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 Survol de la souffrance en nouvelle

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sandra22
samadhi
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MessageSujet: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 14:19

Par où commencer? il n’y a tellement rien et tellement de choses à raconter.
Eternelle contradiction , c’est le thème récurent de ma vie,je vois et je suis aveugle.
Je souris et je pleure….
Puis je m’endors enfin, et c’est à chaque fois à ce moment précis, quand je plonge dans le toboggan du sommeil,
que reviens cette impression de réel,un réveil après une longue et interminable journée de cauchemards.
je ne sais pas pour les autres mais pour moi c est le cas.
Bonjour a toutes et a tous.
je ne me présente pas mais je suis enchanté.
donnez moi le nom que vous voulez ,mettez vous a l ‘aise ,peut être .
qu’un verre enjolivé de deux doigts de jack calmé de quelques glaçons vous détendrait?N’ayez crainte je ne vous veux aucun mal bien au contraire....
je me distrais dans cette aventure littéraire ,,, ho bien sur si je puis me permettre le mot littéraire qu'il me pardonne de l'insulter en l utilisant de la sorte.
Enfin, hum hum
Désolé, je m’égare du sujet.
Donc cette fantaisie que je m’offre a pour simple but d’ apaiser mon esprit en proie à une dépression massive,soudaine et
Inattendue , qui vous ferait le même effet que de voir filer devant vous
le dernier bus de nuit après une heure d attente en plein hiver, mal couvert
très éméché ,seul et très loin de chez vous.
Bien que je sois le seul stupéfait de voir mon état physique et mental chuter comme un clodo au top de son alcoolémie,mon entourage composé de très très peu voir de pas d’ ami du tout et d’ un nombre de frères et soeurs que je qualifierai d’ intéressant, avais bien sûr, comme dans les cas les plus classiques entre aperçu dans mon attitude des changementss et autre signes annonciateurs de mauvaise augure.
Moi évidemment tel un oiseau trop naïf je pensai traverser cette énorme tempête, seul, trop fier de mes petites ailes.
Mais la réalité est bien plus cruelle, .aucune négociation n ‘est possible avec elle, même toute la volonté d un peuple ou le courage de dix mille pompiers
et de vrais pompiers pas de ceux qui viennent éteindre les poubelles enfumées devant chez moi le soir de Noël, no no, plutôt de ceux qui sauvent un bébé et sa mère d’un immeuble en flamme…
Et bien même tout ce beau monde réuni ne pourrait rien, face à la douce et belle dame qu’on appelle réalité.
Bien sur, malgré l’envie de s’échapper par une fenêtre pendant un cour de maths ou même sans raison particulière,
l ‘idée d être un oiseau me séduit beaucoup mais l’ombre de la réalité plane au dessus de moi.
De nous tous.
je ne suis pas un oiseau .évidemment, non non non, j'ai déjà tenté dans ma prime jeunesse de prendre mon envol, enguirlandé par les copains .je les entend encore :
<>..... Et à mon grand regret à part un séjour à l’hospital et une cheville en miette, je ne vole pas.
Je suis moi seulement, malade et j'ai besoin d aide.
Après 27 années à errer sur les chemins de traverse, honnêtement de vous a moi, personne ne ma jamais compris, personne ne ma proposé de l’aide, certes a boire, à fumer,
du sexe, des menaces, de l’argent et bien d'autres choses, mais jamais de l’aide.
Une aide sincère, capable de lire dans mes tristes yeux fatigués, de fouiller dans mes lourds et
vieux bagages, nourrir mon besoin de quelqu’un ou de quelque chose.
je vous ennuie??? Sincères excuses très cher lecteur, mais ce coup si je pense a moi.
Je suis donc j ‘écris.
Je me prétends artiste spécialisé dans la musique mais je n’en dirai pas plus ce n'est pas
le plus important par ici.Oui ici bas beaucoup s ‘auto proclament ceci
ou cela, se donnent des vertues ,des statistiques,des compétences.
je trouve cela pathétique, j'aimerai bien qu’ils me parlent d’eux au grand moment
si heroique ou ils son seuls aux toilettes en plein effort, la sueur au front, un jour de constipation.
Ha ha ha…
On est tristement et heureusement tous pareils, mais, et cela depuis la nuit des temps ,
l’ être humain dispose d’un ego que même tous les oceans réunis ne pourraient noyer.
Enfin….
Comme tout le monde je pense,
j ai pu et du malgré moi, croiser un tas de gens dans ma carrière
d’êtres humains et j'ai pu compter sur les pauvres cheveux qui s’entêtent à squatter le crane de mon vieux père, le chiffre de gens intéressants, sans prétention et humbles avec qui j'ai pu partager des moment de qualités. Un échange verbale, voir plus quelque fois...
Dans nos petites existences fragiles et incertaines.
Cela dit en passant je tiens à remercier mon paternel pour ce si précieux héritage
fort inutile et Ô combien traumatisant, j'ai nommée la calvitie.
Elle m’a fauché en plein vol, m’a plaqué au sol et m’a dit en me fixant droit dans les yeux d’une voix nasillarde <> signe avant coureur de notre décrépitude.
Je pose ici une solennelle minute de silence en mémoire de ma crinière d ‘antant.
Enfin tout passe, le temps dévore tout sans exception d’ un appétit féroce insatiable et silencieux.
On ne se rend compte de certaines choses que lorsque qu’on a les pieds dedans et dans la plupart des cas il est déjà trop tard.
Fatalement on en prend conscience,on est déjà plus le même qu’avant,dès lors l’image qu’on cultivait de nous est périmée ,éronnée, fausse et
on doit là encore se frotter à dame réalité qui nous regarde inlassablement de haut et se rendre a l'évidence de notre véritable image.
Le vrai toi ,le vrai moi ,le vrai nous.Ce que les gens perçoivent réellement de nous et non pas un délire mental influencé par je ne sais quel complexe physique, hypocrisie envers soi et de l’entourage ou encore d’une idolâtrie envers sa star préférée.
En outre, à mon sens la calvitie est une des innombrables flèches dans le carquois
de dame réalité,une flèche parmi tant d’autres ,et bien sûr, en comparaison celle ci est d’une douceur qu’ il faut apprendre à apprécier.



