Coucou Musique, coucou Profx.
Pour répondre à ton intervention Prof, je dirais que "l'écriture automatique" est un genre d'expression littéraire méditatif en ce sens que le mental n'est pas aux commandes, c'est plutôt le cerveau droit, le côté intuitif, inspiré, alors nous pourrions parler peut-être de pleine conscience.
Merci Musique pour mon site. Je ne peux pas te parler de L’Esprit du chaman, plutôt de ma manière de vivre la vie d'un point de vue, disons chamanique, ma véritable définition d'être serait plutôt "anarchiste" au beau sens du terme, celui qui tend à l'adulterie pour passer de l'infantilisme à l'enfantin en devenant responsable de lui-même et co-responsable avec son humanité incarnée de ce qui est, se joue pendant le temps d'incarnation terrestre qui lui est imparti avec les outils qui sont les siens et ceux qu'il se forge selon ce qui lui semble essentiel au beau, juste et bon déroulement de la vie, le truc que je peux pas vraiment définir dans un site
bref, ma réponse sera donc très... subjectif pour paraphraser Prof, et ne s’appliquera pas au Chamanisme.
L'écriture automatique me permet de retrouver la paix afin de continuer à la vibrer lorsque certaines situations, événements font naître un feu en moi que je parviens à éteindre à l'aide de ma créativité, ou encore lorsque j'ai besoin d'une réponse pour avancer ou que je la sens venir. J'y parviens aussi avec mon tambour, lors de mes voyages, mais tout cela reste de l'ordre de l'intime, ne se partage pas, disons que cette forme de créativité a ceci pour elle qu'elle profite à d'autres qui nous liront et plus, chacun détricote le texte et re-tricote son pull avec ces petits bouts de textes laissés de ci delà qui tiendraient sur une carte postale. Dès fois, je ressens cette nécessité d'écrire, et je le fais. En même temps, ça me permet de dire énormément de choses, et de les entendre en me relisant, juste avec des enchaînements de mots et tous leurs sens et contresens, leurs musiques...
En tous les cas, si ça te branche d'écrire sur-réalistement, c'est super, et voici un post tout frais tout chaud où déposer tes écrits.
En voici deux autres en passant:
"Garde moi dans un écrin, car tu vois je suis perdue.
Bientôt des murs immenses, et mon tombeau sera celé.
Il y a bien ces fiers guerriers, il y a bien cette âme aimée qui partage au delà du temps et des contingences humaines. Je les sens qui cueillent la pierre, carrièriers invisibles de l'entreprise de béton alors que le deva n'enfleure que ma rosée, mais tout cela n'est que le commencement du monde, et avant que du chaos le ciel et la terre ne se rejoignent, je partirai.
Garde moi dans un écrin et n'ouvre ce coffret que lorsque tes enfants et leurs enfants après eux ne voient le merle se poser sur le mat."
"Libre et sensible, ne verse plus dans l'émotion ton lot de mémoires, elle recouvre le sol carrelé de boue où les mots s’entremêlent et nourrissent la bête tapie qui les engloutit aussitôt pour les fondre dans le fer, cette lame tranchante qui brise tes rêves. La graine doit être sèche, ne pas laisser de moisissure dans la mie de pain, et sur ta peau de satin, nulle trace violacée qui ne soit autre que le reflet du ciel d'une aube qui s'endort.
Vas au puits lorsqu'il te faudra la mettre en terre, évoque l’esprit de la pluie, implore l'eau vive de la cascade.
Tu crois ta mère intérieure nécessaire aux cultures, tu la veux éternelle pour étancher la soif, prends garde à tes contes d'enfance, regarde le marin, le sel qui le rend fou.
Imite le nomade qui cherche l'oasis guidé par les étoiles et la fille de Sirius encore. Aucun barrage ne doit s'élever à hauteur du Rhin, laissons s'éteindre la vieille femme qui en barre le chemin.
Si l'homme devait se suffire à lui même, il voguerait dans un désert d'étoiles à ne mirer que lui dans chaque morceau de ces miroirs brisés, mais puisqu'elles recouvrent le monde de lichens, il lui faudra admettre que seul, il baigne dans le circuit sans commencement ni fin de l'unique lumière noire."