Quitter, achever une relation avec quelqu'un de maniaco dépressif

Bonjour à tous,

je viens trouver des messages de réconfort et d'énergie.

J'ai déjà évoqué mes moments difficiles concernant mon travail, les impasses et difficultés que je rencontrais (depuis 2 ans) sur le forum et j'en vois enfin le bout avec une décision très très difficile que j'ai prise il y a 10 jours. Celle de quitter mon ami. Nous sommes parents d'un petit gas de 5 ans. C'est une décision que je mûris depuis 3 ans maintenant voir même depuis la naissance de notre fils. Mais cela était au dessus de mes forces et de mon énergie. J'ai dû faire un travail énorme pour y aboutir ! Psychotherapie, travail de conscience, de méditation. Voyages etc......
Et d'un seul coup d'un seul un déclic incroyable, une petite voix divine, une sensation que les éléments, les énergies, la connexion avec mon maître intérieur étaient enfin réunis. Et l'évidence de devoir partir maintenant. Alors que j'étais dans une impasse depuis toutes ces années : La culpabilité de quitter une personne depressive, la culpabilité vis à vis de mon enfant, de leur famille, la peur de reproduire mon schéma familiale qui m'empêchait d'avancer à tous les niveaux de ma vie.
Et là plus rien qui ne me fait peur si ce n'est encore cette ultime passage : la détresse de mon ami, son effondrement, sa tristesse, son soi disant amour, mon fils qui voit son père dans cet état, l'annonce à sa famille (pas encore faite) qui m'affectent profondément.
J'ai trouvé un appartement, il y a 2 jours, libre seulement le 10 novembre mais le temps me semble long jusqu'à cette date. Je console mon ami tout les jours mais j'ai envie qu'il se releve pour le bien de notre enfant aussi.
ça me fait mal de le voir comme ça. Je n'ai pas les mots et je sais que je dois le laisser gérer seul les choses, qu'il doit maintenant gérer son histoire. Mais dur dur. Je me dis que c'est encore une dernière épreuve avant le véritable cap de la séparation !
J'aimerai tellement, profondément que tout se passe au mieux pour mon ami. Qu'un miracle le sorte de sa depression, de cette maladie, qu'il aie lui aussi un déclic. Je prie tous les jours pour lui. j'aimerai tellement être entendu. Je l'ai tellement porté pendant 7 ans, j'ai tellement espéré qu'il s'en sorte mais là je ne peux plus la vie m'appelle !
Merci à tous ceux qui me lierons de prier pour lui, de lui envoyer de l'amour, du plein ou bien de me donner les mots qu'il faut à lui transmettre. C'est une terrible maladie !

Au plaisir de vous lire

Très courageuse et très difficile décision.
Je suis un peu dans le même cas que toi (avec des différences quand même), mais j'ai pris la décision inverse à la tienne.
Il est autonome ton mari ?

Merci Polaire pour tes mots.

Comment ça l'ermite, tu as pris la décision inverse ? Celle de rester ?

Moi pendant 7 ans il était impossible que je parte ! C'était mon devoir, une épreuve que je devais traverser, je me suis sentie comme responsable de l'avoir choisi et d'avoir eu un enfant ensemble, je me disais qu'il fallait aller le plus loin possible, résister, un vrai soldat ! Mais de travail en travail, de rencontre en rencontre il m'est poussé des ailes, un appel à la vie, des rencontres de personnes lumineuses qui m'ont aidé aussi.
Oui c'est très dur à vivre. Je me sens encore responsable de cette séparation et de devoir le porter petit à petit vers l'acceptation, le réapprentissage de la vie seul ! Je compte être présente encore dans la rupture mais je sais aussi qu'il va falloir que je cesse aussi cette façon d'agir car je reste encore sa béquille !

L'ermite, si tu as besoin d'échanger n'hésite pas, je suis une vraie pro de la maniaco dépression !

Bref !

Bonne soirée

Sève

Et oui L'ermite il est autonome, fonctionnaire, une maison, des parents très étouffants mais au moins présents !

Mais pas d'amis !!
Ni de frère et sœur !

Seve7 a écrit:

Et oui L'ermite il est autonome, fonctionnaire, une maison, des parents très étouffants mais au moins présents !

Cet étouffement remonte sans doute à très loin (son enfance sûrement) et est peut être une des raisons de sa névrose.....

Seve7 a écrit:

Comment ça l'ermite, tu as pris la décision inverse ? Celle de rester ?

Oui, nous nous sommes d'ailleurs mariés il y a quelques mois pour "entériner" cette ... décision.

Ma femme n'est pas bipolaire, elle souffre d'autres troubles, mélange de paranoia et de je ne sais quoi ...

