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Sujet: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 20:56
EDIT: Suite hors sujet du topic sur le transhumanisme à propos des différences doctrinales au sujet du salut dans le bouddhisme et le christianisme et de façon générale de la nécessité ou pas de notre prochain pour l'accomplissement de notre salut.
A ce propos c'est d'ailleurs ce qui fait que "le salut bouddhiste" est parfois critiqué et qualifié d'égoïste face à la doctrine chrétienne dans la société occidentale, et c'est aussi ce qui a motivé les bouddhistes du grand véhicule à formuler les vœux de bodhisattva. En tant que chrétiens on aime pas trop cette idée de "je me libère et les autres restent dans la souffrance, je ne peux rien pour eux".
Du point de vue doctrinal les bouddhistes mahayaniste le font uniquement par compassion, puisque le fond de la doctrine du bouddha est la libération de toute souffrance, donc si le bonheur de la libération n'était pas parfait du fait de la souffrance des autres le bouddha se serait trompé. C'est pourquoi cette compassion à des niveaux très élevés peut être parfois envisagée comme une entrave au sens d'un ultime attachement au monde qui voile encore la réalité ultime.
Du point de vue chrétien l'idée est que l'on ne saurait jouir d'un bonheur parfait en sachant que d'autres continuent de souffrir puisque la conception chrétienne ou du moins catholique du paradis inclue la continuation de la vie en tant qu'individu distinct les uns des autres mais unis dans les liens de l'amour sacré.
C'est pourquoi cette résistance à la forme dont nous parlions ne fait pas véritablement sens dans la doctrine chrétienne puisque la forme, qu'elle soit physique ou spirituelle, étant le résultat d'une volonté divine à l'origine, a par conséquent vocation à communier à la réalité divine en tant qu'être distinct. D’où la transfiguration.
Dernière édition par Thorsum le Sam 28 Nov 2015 - 12:08, édité 3 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:22
Thorsum a écrit:
Du point de vue chrétien l'idée est que l'on ne saurait jouir d'un bonheur parfait en sachant que d'autres continuent de souffrir puisque la conception chrétienne ou du moins catholique du paradis inclue la continuation de la vie en tant qu'individu distinct les uns des autres mais unis dans les liens de l'amour sacré.
D'un point de vue humain, Thorsum, pas besoin d'être chrétien pour autant.
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:28
"A ce propos c'est d'ailleurs ce qui fait que "le salut bouddhiste" est parfois critiqué et qualifié d'égoïste face à la doctrine chrétienne dans la société occidentale, et c'est aussi ce qui a motivé les bouddhistes du grand véhicule à formuler les vœux de bodhisattva. En tant que chrétiens on aime pas trop cette idée de "je me libère et les autres restent dans la souffrance, je ne peux rien pour eux"."
Encore une fois, chaque individu diffère. D'aucuns chrétiens n'agissent qu'au nom de leur propre salut. Autrement dit, je fais le bien afin de monter en Paradis. Ce qui revient à dire : "Je me libère et les autres restent dans la souffrance.
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Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:37
"A ce propos c'est d'ailleurs ce qui fait que "le salut bouddhiste" est parfois critiqué et qualifié d'égoïste face à la doctrine chrétienne dans la société occidentale."
Peut-être chez nous parce que mal comprise. Le Bouddhisme n'est-il pas la philosophie de l'amour du prochain ?
Shani-Ys Membre
Date d'inscription : 30/10/2013 Nombre de messages : 6209 Age : 45 Ville : Sud
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:39
Qu'est-ce que ça veut dire ça bouddhiste du grand véhicule ? Curieux comme expression...
Sinon, il me semble mais j'y connais pas grand chose en fait, qu'il y a plusieurs voies bouddhistes distinctes et que les voeux du boddhisatva de ne pas quitter l'incarnation tant qu'il reste même un seul être dans la souffrance, ne sont pas une obligation pour tous
Shani-Ys Membre
Date d'inscription : 30/10/2013 Nombre de messages : 6209 Age : 45 Ville : Sud
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:45
La Nymphe de papier a écrit:
Encore une fois, chaque individu diffère. D'aucuns chrétiens n'agissent qu'au nom de leur propre salut. Autrement dit, je fais le bien afin de monter en Paradis. Ce qui revient à dire : "Je me libère et les autres restent dans la souffrance.
