Vos Poèmes ...

Rappel du premier message :

Quand la porte du bonheur se ferme, une autre
s'ouvre, mais souvent nous regardons si longtemps
la porte fermée que nous ne voyons pas la porte
qui a été ouverte pour nous.
Il est vrai que nous ne savons pas la chance que
nous avons d'avoir quelqu'un (ou quelque chose!),
jusqu'à ce que nous le perdions,
mais il est aussi vrai que nous ne savons pas
ce que nous avons manqué quand cela arrive.

Donner à quelqu'un tout votre amour n'est
jamais une assurance qu'il vous aimera en retour!
N'attendez pas d'amour en retour, attendez
seulement que cela grandisse dans leur coeur.
Mais si cela ne se produit pas, soyez content
tout de même que cet amour ait grandi dans le vôtre.
Cela prend seulement 1 minute pour remarquer quelqu'un,
1 heure pour l'apprécier, 1 journée pour l'aimer.
Mais oublier quelqu'un prend toute une vie.

Ne vous fiez pas aux apparences,
elles sont souvent trompeuses.
Ne vous basez pas sur la richesse,
elle peut disparaître.

L'illusion


Toutes mes visions se sont éffondrées,
ce regard naif d'enfant sur le futur,
imprégne son goût amer dans le présent.

Le destin était favorable,
mais l'influence des autres etait insoupçonnable.

Notre sang ne pouvait pas trahir,
être envieux de nous voir réussir.

Ce sentiment dévastateur de croire que l'on a été,
annihile nos actions et nous empêche d'éxister.

Dans leur mal être, ils m'ont voler mon bonheur.
Par malheur, ils ont atteint mon coeur.

La confiance n'est plus, les repères éffacés, les désirs dénaturés,
s'ouvre alors un monde cloisonné, régi par la peur d'exister.

Ils se sont crus
Beaux,
Puissants,
Intelligents,

Ont bâti
Ponts,
Châteaux,
Temples,

Ont façonné
Gorges,
Lits,
Voies,

Mais, ont oublié
Têtes encrassées,
Ventres ronds,
Cœurs essoufflés ;

Heureux,
Des esprits nouveaux
Dansent et chantent
Oubliant la dure réalité de la condition humaine.

Je rêvai.
On m'a réveillé.
Tu étais là mon ami,
Tu m'as pris dans tes bras,
Serrée contre ton cœur,
Le mien a suivi le tien,
Rassuré, je rêvai.
On m'a réveillé.

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les fêtes
et plus particulièrement noël
me rappellent
le sacrifice; le don de soi
tout donner à s'en oublier
tout vivre à en mourir
tout guérir tout extraire
oublier nos racines notre chère
et tendre chair qui un jour
donnera à manger aux affamés
rassasié de nos carences en sel
les hommes se mangent entre eux
comment faire
que les gens s'aiment
y'a t-il de l'amour dans mon coeur
j'ai rêvé que je faisais la queue
pour que les hommes me dégustent
en grillade à la fleur de sel
l'amour ne se trouve
que dans la cuisine
on y met tout ce qu'on aime
sur la table;
on mange ceux qu'on aime

Toc, toc.

Mais vous allez l'ouvrir cette porte,
Laissez entrer l'inconnu,
Laissez participez la vie,
N'oubliez pas cette extérieur,
Et surtout ne la fermai pas,
Vous pourriez à nouveau être dans le noir.

Pascale.