Même si je pense du plus profond de mon être que le concept de l’ empathie est une utopie, une invention fantasque de casanova
à la manque pour s’offrir les faveur de la gente féminine
en leur jetant au visage avec le plus grand sérieux et d une voix de miel
<>
Ou encore un délire de vieux psycho médecin qui opérait sans licence dans un vieux local abandonné, sans anesthésie, équipé de couverts rouillés et qui, pour rassurer ces patients après les avoir délesté d’une forte somme et habilement charcuté, leur expliquait d’une voix sérieuse -(précédant un toussotement typique des docteurs)
<>
Oui oui j’abuse je le conçois, mais malgré les faits évoqués un peu plus haut, aussi me risquerais je à vous expliquer, vous donner quelques informations sur mon état actuel, peut être seriez vous apte à me comprendre? Je l’espère. Allons y.
Fermez les yeux enfin si vous voulez ,. Essayez après sinon la vous ne pourrez plus lire
et ça serait fâcheux pour moi,donc fermez les yeux ,laissez les ténèbres vous envahir.
Doucement sans penser à rien, visualisez au loin .Vous apercevez une feuille,sans quadrillage ou autre signes distincts, le genre de feuille où l'on note sa liste de courses pour la journée, banale en somme,.cependant des mots sont écrits dessus.
Faite le point, vous arrivez à lire petit a petit.
Ecrit au crayon et sûrement de votre main ( vous reconnaissez votre écriture),
une liste, de haut en bas, sur cette feuille légèrement froissée jaunie par le temps,on peut lire dessus:
Force,Courage,Joie de vivre ,Amour ,Bien-être, Estime de soi,Avenir,Liberté,Projet,Sommeil,Repos,Fête.
Vous distinguez nettement les lettres,vous les voyez vibrer, elles sont vous et vous êtes elles, vous ne formez qu‘un.
Soudainement vous présentez( ?) le danger ça arrive c’est tout proche. mais sous quelle forme?? nous l’ ignorons encore.
Vous balayez l ‘espace sombre de vos yeux ,un 360° complet et quand votre tour sur vous même est fini.Dans ce très court laps de temps, vous apercevez une main armée d’une gomme entrain de s’atteler à effacer votre liste.
Efficacement, rapidement, dans un timing démoniaque, que fait cette main ici? Pourquoi m’efface-t-elle? Vous êtes tétanisé, vous essayez de dire <>
Mais en vain, déjà plus un son ne sort de votre bouche.
La fatigue vous gagne, le mal de tête s’engage, les ténèbres deviennent encore plus sombres,
les courbatures vous parlent, elles chuchotent et parfois crient dans chacun de vos muscles.
Vous êtes piégé, triste spectateur de votre propre dépouillement, il ne reste rien sur la feuille il ne reste plus que vous.
La main, sans émotion apparente, vous observe, immobile ,calme, aussi sans qu’ on ait eu le temps de comprendre d’ ou il a bien pu atterrir,
voila cette même (il semble que ce sois la meme)main équipée d'un crayon bien taillé de couleur noire sans marque apparente
enlacé tendrement par les doigts de cette dernière.
Nous ,toujours immobile en proie à des symptômes en croissante douleur,observant la main qui ,sans attendre son reste se met à la tâche. Vive, elle griffonne des mots sur notre feuille, d’ici nous parvient le bruit du crayon, frottant le papier, mon papier. On prend littéralement notre mal en patience, elle s’arête enfin, contemple son oeuvre quelque seconde, prend une posture satisfaite s’étire les doigts tranquillement. Le pouce craque, pas les autres
(comme moi) puis elle s’enfonce droit dans les ténèbres et disparaît.

