Jésus a dit (Matthieu 22:39) : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

Petite réflexion sur ce thème ....

Matthieu 22:39 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » 
 
Comment « entendre » cette phrase ?
Si nous l’entendons comme un commandement, nous risquons de tomber dans le désespoir tant nous nous sentons limités !
 
« … comme toi-même » 
S’agit-il d’aimer l’autre comme un autre moi-même ?
Ou bien d’aimer l’autre autant que je m’aime ?
 
J’opterais pour la 1^ère proposition : nous sommes tous reliés, interconnectés : nous ne faisons qu’UN
 
« ton prochain » Qui est ce prochain ?
La parabole du bon samaritain nous le dit clairement : C’est celui qui a besoin d’être secouru, peu importe d’où il vient et  sa religion !
C’est aussi tout notre entourage, famille, voisin, collègues de travail, les gens dans la rue, et finalement  … tout le vivant de la planète dans tous ses règnes !
 
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » 
Il ne s’agit pas d’un commandement  mais d’une promesse joyeuse…
Voilà ce que Dieu (donnez lui le nom que vous voudrez ) va opérer en moi, en chacun !
Dieu va nous rendre aimant, transformer notre cœur de pierre en cœur de chair.
Il nous appartient de nous laisser transformer par le Feu divin
D’accepter que notre terre soit labourée même si c’est inconfortable, douloureux ….
 
En fait, nous sommes venus sur terre  pour cela : AIMER de l’Amour  même que Dieu a pour nous !
Seul Dieu -  notre JE SUIS – peut accomplir cela et peu importe le temps que cela prendra, le nombre d’incarnations qui seront nécessaires
Abandonnons-nous  à la Grâce divine ….

Hum , on s'aime bien plus qu'on le suppose , qu'on peut l'observer , on s'aime avant tout et Jésus le savait bien , aimer l'autre autant que soi semble certes une gageure , et c'est placer haut la barre de l'amour , il s'agit bien là d'un " commandement" , un docteur de la loi interroge Jésus en ces termes : " Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?… " , Jésus lui répond : " Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée . C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.…" , il lui est semblable car on ne peut prétendre aimer Dieu et ne pas aimer ses frères humains , love .

Professeur X a écrit:

Hum , on s'aime bien plus qu'on le suppose , qu'on peut l'observer , on s'aime avant tout et Jésus le savait bien , aimer l'autre autant que soi semble certes une gageure , et c'est placer haut la barre de l'amour , il s'agit bien là d'un " commandement" , un docteur de la loi interroge Jésus en ces termes : " Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?… " , Jésus lui répond : "  Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée  . C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.…" , il lui est semblable car on ne peut prétendre aimer Dieu et ne pas aimer ses frères humains , love .

Amen !

mais si l'homme ne s'aime pas lui même comment pourra t-il aimer son prochain ?
l'homme qui se débarasse de son chat par la portière au feu rouge pourra t-il aimer qui que se soit ?
le politicien qui décide de laisser sur le marché des produits cancérigènes qui  tuent des milliers de gens se souvient-il de ses belles promesses où il nous faisait croire qu'il nous aime ?
le politicien sème-t-il autre chose que des promesses ?

gil a écrit:

mais si l'homme ne s'aime pas lui même comment pourra t-il aimer son prochain ?

Oui aimer son prochain comme soi-même suppose qu'on a un juste estime de soi et qu'on au moins capable de s'accueillir dans toutes ses facettes. Commençons par le début, ou à moins que ce soit le même processus conjoint ?
Car aimer c'est accueillir et laisser la place à l'expression de l'alter (pas forcément agréer attention).

Pour accueillir l'autre faudrait pouvoir "se mettre à sa place" ce qui suppose une résonance empathique, parfois elle est spontanée, comme une ancienne mémoire de lien, parfois il faut passer par la souffrance d'une situation particulière pour la développer.
En tout cas il est clair qu'il y a des choses qu'on ne peut pas embraser chez l'autre si on n'a pas été soi-même dans l'expérimentation de la problématique.

Hum , la plupart des " péchés " , si on y regarde bien relèvent d'un amour excessif de soi-même , on se préfère toujours à l'autre , la jalousie , l'orgueil , l'avarice .. sont l'expression de l'amour de soi , avant d'aimer son prochain comme soi-même y a vraiment du boulot , love .

