Vos Poèmes ...

Rappel du premier message :

Quand la porte du bonheur se ferme, une autre
s'ouvre, mais souvent nous regardons si longtemps
la porte fermée que nous ne voyons pas la porte
qui a été ouverte pour nous.
Il est vrai que nous ne savons pas la chance que
nous avons d'avoir quelqu'un (ou quelque chose!),
jusqu'à ce que nous le perdions,
mais il est aussi vrai que nous ne savons pas
ce que nous avons manqué quand cela arrive.

Donner à quelqu'un tout votre amour n'est
jamais une assurance qu'il vous aimera en retour!
N'attendez pas d'amour en retour, attendez
seulement que cela grandisse dans leur coeur.
Mais si cela ne se produit pas, soyez content
tout de même que cet amour ait grandi dans le vôtre.
Cela prend seulement 1 minute pour remarquer quelqu'un,
1 heure pour l'apprécier, 1 journée pour l'aimer.
Mais oublier quelqu'un prend toute une vie.

Ne vous fiez pas aux apparences,
elles sont souvent trompeuses.
Ne vous basez pas sur la richesse,
elle peut disparaître.

_________________
L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir. (B. Werber)
http://www.spiritpartage.over-blog.com

Invité

Reïna a écrit:: Révélation:

[...]

La graine remédie à l'obscurité
en fleurissant.

Le coeur remédie à la solitude
en aimant tout se qui se présente à lui...

Reïna...

Vos Poèmes ... - Page 26 11951137_875128019237933_7636866535229665962_n

Sans un regard

Voyant qu'il n'y a rien
L'on peut tout voir.

Ce voyant aime le calme
De la joie qui s'invite.

Mais elle était déjà là avant "moi".

Le clair rayon posé au centre
Ecrit dans toutes les directions
Ce que conscience imagine
Qu'elle créé dans ce vide infini.

Alors ce qui est plein
Est à la fois vide.
TOUT est à la fois là sans y être.
CE QUI EST ne change ni n'apparaît.

Si mystère il y a,
Il est de ce qui ne voit.

Fraternellement :petitcoeur)

Une larme est tombée
Du ciel elle est versée.

Mais qu'est-ce donc dedans?
Un être minuscule vêtu de blanc.

Son sourire comprend
Ce qui à soif dedans
Et est entendu du vent.
Ce vent qui porte le souffle
Non seulement de vie,
Mais aussi celui qui t'emporte
Loin d'ici chez toi quand c'est fini. I love you

Namasté

Eh, Porte, namasté!
Très beau ce vitrail! C'est où?
Bonne journée à toi! Like a Star @ heaven

Invité

porte a écrit:: Sans un regard

Voyant qu'il n'y a rien
L'on peut tout voir.

Ce voyant aime le calme
De la joie qui s'invite.

Mais elle était déjà là avant "moi".

Le clair rayon posé au centre
Ecrit dans toutes les directions
Ce que conscience imagine
Qu'elle créé dans ce vide infini.

Alors ce qui est plein
Est à la fois vide.
TOUT est à la fois là sans y être.
CE QUI EST ne change ni n'apparaît.

Si mystère il y a,
Il est de ce qui ne voit.

Fraternellement

Une larme est tombée
Du ciel elle est versée.

Mais qu'est-ce donc dedans?
Un être minuscule vêtu de blanc.

Son sourire comprend
Ce qui à soif dedans
Et est entendu du vent.
Ce vent qui porte le souffle
Non seulement de vie,
Mais aussi celui qui t'emporte
Loin d'ici chez toi quand c'est fini.

Namasté

Invité

Vos Poèmes ... - Page 26 10410471_875747172509351_2139408088952159612_n

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti !»

Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.

Et juste au moment où quelqu’un prés de moi
dit : «il est parti !»
il y en a d’autres qui le voyant poindre à l’horizon
et venir vers eux s’exclament avec joie :
«Le voilà !»

C’est ça la mort !
Il n’y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.

Prière de William Blake

Le Miracle Incarné

Si le soleil pense
en diffusant sa lumière,
son langage est la chaleur.

Si l'océan pense
en faisant onduler ses immenses vagues,
son langage est l'humidité.

Si un arbre pense
en transformant la lumière en sucre,
son langage est la pousse des feuilles.

Si le vent pense
en se déplaçant, invisible, au milieu de chaque chose,
sa langue est la manière dont il nous fait plier.

