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| Textes de sagesses... | |
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Invité Invité
| Sujet: Textes de sagesses... Mar 15 Mar 2011 - 15:05 | |
| Rappel du premier message :Etant une grande fan de textes diverses desquelles on peut retiré une moral, j'ai trouvé sympathique de faire un topic ou l'on pourrai mettre des textes qui nous plaisent et nous font reflechir sur diverses sujets ou même juste pour le plaisir...
Je me lance avec une Legende Hindoue:
Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l’homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera."
Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. |
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Auteur | Message |
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Starchild*Light Membre
Date d'inscription : 01/04/2015 Nombre de messages : 1951 Age : 37 Ville : Source Universelle
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Mar 6 Sep 2016 - 0:09 | |
| La sagesseAuteur: Marc Fisher "Il faut s'incliner devant tout être qu'on rencontre, parce que chaque être est unique et possède une coupe qui contient la sagesse de son expérience. Si je me place au-dessus de l'être que je rencontre, il ne peut déverser dans ma propre coupe le vin de la sagesse. Si au contraire je m'incline, sa sagesse se déverse naturellement en moi, par une sorte de loi de la gravité spirituelle. C'est ce que, dans le grand public, on appelle " être à l'écoute des autres ". C'est une attitude beaucoup plus importante qu'on ne le crois. Parce qu'aucun être n'arrive par hasard sur notre route. Chaque être, même le plus modeste et même le plus difficile, a quelque chose à nous apprendre et peut nous aider à forger notre caractère et à développer en nous le principe d'amour. En ce sens, chaque être est un maître pour l'autre. Et tant que nous avons des conflits avec une personne, tant que nous ne sommes pas en harmonie avec elle, c'est qu'elle a encore quelque chose à nous apprendre, c'est que nous devons travailler, à son contact, un aspect de notre caractère. Devant chaque conflit, devant chaque contrariété, il faut s'habituer à se poser la question: " Qu'est ce que cette situation, qu'est ce que cet être est venu m'apprendre? Pourquoi est-il sur ma route à ce moment de ma vie ? " Et lorsqu'on trouve la réponse, une nouvelle leçon est apprise, une nouvelle marche est gravi dans l'escalier infini de la sagesse..." ♥♥♥ | |
| | | Starchild*Light Membre
Date d'inscription : 01/04/2015 Nombre de messages : 1951 Age : 37 Ville : Source Universelle
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Jeu 15 Sep 2016 - 2:27 | |
| Message d'EspéranceAuteur: Salvin, Les solairesA tous ceux-là, qui pleurent, A tous ceux-là qui prient, A tous ceux-là qui meurent, A tous ceux-là qui crient ; A toi qui désespères, A toi qui souffre et geins, A toi que la misère Défigure et éteint ; Et puis à toi mon frère Qui te révolte et tue ? A toi qui fait la guerre, A toi qui es vaincu ; A ceux que l’ignorance Poignarde au désespoir, J’adresse l’espérance, Et j’apporte l’espoir ! Abandonnez vos larmes, Rejetez le chagrin, Déposez bas les armes, Et donnez –vous la main ! Quittez vos vieilles peaux ! Il vous faudra Renaître, Pour voir au jour nouveau, La vérité de l’Etre ! ♥♥♥ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Ven 23 Sep 2016 - 19:06 | |
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| | | Starchild*Light Membre
Date d'inscription : 01/04/2015 Nombre de messages : 1951 Age : 37 Ville : Source Universelle
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Ven 23 Sep 2016 - 20:21 | |
| Merci @Ceiba ******* Devenez votre Propre guide intérieurAuteur: Osho Ne pensez pas avec la tête. En vérité, ne pensez pas du tout. Bougez; tout simplement. Essayez cela dans quelques situations. Ce sera difficile, parce que la vieille habitude sera de commencer à penser. Vous devrez être alerte, ne pas penser, mais sentir intérieurement ce qui vient au mental. Vous pourrez être confus de nombreuses fois, parce que vous ne serez pas à même de reconnaître si cela vient du guide intérieur ou de la surface du mental. Mais très vite, vous connaîtrez la sensation, la différence. Lorsque quelque chose vient de l'intérieur, cela monte depuis votre nombril. Vous pouvez sentir le flux, la chaleur, montant du nombril vers le haut. Chaque fois que votre mental pense, c'est juste en surface, dans la tête et ensuite cela descend. Si votre mental a décidé quelque chose, alors vous devez forcer cela vers le bas. Si votre guide intérieur décide, alors quelque chose pétille en vous, cela monte du tréfonds de votre être vers mental. Le mental le reçoit, mais ce n'est pas du monde du mental, cela vient d'au-delà et c'est pourquoi le mental en est effrayé. Non sans raison, car c'est fiable, cela vient par derrière, sans aucune raison à cela, sans aucune preuve, cela pétille simplement. Chaque fois que vous êtes perplexes