La conscience : cette inconnue en nous ! Avignon - 19 novembre 2013

Rappel du premier message :

Date : le 19 novembre 2013.
Lieu : Centre Soleiam, 13 bis rue bon martinet à Avignon.
Heure : 20 h.
Entrée libre et gratuite.

Il ne s'agit pas tant de silence que de présence à soi-même , une autre fonction peut bloquer un moment nos pensées et notre discourt intérieur nous n'en sommes pas plus présent à nous même , nous dormons toujours à nous même et nous ingérons arbitrairement sur le fonctionnement de nos centres , la conscience je le répète est en dehors des fonctions , et nous ne pouvons pas accéder à cette conscience par les fonctions , nous avons un accès direct par notre volonté sur notre attention et sur la présence à nous même , nous pouvons observer que ça pense et sentir très pleinement notre présence à nous même ce n'est pas incompatible , il faut beaucoup d'amour de soi plus qu'une vision intellectuel du "travail" à faire pour prétendre s'éveiller .

 La personnalité qui s'est érigée spirituellement adéquate à nous éveillée est tout aussi associative et mécanique que ce qui compose cette personnalité , il faut avoir observer cette personnalité qui tente de nous guider vers la conscience et l'éveil dans ces certitudes et son arrogance se prenant pour un maître intérieur , cynique et inquisiteur ,  cette personnalité spirituelle ne contribue pas qu'à notre identification elle s'exprime malheureusement à l'extérieur auto-convaincu de sa mission d'éveiller les autres , prend un nom exotique que cette personnalité juge plus adéquate à nommer cette essence qu'elle ne perçoit pas , love .

Professeur X a écrit:

nommer cette essence qu'elle ne perçoit pas , love .

Cette essence est inommable, mais elle peut être perçue. 

innommable? ou indescriptible?
J'ai bien compris

On retrouve dans cette discussion entre prof et gnose la différence qui existe (pour moi en tout cas) entre "méditation" et "Présence" ou rappel de soi:
Dans la première on cherche le silence, on cherche à faire taire le dialogue, et à devenir "absent" au monde extérieur. Dans la seconde on ne cherche pas à le faire taire, mais à devenir conscient de ce dialogue. On ne recherche pas à se retirer du monde mais à y prendre pied tout en contactant la Paix intérieure qui peut très bien coexister avec ce dialogue mécanique de la pensée.
Ces deux voies sont assez opposées en réalité, le tout est de savoir ce que l'on cherche.

Personnellement je choisis la seconde, car l'incarnation n'est pas une mauvaise chose, elle doit être utilisée pour devenir conscient justement, là où la méditation nous ramène à un état antérieur à l'incarnation.

Pour moi, quand le mental se tait, je ne deviens pas "absente", mais "ouverte" à Tout ce qui vient de l'extérieur.
Je suis alors très attentive, très présente...il y a un échange de quelque chose avec l'extérieur.
Le bavardage "intérieur" me coupe de l'extérieur car qui dit bavardage, dit intervention du mental séparant. Même si je l'observe.
Les deux sont à expérimenter et aucun n'est "mieux" que l'autre. Ce sont deux états très différents que je peux alterner.
C'est ma vision.

Je suis d'accord avec toi brin de seigle, je faisais part de mon point de vue. Je ne disais pas que l'une était mieux loin de moi cette prétention. Disons que je voulais dire que la méditation recherche le silence là où le Rappel de soi cherche simplement à se désidentifier de ce dialogue mais aussi du silence lorsqu'il se fait. Théoriquement le rappel ne recherche rien, juste à prendre conscience de ce qui est.
Ultimement, il est possible que ces deux voies opposées conduisent au même endroit. J'aime à le croire en tout cas.

Ce que j'ai voulu exprimé, c'est que dans le cas ou l'esprit se repose dans LA conscience et dans le cas où il est plus identifié à des pensées il n'y a pas vraiment de différence objective. Il y a comme un va et vient, une sorte d'ondes nivelées ou l'esprit voyage au sein de LA conscience.
S'identifier à la pensée apporte de la souffrance, car il y a une notion de bien et de mal qui surgit dans le mental et une lutte intérieure peut s'installer car la pensée veut atteindre sa Nature qu'elle est déjà !
Il s'agit plus, pour moi, d'une prise de conscience.
La pensée évolue au sein de LA conscience.