Thorsum parle des véritables chrétiens, cad ceux qui suivent la voie christique.
La plupart de ceux qui se disent chrétiens ne le sont pas.
Il y a des "amateurs" dans toutes les voies, ou bien dit plus délicatement des disciples toujours en formation.
La compassion est une vertu purement désintéressée, ce n'est évidemment pas à la portée de tous. Généralement quand on dit compassion, il s'agit soit d'empathie ou bien d'un altruisme intéressé, ce qui n'en est plus un évidemment.
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:48
"C'est pourquoi cette résistance à la forme dont nous parlions ne fait pas véritablement sens dans la doctrine chrétienne puisque la forme, qu'elle soit physique ou spirituelle, étant le résultat d'une volonté divine à l'origine, a par conséquent vocation à communier à la réalité divine en tant qu'être distinct. D’où la transfiguration."
Si nous considérons le corps comme l'une des nombreuses formes de l'existence, on peut affirmer objectivement qu'il se putréfie lentement après la mort. Cela saute aux yeux. Et pourtant, intuitivement, je pressens que le corps demeure après notre mort. C'est paradoxal et rassurant à la fois. Mais on ne peut jurer de rien.
Dernière édition par La Nymphe de papier le Ven 27 Nov 2015 - 21:57, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 21:56
Néhémyo a écrit:
La Nymphe de papier a écrit:
Encore une fois, chaque individu diffère. D'aucuns chrétiens n'agissent qu'au nom de leur propre salut. Autrement dit, je fais le bien afin de monter en Paradis. Ce qui revient à dire : "Je me libère et les autres restent dans la souffrance.
Thorsum parle des véritables chrétiens, cad ceux qui suivent la voie christique.
La plupart de ceux qui se disent chrétiens ne le sont pas.
Il y a des "amateurs" dans toutes les voies, ou bien dit plus délicatement des disciples toujours en formation.
La compassion est une vertu purement désintéressée, ce n'est évidemment pas à la portée de tous. Généralement quand on dit compassion, il s'agit soit d'empathie ou bien d'un altruisme intéressé, ce qui n'en est plus un évidemment.
Quoi qu'il en soit, l'altruisme intéressé est sans aucun doute notre pain quotidien.
Thorsum Membre
Date d'inscription : 02/01/2010 Nombre de messages : 2114 Age : 42 Ville : Paris
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 22:13
La Nymphe de papier a écrit:
Thorsum a écrit:
Du point de vue chrétien l'idée est que l'on ne saurait jouir d'un bonheur parfait en sachant que d'autres continuent de souffrir puisque la conception chrétienne ou du moins catholique du paradis inclue la continuation de la vie en tant qu'individu distinct les uns des autres mais unis dans les liens de l'amour sacré.
D'un point de vue humain, Thorsum, pas besoin d'être chrétien pour autant.
Oui mais je parle du bonheur ultime, de la vie après la mort, du nirvana, etc. donc il faut pour le moins être croyant. Pour ce qui est de notre vivant en effet cela touche tout le monde.
La Nymphe de papier a écrit:
"A ce propos c'est d'ailleurs ce qui fait que "le salut bouddhiste" est parfois critiqué et qualifié d'égoïste face à la doctrine chrétienne dans la société occidentale, et c'est aussi ce qui a motivé les bouddhistes du grand véhicule à formuler les vœux de bodhisattva. En tant que chrétiens on aime pas trop cette idée de "je me libère et les autres restent dans la souffrance, je ne peux rien pour eux"."
Encore une fois, chaque individu diffère. D'aucuns chrétiens n'agissent qu'au nom de leur propre salut. Autrement dit, je fais le bien afin de monter en Paradis. Ce qui revient à dire : "Je me libère et les autres restent dans la souffrance.
Le christ a fait le sacrifice de sa vie pour nous en la personne de Jésus et l'on ne saurait s'unir à lui et vivre de sa vie sans participer nous aussi d'une façon ou d'une autre, qui peut être mystique, au sacrifice qu'il a fait pour l'humanité. Chez certains grand mystiques catholique cette participation mystique au sacrifice de Jésus-Christ pour l'humanité va jusqu'à l'apparition des blessures du Christ sur le corps du mystique, ce sont les stigmates. Foncièrement le salut en Christ ne peut pas s'obtenir que pour soi même sans s'occuper des autres. C'est pourquoi le catholicisme a fait de la charité une vertu théologale au même rang que la foi, c'est dire son importance capitale. Mais quelque part tout cela est une question d'intention et l'on peut voir le verre d'eau à moitié plein ou à moitié vide. Altruisme ou égoïsme dans les mêmes actes selon l'intention qu'on leurs prête.