Voilà ce que nous découvrons sur notre feuille .Sur nous, les mots tremblent de froid ou de peur peut être
On se rend compte qu’on est frigorifié la température a chuté à notre insu, seul, dépouillé de nous même,mal en point ,abandonné dans ces ténèbres plus profondes que jamais..
Ouvrez les yeux, ça va? Vous me suivez? Alors qu en pensez vous?
Voila mon état actuel, je ne pense pas, à mon grand désarroi et sans vous insulter, que vous puissiez saisir la finesse complexe de ce mal mais essayer c’est vivre alors j essai. Vaine tentative comme cette lame qui n’a pas suffisamment taillé mes veines, me laissant ni mort toujours vivant.
J'ai le Coeur qui s’emballe à 150 bpm ,je sens chacune de mes veines se gonfler et taper fort contre les parois de ma peau, le coté gauche de ma poitrine émet de fortes contractions comme si à tout instant un volcan allait exploser , un mal de tete en rotation comme si un batteur professionnel de base ball (et sûrement un bon) avait prit en grippe mon crâne comme balle d’entraînement, des vertige sensationnels. J'ai l’impression que la machine que j appelle « Corp » va lâcher ,exploser ,s’effondrer à chaque seconde… Je manque d’air ,mes yeux ne font plus le point, la nausée se faufile dan mon œsophage et remonte a ma bouche.
Retiens toi surtout ne vomis pas idiot tu es dan le bus tout le monde te regarde. Un peu de tenue tout de même. Je regarde le ciel par la fenêtre il est lourd, les nuages sont bas et gris à l’image de ma situation, j'ai peur, très peur, que m’arrive- t- il? Je descends bien avant mon arrêt, je respire profondément, j'ai envie d appeler à l’aide mais me ravise aussitôt (c’est mon problème après tout) je ne sens plus mes jambes, je crois que je vais tomber. Mais non je ne les sens plus c est juste ça, mes pauvres petites gambettes continuent leur boulot, de marcher,fébrilement.Suis -je en auto pilote? Sans que je le décide, ma vieille carcasse se dirige toute seule, indépendamment de ma volonté qui ,elle, s’ est lâchement enfuit. A cet instant ,je tiens à remercier mon corps de tenir le choque et de me conduire chez moi et je lui promet de prendre encore plus soin de lui à l’avenir.
Arrivé à la maison ,je tombe en sanglot un long moment ,comme jamais de ma vie ça ne m’est arrivé,j ai pleuré pour une vie entière il me semble.Mes larmes ne s arrêtai ent plus de glisser sur mes joues ,la morve de nez était de la parti aussi.Je me mouche ,considère et plaind le pauvre Kleenex que je viens de massacrer.Je vomi enfin à l’abri des regards indiscrets.Une fois fait je vérifiai inconsciemment qui l n y aient pas de traces de sang dans mon rejet -je me rince la bouche, me brosse sommairement les dents, me calme enfin. Mes cascades de tristesse cessent enfin de couler. Je fais chauffer de l’eau dans une casserole afin de me préparer un bon café. L’eau se met a frémir doucement, par le jardin je sens la lumière du jour diminuer doucement. comme à son habitude le soleil, ignorant , passe le temps qui lui est imparti sur le théâtre de nos vies puis se couche inlassablement, tel un spectateur dans la salle assis au premier rang l air intéressé, s’en allant d un coup en pleine représentation, cependant impossible de savoir si c’est par manque soudain d intérêt pour le show ou par obligation professionnelle-( je me perd dans mes stupides pensées, une fois de plus)une fois ma collation servie, je me pose sur mon vieux canapé couleur marron délavé (mais néanmoins il reste très confortable le bougre) , absorbe une gorgée qui me brûle la langue puis d un ton fatigué je lance un- saparishtane.( « ça fais du bien » en japonais enfin je crois) je rigole tout seul puis d un coup …me frottant les yeux pour être sûr que je ne suis pas victime d une hallucination, tranquillement , à proximité de mes vieilles Converses ,flânant, pas plus haut que des minis pouces , en personne-. dame réalité -élégamment vêtue ,talons aiguilles noirs brillants très hauts perchés ,une robe rouge vif dépourvue de bretelles, ce bout de tissu couleur incandescent moulant son Corps à la perfection, laissant apparaître un décolleteé qui prouve sa générosité- cette dernière accompagné bras dessus bras dessous de mon seigneur Dépression. Lui même affublé d’un smoking noir 3 pièces ,une paire de mocassins d'un blanc immaculé au bout pointu noir, nuancé d’une canne de bois qu’il fait virevolter avec talent de sa main gauche, on remarque aussi un étrange noeud papillon énorme de la même couleur que ses mocassin, (un pied de nez à la petite bourgeoisie assurément) ,très classe malgré ce petit détail ,et, en tete de ce mini cortège Mr Para-noya été relooké en guide touristique ou plutôt comme un apprenti marin, coiffé d un énorme pompon rouge affalé sur un ridicule bonnet d’été bleu foncé, un tricot col rond marqué de rayures fines à l’horizontale, de couleur bleue et blanche lui serre le Corps, un bermuda bleu qui coupe net a ses maigres genoux et pour un finish en beauté - une paire de « bateau » bon marché bien usées de couleur bois - tout en me souriant,celui -ci me pointe du doigt et dit « c est par la mes amis, allez y je vous en pris et surtout ne vous retenez pas.Bonne soirée… » Me voila , seul dans le salon ,figé dans ce profond silence ,à peine éclairé par le crépuscule de cette fin de journée ,la tête baissée ,le visage enfouit dans les mains ,les coudes plantés dans mes cuisses .-je vais mourir me dis- je.
Dix mille questions se déversent dans ma petite boite crânienne, pseudo diagnostique et autre épuisante analyse s’installent sur le petit îlot de mon inconscient pareil à une lourde masse de nuages gris , annonciateurs de proches et longues intempéries - indubitablement la dépression est en marche……
Je suis une tasse -remplie de café ,froide, on a oublié de me boire ? j attend qu on me vide dans l évier me nettoie et me range avec les autres tasses .mais personne ne viendra, je le sens.
J’ouvre les yeux ,j émerge doucement. Envoie mon bras hors du lit,tapote de la main, le sol à la recherche de mon téléphone pour savoir l heure :5h14 …Il est beaucoup trop tôt ,pour une fois je ne serai pas surpris par le soleil ,je m’extirpe de ma couverture ,accuse les courbatures qui parcourent mon corps.Je jette un oeil accusateur sur mon petit matelas posé à même le plancher -de nerf, j envoie un coup de pied dedans ça fait un bruit sourd, il n’a rien senti ce salop. Dans le silence éphémère et le bleu pâle de l’aube, mon matelas se moque de moi, il me nargue à sa manière. Je secoue la tête plusieurs secondes … Ma raison faite, je m'aperçois que je n’ai pas envie de café ,mauvais signe. La préparation et dégustation d'un café, fait parti des rares moments que
j‘apprécie.Ma maigre liste intitulée <>se voit sévèrement raccourcie sans le–coffee time-
Debout au milieu de ma chambre, j’observe par les interstices de ma fenêtre les fines lignes bleutées de l’aube, qui à chaque seconde s’éclaircissent un peu plus, à ma portée tout les dérivés possibles de bleus, passant du bleu triste de la nuit, le bleu fragile naissant de l'aube ,le bleu timide solitaire sans lune ni soleil, jusqu’ au bleu couleur rêve, qui s'empare du ciel , un bleu clair et profond, égoïste , infini.
C est bien beau tout ce bleu, mais ça ne m'aide pas. Trop tôt ,trop mal au dos,pas envie de café,que faire? Après de pas très mures et brèves réflexions,je constate que 3 choix s offrent à moi.

En tête de liste: Me recoucher: m’étant endormi aux environs de 3h du matin quelque heures de sommeil en plus ne me sembleraient pas superflues.
Mais suite a ma grotesque querelle avec mon vieux matelas hypocrite,
un nouveau Corps à Corps avec ce dernier m’irriterai au plus au point.

En second: appeler May .comment dire? May c’est la voisine du premier.
19 ans, brune ,le visage rond,de jolis yeux verts discrets,un petit nez de cochon, (un joli cochon bien sur)une bouche pulpeuse ,qui abrite un petit interstice entre les deux dents de devant,ce qui lui confère un charme particulier.
Un carré fashion plongeant sur c est 1m58, une peau lisse, ferme, bronzée et douce comme le printemps,ni trop grosse ni trop maigre ,ce qu'il faut là où il faut
(parfaite à mon goût)bien que comme toutes les femmes elle s évertue à suivre un interminable régime.Toujours à demander lors de notre entrevues torrides
-je suis grosse. T’as vu là ,mon ventre?
-arrêtes tes bêtise lui dis je. Tu es parfaite.
(Comme à chaque fois qu’elle me pose ces questions.)
Evidement elle n’écoute pas comme à chaque fois.
Cela fait 3ans à peu près qu’elle a emménagé dans le quartier.
Un joli brin de femme avec qui les atomes ont tout de suite accrochés .
Pas farouche pour un café,si l envie se fait sentir.
Elle est toujours prête à me satisfaire, je n’ai qu’à faire sonner son cellulaire
pour qu’elle rappelle aussitôt et sois prête dans la dizaine de minutes qui suit.
Et ce, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
C’est comme ça entre moi et May.
Bien sur il y a un hic dans tout ça, on a rien sans rien dans la vie.
Nous y reviendrons plus tard.