... et elle n'est pas autonome, c'est aussi pour ça que je ne peux pas partir aussi facilement.

Tu as pris la bonne décision Seve7 ; j'espère que j'ai également pris la bonne ...

Bonjour

Je viens d' arriver sur ce forum en "rechapant" à la psychiatrie avec ce même diagnostique bipolaire.

C'est tout chaud tout nouveau un peu confus. Si je peut te livrer les clefs de la porte de sortie de la psychose vers le début de l' écoute de mon intuition et d' un début d' amour propre qui ont été les miennes je suis ouvert pour te les donner.

J'ais vécu un deuil d' une relation, ceci m' as pris une quinzaine d' année de traversée du désert mais la libération est là. J'y ais gagné une sensibilité à la souffrance psychique derrière le masque et vous souhaites à tout les deux sincèrement de pouvoir soulager cette douleur.

Seve7 a écrit:

Bonjour à tous,

je viens trouver des messages de réconfort et d'énergie.

J'ai déjà évoqué mes moments difficiles concernant mon travail, les impasses et difficultés que je rencontrais (depuis 2 ans) sur le forum et j'en vois enfin le bout avec une décision très très difficile que j'ai prise il y a 10 jours. Celle de quitter mon ami. Nous sommes parents d'un petit gas de 5 ans. C'est une décision que je mûris depuis 3 ans maintenant voir même depuis la naissance de notre fils. Mais cela était au dessus de mes forces et de mon énergie. J'ai dû faire un travail énorme pour y aboutir ! Psychotherapie, travail de conscience, de méditation. Voyages etc......
Et d'un seul coup d'un seul un déclic incroyable, une petite voix divine, une sensation que les éléments, les énergies, la connexion avec mon maître intérieur étaient enfin réunis. Et l'évidence de devoir partir maintenant. Alors que j'étais dans une impasse depuis toutes ces années : La culpabilité de quitter une personne depressive, la culpabilité vis à vis de mon enfant, de leur famille, la peur de reproduire mon schéma familiale qui m'empêchait d'avancer à tous les niveaux de ma vie.
Et là plus rien qui ne me fait peur si ce n'est encore cette ultime passage : la détresse de mon ami, son effondrement, sa tristesse, son soi disant amour, mon fils qui voit son père dans cet état, l'annonce à sa famille (pas encore faite) qui m'affectent profondément.
J'ai trouvé un appartement, il y a 2 jours, libre seulement le 10 novembre mais le temps me semble long jusqu'à cette date. Je console mon ami tout les jours mais j'ai envie qu'il se releve pour le bien de notre enfant aussi.
ça me fait mal de le voir comme ça. Je n'ai pas les mots et je sais que je dois le laisser gérer seul les choses, qu'il doit maintenant gérer son histoire. Mais dur dur. Je me dis que c'est encore une dernière épreuve avant le véritable cap de la séparation !
J'aimerai tellement, profondément que tout se passe au mieux pour mon ami. Qu'un miracle le sorte de sa depression, de cette maladie, qu'il aie lui aussi un déclic. Je prie tous les jours pour lui. j'aimerai tellement être entendu. Je l'ai tellement porté pendant 7 ans, j'ai tellement espéré qu'il s'en sorte mais là je ne peux plus la vie m'appelle !
Merci à tous ceux qui me lierons de prier pour lui, de lui envoyer de l'amour, du plein ou bien de me donner les mots qu'il faut à lui transmettre. C'est une terrible maladie !

Au plaisir de vous lire

J'ai lu ton commentaire avec attention.

Bonjour Seve 7,

Situation difficile.
C'est très difficile aussi de quitter ce qui pourrait être un peu l'inverse, quelqu'un de "pervers narcissique", "multi-addict" et violent.
Quelqu'un qui semble aux yeux de tous, d'apparence aller très bien.
Dans le cas de ta situation comme dans l'autre, parfois cela entraine les proches au fond avec lui. Et pour ne pas y laisser sa peau on s'en va ou on s'enfuit.
Quand à l'enfant, il doit avoir un parent stable sur qui compter et en gardant un peu de relation avec l'autre parent. L'important est de recouvrer le plus de stabilité et d'harmonie possible pour lui.
Ton ami ne bénéficie peut-être pas pas des bons soins adéquat. Souvent  les psychiatres bourrent les gens de cachets, ça les empoisonnent, les rendent amorphes sans les guérir. Mais c'est assez pour continuer à les envoyer au travail.
Voir pour lui une bonne psychothérapie, parler... le yoga ou le taï-chi pour le corps, la méditation s'il est attiré par ce genre de chose. Jon Kabatt-zin ou Thich Nhat Hanh sont d'excellent enseignants et bien des gens ont retrouver la santé et la joie grâce à eux. Thich nhat Hanh organise d'ailleurs des retraites pour les familles, des "retraites de santé", dans son village des pruniers.
Car même si tu te sépare de ton ami, c'est important pour l'enfant que l'autre parent guérisse et que toi tu retrouve ton équilibre dans le bonheur de vivre.
Pour le reste je rejoins Did.
Bon courage à toi de tout coeur.