Dernière édition par Thorsum le Ven 27 Nov 2015 - 23:26, édité 4 fois
Thorsum Membre
Date d'inscription : 02/01/2010 Nombre de messages : 2114 Age : 42 Ville : Paris
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Ven 27 Nov 2015 - 22:56
Néhémyo a écrit:
Qu'est-ce que ça veut dire ça bouddhiste du grand véhicule ? Curieux comme expression...
Sinon, il me semble mais j'y connais pas grand chose en fait, qu'il y a plusieurs voies bouddhistes distinctes et que les voeux du boddhisatva de ne pas quitter l'incarnation tant qu'il reste même un seul être dans la souffrance, ne sont pas une obligation pour tous
Le bouddhisme du grand véhicule est le bouddhisme mahayana, le courant bouddhiste le plus répandu qui dérive du bouddhisme originel. Pour le bouddhisme theravada (originel) il constitue un éloignement de la pure doctrine du bouddha qui amorce le déclin du bouddhisme que la bouddha avait annoncé car le mahayana intègre à son canon tout un corpus de textes et de pratiques postérieurs au bouddha au point parfois de ne même plus étudier la canon bouddhique traditionnel. Ils se sont octroyé le nom de grand véhicule pour affirmer leur position face au bouddhisme originel qu'ils avaient surnommé hinayana, petit véhicule, de façon péjorative. Une fois les tensions apaisées, le bouddhisme originel a prit le nom de theravada, la voie des anciens, et le nom de hinayana a été abandonné. Les voeux de boddhisatva sont un peu la marque de fabrique du mahayana qui met l'accent sur la compassion, mais le terme est déjà présent dans le canon pali (bodhisatta) ou s'est envisagé seulement comme une étape vers la libération individuelle. Ce qui sous entend d'une certaine manière qu'un samasambudha, un buddha de l'envergure de Buddha Gottama est ou pourrait être d'un aide encore supérieur pour les humains à ce que peut accomplir un boddhisatva. Et cela peut se comprendre quand on pense que ca fait 2400 ans que des millions de gens de par le monde pratiquent son enseignement pour se libérer, mais que bien peu ont le nom d'un bodhisattva en tête, pour simplifier grossièrement.
Mensahala Membre
Date d'inscription : 16/09/2015 Nombre de messages : 966 Age : 107 Ville : Saint laurent du var
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 1:31
Alaka a écrit:
Mensahala a écrit:
Le corps refuse de ne pas être.
Eh bien... j'ai des difficultés à "comprendre" le sens de cette phrase, par exemple. De mon point de vue, le corps ne "refuse" pas d'être. Il est. Il peut "rejeter" ou "accueillir".
Mensahala a écrit:
En quoi est' il en charge du refus de son essence puisqu'il semble n'avoir de sens qu'en embrassant sa nature.
Pourquoi serait-il "en charge du refus de son essence" ?
Oui, pour ma part, j'estime aussi qu'il n'a de "sens qu'en embrassant sa nature" (quelle qu'elle soit), ce qui rejoint ce que j'écris plus haut: "accueillir" ou "rejeter". Je considère que le corps ne refuse pas, il accueille, contient et nourrit ou il rejette ce qui "n'embrasse pas sa nature".
C'est le "mental", qui refuse ou accepte, parfois sans "écouter" le corps d'ailleurs, ou sans le laisser s'exprimer tel qu'il est, c'est-à-dire en étant étranger à tout questionnement "conditionné". Mais bon... je ne suis peut-être pas non plus spécialement douée pour exprimer ce que j'essaye de mettre en mots ici...
C'est la ou nos visions se séparent. Vous faite une différence entre le mentale et le corps. Le mentale est la fonction du cerveau, c'est un organe du corps, la pièce maitresse puisqu'elle coordonne le tout. Le rejet physique est une fonction des organes similaire au refus du cerveau. C'est aussi le corps.
