colère, à d'autres je suis triste, à d'autres je suis jaloux, à d'autres je suis joyeux et tout ce qui arrive, à chaque instant, est accepté. Alors vous devenez un et cette unité est la chose la plus fondamentale à comprendre. Le maître doit aider le disciple à affronter et à intégrer les aspects de lui-même qui résultent de l'expérience, ce qu'il est réellement à tout instant, au lieu d'essayer de l'aider à réaliser son opposé compensatoire, ou ce que le disciple estime qu'il devrait être, ou ce qu'il essaye de protéger, de renforcer ou d'affirmer de lui.
Mon objectif, ma fonction est de vous enlever tous vos idéaux. Vous êtes arrivé ici avec des idéaux et vous voudriez que je les renforce, vous voudriez que je vous soutienne et vous aide à devenir ce que vous voudriez devenir. C'était peut-être votre motivation en arrivant ici, mais ce n'est pas mon travail. Mon travail est juste à l'opposé, vous aider à accepter ce qui existe et à oublier tous vos fantasmes, je veux que vous deveniez plus réaliste et pragmatique, je veux vous enraciner dans le sol alors que vous aspirez au ciel et que vous avez complètement oublié la terre.
Oui, le ciel est également accessible mais seulement à ceux dont les racines ont poussé profondément dans le sol. Si un arbre veut pousser haut dans le ciel, chuchoter avec les nuages, jouer avec les vents ou communier avec les étoiles il doit d'abord enfoncer profondément ses racines dans le sol. La première des choses est d'enfoncer les racines dans le sol, la seconde se produit spontanément. Plus les racines poussent profond, plus l'arbre pousse haut ; il n'est pas nécessaire de faire quoi que ce soit d'autre.
Tout mon effort est de faire que vos racines aillent le plus profondément possible dans le sol de la vérité et la vérité est ce que vous êtes.
Alors soudain les choses vont se mettre en route, vous allez commencer à vous élever. Les idéaux que vous aviez toujours essayé de poursuivre et n'aviez jamais été capable d'atteindre vont se réaliser spontanément.
Si quelqu'un peut accepter sa propre réalité, telle quelle est, alors dans cette acceptation toute tension disparaît, l'angoisse, l'anxiété disparaissent ; elles s'évaporent tout simplement et lorsqu'il n'y a plus d'anxiété, plus de tension, plus de désintégration, de division ou de schizophrénie alors, la joie est soudainement là, l'amour est soudainement là, la compassion est soudainement là. Ce ne sont pas des idéaux, ce sont des phénomènes parfaitement naturels. Tout ce que l'on doit faire c'est d'abandonner les idéaux car ces idéaux fonctionnent comme des blocages. Plus quelqu'un est idéaliste plus il est bloqué. Aussi particulier et contradictoire que cela puisse paraître, l'on ne peut trouver la paix que dans la douleur et jamais en s'en défendant ou en fuyant ce que l'on considère être négatif ou douloureux.
Oui, la lâcheté vous fait souffrir, la peur vous fait souffrir, la colère vous fait souffrir, ce sont des émotions négatives, mais on ne peut atteindre la paix qu'en acceptant et en intégrant la souffrance, pas en la rejetant. En la rejetant vous deviendrez de plus en plus petit et vous aurez de moins en moins de pouvoir. Vous vivrez dans un perpétuel conflit intérieur, une guerre civile dans laquelle une main se battra contre l'autre, dans laquelle vous ne ferez que gaspiller votre énergie.
Il faut se souvenir d'une chose fondamentale ; seule la communion avec la souffrance psychologique ouvre la porte à la libération et à la transcendante ; uniquement la communion avec la souffrance psychologique.
Tout ce qui est douloureux doit être accepté, l'on doit dialoguer avec. C'est vous !
Il n'y a aucun autre moyen de la dépasser, le seul moyen est de l'absorber. Cela renferme un énorme potentiel, la colère c'est de l'énergie, la peur c'est de l'énergie, la lâcheté également. Tout ce qui vous arrive crée un grand élan, une grande quantité d'énergie s'y trouve cachée. Dès que vous l'acceptez, cette énergie vous appartient, vous devenez plus fort, plus large, vous commencez à devenir plus spacieux. Vous possédez alors un monde intérieur plus vaste."
