Solitaire parmi les autres

Rappel du premier message :

Pourquoi.. être en pause.... puis se lever...cogiter...penser...méditer...puis repartir...avec des raisons ....tout en restant honnête et sincère ...qu'à l'arrivée...
un sentiment non pas de fuite "cataloguée ainsi"...
mais plutôt en évolution...en confusion dans l'instanté..... mais détermination....
à revivre les mêmes choses, dans un sens inversé..
à y trouver des clefs... pour soi et l'autre...et devoir continuer...encore et encore...en quête...de Vérité...

avez-vous eu déjà ce "genre de phénomène" de vivre en Solitaire parmi les autres.?
et malgré Tout donner ce que vous êtes..
sans attachement ou peu....après avoir vécu qu'en sincérité....intensément...
et courir à nouveau voir ailleurs....ici ou là.. à vous retrouver en fait...
sans Lien.
même si on nait seul.... meurt seul... entre les deux ?

souvent "perçu" comme insociable hermite... ne l'être pas... Bien au contraire...distille sans arrêt ..devant l'évènement ..la situation.. devant la Peine....en clarté ouvre les yeux ... sur .....
tel un médecin avec un cabinet plein... et seul devant son ordonnance lol....
merci de vos réactions.d'avoir vécu ce Phénomène..... en clefs sans chaines....d'y voir + Haut...   :ps ; réponse psycho..hum ai mes réponses.. Plutôt Spirit.  .apporterait une autre Richesse de précision....     

L'aspect de solitude est duel.

Pourquoi me vois-je seul?

Y a t-il abandon?

cette solitude, de quoi est-elle nourrie?

Si je ne suis pas seul, qui fais que je le vois ainsi?

Quels sont les bénéfices que je tire de cette solitude?

J'aime ta solitude, elle est une opportunité de te rapprocher de toi, de voir à l'intérieur du miroir ce qui s'y reflète.

Avant tout percevoir cet état comme une expérience de vie importante, on passe tous sans exception par la solitude, cette nostalgie de l'oubli de notre aspiration à retourner à notre vraie nature.

Les conditionnements ne sont que les conséquences
De ce que tu as choisi comme scène et décors,
Pour jouer ton rôle, tes rôles sur cette terre.
De ceci tu devras te libérer,
Car si tu joues le scénario,
Tu es aussi le scénariste
Et tu peux à chaque instant
En modifier la trame,
Une fois l’expérience intégrée.
Ne reste donc pas conditionné
Par ces conditionnements passagers
En te chargeant inutilement
De fardeaux encombrant,
Qui ralentiront ta marche.


Fraternellement présent à côté de toi, avec un pont arc-en-ciel.   

D’abord, j’en parlerais plutôt dans sa matérialité. Avant même d’être un état mental ou affectif, la solitude est une matière. Par exemple, c’est exactement la matière que j’ai sous les yeux en ce moment. Il est 22 heures, c’est l’obscurité. Le ciel n’est pas encore tout à fait noir, il y a du silence – c’est très matériel aussi le silence –, un petit appartement dans lequel je vis depuis une quinzaine d’années, des cigarettes – que je ne peux pas m’empêcher de fumer –, des livres – que je ne peux pas m’empêcher d’ouvrir. Au fond, de manière curieuse, c’est très vite peuplé la solitude. La solitude c’est d’abord ça : un état matériel. C’est que personne ne vienne. Que personne ne vienne là où vous êtes. Et peut-être même pas soi.
Mais pour répondre à votre question, la solitude est plus une grâce qu’une malédiction. Bien que beaucoup la vivent autrement. […] Il y a deux solitudes. […] Une mauvaise solitude. Une solitude noire, pesante. Une solitude d’abandon, où vous vous découvrez abandonné… peut-être depuis toujours. Cette solitude-là n’est pas celle dont je parle dans mes livres. Ce n’est pas celle que j’habite, et ce n’est pas dans celle-là que j’aime aller, même s’il m’est arrivé comme tout un chacun de la connaître. C’est l’autre solitude que j’aime. C’est l’autre solitude que je fréquente, et c’est de cette autre dont je parle presque en amoureux. Bobin