Je souligne que le mentale a son rôle a jouer mais qu'il va a l'opposé de son essence. L'origine de l'existence c'est les conditions, celle si ne viennent de nulle part, elles sont latentes, présente sans être forcement la.
Son rôle est d'exister, il conditionne, mets en marche, obtient, dépasse, agit, recherche. Le corps agit, actionne pour exister, mais son essence est d'être non de faire. Nous ne pouvons rejoindre un sentiment de profonde existence par l'action, notre corps n'a pas ce rôle, ses actions contribuerons a un sentiment d'impuissance. Les prémisses de ce sentiment de plénitude que nous trouvons dans l'action finissent par se perdre.
Parce qu'il a dans le cœur ce sentiment d'absolu sans pouvoir l'atteindre, il plonge dans la frustration, jusqu'a ce que ce sentiment profond d'existence soit sa seule solution. Je dis que son rôle est de refuser cela, car c'est au prix d'un nombre incalculable de refus, qu'il finit pour vivre la liberté contenu dans le fait de s'abandonner.
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 7:59
Thorsum a écrit:
La Nymphe de papier a écrit:
Thorsum a écrit:
Du point de vue chrétien l'idée est que l'on ne saurait jouir d'un bonheur parfait en sachant que d'autres continuent de souffrir puisque la conception chrétienne ou du moins catholique du paradis inclue la continuation de la vie en tant qu'individu distinct les uns des autres mais unis dans les liens de l'amour sacré.
D'un point de vue humain, Thorsum, pas besoin d'être chrétien pour autant.
Oui mais je parle du bonheur ultime, de la vie après la mort, du nirvana, etc. donc il faut pour le moins être croyant. Pour ce qui est de notre vivant en effet cela touche tout le monde.
La Nymphe de papier a écrit:
"A ce propos c'est d'ailleurs ce qui fait que "le salut bouddhiste" est parfois critiqué et qualifié d'égoïste face à la doctrine chrétienne dans la société occidentale, et c'est aussi ce qui a motivé les bouddhistes du grand véhicule à formuler les vœux de bodhisattva. En tant que chrétiens on aime pas trop cette idée de "je me libère et les autres restent dans la souffrance, je ne peux rien pour eux"."
Encore une fois, chaque individu diffère. D'aucuns chrétiens n'agissent qu'au nom de leur propre salut. Autrement dit, je fais le bien afin de monter en Paradis. Ce qui revient à dire : "Je me libère et les autres restent dans la souffrance.
Le christ a fait le sacrifice de sa vie pour nous en la personne de Jésus et l'on ne saurait s'unir à lui et vivre de sa vie sans participer nous aussi d'une façon ou d'une autre, qui peut être mystique, au sacrifice qu'il a fait pour l'humanité. Chez certains grand mystiques catholique cette participation mystique au sacrifice de Jésus-Christ pour l'humanité va jusqu'à l'apparition des blessures du Christ sur le corps du mystique, ce sont les stigmates. Foncièrement le salut en Christ ne peut pas s'obtenir que pour soi même sans s'occuper des autres. C'est pourquoi le catholicisme a fait de la charité une vertu théologale au même rang que la foi, c'est dire son importance capitale. Mais quelque part tout cela est une question d'intention et l'on peut voir le verre d'eau à moitié plein ou à moitié vide. Altruisme ou égoïsme dans les mêmes actes selon l'intention qu'on leurs prête.
Ce que Jésus ayant entendu, il dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. 9.13 Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.
Evangile de Matthieu
La mort de Jésus est une mise à mort, un meurtre.
Thorsum Membre
Date d'inscription : 02/01/2010 Nombre de messages : 2114 Age : 42 Ville : Paris
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 9:11
Oui mais une mise à mort qui est la conséquence de son service infaillible à la vérité et à l'amour de Dieu et des hommes. Il a donc bien fait le sacrifice de sa vie pour rendre témoignage de cet amour, il aurai aussi bien pu se taire ou mentir et ne pas être crucifié! Mais alors il n'aurait pas été le Christ. Et c'est précisément devant ce choix que chaque chrétien se trouve. Pierre pour ne pas perdre la vie, a renié Jésus par trois fois. La volonté divine ne trouve donc sa pleine expression en l'homme que dans la mesure ou il est prêt à lui sacrifier sa vie, car on comprend bien que lorsque Pierre renie Jésus cette part de lui même qui le renie n'est pas l'expression parfaite de la volonté divine.