J’opte pour le jogging: quelques poignées d’eau fraîche sur mon visage pour me réveiller, j’enfile ma tenue de sport.J’effectue une courte séance d’étirements.
Des mouvements simples mais efficaces à répéter une dizaine de fois.
Quelques minutes suffisent pour éviter les blessures.
Une fois cela fait, me voila imobile,les yeux clos ,les bras tombants,devant la porte de mon appartement, je ressent la fatigue.
Je pose ma main droite sur la poignée, me fige un instant dans cette position. Avant même d’avoir commencé je suis épuisé.- me dis je.
Dehors ,la lumière du jour,plus affamée que jamais, gagne du terrain sur ce côté du monde.
Un nouveau tour de manège s’entame.
Cette courte et pénible nuit n’est plus qu’un souvenir futile.
Je me remémore tout ces combat menés tambours battant contre les ténèbres.
Ô doux moment ou la plupart son blottis dans les bras de Morphée.J’imagine toujours le même spectacle. Dans des milliers de chambres plongées dans l’obscurité ,silencieuses.
Régnant en maître, la silhouette statique de lit en bois de pin massif, se nourrissant de respiration calme et régulière,Ils veillent sur leurs hôtes endormis.Leur corps entortillé dans leur énorme couette blanche,la tête enfouie sous un oreiller.
Moi ,définitivement fâché avec morphee,armé d’une tasse de café ,d’une guitare et de ma connexion internet.Tout les soir sans exception, ces duels nocturnes,moi contre la lune.Je les perd….Moi, looser du petit matin, exténué,cerné,cafeiné,perdu comme un sourd-muet en boite le soir du jour de l’an.
A cet instant précis ou je me sens anéanti.
Moi...je vais courir.
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samadhi
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 16:09

bonjour

le vrais sens de la vie, c'est que des gens lisent ton texte jusqu'au bout.

la dualité des sentiment, rien de nouveau sous le soleil, tu cultive une nature mélancolique par se que ca nourris tes attentes physique...

les poètes finissent toujours mal, pendu comme Gérald de narval, alors en sa mémoire je te répond avec ses mots, prophétique...

Homme ! libre penseur, te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

Respect dans la bête son esprit agissant...
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
"Tout est sensible !" " Et tout sur ton être est puissant !"

Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie :
A la matière même un verbe est attaché...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

Souvent dans l'être obscur habite un dieu caché ;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres.

Gérard de Nerval

je te souhaite de trouver dans la paix, l'amour et la lumière, le sens profond qui existe au delà du sentiment.



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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 16:27

ohhh pinaise dodo-chan , que tu peux être bavard ..bouge ta vie nom d'un chien , arrête tes jérémiades a ton âge , tu trouve pas que tu en fait des kilos , allez man bienvenue et dit toi bien que la seule personne qui peut quelque chose pour toi C'EST TOI ..et pi si a tu plus de tifs c'est cool tu gagnes du temps le matin ...alors elle est pô belle ta vie ...mdr.
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 18:09

Salut Dodo-chan,pour tes premiers messages t'as pas chômé ,ta vie ressemble à un roman ou une nouvelle à ta façon de communiquer ,je crois que toi même tu ne prend pas tout ça au sérieux il y transparait comme une distance dans ce texte,tu t'amuse trop de ta souffrance pour ne pas y être habitué .C'est parfois dur la vie d'artiste ,mais ta notion de réalité s'arrête au quotidien,élargis ton sens de la réalité,nous vivons sur une planète en mouvent dans un système solaire prenant place dans l'univers,et même si tu ne peu rajouter un cheveux à ta tête comme dit Jésus, l'espérance est une énergie nécessaire à la vie.
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 19:46

Bienvenue Dodo si je ne me trompe tu t'enlise dans la souffrance car tu l'as nourrie en permanence fais seulement regarder tes pensées une après l'autre et prend conscience de çe fait tu comprendras vite où est l'erreur je parle en connaissance de cause. Je te souhaîte bonne chance dans ta nouvelle réalisation. Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle 590445
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 1:46

Bonsoir Dodo-Chan,
Lorsque j'ai survolé ton message, je me suis dis que c'était une initiation pour rentrer à l'Université de SpiritPartage !
Mais non, en posant un regard attentif sur tes mots, je réalise que tu en a long à dire, surtout à exprimer !
J'ai recopié quelques unes de tes citations, que j'ai placées entre " guillemets". J'ai mis mes réponses entre (parenthèses).

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"Après 27 années à errer sur les chemins de traverse, honnêtement de vous a moi, personne ne ma jamais compris, personne ne ma proposé de l’aide, certes a boire, à fumer,
du sexe, des menaces, de l’argent et bien d'autres choses, mais jamais de l’aide.
Une aide sincère, capable de lire dans mes tristes yeux fatigués, de fouiller dans mes lourds et
vieux bagages, nourrir mon besoin de quelqu’un ou de quelque chose.
je vous ennuie??? Sincères excuses très cher lecteur, mais ce coup si je pense a moi.
Je suis donc j ‘écris."

(Peut-être que je me trompe, mais je ressens que tu n'attends pas de solutions de notre part. Alors, je continue de te lire. Je vois les souffrances de ta perception face à ta réalité.)
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" On est tristement et heureusement tous pareils, mais, et cela depuis la nuit des temps ,
l’ être humain dispose d’un ego que même tous les oceans réunis ne pourraient noyer.
Enfin…. "

( sur ce côté là, on est bien différents ! Il y a des gens qui ne connaissent pas ce que c'est l'égo, ils ne l'ont jamais expérimenté pour de vrai. Ils ont toujours été plaqué, malgré eux à être spectateur plûtot que d'être sur la scène de la Vie et Vivre !)