Je suis las de ne penser que comme un homme
et je prie pour trouver le courage
de diffuser ma lumière, d'onduler, de pousser
et de me déplacer, invisible, au milieu de chaque chose.

MARK NEPO

Reïna a écrit:: Le Miracle Incarné

Si le soleil pense
en diffusant sa lumière,
son langage est la chaleur.

Si l'océan pense
en faisant onduler ses immenses vagues,
son langage est l'humidité.

Si un arbre pense
en transformant la lumière en sucre,
son langage est la pousse des feuilles.

Si le vent pense
en se déplaçant, invisible, au milieu de chaque chose,
sa langue est la manière dont il nous fait plier.

Je suis las de ne penser que comme un homme
et je prie pour trouver le courage
de diffuser ma lumière, d'onduler, de pousser
et de me déplacer, invisible, au milieu de chaque chose.

MARK NEPO

... merci Reina...

J'ai pour toi un lac

J'ai pour toi un lac quelque part au monde
Un beau lac tout bleu
Comme un œil ouvert sur la nuit profonde
Un cristal frileux
Qui tremble à ton nom comme tremble feuille
À brise d'automne et chanson d'hiver
S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent
Mes jours à l'endroit, mes nuits à l'envers.

J'ai pour toi, très loin
Une promenade sur un sable doux
Des milliers de pas sans bruits, sans parade
Vers on ne sait où
Et les doigts du vent des saisons entières
Y ont dessiné comme sur nos fronts
Les vagues du jour fendues des croisières
Des beaux naufragés que nous y ferons.

J'ai pour toi défait
Mais refait sans cesse les mille châteaux
D'un nuage ami qui pour ma princesse
Se ferait bateau
Se ferait pommier, se ferait couronne
Se ferait panier plein de fruits vermeils
Et moi je serai celui qui te donne
La Terre et la Lune avec le soleil.

J'ai pour toi l'amour quelque part au monde
Ne le laisse pas se perdre à la ronde.

Gilles Vigneault

Magnifique Coeur !

Invité

Invité

"Les écoliers"

Sur la route couleur de sable
En capuchon noir et pointu,
Le "moyen", le "bon", le "passable"
Vont, à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.

Ils ont dans leur plumier des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches, du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d’autres petits hommes.

Ils ont la ruse et la paresse
Mais l’innocence et la fraîcheur
Près d’eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur
Et de vraies fleurs pour la maîtresse.

Puis les voilà tous à s’asseoir
Dans l’école crépie de lune,
On les enferme jusqu’au soir
Jusqu’à ce qu’il leur pousse plume
Pour s’envoler. Après, bonsoir !

Ça vous fait des gars de charrue
Qui fument, boivent le gros vin,
Puis des ménagères bourrues
Dosant le beurre et le levain.
Billevesées, coquecigrues,
Ils vous auront connues en vain

Dans leurs enfances disparues !

Maurice FOMBEURE

Sujet: poème Lun 7 Sep 2015 - 16:33

Comment tout a commencer?

Comment tout va se terminer?

Pourquoi tenir a un commencement?

Pourquoi tenir a une fin?

Et si rien n'avait jamais vraiment eu lieu?

Et si c'etait un reve?

Serais tu pret a supporter le poids inexistant de ton inexistence

Alors autant rire

autant sourire

car apres tout

on veut l'eveil

mais on le veut pas vraiment

sinon je ne serais plus la

meme cette expérience sur terre me le prouve

sinon je serais plus la

je tiens tellement a la différence

a ne plus me reconnaitre

je sombre

je ne suis qu'une ombre

le jour ou je le verrais, que deviendrais je?

qui sera la pour me feliciter??

qu'aurais je gagner?

l'eternité?

j'aurais gagner ce que je n'ai jamais perdu

alors je pourrais sombrer dans l'oubli

exister ou ne plus exister, tel est la question

mais qui se la pose??

je fais fausse route

bien sur

la route est imaginaire

je suis triste

triste de reconnaitre qu'enfet

ce que je veux le plus est ce que je veux le moins

qui veut peut

et moi je veux pas

j'aime tellement etre qqn de special

avec ma spiritualité de *** censuré ***

mais rien de cela n'est vrai

alors

je me regarde dans le miroir, et je ferme les yeux

qui pourra supporter cette vision??