Lorsque le mot sacrifice est employé dans les évangiles il désigne en général les sacrifices matériels ou d'animaux qui étaient en vigueur dans l'ancien testament et que l Christ est venu abolir. Ce verset est donc tout a fait logique. Il ne faut pas oublier entre autres exemples, que dans l'ancien testament, Dieu demande à Abraham de lui sacrifier son fils Isaac! Il était également de coutume de sacrifier un veau ou un mouton. Après ça il est heureux d'entendre qu'il prend plaisir à la miséricorde et pas au sacrifice, c'est la nouvelle alliance.
Et voici le sacrifice dont je parle, toujours chez Matthieu:
Matthieu 16:24-25 "Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.…"
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 9:32
Le Dieu de l'Ancien Testament éprouve Abraham dans sa foi, mais arrête son bras avant qu'il ne tue son fils. Pourquoi sacrifierait-Il son propre fils ?
"Oui mais une mise à mort qui est la conséquence de son service infaillible à la vérité et à l'amour de Dieu et des hommes. Il a donc bien fait le sacrifice de sa vie pour rendre témoignage de cet amour, il aurai aussi bien pu se taire ou mentir et ne pas être crucifié! Mais alors il n'aurait pas été le Christ."
Thorsum Membre
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Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 11:34
La Nymphe de papier a écrit:
Le Dieu de l'Ancien Testament éprouve Abraham dans sa foi, mais arrête son bras avant qu'il ne tue son fils. Pourquoi sacrifierait-Il son propre fils ?
Ce sujet qui fait discussion même chez les spécialistes je crois, parce que si Abraham sait que Dieu l'arrêtera avant qu'il ne tue son fils alors il n'a plus de raison d'avoir peur de le tuer, et s'il n'a plus peur de le tuer alors ce n'est plus une épreuve de foi! Donc pour être éprouvé dans sa foi Abraham doit avoir peur de tuer son fils, et pour avoir peur de tuer son fils il ne doit pas savoir que Dieu le retiendra et pour cela il doit y avoir une possibilité que Dieu ne le retienne pas; compte tenu du fait qu'Abraham est un prophète et qu'à ce titre il possède en théorie une certaine connaissance de la volonté divine. C'est ce dont je me souviens approximativement de la problématique. Mais quoi qu'il en soit tout ce qu'il y a de cruel dans cette situation c'est finalement qu'il s'agit d'un père envers son fils, car en beaucoup d'autres endroits de l'ancien testament Dieu est colérique et se montre beaucoup plus cruel sans retenir les bras. Cette représentation de Dieu qui n'est qu'Amour ne s'est développée qu'avec la nouvelle alliance donc à partir de Jésus Christ.
Dernière édition par Thorsum le Sam 28 Nov 2015 - 11:43, édité 1 fois
Merlot Membre
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Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 11:43
Le sujet d'origine est largement débordé Thorsum, pourquoi ne pas le diviser ?
Thorsum Membre
Date d'inscription : 02/01/2010 Nombre de messages : 2114 Age : 42 Ville : Paris
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 11:54
Oui tu as raison, c'est fait
Professeur X Membre
Date d'inscription : 16/06/2010 Nombre de messages : 11177 Age : 55 Ville : système solaire
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 12:05
1 Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit : 2 Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. 3 Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir. 4 Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j'ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. 5 Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic; 6 et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. 7 Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. 8 Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes; mais les conviés n'en étaient pas dignes. 9 Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. 10 Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. 11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. 12 Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. 13 Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 14 Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. - Matthieu 22
Hum , cette parabole reprend l'histoire des relations de l'homme avec Dieu et ce qui conditionne le salut , love .
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 17:34
Thorsum a écrit:
La Nymphe de papier a écrit:
Le Dieu de l'Ancien Testament éprouve Abraham dans sa foi, mais arrête son bras avant qu'il ne tue son fils. Pourquoi sacrifierait-Il son propre fils ?