Je me demande, s'il n'y a pas de souffrance dans le monde réel, évoluer consciemment ou pas ca change tout et rien, . Oui mais c'est peut être tout ce qui a de la valeur ici, à cultiver. Je pense qu'elle vient du centre et pas du ciel (pas en haut).
De la maîtrise de nos pensées, en la libérant, la rendant à elle même, en la remettant au service de la vie, plutot que sous les joug, la conscience est peut juste un outil aussi, pour une être cosmic observateur. Car il y aurait t'il autre chose que la conscience derrière? il y aurait t'il de la conscience, dans un pure silence? (sans nos 5 sens) à 'voir'...

brindeseigle a écrit:

S'identifier à la pensée apporte de la souffrance, car il y a une notion de bien et de mal qui surgit dans le mental et une lutte intérieure peut s'installer car la pensée veut atteindre sa Nature qu'elle est déjà !
Il s'agit plus, pour moi, d'une prise de conscience.
La pensée évolue au sein de LA conscience.

   

Charles a écrit:

il y aurait t'il de la conscience, dans un pure silence? (sans nos 5 sens) à 'voir'...

Je réponds un OUI franc à cette question. 

Nous pouvons nous exprimer sans conflit, sans violence. Sans vouloir avoir raison.Sans vouloir que çe que nous exprimons soit plus vrai que ce qu' expriment les autres. Chaque être humain vie et exprime l' expérience dont il a besoin pour avancer. Il est important de voir comment nous réagissons à la lecture d' un texte sur ce forum. Sommes-nous dans l' acceptation ou voulons-nous avoir raison ? Vouloir avoir raison est une réaction instinctive. Elle trahit la peur, le manque de confiance et l' agressivité en nous. Notre nature animale balance tout le temps entre les opposés. Oui et non, sympathie en antipathie et toute la panoplie de notre instabilité. L' homme dialectique, emprisonné dans le monde des opposés, vie dans la destruction permanente.Nous apprenons tous à accéder et non sans peine à un autre niveau. Nous ne " possédons " aucune vérité. Devant ce défi immense qu' est la vie nous sommes tous des écoliers et extrêmement démunis. Tous les êtres humains sont liés les uns aux autres. Et nous apprenons tous notre leçon à chaque instant.

Chaque être humain est devant le défi unique : découvrir cette autre dimension en soi ou rester prisonnier de la dualité. La dualité est impermanence, doute, éternel recommencement. Chacun ne peut résoudre que son propre énigme. Le temps nous est donné et chacun avance à son rythme, à son niveau. Ce texte parle d' une possibilité mais ne veut pas convaincre. Convaincre qui ? Pourquoi ? Il n' y a que celui qui doute qui veut convaincre. Alors, cette possibilité....? Nous pouvons être forts. Nous pouvons être détachés de toutes choses. Nous détacher de toute notre histoire personnelle ( égocentrique ). Nous pouvons définitivement larguer toute faiblesse. Nous pouvons nous libérer des désirs et des frustrations. De toute instabilité. De notre complainte. Notre complaisance. De notre apitoiement sur nous-mêmes. Sans attendre la moindre récompense. Quelle simple et bonne nouvelle !

Charles a écrit:

Il y aurait t'il de la conscience, dans un pure silence? (sans nos 5 sens) à 'voir'...

Oui! Etat de vacuité.

La conscience est un ami extraordinaire : quand on a tout perdu, le sexe, le succès, l' attachement, la sentimentalité, les convictions, l' envie et le désir, le pouvoir, l' argent, l' amitié et la haine, la peur, l' ennui, la drogue, ses enfants et son boulot et tout estime ou pitié de soi, soit, tout ce qui constitue la trame de la BD de notre histoire personnelle, elle , la conscience est encore là. Fidèle, inchangée, puissante et inépuisable elle rayonne. Quel roc inébranlable ! Quelle histoire d' amour !

Il était une fois, une petite présence, cette petite présence toute fraîche, toute fraîchement en développement, ce trouva dans le monde du silence, dans le monde de mère, entouré d'eau, de ses oreilles, elle reconnu la symphonie de la vie de son cœur, sans même ce posé de question, et sans même s'en apercevoir la petite présence grandissait de jour en jour.

Et puis un jour, la petite présence, senti des coups, le silence s'était rompis, quitta les eaux dans un passage si étroit, et la symphonie de la vie, elle pris froid, elle prit peur, elle pleura, et dans ces pleures, elle inspira les premiers souffle de la vie, et vu père pour la première fois, et père coupa le cordon qui le relié à mère.