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" Cela dit en passant je tiens à remercier mon paternel pour ce si précieux héritage
fort inutile et Ô combien traumatisant, j'ai nommée la calvitie.
Elle m’a fauché en plein vol, m’a plaqué au sol et m’a dit en me fixant droit dans les yeux d’une voix nasillarde <> signe avant coureur de notre décrépitude.
Je pose ici une solennelle minute de silence en mémoire de ma crinière d ‘antant.
Enfin tout passe, le temps dévore tout sans exception d’ un appétit féroce insatiable et silencieux.
On ne se rend compte de certaines choses que lorsque qu’on a les pieds dedans et dans la plupart des cas il est déjà trop tard.
Fatalement on en prend conscience,on est déjà plus le même qu’avant,dès lors l’image qu’on cultivait de nous est périmée ,éronnée, fausse et
on doit là encore se frotter à dame réalité qui nous regarde inlassablement de haut et se rendre a l'évidence de notre véritable image.
Le vrai toi ,le vrai moi ,le vrai nous.Ce que les gens perçoivent réellement de nous et non pas un délire mental influencé par je ne sais quel complexe physique, hypocrisie envers soi et de l’entourage ou encore d’une idolâtrie envers sa star préférée.
En outre, à mon sens la calvitie est une des innombrables flèches dans le carquois
de dame réalité,une flèche parmi tant d’autres ,et bien sûr, en comparaison celle ci est d’une douceur qu’ il faut apprendre à apprécier. "

( Il y a plein de gens qui regardent la beauté intérieure rayonner sur l'extérieur des êtres! entre autre sur ce forum.)
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" Même si je pense du plus profond de mon être que le concept de l’ empathie est une utopie, une invention fantasque de casanova
à la manque pour s’offrir les faveur de la gente féminine
en leur jetant au visage avec le plus grand sérieux et d une voix de miel
<> ...
" Oui oui j’abuse je le conçois, mais malgré les faits évoqués un peu plus haut, aussi me risquerais je à vous expliquer, vous donner quelques informations sur mon état actuel, peut être seriez vous apte à me comprendre? Je l’espère. Allons y.
Fermez les yeux enfin si vous voulez ,. Essayez après sinon la vous ne pourrez plus lire
et ça serait fâcheux pour moi,donc fermez les yeux ,laissez les ténèbres vous envahir.
Doucement sans penser à rien, visualisez au loin .Vous apercevez une feuille,sans quadrillage ou autre signes distincts, le genre de feuille où l'on note sa liste de courses pour la journée, banale en somme,.cependant des mots sont écrits dessus.
Faite le point, vous arrivez à lire petit a petit.
Ecrit au crayon et sûrement de votre main ( vous reconnaissez votre écriture),
une liste, de haut en bas, sur cette feuille légèrement froissée jaunie par le temps,on peut lire dessus:
Force,Courage,Joie de vivre ,Amour ,Bien-être, Estime de soi,Avenir,Liberté,Projet,Sommeil,Repos,Fête.
Vous distinguez nettement les lettres,vous les voyez vibrer, elles sont vous et vous êtes elles, vous ne formez qu‘un.
Soudainement vous présentez( ?) le danger ça arrive c’est tout proche. mais sous quelle forme?? nous l’ ignorons encore.
Vous balayez l ‘espace sombre de vos yeux ,un 360° complet et quand votre tour sur vous même est fini.Dans ce très court laps de temps, vous apercevez une main armée d’une gomme entrain de s’atteler à effacer votre liste.
Efficacement, rapidement, dans un timing démoniaque, que fait cette main ici? Pourquoi m’efface-t-elle? Vous êtes tétanisé, vous essayez de dire <>
Mais en vain, déjà plus un son ne sort de votre bouche.
La fatigue vous gagne, le mal de tête s’engage, les ténèbres deviennent encore plus sombres,
les courbatures vous parlent, elles chuchotent et parfois crient dans chacun de vos muscles.
Vous êtes piégé, triste spectateur de votre propre dépouillement, il ne reste rien sur la feuille il ne reste plus que vous.
La main, sans émotion apparente, vous observe, immobile ,calme, aussi sans qu’ on ait eu le temps de comprendre d’ ou il a bien pu atterrir,
voila cette même (il semble que ce sois la meme)main équipée d'un crayon bien taillé de couleur noire sans marque apparente
enlacé tendrement par les doigts de cette dernière.
Nous ,toujours immobile en proie à des symptômes en croissante douleur,observant la main qui ,sans attendre son reste se met à la tâche. Vive, elle griffonne des mots sur notre feuille, d’ici nous parvient le bruit du crayon, frottant le papier, mon papier. On prend littéralement notre mal en patience, elle s’arête enfin, contemple son oeuvre quelque seconde, prend une posture satisfaite s’étire les doigts tranquillement. Le pouce craque, pas les autres
(comme moi) puis elle s’enfonce droit dans les ténèbres et disparaît.

Voilà ce que nous découvrons sur notre feuille .Sur nous, les mots tremblent de froid ou de peur peut être
On se rend compte qu’on est frigorifié la température a chuté à notre insu, seul, dépouillé de nous même,mal en point ,abandonné dans ces ténèbres plus profondes que jamais..
Ouvrez les yeux, ça va? Vous me suivez? Alors qu en pensez vous?
Voila mon état actuel, je ne pense pas, à mon grand désarroi et sans vous insulter, que vous puissiez saisir la finesse complexe de ce mal mais essayer c’est vivre alors j essai. Vaine tentative comme cette lame qui n’a pas suffisamment taillé mes veines, me laissant ni mort toujours vivant. "

( ce que j'en pense ? Même si tu pense ''au plus profond de ton être" que l'empathie est une utopie, je suis heureuse que tu sois encore vivant ! et j'apprécie ta Force de continuer ...)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

" Dix mille questions se déversent dans ma petite boite crânienne, pseudo diagnostique et autre épuisante analyse s’installent sur le petit îlot de mon inconscient pareil à une lourde masse de nuages gris , annonciateurs de proches et longues intempéries - indubitablement la dépression est en marche……
Je suis une tasse -remplie de café ,froide, on a oublié de me boire ? j attend qu on me vide dans l évier me nettoie et me range avec les autres tasses .mais personne ne viendra, je le sens.

( Non personne ne viendra parce que personne ne te prend pour une tasse de café. La seule personne qui peut te prendre c'est toi-même. Prendre la responsabilité qui t'appartient, de créer ta vie qui est en harmonie avec ce que tu es. Après la lecture de tes messages, je constate l'immense potentiel créateur qui t'anime. Et Merci d'Être !)
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 4:19

Bonjour Dodo-Chan et bienvenue à toi

Arfff, pas facile à lire ton message.

De ce que j'en ai lu et compris, tu penses être une victime. Je te conseille un excellent livre d'Annie Marquier : le pouvoir de choisir, ensuite tu as du même auteur : la liberté d'être, et en final : le Maître est dans le coeur, toujours d'Annie Marquier.