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pourquoi?
cette question donne envie de se taper la tête contre un mur
parce qu'elle prend au dépourvu; réfléchir y mettre du bon sens
la tournure afflige ses prétendants; la machine se détraque
elle siffle comme le fait-tout; elle est en transe; elle transpire pour un rien
elle se prépare à mourir; elle sait qu'elle est en sursis; on l'a programmée pour ça
pour qu'un jour on l'amène au service après vente et réparer l'irréparable
manipulée du haut des regards de la 3D; elle s'effacera à jamais
de l'univers; vers l'uni; l'un nie; l'autre enbobine; elle est au stade de brouillard épais intense
elle luit avec ses pleins fards mais elle n'y voit rien que du noir; du gris; du soir; du matin
et ce soleil qui l'éblouït; elle reflète et miroite son destin; le fait tourner en bourrique
c'est un âne qui n'en fait qu'à sa tête il est seul dans ce désert et à soif d'oasis il en rêve
comme jamais on a rêvé; de boire dans l'eau; la tête sous l'eau
c'est son souhait disparate de plus servir au pot-au-feu; l'eau s'évapore

Il y a des mots que l'on dit,
Dépassant souvent nos pensées,
Des faits et gestes maladroits,
qu'on regrette un peu parfois.
Des parfaits, presque parfait,
De l'imparfait prisonnier du passé,
Au présent fragile et invisible,
A des instant futiles imprévisibles.
Et des moments douteux réjouissants,
Momifiant ainsi nos futurs envahissants.

On est des milliards sur cette terre,
A conjuguer de mauvaises guerres,
Des milliers qui encore gémissent,
Pendant que d'autres grandissent,
En passant par milles pauvretés,
En quête d'une simple vérité.
On bien alors quelques centaines,
A bien vouloir dire " je t'aime "
Et probablement dix optimistes
Qui repartent sur les pistes
Dans l'espoir de retrouver un jour,
Ce qu'ils ont perdu jadis.

Il y a des va qui reviennent à genoux
Puis d'autres plus lâche qui repartent,
Laissant de l'or ou des cailloux,
Posés sur le bord de l'asphalte.
En guise d'un indice ou d'une leçon,
Un message pour de nouvelles saisons.
Mais, le seul qui reste parmi tout cela,
Ayant honoré les jours velours,
Pardonné aux lendemains chagrins,
Répétant sans cesse les mêmes refrains,
Celui là, le coeur apaisé enfin, se reposera
Au coté de son seul libérateur " l'amour".

La certitude dans un coeur paplitant,
L'exaltation ancrer dans l'innocence même.
La fantaisie s'empare du réalisme.
Quand l'ignorance faiblit la suspicion,
La passion accentue les chaînes absolue de l'amour,
Et la solitude est inconcevable.
___
Qu'en pensez vous ?

un poeme de perdu; dix de retrouvés?

mon poeme s'est perdu dans le cliques droit de mon ordi portable
mon poeme avait quelquechose à vous dire de pas trop portable
potable; table; ble; le; e mais peut-on appeler ça un poeme;
en tout cas une envie de rien vous dire mais des mots j'espère un rythme
mon clavier mange les lettres; il ne doit rien avoir à se mettre sous la dents
c'est rageant mais pas contagieux; il n'y a que dieu de contagieux
il est pris d'une grande fièvre qui ne passe pas; il en marre
à chaque coin de rue ils croit crevé; mais heureusement
on ne se prend pas dans les bras;
il sera mort qu'on ne sera pas encore vivant

comme l'eau

je suis comme un poisson; dans l'eau
je lui rend grâce dans une valse
et je fais la planche
et instantanément
je me retrouve au ciel
comme si il se trouvait à mes pieds
dans ces moments là
la terre n'existe pas
j'oublie tout ; je découvre
comme un nouveau né
les pieds en l'air
sans autre repère que l'eau
qui me berce

Rencontre imprévisible  
C'était un lundi comme les autres pourtant ...