amen

voila endroit pour poser ses propres poèmes inspirés

merci a vous flower

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Lun 7 Sep 2015 - 16:38

Il étais une fois

un homme qui se prenait pour Dieu

quelle honte

un homme qui se croyait plus fort que Dieu

il avait supprimer dieu

et il s'etait proclamer lui meme

le maitre de dieu

cette vision lui etais insupportable

il commenca a devenir chretien

il fit sa prière tout les jours

quelle honte

comment avais il oser

il s'en voulait tellement

alors il pleura toutes les larmes de son corps

mais rien ne l'apaisait

comment avait il pu?

comment avait il su?

il realisa que tout ca

c'etait du vent

rien n'existait

il s'etait inventé toute cette mascarade

il aimait tellement jouir de cette plaisanterie

il riait, hurlait, pleurais

tout ca l'amusait

il ne voulait pas disparaitre

et c'est pourquoi la différence existe

c'est pourquoi mon regard me porte vers des choses tellement futile

car je me refuse a moi meme

mais qui pour m'en vouloir

je ne suis qu'un homme

car je l'ai decider ainsi

je créé la division

car c'est pour ca que je suis ici

et jamais, au grand jamais, je ne changerais d'avis

car j'ai pas envie de voir en face
le grand manipulateur interplanètaire que je suis

car si je le vois

je me tue

amen

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 12 Sep 2015 - 10:51

Au bois dormant

Un peu de jour, un peu d'amour,
Un peu de soleil, comme en rêve,
Et son front et ces lys autour,
C'était chose fragile et brève.

Mais c'était si doux à souffrir
Parmi ces eaux, ces fleurs, ces palmes,
Qu'elle n'en pouvait pas mourir ;
Alors elle a clos ses yeux calmes.

Elle s'est endormie au fond
De mon coeur, sur ses mains tranquilles,
Et lys et roses même sont
Dans des silences immobiles.

Charles Van Lerberghe

... et aussi du même poète...

Dans ma prière du matin

Dans ma prière du matin
Il est un grand et beau jardin ;

Une haie d’aubépines blanches,
Autour d’un tremblement de branches.

Une petite porte d’or,
Toute close sur le dehors.

Une chanson de voix lointaines,
Un bleu murmure de fontaines.

Et de la terre jusqu’au ciel
Rien qu’une extase de soleil.

Ah ! que de toutes choses l’âme,
Comme un parfum suave émane,

En ce jardin clos et sacré
Qu’une âme en son rêve a créé.

Charles Van Lerberghe

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 12 Sep 2015 - 21:30

... et encore...

Je l'ai prise dans mes bras

Je l'ai prise dans mes bras,
La petite sirène
Aux yeux éblouis.
Et voici qu'en chantant, ce soir, je la promène
En mon beau paradis.

Comme la lune sur la mer,
Sa longue chevelure bleue
Se mêle à la mienne,
Qui est d'or.
Sa belle queue
Traîne
Parmi les fleurs.

Comme elle a peur,
Comme son coeur bat sur mon coeur !

Je ne sais pas ce qu'elle pense.
Elle me regarde en silence,
De ses pâles yeux pleins d'effroi,
Où quelque étrange songe sommeille.
De la terre ils ne veulent
Rien voir que moi ;
Pour Elle, j'en suis la grande merveille,
Et le mystère.

Mais, parfois,
Elle étend les doigts,
Et touche l'air illuminé qui tremble,
Car la lumière et l'air ressemblent à la mer.
Et elle est triste, et parfois pleure.

Je veux la déposer, doucement, dans le fleuve,
Mon beau fleuve d'Eden, dont les divines eaux
S'en retournent parmi la chanson des roseaux
Vers la mer infinie, afin qu'il la ramène,
Heureuse et consolée, à ses soeurs les sirènes,
Et qu'elle joue encor, devant son miroir bleu,
A peigner en chantant ses longs et beaux cheveux,
Qu'ont effleurés, ce soir, quelques roses mortelles,
Et ces baisers humains que mes lèvres y mêlent.

Charles Van Lerberghe,
Recueil : La chanson d'Eve

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Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 12 Sep 2015 - 21:56

C'est magnifique, erell, sunny

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Dim 13 Sep 2015 - 10:36

touareg7 a écrit:: C'est magnifique, erell,

J'aime beaucoup ce poète belge francophone, Reg... Beau dimanche à toi... flower

Si tu veux les voir m'a dit une fée...

Si tu veux les voir, m'a dit une Fée,

Glisse un soir, comme moi,

Sous les saules,

Et regarde, entre tes doigts,

Pardessus ton épaule.