La petite présence, toute froide, ce dit, mais que c'est dur, il fait froid, et la petite présence fut mise sous la chaleur de la lumière, c'est agréable ce dit t-elle, mais je n'aime pas le froid, et puis la faim la gagna, mère la prit dans ses bras, et lui donna le seins, la petite présence aimer sa, qu'elle douceur, la petite présence qui ne voyait pas encore, ce mit à ouvrir les yeux, des obscurités elle passa à la lumière, c'est éclatant ce dit t-elle, et referma les yeux, puis les rouvrit, puis les referma, jusqu’à ce qu'elle puisse ouvrir les yeux, la petite présence n'ayant même pas conscience de ces mains, ce griffa, ce n'est pas agréable ce dit t-elle.

La petite présence, découvrit pleins de choses autours d'elle, elle était émerveillé, puis elle découvrit les cris, les pleurs, , la petite présence prit peur, et pour ce protéger, elle ce protégea d'elle même, elle commença par bâtir, un grand mur autours d'elle, elle y mit sa présence, et ce dit, si je met ma présence au chaud et en sécurité, je pourrais montrer au monde ma gentillesse, et le monde ne me fera aucun mal, alors le masque de la petite présence, observa le monde, encore et encore, afin d'y devenir intègre et en sécurité, elle y parvenu, mais qu'elle souffrance vivait t-elle de voir autours d'elle la misère, la violence, construisait un mur disait t-elle, que j’abrège mes souffrances, fondons une communauté, que nous soyons en paix.

Et le masque ne ce fit pas entendre, et la souffrance, la gagné encore et encore, la plongeant dans un obscurantisme, elle devenu aveugle, elle rêva de révolte, de combat, de liberté, mais rien n'y faisait, elle ne trouvait plus aucune utilité à être ici, que pourrais t-elle bien faire !!!

Le petit masque, n'était plus rien, et il souffrait terriblement, le petit masque voulait mourir, car il était incapable de détruire pour exister, mais mourir ne lui était pas possible, il ne pouvait augmenter la souffrance de ces amis et de sa famille, et du monde qui peut être se jugeras de ne pas avoir bien fait.

Alors le masque ce laissa mourir, et attendez la mort, la souffrance fit rire la petit présence mais le masque n'en avait pas conscience, la souffrance était bonne pour le masque il n'avait pas conscience de disparaître, et puis un jour le masque mourut, et la petite présence ce retrouva face à elle même, qu'elle émotion, elle pleura toute les larmes de son corps,car elle comprit, qu'elle venait de se sauver, de sauver sa famille, et le monde entier et commença à retiré chacune des pierres qui l'avait occulté dans son passé.

Présent à la présence, être la vie, que demander de plus.

Soyez bénis

Equilibrium a écrit:

Charles a écrit:

Il y aurait t'il de la conscience, dans un pure silence? (sans nos 5 sens) à 'voir'...

Oui! Etat de vacuité.

Tout à fait mais il y a quelque chose dans cet état, il y a l'être conscient.

Lux a écrit:

Il était une fois, une petite présence, cette petite présence toute fraîche, toute fraîchement en développement, ce trouva dans le monde du silence, dans le monde de mère, entouré d'eau, de ses oreilles, elle reconnu la symphonie de la vie de son cœur, sans même ce posé de question, et sans même s'en apercevoir la petite présence grandissait de jour en jour.

Et puis un jour, la petite présence, senti des coups, le silence s'était rompis, quitta les eaux dans un passage si étroit, et la symphonie de la vie, elle pris froid, elle prit peur, elle pleura, et dans ces pleures, elle inspira les premiers souffle de la vie, et vu père pour la première fois, et père coupa le cordon qui le relié à  mère.

La petite présence, toute froide, ce dit, mais que c'est dur, il fait froid, et la petite présence fut mise sous la chaleur de la lumière, c'est agréable ce dit t-elle, mais je n'aime pas le froid, et puis la faim la gagna, mère la prit dans ses bras, et lui donna le seins, la petite présence aimer sa, qu'elle douceur, la petite présence qui ne voyait pas encore, ce mit à ouvrir les yeux, des obscurités elle passa à la lumière, c'est éclatant ce dit t-elle, et referma les yeux, puis les rouvrit, puis les referma, jusqu’à ce qu'elle puisse ouvrir les yeux, la petite présence n'ayant même pas conscience de ces mains, ce griffa, ce n'est pas agréable ce dit t-elle.