Ce sujet qui fait discussion même chez les spécialistes je crois, parce que si Abraham sait que Dieu l'arrêtera avant qu'il ne tue son fils alors il n'a plus de raison d'avoir peur de le tuer, et s'il n'a plus peur de le tuer alors ce n'est plus une épreuve de foi! Donc pour être éprouvé dans sa foi Abraham doit avoir peur de tuer son fils, et pour avoir peur de tuer son fils il ne doit pas savoir que Dieu le retiendra et pour cela il doit y avoir une possibilité que Dieu ne le retienne pas; compte tenu du fait qu'Abraham est un prophète et qu'à ce titre il possède en théorie une certaine connaissance de la volonté divine. C'est ce dont je me souviens approximativement de la problématique. Mais quoi qu'il en soit tout ce qu'il y a de cruel dans cette situation c'est finalement qu'il s'agit d'un père envers son fils, car en beaucoup d'autres endroits de l'ancien testament Dieu est colérique et se montre beaucoup plus cruel sans retenir les bras. Cette représentation de Dieu qui n'est qu'Amour ne s'est développée qu'avec la nouvelle alliance donc à partir de Jésus Christ.
C'est étonnant d'ailleurs de constater que Dieu évolue au fil du temps. Il est vrai que le Dieu de l'Ancien Testament s'est montré cruel envers le Pharaon par exemple lors de la sortie d'Egypte. Il n'est pas faux de dire que le Dieu de l'Ancien Testament est à la fois bienveillant et belliqueux. Au fond, Il est accessible à tous, assez proche de l'attitude humaine.
L'arrivée du Christ pousse l'être humain à se dépasser. Paradoxalement, en s'incarnant, Dieu devient moins accessible à l'Homme puisque Jésus, par exemples, invite à aimer ses ennemis, à ne point répondre à la violence par le glaive, etc. L'homme/Dieu se distance de l'être humain, de l'attitude humaine. Autrement dit, plus Dieu est loin, et plus Il ressemble aux hommes. Plus Il s'incarne, et plus Il s'éloigne de nous.
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 17:57
L'idée de salut, quelle que soit la religion, rend l'Homme malheureux.
Thorsum Membre
Date d'inscription : 02/01/2010 Nombre de messages : 2114 Age : 42 Ville : Paris
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 19:05
La Nymphe de papier a écrit:
C'est étonnant d'ailleurs de constater que Dieu évolue au fil du temps.
Oui c'est une façon de voir les choses lol. Ne serait-ce pas plutôt l'homme qui a évolué et Dieu qui lui donnerai des consignes adaptées à son niveau d'évolution?
Difficile d'enseigner l'amour du prochain à des guerriers sanguinaires, mais quand la loi du talion permet de faire régner la paix, alors cette paix permet à la sensibilité de se développer pour qu'un jour ils puissent finalement recevoir l'enseignement du cœur. C'est comme ça que je vois les choses.
La Nymphe de papier a écrit:
L'idée de salut, quelle que soit la religion, rend l'Homme malheureux.
Tout dépend pour qui, moi ça me rend heureux. Mais c'est vrai que ça fait relativiser le bonheur mondain et que ça nous conduit à y renoncer dans une certaine mesure. L'idée derrière ce que tu dis, je suppose, est que cela a été imposé de façon dogmatique pendant des siècles, donc subit, et que par conséquent ceux qui ont vécu cela sans y adhérer de leur plein cœur n'ont pas eu la joie de goûter ou d'avoir un avant goût des plaisirs "de l'autre monde" qui donnent tout son sens au salut Oui on renonce, mais d'ou vient cette force de renoncer sans frustration? Lorsque c'est bien vécu cette force provient d'une satisfaction intérieur plus grande, plus raffinée et plus stable que celle procurée par les plaisirs du monde.
Dryade Membre
Date d'inscription : 20/10/2015 Nombre de messages : 705 Age : 45 Ville : terre
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Sam 28 Nov 2015 - 19:24
La Nymphe de papier a écrit:
L'idée de salut, quelle que soit la religion, rend l'Homme malheureux.
Celui là, j'suis pas sûre
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Dim 29 Nov 2015 - 8:36
Thorsum a écrit:
La Nymphe de papier a écrit:
C'est étonnant d'ailleurs de constater que Dieu évolue au fil du temps.
Oui c'est une façon de voir les choses lol. Ne serait-ce pas plutôt l'homme qui a évolué et Dieu qui lui donnerai des consignes adaptées à son niveau d'évolution?
Difficile d'enseigner l'amour du prochain à des guerriers sanguinaires, mais quand la loi du talion permet de faire régner la paix, alors cette paix permet à la sensibilité de se développer pour qu'un jour ils puissent finalement recevoir l'enseignement du cœur. C'est comme ça que je vois les choses.
