Concentration et méditation

Rappel du premier message :

Bonjour,

je fais beaucoup de méditation mais je n'arrive pas à me concentrer ou plutôt à rester dans ma méditation je part dans tout les sens et je décroche pour finir ailleur.

Je pense que c'est que j'ai quelque chose a apprendre ou a découvrir mais je n'arrive pas a me connecter correctement.

J'ai tenter avec des pierres d'encrage mais rien à faire.

A d'autre moment j'ai l'impression que mes ancêtres veulent me dire quelque chose mais encor une fois je n'arrive pas à aller plus loin que ce ressenti ou je ne comprend pas je n'entend pas.

Merci pour les solutions que vous pourrez m'apporter.

steffzen a écrit:

La méditation c'est juste être présent à l'instant dans son état, telquel, ici et maintenant, sans chercher ni attendre quoi que ce soit, sans chercher à changer ou controler quoi que ce soit. Il n'y a donc pas besoin de disque ni d'oiseaux ni des beatles.

Oui en effet, le problème pour certains est qu'ils confondent méditation avec relaxation ou visualisation créatrice, ce qui n'a rien avoir.

Je viens d'ouvrir le livre "les mots du silence" d'Osho, au "hasard"...

"Penser est un mécanisme cérébral.
Connaître est au-delà de l'intellect.
La première chose à retenir est que pour comprendre, il n'est pas nécessaire de devenir un grand penseur. Au contraire, il faut parvenir au silence mental. Dans cet état d'immobilité psychique, la fleur de la connaissance s'épanouit." (page 238)

"Faites savoir à votre mental que ses mises en scène ne vous intéressent pas. Y parvenir est une immense victoire.
Contentez-vous d'observer ce qui se passe dans votre crâne.
Ne dites rien, ne faîtes aucun commentaire. Ne jugez rien, ne combattez rien, n'essayez pas de supprimer quoi que ce soit.
Laissez vos pensées suivre leur cours et s'exhiber à leur guise. Restez simplement le spectateur et jouissez du film, le scénario est captivant.
Une surprise vous attend. Sous le feu immobile de votre attention pleine et neutre, vos pensées vont s'arrêter. Il n'y aura plus rien à voir." (page 239)

tout mon amour sunny

sufi

Nouvel exemple de synchronicité :

Je viens d'ouvrir à nouveau le livre "les mots du silence" d'Osho, au "hasard"...

D'un bout à l'autre de la planète, quand vous évoquez la méditation, on vous demande : "Méditez quoi ou sur quoi ?" D'un point de vue linguistique, méditer est une activité, une action. Méditer quoi, méditer sur quoi ?
La vraie méditation commence lorsque vous ne faites plus rien, que voue êtes le témoin conscient, immobile, neutre et muet des évènements extérieurs et intérieurs. Le méditant est une intelligence pure consciente de tout et de rien en particulier". (page 206)

with love

sufi

méditer c'est Etre.
au dela de la forme...
on peut s'aider au départ par une concentration qui peut s'appuyer sur les differents elements...(eau , feu , air, terre)
pour les vertiges, je me demande si tu respires bien...en tout cas respirer est essentiell, si il y aurait une seule chose à faire ce serait celle ci me semble t il...
si tu es dans un état de non pensée, et que tu respires "normalement", laisses toi "flotter" si je puis dire ...l'espace que tu as atteint, peut ètre, te donnes un certain vertige, mais y baigner en confiance tu peux!! c'est ton vrai etat d'etre.

Dans le zen on fait zazen (méditation assise). On dit : "juste s'assoire", c'est tout. Être là, présent à l'instant, pleinement éveillé, sans attente, sans recherche, juste être là, ici et maintenant, telquel, en son état.

J'ai déjà donné cette citation d'autres fois sur ce forum, mais tans pis, je l'aime trop :

« On croit souvent que méditer c'est imposer un état vide à l'esprit, un état sans aucune pensée ni mouvement mental. Cette conception est erronée, car si la méditation était un état sans pensée, cette table devant nous serait en train de méditer ! La méditation n'a rien à voir avec le fait de créer un vide volontaire dans l'esprit ; méditer, ce n'est pas arrêter le mouvement des pensées, mais demeurer sans saisie quant à ces pensées. » (Lama Guendune Rinpoché).

Si ta nature s'agite, c'est que tu n'es pas en paix. Tu as peut être des ancrages mentaux dues à tes différentes expériences qui t'ont créé des vulnérabilités. Pour moi, être en paix est un état d'esprit qui nous permet de rester mobile dans le monde et de dominer notre nature. Aussi, je te conseille d'apprendre la paix, la sérénité, l'équanimité, la plénitude, comme tu souhaiteras le nommer.

sufi a écrit:

Nouvel exemple de synchronicité :

Je viens d'ouvrir à nouveau le livre "les mots du silence" d'Osho, au "hasard"...

