A propos de développement durable...

Un pêcheur était assis au bord de la mer, au soleil, l'air heureux, le regard perdu vers l'horizon.
Un industriel, vacancier d'un pays du Nord, vint à passer. S'adressant au pêcheur, il s'étonna de le voir assis là, au milieu de la matinée.
- Pourquoi n'es-tu pas à la pêche? Demanda le touriste.
- Parce que j'ai pêché ce qu'il me faut pour la journée, répondit le pêcheur.
- Mais si tu continuais à pêcher, tu pourrais vendre ton surplus de poisson ....
- Pour faire quoi?
- Mais pour t'acheter des bateaux, engager des hommes et devenir riche!
- Quel en serait l'avantage? Demanda le pêcheur.
- Eh bien! Tu pourrais avoir assez d'argent pour te retirer et jouir de la vie! Répondit l'industriel.
- Et que crois-tu que je suis en train de faire maintenant? Demanda le pêcheur au touriste en éclatant de rire de toutes ses dents blanches.

Excellent
Comme c'est vrai cette petite histoire...

Toujours plus d'argent pour toujours moins de temps

Vive la Slow life

Dans le même registre d'histoire que le pêcheur tranquille et le touriste pressé,
il y a celle du yogi hindou qui essaie de faire comprendre à l'occidental qui fonce droit dans un mur en s'évertuant à se déplacer toujours plus vite toujours plus loin dans un royaume mécanisé du tout voiture :

Dans les années 1930 un aventurier anglais rencontre un vieux yogi qui lui dit : « Ce ne sera que lorsque les scientifiques occidentaux renonceront à inventer des voitures roulant plus vite que celles que vous avez déjà, au lieu de regarder à l'intérieur d'eux-mêmes, que votre race découvrira un peu de ce qu'est le vrai bonheur. Vous ne croyez tout de même pas que le fait de pouvoir voyager de plus en plus vite vous rend plus heureux ? » Ce livre signe une rencontre entre les textes d'un Occidental amoureux de l'Inde (Tiziano Terzani) et les images d'un indien décidé à montrer comment son peuple, qui n'a jamais été conquérant, pratique sa philosophie, et comment il peut conserver son introversion ou, à l'inverse, accélérer, sous le joug de la mondialisation, sa transformation. Raghu Rai témoigne des contrastes entre spiritualité et réalité, ce qui donne au livre un déroulé imprévisible, à l'image de ce pays immense qui fait revenir l'humain à son échelle – infinimement petit et vulnérable.

extrait de l'ouvrage : INDE IMPREVISIBLE
Références dans Le Monde 2, numéro spécial n°262 du samedi 24 mars 2007.

Quoique l'Inde vit un grand tournanat économique.
Il serait interessent d'observer cette évolution
pour la décennie à venir....

cette terre imorégnée du regard mystique ferat-elle la différence ?

A voir....
fifi

Oui, Fifi, évolution de l'Inde, histoire à suivre ..
Vigilence aussi sur la Chine et ses perspectives de développement, elle sera un acteur principal du XXIème siècle assurément. Tirera-t-elle les enseignements de notre évolution occidentale et matérialiste, trop rapide, immodérée, pollueuse de la planète .. sans passer à son tour par les mêmes erreurs et écoper alors ? L'incertitude plâne. Les niveaux de pollution de l'eau, pourtant source de vie, sont par endroit préoccupants. Certains sont tentés de ne rien faire, par découragement anticipé, .. je crois au contraire qu'il est nécessaire que tous, chacun dans son champ d'action et de relations, retroussent leurs manches, et s'attèlent à écoper notre vieux rafiot qui prend l'eau, parce que la planète bleue le vaut bien

Un roman visionnaire de Alain Peyrefitte (1925 – 1999)

http://www.lisons.info/Quand-la-Chine-s-eveillera-livre-244.php

1973 : Quand la Chine s'éveillera… le monde tremblera, essai

L'auteur était un homme politique français et écrivain.. Quand la Chine s'éveillera… le monde tremblera, dans lequel il prédit le prochain développement économique et politique de la Chine et tente d'en cerner les conséquences.

Plus récemment, en 1995, Alain Peyrefitte a publié un essai intitulé La Société de confiance, sur les causes du développement et du sous-développement dans le monde. Nombreux exemples à l'appui, il avance l'idée selon laquelle les principaux facteurs du développement et du sous-développement ne sont pas à rechercher dans certaines causes matérielles classiquement avancées telles que le climat ou les ressources naturelles, mais dans ce qu'il appelle le « tiers facteur immatériel », c'est-à-dire la culture, les mentalités. Plus précisément, le ressort du développement résiderait dans la constitution d'une société de confiance, confiance que l'État accorde à l'initiative individuelle, et surtout confiance que les individus accordent à l'État, se reconnaissent entre eux et se font à eux-mêmes. Ce serait notamment cet « éthos de confiance » qui, en bousculant des tabous traditionnels et en favorisant l'innovation, la mobilité, la compétition, l'initiative rationnelle et responsable, aurait permis le développement de l'Europe occidentale ces derniers siècles.

A suivre ...

Pourtant, il me semble que nous vivons :

l'innovation( pas tj mais c'est déjà arrivé), la mobilité, la compétition (bp), l'initiative rationnelle et responsable ....

Peyreffite se serait-il trompé de diagnostic ?

fifi

ps: Chris, ta réflexion ouvre un débat interessent.

D'accord avec toi, Fifi.

Pour ouvrir ce débat, il faudrait avoir toutes les cartes en mains.
Chris nous en donne de nombreuses mais de nouvelles questions se posent tous les jours.
A l'époque où Peyrefitte a publié son livre, pouvait-on imaginer que le monde allait manquer de céréales puisqu'une partie allait servir de carburant?
Ce n'est qu'un exemple, il y en a d'autres.

Suzette, je suis de ton avis. Le seul problème que je pose, c'est quand allons revenir en arrière et retrouver un peu notre bon sens ?

Je suppose qu'il faudra une grosse catastrophe pour nous faire réfléchir...

Revenir en arrière est très improbable, chère Roseray.

Reste la catastrophe...

Je reprends les paroles du Dalaï Lama à propos du Tibet:

"La situation se dénouera s'il y a assez d'Amour"...

La balle est dans notre camp

Puissions-nous dire un jour avec toi:

"Un autre jour vient d'éclore...."

L'Amour, s'il ne sauve pas le monde "physique", sauvera nos âmes, au moins...

Quant à la catastrophe, si on continue ainsi, elle est inéluctable. Je ne vois pas d'autres issues.

Citation :

Puissions-nous dire un jour avec toi:

"Un autre jour vient d'éclore...."

Merci, pour le clin d'oeil. ;-)

https://secure.avaaz.org/act/index.php?r=act

Avaaz sollicite notre soutien, cette fois pour la lutte contre la faim dans le monde.

Si vous le voulez, vous cliquez sur le site afin d'obtenir plus d'informations et signer la pétition.

Merci à vous.

déjà signé.