La Nymphe de papier a écrit:
L'idée de salut, quelle que soit la religion, rend l'Homme malheureux.
Tout dépend pour qui, moi ça me rend heureux. Mais c'est vrai que ça fait relativiser le bonheur mondain et que ça nous conduit à y renoncer dans une certaine mesure. L'idée derrière ce que tu dis, je suppose, est que cela a été imposé de façon dogmatique pendant des siècles, donc subit, et que par conséquent ceux qui ont vécu cela sans y adhérer de leur plein cœur n'ont pas eu la joie de goûter ou d'avoir un avant goût des plaisirs "de l'autre monde" qui donnent tout son sens au salut Oui on renonce, mais d'ou vient cette force de renoncer sans frustration? Lorsque c'est bien vécu cette force provient d'une satisfaction intérieur plus grande, plus raffinée et plus stable que celle procurée par les plaisirs du monde.
Ton premier commentaire est assez original si j'ose dire bien que je doute que nous soyons plus évolués que les tous premiers Hommes.
Quant au salut, ce n'est pas ce que je veux dire. Le salut obsède un grand nombre d'êtres humains (il existe évidemment des exceptions). Mais combien de fois ai-je entendu : "Est-ce que je vais aller au Paradis ? J'ai peur d'être damné pour l'éternité." Ou encore : "J'ai peur de me réincarner une nouvelle fois, de vivre à nouveau le cycle infernal des réincarnations." Et encore : "J'ai peur de l'Enfer, jeune homme, je vais finir dans ses flammes..." Etc. Nombreux sont ceux qui vivent dans l'espérance du salut et dans la culpabilité et en fin de compte, en oublient de vivre. L'espérance nous éloigne du présent et nous rend malheureux.
did Membre
Date d'inscription : 11/01/2014 Nombre de messages : 5142 Age : 59 Ville : Planéte Terre
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Dim 29 Nov 2015 - 8:40
Thorsum :"le salut par soi même ou par le prochain..."
Adamu : "C'est le signe distinctif de la 3è densité de la conscience. TOUT y est question de choix. Le choix est le suivant : où allez-vous placer votre énergie ? Ou autrement dit : où allez-vous concentrer votre amour ?"
Thorsum :"le salut par soi même ou par le prochain..."
Adamu : "Alors jetons un oeil au choix qui s’offre à vous. Il peut, pour l'essentiel, être réduit à quatre possibilités principales. Il y a d'abord le choix de continuer résolument à NE PAS choisir (...) Le deuxième choix consiste à choisir ce qui est populairement appelé "service à autrui"(...) Le troisième choix concerne ce qui s’appelle «le service à soi-même»..."
Thorsum :"... ..."
Adamu : "L’«Autre» et le «soi» sont des constructions temporaires illusoires qui sont portées à nous via le voile de l'ignorance. La Séparation est, par conséquent, une expérience facultative. Il est tout à fait possible de conserver son individualisation tout en se libérant de la séparation. Si ce choix est fait, alors une toute nouvelle façon d'être éclot pour cette civilisation. (...)Ce qui arrive à ceux qui ont fait le choix de la conscience unitaire c'est qu'ils font la connaissance d’eux-mêmes en tant qu’Un avec la source infinie de tout ce qui est."
Je sais bien que tu n'est pas trop porté sur le channeling, mais je trouve que ce texte donne un bon éclairage sur la question que tu soulève : Ou comment nous réexpliquer toujours les mêmes histoires avec des trucs E.T. Le texte est assez long et parle d'autre chose aussi. Mais vers le milieu du texte, il y a en gros le tiers central du texte qui explique bien ceci : La conscience unitairecontient soi même et l'autre en tant qu'individus distinct. Elle ne se demande pas si elle doit s'occuper de soi OU du prochain, ce qui est le point de vue de la dualité, c'est a dire un point de vue réel mais relatif, que l'on peut dépasser : Il y a un au delà ou la question que tu soulève ne se pose plus.
Invité Invité
Sujet: Re: Le salut par soi même ou par son prochain Dim 29 Nov 2015 - 8:48
Dryade a écrit:
La Nymphe de papier a écrit:
L'idée de salut, quelle que soit la religion, rend l'Homme malheureux.