Osho
extrait de http://www.osho.com/fr/read/featured-articles/emotional-ecology/dropping-ideals Merci aussi à toi, Kevin, pour ce partage (je n'ai pas réussi à citer vos deux posts en même temps) | |
| | | lyra Membre
Date d'inscription : 18/08/2014 Nombre de messages : 839 Age : 48 Ville : Rimouski, Qc
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 19:47 | |
| Oui, merci Jean-Yves pour ce texte sur la plongée dans la tristesse. Je me pratique à faire ceci de chaque émotion forte qui me traverse et c'est très efficace. Je pense que les émotions ne sont pas faites pour être reniées, mais plutôt pour être reconnues, et acceptées dans le corps pour ce qu'elles sont: des clés.
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| | | Totem Membre
Date d'inscription : 06/03/2013 Nombre de messages : 17521 Age : 69 Ville : la voie lactée
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mar 7 Oct 2014 - 23:58 | |
| - Kevin le vagabond a écrit:
- Merci pour ce texte Jean-Yves
En voila un autre qui le rejoint:
"Alors à certains moments je suis en colère, à d'autres je suis triste, à d'autres je suis jaloux, à d'autres je suis joyeux et tout ce qui arrive, à chaque instant, est accepté. Alors vous devenez un et cette unité est la chose la plus fondamentale à comprendre. Le maître doit aider le disciple à affronter et à intégrer les aspects de lui-même qui résultent de l'expérience, ce qu'il est réellement à tout instant, au lieu d'essayer de l'aider à réaliser son opposé compensatoire, ou ce que le disciple estime qu'il devrait être, ou ce qu'il essaye de protéger, de renforcer ou d'affirmer de lui.
Mon objectif, ma fonction est de vous enlever tous vos idéaux. Vous êtes arrivé ici avec des idéaux et vous voudriez que je les renforce, vous voudriez que je vous soutienne et vous aide à devenir ce que vous voudriez devenir. C'était peut-être votre motivation en arrivant ici, mais ce n'est pas mon travail. Mon travail est juste à l'opposé, vous aider à accepter ce qui existe et à oublier tous vos fantasmes, je veux que vous deveniez plus réaliste et pragmatique, je veux vous enraciner dans le sol alors que vous aspirez au ciel et que vous avez complètement oublié la terre.
Oui, le ciel est également accessible mais seulement à ceux dont les racines ont poussé profondément dans le sol. Si un arbre veut pousser haut dans le ciel, chuchoter avec les nuages, jouer avec les vents ou communier avec les étoiles il doit d'abord enfoncer profondément ses racines dans le sol. La première des choses est d'enfoncer les racines dans le sol, la seconde se produit spontanément. Plus les racines poussent profond, plus l'arbre pousse haut ; il n'est pas nécessaire de faire quoi que ce soit d'autre.
Tout mon effort est de faire que vos racines aillent le plus profondément possible dans le sol de la vérité et la vérité est ce que vous êtes.
Alors soudain les choses vont se mettre en route, vous allez commencer à vous élever. Les idéaux que vous aviez toujours essayé de poursuivre et n'aviez jamais été capable d'atteindre vont se réaliser spontanément.
Si quelqu'un peut accepter sa propre réalité, telle quelle est, alors dans cette acceptation toute tension disparaît, l'angoisse, l'anxiété disparaissent ; elles s'évaporent tout simplement et lorsqu'il n'y a plus d'anxiété, plus de tension, plus de désintégration, de division ou de schizophrénie alors, la joie est soudainement là, l'amour est soudainement là, la compassion est soudainement là. Ce ne sont pas des idéaux, ce sont des phénomènes parfaitement naturels. Tout ce que l'on doit faire c'est d'abandonner les idéaux car ces idéaux fonctionnent comme des blocages. Plus quelqu'un est idéaliste plus il est bloqué. Aussi particulier et contradictoire que cela puisse paraître, l'on ne peut trouver la paix que dans la douleur et jamais en s'en défendant ou en fuyant ce que l'on considère être négatif ou douloureux.