D'un bout à l'autre de la planète, quand vous évoquez la méditation, on vous demande : "Méditez quoi ou sur quoi ?" D'un point de vue linguistique, méditer est une activité, une action. Méditer quoi, méditer sur quoi ?
La vraie méditation commence lorsque vous ne faites plus rien, que voue êtes le témoin conscient, immobile, neutre et muet des évènements extérieurs et intérieurs. Le méditant est une intelligence pure consciente de tout et de rien en particulier". (page 206)

with love

sufi

Observer c'est une action qui demande concentration, non ?

Certe mais en ce cas on observe rien en particulier, tout comme les regard est posé devant soi sans regarder quoi que ce soit en particulier.
J'aime cette explication d'Osho !

je suis d'accord avec vous, simplement il existe quand mème des chemins qui nous permettent d'y arriver plus facilement...à cet état d ...

d'ETRE

Guillaume a écrit:

J'ai déjà donné cette citation d'autres fois sur ce forum, mais tans pis, je l'aime trop :

« On croit souvent que méditer c'est imposer un état vide à l'esprit, un état sans aucune pensée ni mouvement mental. Cette conception est erronée, car si la méditation était un état sans pensée, cette table devant nous serait en train de méditer ! La méditation n'a rien à voir avec le fait de créer un vide volontaire dans l'esprit ; méditer, ce n'est pas arrêter le mouvement des pensées, mais demeurer sans saisie quant à ces pensées. » (Lama Guendune Rinpoché).

Tout est dit

103683 a écrit:

Guillaume a écrit:

Méditer, ce n'est pas arrêter le mouvement des pensées, mais demeurer sans saisie quant à ces pensées. » (Lama Guendune Rinpoché).

Sage comme une image

*RE: Se tenir immobile dans le mouvement, tel l'oeil du cyclone, l'esprit détaché sachant qu'il est tout ce qui se meut et TOUT sans ce mouvement.

Fraternellement

Bonjour,

Je pratique la méditation pleine conscience depuis quelques mois, et je n'arrive pas à suivre ma respiration, ce qui me gène dans le suivi des exercices qui me sont proposés.

A chaque fois que je veux orienter mon attention sur ma respiration, mon cerveau prend le dessus et se met à contrôler ma respiration et donc cette dernière n'est plus naturelle. Mon observation est donc faussée car au final, j'observe une respiration contrôlée et pas le phénomène naturel censé apaiser.

Subissez vous, ou avez vous déjà subi ce problème? Avez vous une solution pour "perdre le contrôle" de sa respiration et pouvoir l'observer tranquillement, sereinement?

Merci d'avance de vos réponses.

Faut continuer dans la pratique, les difficultés rencontrées exigent de la persévérance, c'est grâce à elles que nous avançons.

Quelques soient les difficultés , persévérer dans la pratique , comme un roc inébranlable,  jusqu'au moment où le mental/égo ("cerveau qui prend le dessus") cessera de trouver toutes les raisons d'occuper inutilement l'Esprit .

La respiration juste va de pair avec le Silence.
Quand le mental ne se raconte plus d'histoires , on entre naturellement dans cet espace où Respiration et Silence ne font qu'Un.

Bonjour pierre M, et bienvenu parmi nous,

Quelle que soit la chose sur laquelle on se concentre, au début ça frôle l'impossible, et "le début" peut durer très longtemps. Donc comme le dit Aliya : patience, persévérance.
Mais il se peut que la concentration sur la respiration ne soit pas ton truc...
je ne connais pas la méthode "pleine conscience", n'a-t-elle pas d'autres exercice ou tu te sentirais mieux avec ?

Oui, je suis d'accord sur l'idée de changer d'exercice, essaie, par exemple, d'observer ta respiration pendant un exercice physique genre randonnée dans la nature.

bonjour Pierre,

Bien que je suis maintenant persuadé que la respiration est l'outils primordial de la méditation et du rechargement énergétique, je constate que sa pratique n'est pas aisée.

Je crois qu'Aliya a raison, persévérer est nécessaire.

La respiration abdominale et inconsciente nécessite un an de pratique environ, j'ai lu cela dans une vidéo de la médecine chinoise. Alors je pense qu'il faut admettre que nos première méditation puissent se dérouler avec une respiration abdominale consciente, voire même une respiration plus limitée consciente.

Pour ma part, je passe toujours par la phase de conscience de la respiration, à ce moment là j'inspire par le nez, bloque quelque seconde, souffle doucement l'air par la bouche, et bloque quelque seconde.
Se concentrer lors des phases de blocage de l'air est plus aisé. De plus, c'est à ce moment là que je ressent que le ventre se décontracte, et donc que la respiration automatique se met en place progressivement.
Le deuxième point, que je constate, c'est en soufflant le maximum d'air puis blocage, on créer un reflexe d'aspiration d'air derrière qui tend à mettre l'automatisme en route.
Le troisième point, c'est que c'est allongé que je constate la meilleure amplitude du ventre, et donc l'automatisme. Rien n'empêche de méditer assis dès qu'on le sens bien.