Dodo : ton extérieur n'est que le reflet de ton intérieur. Alors, comme nous, essaie d'améliorer ton intérieur en connectant ton étincelle divine : pas si compliqué à faire : demande lui, elle est toujours là toujours pour toi.

Tout est en Toi.

Bisous doux

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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 12:33

merci mes amis
ce texte date un peu mais je voulai partager la base de mon experience
aujourdui je vais pluto bien!!!
sunny
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 12:49

Bonjour dodo-chan, et bienvenue sur spiritpartage Very Happy

C'est vrai que c'est un sacré pavé que tu nous a écris là.
C'est pas fait exprès mais je vais aussi te répondre par un pavé, qui n'est pas de moi, mais qui peut être suscitera en toi l'envie d'aller voir plus loin.
C'est un livre, son auteur s'appelle Guy Corneau et son titre (évocateur) c'est "victime des autres bourreau de soi même". Un Grand petit livre qui pourra t'aider si tu le souhaites.

Voici l'extrait :

Pour parler plus légèrement de ce combat entre l’ombre et la lumière, j’ai eu l’idée de composer un conte, un conte avec un dragon qui garde un trésor. Le dragon représente la personnalité. Le trésor représente l’individualité retrouvée. Et le héros représente le Disciple de la vie déterminé à sortir de son ignorance. Vu sous un autre angle, nous pourrions dire que le trésor symbolise l’autonomie de l’être et que le dragon incarne les épreuves de la vie qui doivent être affrontées pour entrer en possession de la richesse qu’est sa liberté.

Il faut d’abord savoir que le dragon a derrière lui des siècles d’expérience. Peu d’êtres lui ont échappé véritablement. Il se moque des armes modernes. Vous pouvez faire sauter sa caverne à coups de missiles ou lui trancher la tête à l’arme automatique ; ce sont des solutions temporaires. Un jour ou l’autre, vous trouverez une queue de dragon dans un placard oublié. Rien ne sert de courir, il ira toujours où vous allez puisqu’il est en vous-même.

Pour qu’il accepte de libérer ses victimes, on doit l’affronter en combat singulier, au corps à corps. Il faudra foncer sans crainte d’y perdre des plumes, sans peur d’avoir peur.

Vous devez vous rappeler que ce dragon est passé maître dans l’art de la manipulation et de la culpabilisation. Son avantage sur vous est que tous les coups lui sont permis. Il peut vous émouvoir jusqu’aux larmes pour vous convaincre de ne pas porter le coup de grâce, et vous mettre la patte dessus l’instant d’après, triomphant sans honte. Son seul objectif est de vous garder en sa possession ; il est prêt à tout pour ça.

Vos armes sont limitées mais elles sont efficaces. La première est la volonté. On ne vient pas à bout du dragon de la personnalité par accident. Il est nécessaire de s’appliquer à cette tâche avec détermination. Tous les moments de relâche et d’oubli donnent du répit au personnage, lui permettent de refaire ses forces.

Le dragon se mobilise dès que vous entreprenez votre recherche. Il va dresser devant sa caverne un grand miroir et le tourner contre vous. Ce miroir a la propriété d’être recouvert d’une sorte de brouillard qui confond les assaillants. Voici la première épreuve. En approchant de la caverne vous ne verrez rien d’autre que vous-même et vous vous demanderez ce que vous êtes venu faire là. Tout à coup, la nature même du problème auquel vous vouliez vous attaquer vous échappera. Comme lorsqu’on va chez le médecin et que, une fois sur place, on a plus mal.

C’est le moment de sortir votre deuxième arme : le discernement. Vous devez vous asseoir pour réfléchir et retrouver le sens de votre démarche. Voyant que vous êtes assis à ne rien faire, les fantômes du passé ne manqueront pas de venir vous visiter. Votre enfance et votre age adulte vous reviendront. Le rapport avec vos parents refera surface. Vous constaterez combien ceux-ci vous ont fait souffrir et vous serez tenté de rejeter sur eux toute la responsabilité de vos malheurs, les utilisant comme boucs émissaires. C’est l’option du blâme. Certes, elle vous décharge de toute responsabilité mais elle vous garde victime des autres, et du dragon.

L’option est séduisante ; il faut donc posséder un couteau bien aiguisé pour trancher dans l’illusion. Nombre de chevaliers quittent le champ de bataille après cet examen de conscience qui les a fait conclure que leurs conditionnements relevaient de la responsabilité des autres.

Vous pouvez effectivement quitter le terrain sur le champ et vous satisfaire de ce constat : vous n’êtes ni si méchant ni si ingrat, il y en a des pires, et, tout compte fait, vous vous en êtes plutôt bien tiré. C’est à ce moment précis que des bruits étranges montent d’on ne sait où. Le dragon se tord de rire. Il se moque ouvertement de vous. Vous croyez l’avoir vaincu alors que le face à face n’a pas encore eu lieu. Somme toute, vous avez été une proie facile.

Si vous prenez conscience d’une fausse note en vous et décidez de rester dans la quête, le courage sera votre prochaine arme de combat. Au sortir de votre analyse, vous décèlerez les stratagèmes du dragon. Le miroir qui embrouille les pensées est placé devant l’ouverture de la caverne, il en est la porte d’entrée, pour ainsi dire. Muni de votre petit bagage de connaissance sur vous-même, vous pouvez maintenant y pénétrer. La caverne est noire et humide, empreinte d’une odeur sulfureuse qui donne envie de vomir. A nouveau, les doutes vous envahissent. Avez-vous le droit de faire ce que vous faites ? Pourquoi ne pas laisser les choses dormir comme elles sont ? N’êtes vous pas en train de faire souffrir vos proches avec vos velléités de compréhension et d’autonomie personnelle ? La culpabilité vous étouffe. C’est la troisième épreuve.

Vous aurez l’impression d’être devenu du jour au lendemain un mouton noir pour vos intimes. D’ailleurs, ils vous le manifesteront. Votre mère lance que vous allez la tuer, qu’on n’a pas le droit de dire ça à ses parents et que, après tout, elle a fait de son mieux. Votre mari et vos enfants vous feront sentir que la vie était plus agréable lorsque vous passiez vos journées à la maison. Votre femme menacera de divorcer si vous continuez à l’embêter avec vos histoires de psychologie.