dans une situation et que vous ne pouvez pas voir comment en sortir, ne pensez pas; soyez simplement dans un état de non pensée profond et permettez au guide intérieur de vous guider. Au début, vous aurez peur, serez peu rassurés, mais bientôt, lorsque à chaque fois vous parvenez à la conclusion juste, lorsque à chaque fois vous parvenez à la bonne porte, vous prendrez courage et deviendrez confiants. Si cette confiance arrive, je l'appelle la foi; cette confiance en ce guide intérieur. Le raisonnement fait partie de l'ego, c'est vous croyant en vous. Dès l'instant où vous entrez profondément en vous, vous arrivez à l'âme même de l'univers. Votre guide intérieur fait partie de la divine inspiration. Lorsque vous le suivez, vous suivez le divin; lorsque vous suivez votre moi, vous compliquez les choses et vous ne savez pas ce que vous faites. Vous pouvez vous croire vous-même très sage, vous ne l'êtes pas. Coupez votre tête, soyez sans tête et suivez l'être, quoi qu'il en soit, où qu'il mène. Même s'il mène vers le danger, entrez dans le danger, parce que ce sera votre chemin et votre croissance. À travers ce danger vous grandirez et deviendrez mûrs. La sagesse vient du coeur, pas de l'intellect. La sagesse vient du tréfonds de votre être, pas de la tête. ♥♥♥ | |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Dim 25 Sep 2016 - 21:07 | |
| "La légende du loup blanc
L’histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.
A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.
En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n’avaient d’autres ennemis que les hommes.
Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu’ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.
A peine l’enfant des hommes marchait, qu’il avait appris à haïr le loup.
Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l’hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d’une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l’on appellera plus tard la France.
Certains venaient de très loin, c’était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d’une vie.
Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.
Cette année là, Loup blanc, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.
Quelques mois plus tôt, au cours d’une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s’était approché d’elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s’étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d’être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.
czechoslovakian_wolfdog_pair dans LOUPElle tendit une main et caressa la fourrure de l’animal, celui-ci accueillit cette marque d’affection d’abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu’il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu’elle s’était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s’était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s’était évanouie.
Tout en lui parlant elle n’avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l’emmener jusqu’au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.
Il s’exécuta, il la reconduisit jusqu’à l’entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu’il ne pouvait plus la voir.
De retour dans la tanière du clan, il comprit qu’il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.
Il se prit même à revenir guetter l’entrée du village dans l’espoir de l’apercevoir.
A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d’un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.
La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l’espérait depuis longtemps mais depuis l’été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d’un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l’avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l’avait nourri jusqu’à ce qu’il puisse se débrouiller seul.
L’homme n’avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l’aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d’un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l’autre n’existerait plus.
Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu’elle prit plaisir à renifler.
Souvent, depuis lors, elle venait s’allonger au pied de l’arbre qui avait été le témoin de leur amitié.
La clairière sacrée était prête, tous les participants s’étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s’observer et lorsqu’un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s’avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l’élue.
Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loup blanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu’elle avait toujours attendu.
Aussi, bousculant toutes les règles, elle s’avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.
Loup blanc, comme s’il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu’elle avait utilisée pour arriver à ses fins.
La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu’ils n’appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s’harmonisaient entre elles.