Je suis d'accord, se concentrer sur n'importe quoi est une forme de méditation en soit, et ouvre d'autre portes. Je pratiquais un exercice avant, tenir un verre d'eau le bras tendu, et tout faire pour que l'eau soit stable, voire immobile. C'est impossible mais tendre vers cela, demande une concentration énorme, on sent des modification en quelque 10aines de secondes .

Hi everybody,

   la concentration peut mener à la méditation tout comme constituer un frein. En effet, l'attention rassemble l'être à un état de présence non-qualifiable. Toutefois, l'objet de la concentration, ici la respiration, empêche l'esprit de se mouvoir en totale liberté. Le chemin proposé par la concentration se trouve ainsi parfois d'une trop grande rigueur. Cela ressort de l'attachement à la forme qui dans ce cas ne réside plus qu'en un point. Il s'agit par la suite de se libérer de ce résidu. Pas facile ?

  La non-pensée peut être forcée. Cela crée un vide structuré autour d'un effort volontaire. C'est un piège subtile qui parfois demande à être expérimenté. Le vide ne nécessite rien. Il est indépendant de tout exercice ou de tout désir. Il nous tombe dessus lorsque nous ne nous y attendons pas. S'abandonner suppose ne pas décider de s'abandonner. La Présence se charge de nous lorsque réellement nous ne nous identifions plus à quoi que ce soit.

"Le mental accumule des pensées et des désirs depuis des lustres—à travers les différents corps dans lesquels vous êtes né. Toutes ces émotions sont enfouies profondément en vous. Ce que vous voyez ou expérimentez à la surface du mental est uniquement une petite partie des couches cachées et en sommeil à l'intérieur. Lorsque vous essayez de rendre le mental silencieux à travers la méditation, ces pensées viendront peu à peu à la surface. C'est comme essayer de laver un sol qui n'a pas été nettoyé pendant longtemps. Ainsi, lorsqu'on commence le processus, plus nous lavons, plus la saleté remonte à la surface car le sol a accumulé cette saleté pendant des années. Idem pour le mental—auparavant, nous ne prêtions aucune attention aux diverses pensées qui défilaient dans notre mental. Tout comme le sol sale, le mental a accumulé des pensées, désirs et émotions pendant très longtemps. Nous n'avons conscience que de ceux qui sont superficiels. Toutefois, sous la surface, il y a d'innombrables couches de pensées et d'émotions. A l'image de la saleté qui remonte à la surface lors du processus de nettoyage du sol, de plus en plus de pensées deviennent apparentes à mesure que notre méditation s'approfondit. Continuez à nettoyer et elles disparaîtront. En fait, c'est une bonne chose qu'elles apparaissent. Car une fois que vous les voyez et que vous les reconnaissez, il est plus aisé de les faire disparaître. Ne perdez pas patience. Soyez persévérant et continuez à effectuer vos pratiques spirituelles. En temps voulu, vous obtiendrez la force de les dépasser." -Amma (Mata Amritanandamayi)

Hum , comme on l'a déjà précisé la " concentration " est une attention volontaire monofocale , on pourrait la considérer comme une sorte de préparation à la méditation , la méditation en soi n'a pas d'objet , c'est la recherche d'un état différent de notre être , en dehors de ce qui parvient de nos fonctions à notre champs de conscience , la concentration n'est pas vraiment une aide pour parvenir à cet état de méditation , ou alors il faut diviser cette attention et se concentrer sur plusieurs perception à la fois , pendant que j'observe le flots de mes pensées j'essaie de ressentir tout mon corps à la fois , j'y mêle la perception des émotions qui surgissent en rapport ou non avec les pensées que j'observe , partager son attention entre corps , mental et émotion , est un moyen de ne pas se focaliser ni s'identifier à une fonction précise , la division volontaire de l'attention est ce qui se rapproche le plus de l'état de conscience de soi , état que nous trouvons par la méditation , love .

Pour ma part je rejoins un peu, dans l'idée, prof x ... un point de concentration donné en début de méditation (concentration sur la respiration, sur le nombril, le bout du nez, sur l'observation des pensées) permet justement à ce dernier, le flot des pensées, de diminuer naturellement pour arriver à un état modifié de conscience.

La concentration apporterai donc une facilité dans le lâcher prise nécessaire pour une méditation profonde.

Personnellement, je ne pratique la "méditation" qu'en me concentrant sur la respiration.

Éventuellement parfois, sur une flamme, les nuages, un cours d'eau, la mer ou une musique évocatrice, mais je reste très simple.