Je rejoins Aloah, j'entends ce passage comme une promesse. D'ailleurs un commandement contient toujours une, voire des promesses... on le réalise en les mettant en pratique.

Ici c'est le mot aimer qui est employé, aimer est différent de l'estime de soi et de l'attachement à l'ego.
Or comment ressentir de l'amour envers soi, c'est impossible, car aimer suppose l'altérité.
Pourtant en pratiquant l'amour de l'autre, on réalise que quelque chose se produit, que l'amour se diffuse en retour en soi.
En cela, je pense que les ermites échappent à quelque chose de primordial dans l'amour. La relation au divin c'est aussi une relation entre les Hommes. D'ailleurs c'est aussi ce que symbolise la croix:
la verticalité: la relation entre soi et Dieu, l'horizontalité: la relation entre soi et les Hommes. Le point d'intersection: l'accomplissement de l'Amour.

Elea a écrit:

La relation au divin c'est aussi une relation entre les Hommes.

Matthieu 22:39 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

Peut-être cela est-il un message à ce Je/Moi/Ego qui vit dans la séparation des autres, du monde, de Dieu.
Une invitation à se connecter à l'évidence, celle que nous ne vivons pas, nous n'existons pas sans "l'autre".
Car si l'autre ne pouvait être le témoin de nos pensées, dires, et actes que serions nous ?
Tout comme.. que serait l'autre ?

L'amour est avant toute chose un lien.
On ne peut rien aimer sans un lien, une connexion.
Aimer commence par reconnaître qu'entre soi et l'autre, il existe un lien dynamique ou chacun se reconnait mutuellement. A partir de là tout commence.

Quand on s'aime trop, on aime moins les autres
Quand on ne s'aime pas, on aime trop les autres
Dans tous les cas c'est un leurre, car il existe un lien de souffrance que le "moi" ressent, sans le connaître.
Un leurre parce que s'aimer trop ça peut être aussi la peur de ne pas être aimé, de sentir isolé et donc de s'enfermer dans son amour propre, ne pas reconnaître les liens, la peur de l'autre qui pourrait ne pas nous reconnaître.
Un leurre parce que ne pas s'aimer assez ça peut-être à nouveau la peur de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu, de ne pas en être digne, la quête de l'autre qui pourrait combler cela.

Matthieu 22:39 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » mais aussi aime toi comme tu pourrais aimer ton prochain.
Le "comme" introduit une notion d'équivalence, d'équilibre.
Peut-être pourrait-on dire aussi « reconnaît ton prochain comme toi-même »

Loryan a écrit:

Une invitation à se connecter à l'évidence, celle que nous ne vivons pas, nous n'existons pas sans "l'autre".
Car si l'autre ne pouvait être le témoin de nos pensées, dires, et actes que serions nous ?
Tout comme.. que serait l'autre ?

L'amour est avant toute chose un lien.
On ne peut rien aimer sans un lien, une connexion.
Aimer commence par reconnaître qu'entre soi et l'autre, il existe un lien dynamique ou chacun se reconnait mutuellement. A partir de là tout commence.

Matthieu 22:39 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Confer  Lévitique 19 : 18 (donc Ancien Testament)
             Mt 19 :19 ; Mc 12 :31 ; Lc 10 : 27 ; Jc 2 : 8 ; Rm 13 : 9 ; Ga 5 :14
             Didaché 2 : 7 ; Epître de Barnabé 19 : 5.

Le premier Epître de saint Jean montre bien le lien qui existe entre le thème de la lumière
et celui de l’amour :
« 9 Celui qui dit qu'il est en la lumière, et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu'à cette heure. 10 Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et il n'y a rien en lui qui le puisse faire tomber. 11 Mais celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va ; car les ténèbres lui ont aveuglé les yeux ». 1 Jn 2 : 9-11

Ainsi, gnosis et agapè, lumière et amour ne peuvent être séparés.
La haine rend aveugle, malheureux :
« Celui qui n’aime pas, demeure dans la mort » dit encore saint Jean.
Il est comme en enfer, enfermé en lui-même, prison inexpugnable,
sans nul « désir du désir de l’autre », autisme spirituel plus dur que l’autisme physique.
Pour celui qui aime,
tout existe davantage,
l’autre est vu dans la lumière
et alors le proche, l’autre, nous permet de nous voir,
de nous connaître nous-même.
« Connais-toi toi-même et tu connaitras ton Seigneur » dit Muhammad.