La petite présence, découvrit pleins de choses autours d'elle, elle était émerveillé, puis elle découvrit les cris, les pleurs, , la petite présence prit peur, et pour ce protéger, elle ce protégea d'elle même, elle commença par bâtir, un grand mur autours d'elle, elle y mit sa présence, et ce dit, si je met ma présence au chaud et en sécurité, je pourrais montrer au monde ma gentillesse, et le monde ne me fera aucun mal, alors le masque de la petite présence, observa le monde, encore et encore, afin d'y devenir intègre et en sécurité, elle y parvenu, mais qu'elle souffrance vivait t-elle de voir autours d'elle la misère, la violence, construisait un mur disait t-elle, que j’abrège mes souffrances, fondons une communauté, que nous soyons en paix.

Et le masque ne ce fit pas entendre, et la souffrance, la gagné encore et encore, la plongeant dans un obscurantisme, elle devenu aveugle, elle rêva de révolte, de combat, de liberté, mais rien n'y faisait, elle ne trouvait plus aucune utilité à être ici, que pourrais t-elle bien faire !!!

Le petit masque, n'était plus rien, et il souffrait terriblement, le petit masque voulait mourir, car il était incapable de détruire pour exister, mais mourir ne lui était pas possible, il ne pouvait augmenter la souffrance de ces amis et de sa famille, et du monde qui peut être se jugeras de ne pas avoir bien fait.

Alors le masque ce laissa mourir, et attendez la mort, la souffrance fit rire la petit présence mais le masque n'en avait pas conscience, la souffrance était bonne pour le masque il n'avait pas conscience de disparaître, et puis un jour le masque mourut, et la petite présence ce retrouva face à elle même, qu'elle émotion, elle pleura toute les larmes de son corps,car elle comprit, qu'elle venait de se sauver, de sauver sa famille, et le monde entier et commença à retiré chacune des pierres qui l'avait occulté dans son passé.

Présent à la présence, être la vie, que demander de plus.

Soyez bénis

Merci pour toute cette poésie.
Soit béni en retour.
 

Ta signature n'est pas un hasard, tout comme ton pseudo, c'est moi qui te remercie pour cette vibration et cette ouverture de coeur  

Au début la conscience éveillée ne change rien dans notre vie. Certes, le chercheur constate et reconnait cette nouvelle faculté en lui .( Il découvre qu 'elle était depuis toujours " présente " mais qu' il n' en était pas conscient). A partir de ces premières prises de conscience un choix devient possible : continuer à s' identifier à la personnalité que nous sommes ( l' homme animale égocentrique ) ou faire l' effort de s' en détacher en essayant de sortir de notre sommeil animal (inconscience) en étant conscient et en faisant abstraction de tous les autres mouvements de l' être ( pensers, émotions, compulsivité). Car cette nouvelle faculté ne peut s' exprimer que si on fait de la place pour elle dans notre vie .Autrement tout reste pareil, comme avant. Pire,on oublie cette nouvelle possibilité car on s' endort à nouveau. Il y a donc une nouvelle conscience qui émerge,mais cette émergence n' est pas définitive. L' homme doit par un effort particulier apprendre à vivre en donnant tout l' espace, toute son attention à cette conscience. Donc vivre à chaque moment cette participation active ! En d' autres mots :il doit essayer d' être conscient et le rester. Il s' agît donc d' un choix très précis. Une participation intégrale, un don total de la personnalité est demandé. Total ? Eh oui, juqu' à l' effacement, la disparition même de cette personnalité, de l' ancien être... ( latin : personna=masque )

La conscience étant infinie, tu me diras quand tu sera arrivé au bout  

Après je comprends ce que tu dit, c'est vrai que les "trajectoires" sont rectifiés, mais arrive un moment ou la conscience te rappel à toi en présence, c'est même le but de la conscience il me semble, sinon ta pas finit de chercher  mais on est d'accord sur le point qu'elle corrige.