La louve fit ses adieux au clan qui l’avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.
Leur périple fût sans histoire.
Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte non loin de l’endroit où il avait découvert la jeune femme l’hiver dernier.
Au printemps de l’année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bât, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu’elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu’un.
Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu’à eux.
La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s’étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n’avaient pas péris dans l’incendie, furent dévorés pas les loups.
Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits et décida de s’éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.
telechargementAu même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l’horreur de la nuit.
La légende dit que la route des loups croisa celle des humains
Qu’il reconnu la jeune femme qu’il avait secouru de même que Calypsonne reconnu l’homme comme étant celui qu’elle avait caché dans les bois.
On dit aussi qu’ils firent chemin ensemble jusqu’à une grande clairière.
Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups…
Loup blanc fût à l’origine d’une nouvelle race de loups, plus proche de l’homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l’on appellera le Chien..."
Source: Duterte | |
| | | Starchild*Light Membre
Date d'inscription : 01/04/2015 Nombre de messages : 1951 Age : 37 Ville : Source Universelle
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Sam 1 Oct 2016 - 23:21 | |
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| | | Mimy Membre
Date d'inscription : 12/05/2016 Nombre de messages : 1823 Age : 46 Ville : La Terre
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Mar 4 Oct 2016 - 2:38 | |
| Merci Erell..je veux aussi vivre dans ce monde, sans haine entres les hommes et sans haine pour les animaux.. Un monde d'amour et des végétariens.. Bah..je suis déjà végétarienne et sans haine..
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| | | Starchild*Light Membre
Date d'inscription : 01/04/2015 Nombre de messages : 1951 Age : 37 Ville : Source Universelle
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Jeu 13 Oct 2016 - 19:29 | |
| As-tu déjà observé les enfants jouer sur un carrousel ou écouter la pluie tomber sur le toit ? Déjà suivi un papillon volant gaiement ou bien admiré un coucher de soleil ? Tu devrais t'y arrêter. Ne danse pas trop vite car la vie est courte. La musique ne dure pas éternellement. Est-ce que tu cours toute la journée, toujours pressé ? Lorsque tu demandes "Comment ça va ?", est-ce que tu prends le temps d'écouter la réponse ? Lorsque la journée est terminée, est-ce que tu t'étends dans ton lit avec 100.000 choses à faire qui courent dans ta tête ? Tu devrais ralentir. As-tu déjà dis à ton enfant : "Nous le ferons demain" et le remettre au surlendemain ? Déjà perdu contact avec un ami, laisser une amitié mourir parce que tu n'avais jamais le temps d'appeler pour dire bonjour Tu ferais mieux de ralentir, ne danse pas trop vite car la musique cessera un jour. La vie est si courte. Lorsque tu cours si vite pour te rendre quelque part, tu manques la moitié du plaisir d'y être. Lorsque tu t'inquiètes et te fais du souci toute la journée, c'est comme un cadeau non ouvert que tu jetterais. La vie n'est pas une course, tu dois ralentir ton rythme, prends le temps d'écouter la musique avant que la chanson ne soit terminée. (Anonyme) ♥♥♥ | |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Ven 14 Oct 2016 - 21:51 | |
| Merci Star pour ce très beau poème ! Le petit prince et les étoiles...
" - Ce qui est important, ça ne se voit pas... - Bien sûr... - C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. - Bien sûr... - Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...
Il rit encore.
Le petit prince et le désert- Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! - Justement ce sera mon cadeau... ce sera comme pour l’eau... - Que veux-tu dire ? - Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a... - Que veux-tu dire ? - Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !
Et il rit encore.
- Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !" Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour... "
A. de Saint-Exupéry, Le petit prince | |
| | | Aloah Membre
Date d'inscription : 01/11/2014 Nombre de messages : 4501 Age : 85 Ville : De passage sur Terre
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Mar 1 Nov 2016 - 19:16 | |
| «Il y a une énorme différence entre le mot et la chose. Le mot n'est pas la chose, le mot porte n'est pas la porte. Méditer, c'est donc purger l'esprit de son activité égocentrique. Et si vous avez atteint ce stade de la méditation, vous découvrirez qu'il n'y a plus que le silence, le vide total. L'esprit cesse d'être contaminé par la société ; il n'est plus soumis à aucune influence, ni pressé par aucun désir. Il est absolument seul, et parce qu'il est seul et intact, il est innocent. C'est ainsi que devient possible l'avènement de cette chose hors du temps, éternelle. L'ensemble de tout ce processus, c'est la méditation.» (Le livre de la méditation et de la vie de Jiddu Krishnamurti) | |
| | | Totem Membre
Date d'inscription : 06/03/2013 Nombre de messages : 17521 Age : 69 Ville : la voie lactée
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Mar 1 Nov 2016 - 21:21 | |
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| | | porte Membre
Date d'inscription : 08/02/2014 Nombre de messages : 4704 Age : 71 Ville : Pays de Loire
| | | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Jeu 3 Nov 2016 - 4:23 | |
| Merci à vous... Le retour des fleursC'est parce qu'il ne pouvait plus accepter la méchanceté des hommes que le plus puissant des sorciers avait quitté son pays pour aller vivre sur le sommet d'une haute montagne. Dès son départ, toutes les fleurs des prairies, celles qui poussent sur les collines et dans les bois, celles qui fleurissent au bord des rivières, des lacs et des mers, se fanèrent et moururent. Pas une seule ne survécut. Et le pays devint un désert car, après la mort des fleurs, les oiseaux, les papillons, les abeilles, tous les insectes avaient fui. Les plus vieux habitants disaient aux petits enfants la beauté des fleurs et des insectes, mais les enfants ne voulaient pas les croire.
- Ce ne sont pas que des histoires, disaient-ils.
Seul le fils d'une pauvre veuve croyait qu'il existait encore des fleurs et des insectes. Et, quand sa mère se taisait, il réclamait encore une autre histoire, car il voulait toujours entendre parler de la beauté des fleurs.
- Ah ! se dit-il, quand je serai grand, j'irai trouver le grand sorcier pour lui demander de nous redonner les fleurs.
Quand il fut arrivé à l'âge d'homme, sa passion pour les fleurs avait encore grandi. Alors, il alla trouver sa mère et lui dit :
- Je vais partir pour trouver le grand sorcier et lui demander de nous redonner les fleurs.
Sa mère, d'abord, refusa de le croire.
- Mon fils ! s'écria-t-elle, ce que je t'ai raconté n'était que des histoires. J'ai entendu ma mère les raconter, parce qu'elle les avait entendu raconter par sa mère. Mais il ne faut pas croire à ces histoires ! Les fleurs n'ont probablement jamais existé. Et, quant au sorcier, jamais personne ne pourra le retrouver. La montagne où il vit est la plus haute de toutes les montagnes.
Mais le jeune homme ne l'écouta même pas et, un beau matin, il partit. Les gens du pays le virent s'éloigner en souriant ironiquement.
- Quel fou ! dirent-ils. Il faut être fou pour croire à ces histoires !
Le jeune homme se dirigea vers le nord. Il marcha longtemps, longtemps. Il arriva enfin au pied d'une montagne, si haute, si haute que son sommet était invisible. Courageusement il tourna autour de la montagne, mais il ne vit aucun sentier, rien que des rochers. Trois fois, il tourna autour de la montagne.
- Il faut, se dit-il, que je découvre le chemin que le sorcier a suivi pour atteindre le sommet.
Après avoir cherché longtemps, il finit par découvrir une petite marche et, plus haut, il aperçut un escalier. Et il grimpa, grimpa, grimpa, sans jamais se retourner pour ne pas avoir le vertige. A la fin du premier jour, le sommet de la montagne n'était même pas visible. Le deuxième et le troisième jour non plus. Il commençait à se décourager quand, le quatrième jour, il se rendit compte tout d'un coup que le sommet était tout proche et, à la tombée de la nuit, il réussit à l'atteindre. Près des rochers, il aperçut une source. Assoiffé, il se pencha pour boire un peu d'eau. A peine y avait-il trempé ses lèvres que toute sa fatigue disparut. Il se sentit rafraîchi et plus fort que jamais. A ce moment, il entendit une voix qui lui demandait ce qu'il était venu chercher.