Dans le don total de soi-même nous participons,
nous nous accordons à la lumière.

Celui qui est lumière illumine le monde entier et,
s’il n’illumine pas,
il est ténébres.
L’être lumineux ne peut qu’éclairer et Réchauffer les autres.
Point n’est besoin d’en faire un devoir car c’est dans les attributs de la lumière
que d’éclairer, d’aimer.

Nous nous aimons nous-mêmes si nous laissons l’Être dissiper notre ignorance
dualiste : l’Être s’aime en nous parce qu’il nous trouve
déserts : « Quand le disciple est désert/ouvert, il est rempli de lumière » (log. 61 Ev.Th).

« Lorsque vous ferez le deux Un
et que vous ferez l’intérieur comme l’extérieur,
l’extérieur comme l’intérieur,
le haut comme le bas,
lorsque vous ferez du masculin et du féminin un Unique (…),
alors vous entrerez dans le Royaume » (log. 22 Ev.Th.)
Dans une approche non-dualiste,
le Prochain n’est plus reconnu comme altérité, comme autre,
mais comme même :
j’aimerais mon prochain comme moi-même quand le voile de la division
entre lui et moi-même
aura disparu et que je me serais vu dans l’autre
dans une identification non phénoménale mais essentielle, ontologique :
alors mon prochain, l’autre, disparaît, il ne m’apparaît plus
et l’amour que j’ai pour lui ne nait pas d’une bienveillance surérogatoire
mais de l’exacte reconnaissance d’une parité de niveau et de structure :
le deux est devenu Un.

Les traditions indiennes nous en parlent de façon plus synthétique :
Il y a Amour quand la distinction entre sujet-objet disparaît,
quand le dévoilement de ma véritable identité qui est pure Conscience (union
de jiva – l’âme individuelle – avec le Brahman, Un sans-second) est vécue,
et alors la vision de ce qui Est – et donc de ce que je suis – m’apparaît,
au delà des formes (au delà de l’enveloppe corporelle que semble être l’autre) :
il n’y a pas d’autre, mon Moi est illusoire,
et « aimer son prochain comme moi-même »
devient l’apocalypse du monde Réel,
la Parousie de la Connaissance de Soi,
qui fait dire à saint Paul :
« Il remplit tout, ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi » :
c’est ici l’avènement de Son Royaume,
le retour ou la manifestation du Christ.

o a écrit:

Il est comme en enfer, enfermé en lui-même, prison inexpugnable, sans nul « désir du désir de l’autre », autisme spirituel plus dur que l’autisme physique.

Et vous pensez que désirer le désir de l'autre mène à l'amour ?

Aloah a écrit:

 
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » 
Il ne s’agit pas d’un commandement  mais d’une promesse joyeuse…
Voilà ce que Dieu (donnez lui le nom que vous voudrez ) va opérer en moi, en chacun !
Dieu va nous rendre aimant, transformer notre cœur de pierre en cœur de chair.
Il nous appartient de nous laisser transformer par le Feu divin
D’accepter que notre terre soit labourée même si c’est inconfortable, douloureux ….
 

Si c'est une promesse, il n'y a pas à chercher à devenir autre chose que ce qu'on est au présent. Juste à attendre le... Grand Amour lol

Moi je voyais quand dans le tu aimeras une sorte de directive ou au moins une idection vers laquelle s'engager, comme les yamas et les niyamas

Loryan a écrit:

Quand on s'aime trop, on aime moins les autres

C’est surtout qu’on les réduit à l’état d’objets à disposition pour un transfert de satisfaction

Citation :

Quand on ne s'aime pas, on aime trop les autres

Non quand on ne s’aime pas on projette simplement sur l’autre ce qu’on refuse de considérer en soi, on n’aime ni soi ni les autres.
C’est pourquoi je parle de juste estime de soi comme préalable.
En fait c'est la nécessité de l'équilibre intérieur qui prévaut pour tout ce qui concerne un rapport sain aux choses et aux êtres

Citation :

Matthieu 22:39 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » mais aussi aime toi comme tu pourrais aimer ton prochain.
Le "comme" introduit une notion d'équivalence, d'équilibre.
Peut-être pourrait-on dire aussi « reconnaît ton prochain comme toi-même »

Oui ou du moins reconnais-lui les mêmes droits, les mêmes valeurs sans pour autant le déclarer ton semblable au niveau des attributs, sans quoi ton amour serait forcément ingérant en rejetant l'unicité

Elea a écrit:

Je rejoins Aloah, j'entends ce passage comme une promesse. D'ailleurs un commandement contient toujours une, voire des promesses... on le réalise en les mettant en pratique.

