Vos Poèmes ...

Rappel du premier message :

Quand la porte du bonheur se ferme, une autre
s'ouvre, mais souvent nous regardons si longtemps
la porte fermée que nous ne voyons pas la porte
qui a été ouverte pour nous.
Il est vrai que nous ne savons pas la chance que
nous avons d'avoir quelqu'un (ou quelque chose!),
jusqu'à ce que nous le perdions,
mais il est aussi vrai que nous ne savons pas
ce que nous avons manqué quand cela arrive.

Donner à quelqu'un tout votre amour n'est
jamais une assurance qu'il vous aimera en retour!
N'attendez pas d'amour en retour, attendez
seulement que cela grandisse dans leur coeur.
Mais si cela ne se produit pas, soyez content
tout de même que cet amour ait grandi dans le vôtre.
Cela prend seulement 1 minute pour remarquer quelqu'un,
1 heure pour l'apprécier, 1 journée pour l'aimer.
Mais oublier quelqu'un prend toute une vie.

Ne vous fiez pas aux apparences,
elles sont souvent trompeuses.
Ne vous basez pas sur la richesse,
elle peut disparaître.

Paul Celan traduit par Bruno Bettelheim dans " survivre"

Il y avait de la terre en eux, et
ils creusaient.

Ils creusaient, creusaient, ainsi
passa leurs jour, leur nuit. Ils ne louaient pas Dieu
qui- entendaient-ils - voulait tout ça,
qui- entendaient-ils - savait tout ça.
Ils creusaient, et n' entendaient plus rien;
ils ne devinrent pas sages, n' inventèrent pas de chanson,
n' imaginèrent aucune sorte de langue.
Ils creusaient.

Il vint un calme, il vint une tempete,
vinrent toutes les mères.
Je creuse, tu creuses, il creuse aussi le ver,
et ce qui chante la-bas dit: ils creusent.

O un,o nul,o toi, personne:
Ou ça menait, si vers nulle part?
O tu creuses,et je creuse, me creuse jusqu' à toi,
à notre doigt l'anneau nous réveille.

pulsar a écrit:

Paul Celan traduit par Bruno Bettelheim dans " survivre"

Il y avait de la terre en eux, et
ils creusaient.

Ils creusaient, creusaient, ainsi
passa leurs jour, leur nuit. Ils ne louaient pas Dieu
qui- entendaient-ils - voulait tout ça,
qui- entendaient-ils - savait tout ça.
Ils creusaient, et n' entendaient plus rien;
ils ne devinrent pas sages, n' inventèrent pas de chanson,
n' imaginèrent aucune sorte de langue.
Ils creusaient.

Il vint un calme, il vint une tempete,
vinrent toutes les mères.
Je creuse, tu creuses, il creuse aussi le ver,
et ce qui chante la-bas dit: ils creusent.

O un,o nul,o toi, personne:
Ou ça menait, si vers nulle part?
O tu creuses,et je creuse, me creuse jusqu' à toi,
à notre doigt l'anneau nous réveille.

  Un très beau poème, pulsar, que je suis heureuse de découvrir...!

Merci Erell

Bonjour, je me suis mis à la poésie récemment, j'aimerai partager modestement mes créations afin peut être de m'améliorer et aussi pour le plaisir de partager tout simplement :

remooooo a écrit:

Bonjour, je me suis mis à la poésie récemment, j'aimerai partager modestement mes créations afin peut être de m'améliorer et aussi pour le plaisir de partager tout simplement :

Simplicité

Humilité sur le chemin des étoiles,
amour sur le chemin de hommes,
simplicité dans le cœur des anges.

Beauté intérieure,
chemin extérieur,
quel différence ?

Le singe mange,
le signe boit,
le singe dort.

C'est un maître.

 
Coucou remooooo ! Joli poème que voilà ! 
C'est avec beaucoup de plaisir que je viendrai découvrir et lire tes poésies !
Bienvenue parmi nous ! 

remooooo a écrit:

Le singe mange,
le signe boit,
le singe dort.

C'est un maître.[/center]

Bonjour et merci à vous pour tous ces beaux poèmes

Au Jardin de mon Cœur

Au jardin parfumé de mon cœur
Ce matin
Cent mille fleurs
Se sont donné la main.

De céleste ronde arc en ciel
Aux divines fragrances
En douceur de miel,
Perle amour en abondance

Fleur de vie, ineffable rosée,
Baptise mon sang affamé
De leur cent mille étoiles.
En majesté, le temple se dévoile.

Silence de la Beauté
En saveur de plénitude
Grandeur d'une âme en humanité
Adieu vile servitude !
Chantal Champ/Aloah

Aloah

Ce n'est pas le poète
Qui fait vibrer le cœur
De Verlaine à Hugo
En passant par Goeth

C'est la puissance des mots
Compose avec ardeur
Et pose sur le papier
T'es plus belles pensées.

N° 2

P résente ta magie comme un bel art ludique

O ublie cette ordinaire, le désir et l'envie

E met ta volonté impérieuse et pudique

M iracle de la vie accordé par l'Uni.

E ternelle méthode lorsque l'esprit s'implique

S' accordez les faveurs de son cortex gris.

Les poésies désignent toutes ces instants crépusculaires où la vision s'amoindrie, alors que l'esprit scrute avec netteté des pensées qui semblent tapisser une alcôve figée dans l'éphémère, appelée à ne plus reparaître sous peine de vulgarité. Un seul essai. L'effort de saisie devient pénible, le trésor évanescent. Je l'aurais, j'ai vu et je me vois en même temps l'oublier. Je dessine les mouvements de ses contours qui me noient de structures, je réalise que c'est son effacement qui se dessine, sa fugue créatrice, balisée d'étonnements et dont la lumière artificielle de l'esprit semble consumer les liens, en abandonnant toute virginité. Immobile, je cours vers un ultime regard, furtif, gorgé de mystères, teinté de couleurs indéterminées et dont la franchise n'a d'égale. Comme une goutte qui tombe.

C'est avec insouciance et loin de ma naissance
Sans amour et sans joie, que c'est triste l'enfance
Avoir croisé un soir à mon grand désespoir
Celle qui brisa d'un coup mon corps et mes sens.

Que c'est pauvre l'amour sans réciprocité,
A l'issu d'une fête en étant abreuvé
De se jeter tout bête sur le fruit des fendues
Et goûter sans retour aux nectars défendus

Vers l'Aisne.

.Otis. a écrit:

C'est avec insouciance et loin de ma naissance
Sans amour et sans joie, que c'est triste l'enfance
Avoir croisé un soir à mon grand désespoir
Celle qui brisa d'un coup mon corps et mes sens.

Que c'est pauvre l'amour sans réciprocité,
A l'issu d'une fête en étant abreuvé
De se jeter tout bête sur le fruit des fendues
Et goûter sans retour aux nectars défendus

Vers l'Aisne.

 ... un beau poème, Otis ! De toi ?