- Je suis venu, répondit-il, pour demander au grand sorcier de nous redonner les fleurs et les insectes. Un pays sans fleurs, sans oiseaux et sans abeilles, est triste et sans joie. Je suis sûr que les gens de mon pays cesseraient d'être méchants, si le sorcier leur redonnait les fleurs.
Alors, le jeune homme fut soulevé par des mains invisibles. Doucement, il fut porté vers la région des fleurs éternelles, et les mains invisibles le déposèrent sur le sol au milieu d'un tapis de fleurs de toutes les couleurs. Le jeune homme ne pouvait pas en croire ses yeux. Jamais, il n'avait imaginé que les fleurs puissent être aussi belles ! Un parfum délicieux flottait dans l'air, et les rayons du soleil dansaient sur le sol multicolore comme des milliers et des milliers d'arcs-en-ciel. La joie du jeune homme fut si grande, si grande, qu'il se mit à pleurer.
De nouveau, il entendit la voix qui lui dit de cueillir toutes les fleurs qu'il préférait. Il en cueillit de toutes les couleurs. Quand il en eut plein les bras, les mains invisibles le conduisirent doucement au sommet de la montagne. Alors la voix lui dit :
- Rapporte ces fleurs dans ton pays qui, désormais, à cause de ta foi et de ton courage, ne sera plus jamais sans fleurs. Il y en aura pour toutes les régions. Les vents du nord, de l'est, du sud et l'ouest leur apporteront la pluie qui sera leur nourriture, et les abeilles vous donneront le miel qu'elles cherchent dans les fleurs.
Le jeune homme remercia et commença aussitôt la descente de la montagne qui, malgré la quantité de fleurs qu'il portait, lui parut bien plus facile que la montée. Quand il revint dans son pays, les habitants, en apercevant les fleurs et en respirant leur parfum, ne voulurent pas croire à leur bonheur. Puis, quand ils surent qu'ils ne rêvaient pas, ils dirent :
- Ah ! nous savions bien que les fleurs existaient et que ce n'étaient pas des histoires inventées par nos ancêtres.
Et leur pays redevint un grand jardin. Sur les collines, dans les vallées, près des rivières, des lacs et de la mer, dans les bois, dans les champs et dans toutes les prairies, les fleurs croissèrent et se multiplièrent. Tantôt c'était le vent du nord qui amenait la pluie, tantôt le vent du sud, de l'est ou de l'ouest. Les oiseaux revinrent, ainsi que les papillons et tous les insectes, et surtout les abeilles. Désormais, les gens purent manger du miel, et la joie revint sur la terre.
Quand les hommes virent leur terre transformée grâce au jeune homme qui avait osé ce que personne n'avait cru possible, ils lui demandèrent d'être leur roi. Il accepta et il devint un roi bon, courageux et intelligent.
- Rappelons-nous, disait-il, que c'était la méchanceté des hommes qui avait entraîné la disparition des fleurs de notre pays.
Et, comme personne ne voulait recommencer à habiter un désert, et à être privé de miel, chacun s'efforça désormais d'être aussi bon que possible pour ne pas fâcher le grand sorcier.auteur inconnuPeinture: Chagall | |
| | | Starchild*Light Membre
Date d'inscription : 01/04/2015 Nombre de messages : 1951 Age : 37 Ville : Source Universelle
| Sujet: Re: Textes de sagesses... Dim 3 Sep 2017 - 4:34 | |
| Répands la joie...Auteure: Aimée Degallier-Martin Répands la joie sur ton chemin, sur nos chemins. Dis, ne veux-tu pas répandre la joie? - Oh ! oui, je le veux bien, mais d'où prendre la joie ?
Je connais un pays; il se nomme la Loi. Dans ce pays habitent la Vérité, la Volonté, l'Intelligence, la Beauté, la Bonté et la Joie. Commence par la Vérité.