Hum , pourtant et c'est écrit en toutes lettres , cette citation : " Tu aimeras ton prochain comme toi même ." , nous est bien présenté comme un commandement , love .

On pourras rajouté ceci, et ce passage prendra tout son sens « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un des plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites »

"Tu aimeras ton prochain comme toi-même "

J'ai essayé de voir si s’était une loi universelle  
En fait, s'est pas une loi
S'est un niveau de conscience dépendant entièrement du libre arbitre, ou d'une fonction a remplir.
Les gens civilisés l’appliquent toujours.
Cependant s'est soit lié a une éducation ou une valeur intérieure
l'éducation s'est la contrainte par l’extérieure

evol a écrit:

...
J'ai essayé de voir si s’était une loi universelle  
...

Sans mauvais esprit et pour voir si tu pourrais me convaincre (après tout seuls les imbéciles ne changent pas d'avis)
Pourrais-tu m'expliquer comment tu as procédé ?

Je peux expliquer,
je n'ai pas a convaincre
Il y a pleins de lois dans l'univers

Si une question fondamentale préoccupe un Être, l'univers a un devoir de vérité en quelque sorte
Car elle est inscrite de toute façon ^^
J'ai vu pourquoi
Le mensonge est une basse vibration qui ne peut pas exister avec une haute vibration

Oui tu as raison, pardon, pourrais-tu m'expliquer
Si ça se trouve je ne comprends pas ta démarche se serait dommage

Je viens de l'expliquer
"Si une question fondamentale préoccupe un Être, l'univers a un devoir de vérité en quelque sorte
Car elle est inscrite de toute façon ^^"

Donc la méthode est liée a un etat d'esprit
Vouloir la vérité sur une question qui préoccupe vraiment
L'univers trouvera un moyen d'y repondre

Tout cela se fait naturellement en fait par la loi de nécessité
Les recette a appliqué dépendront toujours de vous

S'est comme un savoir faire mais sur le plan spirituel, l'etat d'esprit fait la difference dans le résultat

L'etat d'esprit est donc un ingrédient

Professeur X a écrit:

Elea a écrit:

Je rejoins Aloah, j'entends ce passage comme une promesse. D'ailleurs un commandement contient toujours une, voire des promesses... on le réalise en les mettant en pratique.

Hum , pourtant et c'est écrit en toutes lettres , cette citation : " Tu aimeras ton prochain comme toi même ." , nous est bien présenté comme un commandement ,  love .

Oui c'est tel que Jésus le présente. Quand on demande à un enfant de suivre certaines règles, on a beau lui expliquer le pourquoi du comment de ce qu'il va y gagner par rapport à lui , aux autres, à sa vie, il ne peut pas l'intégrer tant qu'il ne l'a pas expérimenté lui-même. Dans un premier temps il respectera ou entravera ces règles parce que ses parents lui ont fixé. Et au fil de l'expérience il va comprendre et assimiler que l'application de ces règles (si elles sont justes) favorise son équilibre et son développement harmonieux.
Donc un commandement s'il est juste, contient toujours des promesses.

@Evol

Quels sont les moyens de l'univers pour faire savoir cette vérité ?
Personnes ici n'a accès à autant d'informations que toi et j'aimerais savoir concrètement comment tu fais
Est-ce par la méditation, est-ce que cette vérité s'impose à toi, dans ton esprit comme ça etc.
Le nombre d'expériences que tu fais est très impressionnant, tu as accès à des informations très importantes susceptibles de changer beaucoup la compréhension des phénomènes spirituels et il serait sympa de ta part de me transmettre la méthode
Comprends bien qu'avant d'accepter le fait que "aimer son prochain comme soit même" n'est pas une loi universelle sachant que cette loi a été présenté par Jésus lui même j'ai besoin d'autre chose que "Je suis allé voir et non ce n'en ai pas une" car cela te hisse au moins au niveau d'un prophète dit comme cela voir même plus. Alors que si tu me dis : j'ai méditer, j'ai vu dans un livre de un-tel, j'ai reçu ce message comme cela : là j'ai de quoi réfléchir.

Merci de ta patience