Il est encore temps de fuir. Vous pouvez sortir de l’antre du dragon reprendre votre vie de bonne mère soumise et dévouée ou de garçon bien adapté. Vous pouvez continuer à jouer au gentil, avec un petit excès de temps à autre, histoire d’évacuer la tension. Rien de mal là dedans. Mais si vous en avez assez de ravaler vos frustrations, il vous reste à prendre votre courage à deux mains- poursuivez l’aventure. Sachez seulement qu’au-delà de ce point on n’en revient plus indemne.

Une chose est sûre, vous avez maintenant besoin d’une bougie pour y voir un peu plus clair. Dans les vrais contes de fées, cette bougie est le produit du courage, de la détermination et du discernement fondus ensemble, car le héros sait qu’il est lumière. Mais comme les héros et les héroïnes ne sont plus ce qu’ils étaient, vous sentirez croître en vous le besoin d’un peu d’aide extérieure.

Votre élan de liberté, sans parler de vos angoisses, vous jettera dans les livres de psychologie. Vous voudrez faire de la méditation, du taï chi, de la visualisation. Vous fréquenterez des maîtres spirituels, des psy, des médiums. Vous prendrez des temps de retraite, avalerez beaucoup de vitamines, ferez des diètes, et j’en passe. Avec un peu de chance, car il en faut tout de même un peu, la flamme de la conscience s’allumera. Vous aurez alors l’impression de savoir un peu mieux ce qui vous arrive et où vous en êtes. Premier répit, premier lâcher prise. Bien entendu, au début il s’agit d’une toute petite flamme tremblante, mais elle va quand même faire toute la différence. Parce qu’après ça vous pourrez voir à qui vous avez affaire. La quatrième épreuve vous guette. Elle a pour nom la consternation.

Vous allez d’abord voir la silhouette immense du dragon se profiler dans la pénombre puis vous vous rendrez compte que les anneaux du serpent forment les murs mêmes de la caverne. Autrement dit, le personnage vous entoure de toutes parts. Vous êtes au beau milieu d’un serpent lové autour de vous. Vous réaliserez d’un seul coup que votre liberté est nulle. Le serpent a toujours été là et vous en avez toujours été prisonnier. Son haleine imprègne chacune de vos cellules. Votre vie se résume en quelque sorte à ce ballet mécanique Victime-Sauveur-Persécuteur. Vous saurez alors qu’il n’y a pas d’action dans votre vie, il n’y a que des réactions programmées. Vous n’auriez jamais cru que le problème pouvait être si vaste. Vous allez regretter instantanément d’avoir allumé votre petite bougie. C’était moins pire avant car, comme le dit le dicton, ce qu’on ne sait pas ne nous fait pas mal.

Il vous faudra ici une double dose de détermination pour ne pas céder au sentiment d’impuissance, au défaitisme. C’est la cinquième épreuve. Seules peuvent désormais vous sauver la persévérance et votre foi chancelante en l’existence d’un trésor au-delà de ces méandres tortueux. Vous pouvez bien sur éteindre votre chandelle et faire comme si de rien n’était mais, d’une certaine façon, il est trop tard. Vous ne pourrez plus jamais oublier le spectacle.

Les écailles du monstre sont autant de petits miroirs sombres qui vous renvoient tous une image peu reluisante de votre vie. Ce sont les miroirs de l’ombre. Ils vous convient à un examen de conscience sans fards. D’un fragment à l’autre, vous découvrirez comment vous avez construit votre propre malheur. Comment à force d’atermoiements, vous avez réprimé votre goût de vivre et oublié l’essentiel : l’homme ou la femme libre que vous êtes.

Vous pouvez passer des années dans le dédale de ces petits miroirs. Car, même si le séjour est très inconfortable, on ne peut progresser qu’à petit pas. A mesure qu’on avance, la puanteur s’accroît et le dragon tente de vous étouffer en resserrant ses anneaux. Vous aurez des visions terrifiantes au cours desquelles vous tuerez vos proches. Vous crierez pendant votre sommeil, vous vous éveillerez en pleurant. Rien ne vous sera épargné. La peur, l’horreur, la terreur paralyseront chacun de vos pas ; elles vous démembreront avec plus d’efficacité que le plus habile des chirurgiens. Vous aurez l’impression de voler en éclats.

Vous verrez votre lâcheté, votre hypocrisie, vos manipulations, vos jugements impitoyables. Vous prendrez conscience de votre complaisance et de votre rage. Votre amour de la guerre, votre jouissance dans la maladie, votre capacité de tuer, votre vide, votre haine, votre exhibitionnisme, votre égocentrique, vous verrez tout ce que vous avez toujours souhaité que les autres voient en eux… et ne voient jamais chez vous. Certains jours, il vous semblera frôler la folie. La fibre même de votre être sera défaite à force d’avancer dans cette chaleur froide, dans cette humidité sèche, dans cette puanteur parfumée. Jusqu’à ce que, épuisé, vous déclariez forfait. Jusqu’à ce que vous abandonniez toutes vos postures, et le courage, et la détermination, et la persévérance, et la bougie et tout ce que vous avez appris. Jusqu’à ce que vous vous déclariez battu à plate couture. Pire encore, jusqu’à ce que vous vous fichiez éperdument d’être vainqueur ou vaincu, battant ou battu.

Sans le savoir, vous aurez eu le bon réflexe au bon moment. Car à cet instant précis, vous serez face à face avec le monstre, à sa merci. Les méandres de l’ombre ne servent à rien d’autre qu’à vous épuiser, qu’à faire mourir en vous tout autre désir que celui de vivre quelques instants de paix véritable. Les miroirs de l’ombre servent à vous pousser fermement vers la simplicité de l’essentiel.

Vous pensiez vous retrouver devant un monstre fumant, agité par une colère intense. Pas du tout, le monstre est charmant. Vous devrez à ce point réunir ce qui vous reste de courage et de détermination pour briser la fascination qu’exercent sur vous les yeux de la bête – ils sont la meilleure arme du dragon. Pour gagner votre liberté, vous avez un dernier geste à accomplir : trancher les attaches qui vous lient à votre personnage tel le cordon ombilical à votre maman.