L'homme, passe par le plan psychologique, émotionnel, philosophique, mental, esprit, conscience, cœur, astral, enfin un tas de truc, et au bout du compte on en reviens toujours au même, présence, je dirais même que c'est un grand "bordel" organisé, c'est dans le désordre que l'on retrouve l'ordre, et dans l'ordre que l'on retrouve le désordre, plus d'ordre, plus désordre, présence, c'est d'une simplicité en fait, tellement simple que l'on ce complique la vie, plus de simple, plus de compliqué, présence  

Gnose a écrit:

Au début la conscience éveillée ne change rien dans notre vie. Certes, le chercheur constate et reconnait cette nouvelle faculté en lui .( Il découvre qu 'elle était depuis  toujours " présente " mais qu' il n' en était pas conscient). A partir de ces premières prises de conscience un choix devient possible : continuer à s' identifier à la personnalité que nous sommes ( l' homme animale égocentrique )  ou faire l' effort de s' en détacher en essayant de sortir de notre sommeil animal (inconscience) en étant conscient et en faisant abstraction de tous les autres mouvements de l' être ( pensers, émotions, compulsivité). Car cette nouvelle faculté ne peut s' exprimer que si on fait de la place pour elle dans notre vie .Autrement tout reste pareil, comme avant. Pire,on oublie cette nouvelle possibilité car on s' endort à nouveau. Il y a donc une nouvelle conscience qui émerge,mais cette émergence n' est pas définitive. L' homme doit par un effort particulier apprendre à vivre en donnant tout l' espace, toute son attention à cette conscience. Donc vivre à chaque moment cette participation active ! En d' autres mots :il doit essayer d' être conscient et le rester. Il s' agît donc d' un choix très précis. Une participation intégrale, un don total de la personnalité est demandé. Total ? Eh oui, juqu' à l' effacement, la disparition même de cette personnalité, de l' ancien être... ( latin : personna=masque )

Tout à fait d'accord avec  ce que tu dis Gnose, mais il y a un petit bémol en ce qui concerne l'effacement total de la personnalité.
En effet lorsque la conscience émerge et que l'esprit s'y accroche, il finit par vivre totalement dans cette conscience mais il manque quelque chose et c'est là que les enseignements de Sri Aurbindo viennent apporter la lumière sur ce qui advient à savoir la naissance de l'être psychique. De plus l'être ancien ne disparaît pas totalement, l'égo ne s'éradique pas comme ça, au plus il devient serviteur et reste utile parce l'être doit vivre sur deux plans en même temps et sans l'égo il risque de se perdre sur les plans supérieurs ne pouvant s'ancrer sur le plan qu'est celui dans lequel il doit continuer sa vie. Il s'ensuit donc un être qui vit au travers de sa conscience de vérité (le maître intérieur) sur un plan supérieur et qui peut descendre sur les plans inférieur grâce à l'égo, le seul hic c'est lorsque l'égo s'emballe un peu, mais l'être veille au grain.

Totem a écrit:

Gnose a écrit:

Au début la conscience éveillée ne change rien dans notre vie. Certes, le chercheur constate et reconnait cette nouvelle faculté en lui .( Il découvre qu 'elle était depuis  toujours " présente " mais qu' il n' en était pas conscient). A partir de ces premières prises de conscience un choix devient possible : continuer à s' identifier à la personnalité que nous sommes ( l' homme animale égocentrique )  ou faire l' effort de s' en détacher en essayant de sortir de notre sommeil animal (inconscience) en étant conscient et en faisant abstraction de tous les autres mouvements de l' être ( pensers, émotions, compulsivité). Car cette nouvelle faculté ne peut s' exprimer que si on fait de la place pour elle dans notre vie .Autrement tout reste pareil, comme avant. Pire,on oublie cette nouvelle possibilité car on s' endort à nouveau. Il y a donc une nouvelle conscience qui émerge,mais cette émergence n' est pas définitive. L' homme doit par un effort particulier apprendre à vivre en donnant tout l' espace, toute son attention à cette conscience. Donc vivre à chaque moment cette participation active ! En d' autres mots :il doit essayer d' être conscient et le rester. Il s' agît donc d' un choix très précis. Une participation intégrale, un don total de la personnalité est demandé. Total ? Eh oui, juqu' à l' effacement, la disparition même de cette personnalité, de l' ancien être... ( latin : personna=masque )

Tout à fait d'accord avec  ce que tu dis Gnose, mais il y a un petit bémol en ce qui concerne l'effacement total de la personnalité.
En effet lorsque la conscience émerge et que l'esprit s'y accroche, il finit par vivre totalement dans cette conscience mais il manque quelque chose et c'est là que les enseignements de Sri Aurbindo viennent apporter la lumière sur ce qui advient à savoir la naissance de l'être psychique. De plus l'être ancien ne disparaît pas totalement, l'égo ne s'éradique pas comme ça, au plus il devient serviteur et reste utile parce l'être doit vivre sur deux plans en même temps et sans l'égo il risque de se perdre sur les plans supérieurs ne pouvant s'ancrer sur le plan qu'est celui dans lequel il doit continuer sa vie. Il s'ensuit donc un être qui vit au travers de sa conscience de vérité (le maître intérieur) sur un plan supérieur et qui peut descendre sur les plans inférieur grâce à l'égo, le seul hic c'est lorsque l'égo s'emballe un peu, mais l'être veille au grain.