Elles appuient sur les eaux bleues

Leurs frêles corolles,

Et leurs larges feuilles,

Et elles jouent, entre les joncs,

A des jeux d'ombre et de rayons.

Retiens ton souffle, approche en silence,

Regarde : mais sache,

Sous chaque fleur blanche,

Voir une fille qui se cache.

Charles Vanlerberghe

du recueil : La chanson d'Eve

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mar 6 Oct 2015 - 23:08

Vos Poèmes ... - Page 26 Alexander-sigov-22

Berceuse

Au fond des bois
Couleur de faine,
La feuille choit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.

À la fontaine,
Le merle boit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.

À demi voix,
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend,

Une maman
Berce la peine
De son enfant.

Maurice Carême

Invité

erell a écrit:: Berceuse

Au fond des bois
Couleur de faine,
La feuille choit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.

À la fontaine,
Le merle boit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.

À demi voix,
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend,

Une maman
Berce la peine
De son enfant.

Maurice Carême

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c8/Gustav_Klimt_010.jpg

Oeuvre de Klimt, Danaë

Invité

Le dernier samedi soir sur la terre
Au fin fond d'un sinistre et grand cimetière
Un gros gars ayant un double menton
Emmitouflé dans un manteau usé
A offert un très beau bijou bleuté
Aux femmes guaranis aux si longs ponchos.
C'était la Marie aux belles grosses joues
'Tu n'es franchement qu'un vilain matou !

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 16 Oct 2015 - 18:57

J'ai dans mon coeur, dont tout voile s'écarte,
Deux bancs d'ivoire, une table en cristal,
Où sont assis, tenant chacun leur carte,
Ton faux amour et mon amour loyal.

J'ai dans mon coeur, dans mon coeur diaphane,
Ton nom chéri qu'enferme un coffret d'or ;
Prends-en la clef, car nulle main profane
Ne doit l'ouvrir ni ne l'ouvrit encor.

Fouille mon coeur, ce coeur que tu dédaignes
Et qui pourtant n'est peuplé que de toi,
Et tu verras, mon amour, que tu règnes
Sur un pays dont nul homme n'est roi !

Théophile GAUTIER (1811-1872)

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 16 Oct 2015 - 19:11

ANAHATA a écrit:: J'ai dans mon coeur, dont tout voile s'écarte,
Deux bancs d'ivoire, une table en cristal,
Où sont assis, tenant chacun leur carte,
Ton faux amour et mon amour loyal.

J'ai dans mon coeur, dans mon coeur diaphane,
Ton nom chéri qu'enferme un coffret d'or ;
Prends-en la clef, car nulle main profane
Ne doit l'ouvrir ni ne l'ouvrit encor.

Fouille mon coeur, ce coeur que tu dédaignes
Et qui pourtant n'est peuplé que de toi,
Et tu verras, mon amour, que tu règnes
Sur un pays dont nul homme n'est roi !

Théophile GAUTIER (1811-1872)

Un très beau poème, Anahata...

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 16 Oct 2015 - 19:12

J'ai laissé mon sein de neige

J'ai laissé de mon sein de neige
Tomber un oeillet rouge à l'eau.
Hélas ! comment le reprendrai-je
Mouillé par l'onde du ruisseau ?
Voilà le courant qui l'entraîne !
Bel oeillet aux vives couleurs,
Pourquoi tomber dans la fontaine ?
Pour t'arroser j'avais mes pleurs !

Théophile GAUTIER
(Recueil Espana)

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 16 Oct 2015 - 20:36

Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 16 Oct 2015 - 20:41

"Une dernière fois, avant de m’en aller
et de tourner mes yeux vers l’avenir,
dans ma solitude, j’élève les mains vers toi
vers qui je cherche refuge,
toi à qui j’ai consacré des autels solennels
au plus profond de mon cœur.
Que ta voix en tout temps
me rappelle !
Ciselés, ces mots flamboient :
au dieu inconnu.
Je lui appartiens,
même si je suis resté jusqu’à cette heure
entouré de brigands :
Je suis à lui – même si je sens les liens
qui dans le combat m’attirent ici-bas,
et me forcent à le servir,
moi qui voudrais le fuir.
Je veux te connaître, inconnu,
toi qui pénètres au fond de mon âme,
toi qui traverses ma vie comme une tempête,
toi l’insaisissable, mon proche !
Je veux te connaître, je veux te servir."

F Nitetzsche - "Au Dieu inconnu" 1864.

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