Telle un pois chiche échappé d'un plat de couscous géant , j'ai roulé ...
Soudain je les vis : deux grains de raisins , un blanc , un brun , juteux , frais , craquants ...
Ils devisaient gaîment, le pas légers , contents
Alors que mon sang s'était figé dans mes veines ... (très fort ça pour un pois chiche ! )
Le restaurateur qui me dévisageait de ses yeux exorbités ( ou était-ce ma perception du moment ...)
me dit : " vous n'êtes pas dans votre assiette   ? j'vous sers un p'tit thé fumant ?
Tout se bousculait dans ma tête .. je n'avais pas mes lunettes , on était lundi pourtant ...
Je" roulais" tout doucement vers la sortie sans demander mon reste ...
Depuis toutes ces années , ils étaient contents et je sais bien moi que le pois chiche aussi peut-être craquant ...

Morale de l'histoire : Il faut toujours avoir un petit pois ... enfin ...un p'tit grain chez soi !

 

Merci.  
 

Te dis merci aussi Sharifa !   

Apprenons à prier
n'hésitons pas à demander
à pardonner , à remercier ,à aimer sans raisons .. adorons ( ma pauvre petite grand-mère n'aimait pas ce mot elle disait toujours on adore que Dieu ... quelle idée    !! )

 

On n'avait pas le droit de dire devant elle ... "j'adoore le chocolat " c'est mimi comme souvenir pour moi !

 

pourquoi ce serait un problème
si tu me ressembles
pourquoi ce serait un problème
si je suis différente de toi
pourquoi ce serait un problème
si mes paroles dépassent ta pensée
pourquoi ce serait un problème
que tu critiques que je critiques
pourquoi ce serait un problème
de voir nos réactions
pourquoi ce serait un problème
si tu es en haut et moi en bas
pourquoi ce serait un problème
que je sois le versant de ton vice
pourquoi ce serait un problème
de regarder la vie en face
et vice versa

Que de perles dans ce sujet   

La poésie est un pont vers l'âme. C'est certainement pour cette raison que tant de personnes s'éxercent à l'écriture


 

Galia a écrit:

Que de perles dans ce sujet   

La poésie est un pont vers l'âme. C'est certainement pour cette raison que tant de personnes s'éxercent à l'écriture


 

Merci Galia   
Un pont vers l'âme dis-tu ...
Et si la Poésie était le langage de l'âme ? C'est ainsi que je le ressens   

Paprika

"Langage de l'âme", je ne pense pas pour ma part. Le langage de l'âme ne s'exprime pas avec des mots humains, mais avec le coeur.

 

La langage peut devenir Verbe. La poésie quand elle est porteuse est tjs vibratoire et polysémique;

Merci Paprika pour ces perles de rosées d'un petit matin qui n'en finit pas de s'épancher, de s'émerveiller dans nos coeurs.

voici enfin édité le texte d'une de mes poésie d'adolescent ! dans "corbeau littérature noir 2"... a lire page 42 : moment par yann dallemagne !

corbeau
Moment

 VOIS ALLAH LES THES

EN VIE DEUX PEAU AIME
DEUX CON PAS NIE
PANEE EN CORPS
MOI SI SURE SUE
SOTTE A MONT OR EYE
COME CIL PLEUT PIER
VOUE LAIT TANT DRESSE
COU RE BAIE LES CHINES
ET SACRE CROUPIR TEL
UN PRES TANT DENT
SENS ET PAIX JUS TETE
FREE SONNER ET FREUD
DONNE NEZ UN COUPLE HAIT
D'EUX HORS EAU CLAIRE
DE L'UNE RIT HEIN QUEUE
POUR MOUAHAHAHA  ET TOIT
DéS BISES Où DANS LE COUP  

  anima,

Merci pour la remontée du topic... Génial    

"Ma gomme

Avec ma gomme, dit l'enfant,
- La gomme que j'ai dans le coeur -
Je puis rayer tous les malheurs.
Avec ma gomme, dit l'enfant,
Je pourrais faire disparaître
L'univers et tous ses vivants.
Mais, qui jamais sur cette Terre
- Fut-il le dieu le plus fûté -
Serait capable d'effacer
Avec sa gomme de lumière
Le beau visage de ma mère
Du livre de l'éternité !"

Maurice Carême