Ca m'intéresse ce que tu dit, tu peux développé ?

La je suis a un stade, ou je suis présent à mon absence, car je suis déjà ailleurs, j'ai fait la haute voltige, j'ai fait les plans inférieur, et je pense que je suis un passeurs d'Ames ( j'ai réalisé ça hier soir, tous ce tiens, je suis prit de prise d'angoisse quand je sais qu'il faut que j'aille dans un lieu, ou il y a eu un suicide, après les meurtriers, mort violente et j'en passe, une fois que l'"esprit est la, j'angoisse avec l’âme qui à peur de partir, que je part dans des connaissances pour qu'elle ce délivre d'elle même ) vu le nombre de fois ou je me suis "sauvé", ou des connaissances qui me viennent alors que d'autres bosse des années pour les acquérir, c'est des bouts de vie "raconté" pour y trouver une issue lumineuse ou pas, chacun son libre arbitre, une fois "sauvé" plus de connaissance, je passe à "autre chose", le gros problème que j'avais avant, était de m'identifier à ça (je suis née comme ça), j'ai sacrément morfler, et je commence seulement à maîtriser le "bazars", ce que j'écris en ce moment, ceux sont des connaissances que je ne possède pas, d'une Âme bloqué à la réincarnation et qui du coup me bloque aussi, car j'ai toute ces connaissances présente, et je ne pourrais retrouvé la "liberté'" que quand elle l'aura retrouvé, le seul moyen d'être moi, c'est d'être présent à moi pour garder les pieds sur terre, ce que je fait, mais en même temps faut que je trouve une solution pour lui que je ne trouve pas.

Je sais que ça parait complètement dingue, d'ailleurs ça a faillit me rendre complètement cinglé, mais la je suis à un stade, ou je laisse faire le lâcher prise, et limite y a même plus de peur, car dans le sens contraire, je ne serais déjà plus la.

Je n'y connais rien en ce qui est des passeurs d'âmes mais j'ai une amie qui en est une et qui réussissait à guider les âmes en leur parlant et priant pour les envoyer vers la lumière, et je crois qu'elle allumait des bougies, en fait elle faisait une sorte de rituel, chose qu'elle n'a jamais appris avant mais qu'elle connaissait et ça marchait sauf qu'elle s'est retrouvée avec pas mal d'âmes qui venaient la solliciter et elle commençait à perdre pied et une voyante lui a dit que sa maison était construite sur un puits par où passent les âmes et qu'elle n'avait pas choisi cette maison par hasard, ça vient d'un ancien karma. Du coup la voyante lui a dit qu'elle n'était pas encore prête pour ce travail et qu'il valait mieux boucher le puits et que de toutes les façons des êtres plus évolués désincarnés s'en chargeait pour l'instant.

Je pense que lorsque tu seras pleinement conscient tu retrouveras tes connaissances anciennes mais pour l'heure c'est de toi qu'il faut t'occuper, tu es sur le chemin et rien ne dois t'en détourner. D'ailleurs certaines facultés oubliées se réveillent lors qu'on a fait de la haute voltige comme tu dis mais si on se focalise dessus on risque de se perdre en chemin. L'ancrage en ce monde est très important et lorsqu'on se sent stable, on vit sur les deux plans en même temps sans problème, mais comme je l'ai dit l'égo étant toujours présent on peut parfois se laisser entraîner mais c'est pas trop grave car la conscience de vérité ouvre les yeux à l'esprit qui s'est égaré momentanément et on sait qu'on a un travail à effectuer sur ce point, à savoir pourquoi on s'est laissé entraîné, et en général c'est un vieillerie qu'on n'a pas évacué, bien qu'on pense avoir fait le vide.

Effectivement une partie de la personnalité, celle qui s' identifie ( positivement) à la conscience ne s' efface pas. Les deux (conscience- personnalité) fusionnent.( Que ta volonté soit faite ! ) . Cette personnalité rend l' émergence de la conscience possible sur cette terre par un don de soi total. Cette fusion est en même temps amour. Aurobindo m' a aidé énormément. Il donne la clef pour comprendre cette relation entre conscience et amour.