Vous serez alors assailli par la plus formidable attaque de doute, de peur et de culpabilité que vous ayez jamais connue. Maintenant qu’il risque de perdre sa victime, le dragon réagit. Vous entendrez ses cris stridents évoquer en vous la douleur insupportable d’une mère ou d’un enfant. Vous aurez l’impression de renoncer à la vie même. Vous ne devez pas vous laisser attendrir, cela vous tirerait immédiatement en arrière. Il vous faut assumer pleinement le geste que vous faites. Si vous résistez à l’appel des pleurs et maintenez votre volonté d’en finir avec le chantage, la possessivité et la jalousie, vous sentirez les liens céder peu à peu et le dragon blessé relâcher son emprise.

En tranchant la tête du dragon, vous tranchez votre lien au passé et votre compulsion à chercher à l’extérieur la solution à vos besoins. En tuant le dragon, vous renoncez à votre propre grandeur. Vous coupez le cordon ombilical de vos peurs. Vous ouvrez en vous-même un espace de liberté et d’autonomie réelle.

Vous saurez instantanément que l’enfance est finie, que ce ne sera plus jamais la faute des autres, que vous venez de prendre votre vie en main et que vous êtes désormais seul maître de votre destin. Vous direz adieu à la douce irresponsabilité qui a été la votre jusqu'à maintenant.

Cette humble victoire sur le dragon brisera votre indentification au personnage. Vous prendrez conscience que vous êtes parfaitement libre d’être ce que vous voulez, et que vous l’avez toujours été. Aux yeux du monde, cela n’a aucune espèce d’importance que vous utilisiez ou non cette liberté. A vos yeux, cela en a beaucoup. C’est toute la différence entre une vie contrainte, passée à l’attention aux autres, et une vie épanouie dont vous devenez peu à peu le maître ou la maîtresse d’œuvre.

A ce point de votre aventure, vos mains sont sales, vos vêtements puent la sueur froide et vous baignez dans le sang, comme un enfant nouveau né. Les liens mutilés forment autour de vous un cordon ombilical géant. Des larmes de joies vous submergent ; un formidable goût de vivre vous récompense pour vos peines. Un vent de fraîcheur balaie la caverne. Un coin de ciel bleu filtre à travers les rets que forment les anneaux du serpent. Il vous semble que pour la première fois, vous pouvez respirer sans entraves. Vous êtes en train de renaître. Le trésor ? Ah ! Oui, le trésor ! J’allais oublier le trésor ! En fait, c’est ça le trésor ! Vous vous rendez compte qu’au-delà du personnage, au-delà du dragon et de la caverne, il y a l’univers tout entier qui s’étend devant vous, ouvert.

En contemplant votre nouveau domaine, vos yeux s’emplissent de douceur et de compassion, des yeux qui ont vu toute la misère du monde et la tolèrent sans juger, des yeux qui voient à travers les êtres, des yeux qui ne trichent pas. Avec ces nouveaux yeux, vous verrez le cœur de votre mère et vous serez touché aux larmes. Vous verrez le cœur des êtres qui vous ont entouré pendant votre vie et vous comprendrez qu’ils vous voulaient du bien, malgré les coups, malgré les négligences.

Vous aurez les yeux d’une mère qui aime. Vous aurez les yeux de l’amour. Vous saurez à travers ces yeux que vous avez été aimé et que vous avez aimé. Ne serait ce qu’une heure, ne serait qu’une seconde, vous avez été un enfant du désir et de l’amour. Et par la grandeur de cette seconde, tout sera réparé. Le reste, ce sont des détails, des ajustements. Ca ne veut rien dire. Vous n’aurez plus d’yeux que pour l’amour triomphant, l’essence même de tout ce qui est.

Vous serez devant le secret même de votre origine. Vous pourrez ouvrir votre cœur, reconnaître l’amour profond que la vie a eu pour vous, qu’elle a toujours et encore. Si vous ne pouvez assumer cet amour, votre esclavage continuera car c’est la haine qui fait la force de vos liens avec le dragon. Il n’a jamais eu d’emprise sur vous, il n’en a jamais eu d’autre que celle que vous lui avez permis d’avoir en inventant l’histoire de votre enchaînement.

Vous réaliserez que vos parents, vos enfants, vos patrons, vos amis vous reflètent parfaitement. Ils sont ceux dont vous aviez besoin pour évoluer et apprendre à vous détacher. Vous réaliserez qu’ils vous ont poussé à devenir vous-même et vous les aimerez. Sans conditions, vous les aimerez. En faisant la paix avec votre passé, vous entrerez dans le moment présent, vous deviendrez ce petit coin de ciel bleu et par lui vous prendrez possession du ciel.


Et puis autre chose, tu as le droit d'avoir ce "symptome", on trimballe tous des casseroles de toutes façons. La clef, c'est de l'accepter, puis de te pardonner.

sunny

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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 13:08

cher wohpé
merci pour ce paver de fraicherur
tout cela a etai vecu depuis
et ceci maurai bien aider de le lire plutot lol
aujourdui je suis compassion dans ce qui est maintenant
l espace conscient
je fut victime
puis docteur , pretre et enfin l etre
mais ce n est pa fini
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 13:11

Shocked Shocked Que de retard de lecture à rattraper...!!! lol!
Euh... donc j'ai pas encore bien lu, mais dis-moi, dodo-chan, pour moi une "nouvelle" c'est plutôt quelque chose d'imaginaire... alors que là je me demande si c'est de l'autobiographie...

En fait, si tu le souhaites, tu peux ouvrir un journal perso dans cette rubrique :

https://spiritpartage.forumactif.com/journal-personnel-des-membres-du-forum-f34/


sunny
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 13:42

Merci Wohpé !

:petitcoeur)
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 13:46

salut plume
je dirai que c est de l imaginaire autobiographier,un consta mental d une tranche de vie!
pas de peur lol je ne deposerai pas d autre paver promie
mon souhait serai de partager meme de rencontrai puis pourquoi pas aider un peu
a bientot
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 14:07

dodo-chan a écrit:
salut plume
je dirai que c est de l imaginaire autobiographier,un consta mental d une tranche de vie!
pas de peur lol je ne deposerai pas d autre paver promie
mon souhait serai de partager meme de rencontrai puis pourquoi pas aider un peu
a bientot
Lol, pas de souci, dodo-chan, tu peux poster autant que tu veux, et même des pavés Wink

Je te souhaite une très Agréable journée
sunny
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitimeVen 10 Sep 2010 - 18:29

super interessant de te lire, bonne chance! je suis avec toi.
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MessageSujet: Re: Survol de la souffrance en nouvelle   Souffrance - Survol de la souffrance en nouvelle Icon_minitime

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