Oui, la lâcheté vous fait souffrir, la peur vous fait souffrir, la colère vous fait souffrir, ce sont des émotions négatives, mais on ne peut atteindre la paix qu'en acceptant et en intégrant la souffrance, pas en la rejetant. En la rejetant vous deviendrez de plus en plus petit et vous aurez de moins en moins de pouvoir. Vous vivrez dans un perpétuel conflit intérieur, une guerre civile dans laquelle une main se battra contre l'autre, dans laquelle vous ne ferez que gaspiller votre énergie.
Il faut se souvenir d'une chose fondamentale ; seule la communion avec la souffrance psychologique ouvre la porte à la libération et à la transcendante ; uniquement la communion avec la souffrance psychologique.
Tout ce qui est douloureux doit être accepté, l'on doit dialoguer avec. C'est vous !
Il n'y a aucun autre moyen de la dépasser, le seul moyen est de l'absorber. Cela renferme un énorme potentiel, la colère c'est de l'énergie, la peur c'est de l'énergie, la lâcheté également. Tout ce qui vous arrive crée un grand élan, une grande quantité d'énergie s'y trouve cachée. Dès que vous l'acceptez, cette énergie vous appartient, vous devenez plus fort, plus large, vous commencez à devenir plus spacieux. Vous possédez alors un monde intérieur plus vaste."
Osho
extrait de http://www.osho.com/fr/read/featured-articles/emotional-ecology/dropping-ideals Totalement en accord avec ce texte. | |
| | | Kevin le vagabond Membre
Date d'inscription : 07/01/2014 Nombre de messages : 575 Age : 39 Ville : Bretagne
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mer 8 Oct 2014 - 15:21 | |
| Merci a vous de prendre le temps de donner un retour! - L'ermite a écrit:
- Je trouve que l'importance de ce sujet est sous-estimée.
Accepter la souffrance je trouve ça excessivement difficile ; on est tellement habitué depuis tout petit à fuir la souffrance. De plus, la souffrance peut prendre une multitude de visage : à chaque fois il convient de faire le même effort de reconnaissance et d'acceptation.
Bref, sujet riche et intéressant Oui, je trouve aussi. Peut-être qu'on est tellement habitué a la fuir qu'on ne veut même pas en parler par peur que ca l'attire? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mer 8 Oct 2014 - 17:42 | |
| - Jean-Yves a écrit:
-
Un texte de Osho
"Vous devez vous souvenir de ceci - lorsque vous vous sentez triste, ne perdez pas l´occasion. Fermez les portes, asseyez-vous et sentez-vous aussi triste que vous le pouvez, comme si le monde entier était simplement un enfer. Entrez profondément en lui... plongez en lui. Permettez à chaque pensée triste de vous pénétrer, à chaque émotion triste pour vous remuer.
Criez et pleurez et dites des choses - dites-les fort, il n´y a là aucune inquiétude à avoir.
Ainsi vivez d´abord la tristesse pendant quelques jours et au moment où le dynamisme de la tristesse disparaît, vous vous sentirez très calme, paisible - comme l´on se sent après un orage. Asseyez-vous silencieusement dans ce moment et appréciez le silence qui vient de lui-même. Vous ne l´avez pas apporté, vous apportiez la tristesse.
Lorsque la tristesse s´en va, dans le sillage, silence se pose.
Écoutez ce silence.
Fermez vos yeux. Sentez-le... sentez sa texture même... son parfum.
Et si vous vous sentez heureux, chantez, dansez ..."
Osho |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La tristesse en tant que méditation (un texte de Osho) Mer 8 Oct 2014 - 22:00 | |
| Je n'ai jamais su vivre la tristesse autrement qu'ainsi, comme des orages, des tempêtes qui me traversent, jusqu'au silence, jusqu'à l'arc-en-ciel des éclats de rire... jusqu'à chanter et danser... Je devais méditer sans le savoir. Merci pour le texte. |
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