Bonjour. Eprouver du mépris, c'est se méprendre (s'y prendre mal). Je soupçonne ce sujet de se vouloir être un pavé lancé dans une mare dans l'attente de ricochets et le nombre de réactions tout comme leur qualité sont plutôt encourageants
. Sur un chat ou un forum "basique", les réactions primaires fuseraient et je me félicite d'être ici plutôt qu'ailleurs pour traiter d'un tel sujet
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Nous sommes à une "croisée des chemins" où la domination masculine passée a fini par céder la place à une sorte de matriarcat aveugle, fruit de conjugaisons inconsidérées entre féminisme (par opposition au machisme dont l'ingestion s'est contentée de "changer de bord"), laxisme, ainsi que le plus pur des machiavélismes. "Les règles du jeu ont changé" dixit Meetic, plus ou moins nouvelle référence en matière de division des deux principes les plus fondamentaux qui soient, le féminin et le masculin, sous couvert de rencontres facilitées.
La vérité est que les lois commerciales d'offre et de demande ont fini par être appliquées aux couples potentiels, dénaturant leurs rapports des façons les plus insidieuses, en instaurant comme exemple les "mâles demandeurs" et les "femelles jouant à plouf-plouf, ce sera toi...". S'il existe une bonne raison d'éprouver du mépris, c'est bel et bien pour ces extrémismes ne laissant jamais place au moindre équilibre, pourtant si vital aux deux principes régissant nos vies tout entières. Si l'homme n'est rien sans la femme, la réciproque coule de source et la nouvelle mode en vigueur dans notre socio-culture et à l'oubli volontaire de cette Vérité essentielle, immonde stratégie opportuniste ayant pour seul effet de diviser celles et ceux qui sont censés communier plutôt que de se mésestimer par le biais des rapports les plus malsains et avilissants qui soient.
Une fois encore, le problème est d'ordre Humain, ses modes et codes étant depuis la nuit des temps dictés par ceux d'entre nous qui ne reculent devant rien ni personne pour exploiter un maximum toujours croissant de nos semblables grâce à une parfaite connaissance de nos faiblesses et imperfections.
Nous tombons toutes et tous dans le panneau et il y aurait de quoi se mépriser en l'occurence, tant nous savons nous éloigner de notre essence pour gober à pleine bouche des leurres éparpillés en surnombre. Même la justice qui après tout n'est qu'humaine a fini par prendre le pli et couvre désormais en priorité des femmes qui se savent impénitentes malgré la perpétration de méfaits autrefois attribués aux hommes comme la violence verbale, morale et physique, le vol et tous types d'agressions pouvant aller jusqu'à l'intention de donner la mort, que ce soit dû à l'alcoolisme, la toxicomanie, la démence, la plus pure et insidieuse malveillance ou un cocktail de certaines voire toutes ces pseudo raisons...
J'avais dit que je mettrais les pieds dans le plat, c'est chose faite et je m'excuse le plus sincèrement du monde si certains de mes propos choquent. Je considère qu'il ne faut rien ignorer et la positivité non plus lorsqu'elle existe. Au contraire, il faut s'en repaître et la partager comme un festin auquel tout le monde serait convié puisque cela peut également être le cas. La complémentarité plutôt que la dualité homme-femme est certes plus dificile que jamais à atteindre mais demeure possible et il faut y aspirer de toutes ses forces car rien dans l'Univers ne mérite autant d'être vécu, pas même les arts les plus subtils ou intenses qui sont bien obligés de s'incliner devant leur source et maître suprême: l'Amour.
Sujet: Question de "mépris" ?? 
Mer 20 Mai 2009 - 16:05