Elle vogue sur un lac bleu, et la voile blanche de sa barque se détache sur un ciel bleu. Attends patiemment; la Vérité ne se hâte pas toujours, mais elle vient toujours. Lorsqu'elle t'aura vue et reconnue, elle te dira:
Sois vraie.
Que jamais un mensonge n'effleure tes lèvres, ni médisance, ni flatterie, ni inexactitude aucune. Que ton oui, soit oui; que ton non, soit non; que ta promesse soit une promesse; ton témoignage, un témoignage; ton verdict, un verdict. Obéis à cet ordre, et tu auras conquis ta première gerbe de joie.
Ensuite pars à la recherche de la Volonté. Elle habite la forêt de chênes. Elle est grande comme les chênes et forte comme les chênes. Autour d'elle, tu verras toutes les énergies du monde ligotées par elle; bâillonnées par elle ; dominées par elle qui s'en sert. A son service. Ne crains pas sa rude apparence; elle est bonne ; elle te dira simplement:
Domine-toi.
Quand la colère te secoue, quand un mot va s'échapper de ta bouche, et souiller de son odeur infecte le sillon d'air qu'il parcourra, domine-toi. Quand la colère te secoue, quand ton bras se lève pour frapper, quand ton pied tremble sur le sol, domine-toi.
Quand la folie te grise, quand le délire te pousse de sottise en sottise, domine-toi. Quand la tristesse t'enveloppe de ses linges mouillés, quand tu veux pleurer, domine-toi. Quand tu veux crier, domine-toi. Obéis à cet ordre, et tu auras conquis la seconde gerbe de joie.
Puis prend le chemin de la roche dite la «Grise». C'est là que rêve l'Intelligence. Son front est soucieux; son regard semble scruter l'Infini. Elle est belle; elle est bonne aussi. Ne crains pas de l'importuner; elle te dira doucement:
Comprends. Respecte.
C'est-à-dire regarde; C'est-a-dire observe; sonde et fouille; tourne et retourne l'objet trouvé. Médite la parole entendue. Cherche à saisir ce quelque chose qui te semble étrange. Cherche à l'assimiler, à le faire tien. Si tu ne peux pas, reconnais modestement ton impuissance, et respecte au moins; Ne condamne pas tout de suite; Ne rejette pas tout de suite; Ne te détourne pas tout de suite.
Obéis à cet ordre et tu auras conquis la troisième gerbe de joie. Le chemin qui te reste à faire n'est point pénible: il conduit à la prairie verte, la radieuse, où vivent ensemble la Beauté et la Bonté.
Dans les hautes graminées, elles cheminent et les semences de pissenlit s'envolent à leur passage; et les bardanes s'accrochent à leurs robes et les pavots s'effeuillent dans leurs cheveux flottants. Elles chantent; et leur voix est pleine d'éclat et de douceur.
Assieds-toi. Attends qu'elles approchent. Elles se pencheront sur toi et tu n'entendras qu'un murmure:
Recherche le beau.
Aide sans te lasser. Obéis à cet ordre en apparence si simple et pourtant compliqué. Il faut un effort pour toute chose: c'est une vérité vieille comme le monde. Obéis à cet ordre, et tu auras conquis deux gerbes encore de joie.
Et riche de cette richesse, tu t'en iras enfin trouver la Joie sur le sommet lumineux. Tu la verras, la rieuse gamine dansant dans un rayon de soleil. Elle rira en te voyant chargée comme un baudet. Elle te prendra par la main et te dira :
Maintenant va et répands la joie.
Que ton regard soit un regard de joie. Que ton sourire soit un sourire de joie. Que ta parole soit une parole de joie. Que ton geste soit un geste de joie. Inonde ceux qui t'entourent de joie;
Ne crains pas d'en donner trop; Ne crains pas d'en manquer surtout. Obéis à cet ordre et tu auras 'conquis la Joie même, rieuse gamine qui cheminera toujours à tes côtés.
Dis, ne veux-tu pas répandre la joie? - Oh ! oui, je le veux bien. ♥♥♥ | |
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