Merci à tous pour vos messages. Je prendrais le temps de vous répondre demain soir car je pars en répète de théâtre tout le week end.

did a écrit:

Seve7 a écrit:

Je compte être présente encore dans la rupture...

Bonjour seve,

J'allais te le dire : mettre fin a une vie de couple, n'empèche pas de garder une relation, mais plus distante, amicale.

Ce serai peut être un juste milieu entre ton besoin de te libérer qui te fait partir, et le respect envers ton compagnon dans LA FACON de faire la chose : ne pas le jeter comme une vieille chaussette.

Seve7 a écrit:

...mais je sais aussi qu'il va falloir que je cesse aussi cette façon d'agir car je reste encore sa béquille !

Retirer D'UN SEUL COUP la béquille a quelqu'un qui ne tient pas debout sans sa béquille...
...Certes, il y a un moment pour la déposer totalement cette béquille, mais est-ce le bon moment ?

Ce sera bien sur a toi de décider.

Mais prend quand même garde a une chose : notre égoïsme est souvent très malin pour se trouver des "bonnes raisons" de faire les choses qui arrangent soi seulement, sans tenir aucun compte du point de vue de l'autre dans la façon de faire ces choses.

Du genre : "il n'apprendra jamais a marcher sans sa béquille si la béquille ne s'en va pas"... ...limite : c'est lui rendre un service que de m'en aller totalement.

Rien n'est moins sur.
On ne balance pas sa béquille du jour au lendemain, je ne crois pas.

As tu déjà parlé avec lui de cette fonction de béquille que tu nous dis tenir auprès de lui ?

Lui as tu demandé son avis sur le maintien éventuel d'une relation amicale après votre séparation ?

Je ne suis pas d'accord avec ces idées. Je trouve même ces propos un peu culpabilisant.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même"

Chacun est responsable de soi-même, maladie ou pas maladie.

Par ailleurs,

did a écrit:

Seve7 a écrit:

Je compte être présente encore dans la rupture...

J'allais te le dire : mettre fin a une vie de couple, n'empèche pas de garder une relation, mais plus distante, amicale.

Garder une position entre-deux, mi-figue, mi-raison, c'est le meilleur moyen pour ne rien couper du tout !!!

did a écrit:

L'ermite a écrit:

Je ne suis pas d'accord avec ces idées. Je trouve même ces propos un peu culpabilisant.

bonjour l'ermite,

Il est bon que seve 7 ait toutes sortes d'avis et le tiens pourras lui servir aussi.

l'enjeu dans ce genre de sujet - ou quelqu'un parle de ses problèmes - n'est pas de savoir qui aurait raison. L'enjeu ici c'est que seve 7 trouve des avis - toutes sortes d'avis, dont le tiens - qui l'aideront a décider des choses qui lui sembleront justes.

(je te disais ces choses afin que tu comprenne pourquoi je ne te répond pas précisément a ces choses que tu dis.)

Mon Didou,

Seve n'a pas besoin d'avis : elle a déjà pris sa décision !
Elle n'a que besoin qu'on la conforte dans sa décision et non qu'on la fasse douter : quand on a pris une décision, il convient d'aller jusqu'au bout.
Tu te trompes donc (ça arrive même aux meilleurs) : l'enjeu n'est pas de l'aider à décider.

Re-bonjour à tous,

désolée je n'étais pas là de tout le week end pour prendre le temps de vous répondre.
Je vous remercie pour toutes vos réponses qui me font du bien.

Donc, oui j'ai pris ma décision, mais à partir du moment où j'ai décidé et où j'ai commencé à mettre en action cette décision certains changements que je redoutais me paraissent faciles et semblent ne pas poser de problèmes et d'autres que je n'avais pas mesuré me semblent difficiles à vivre d'où ce post aussi :
exemple :
je redoutais :
- la recherche d'appartement et les choses que demandent les propriétaires (ayant un statut d'intermittent, ce n'est pas le rêve pour les propriétaires), or le 1er appart de visité fut le bon avec 1 propriétaire qui ne me demande rien du tout et accepte toutes mes demandes !
- Le matériel : je n'ai pas grand chose et pas beaucoup d'argent de côté pour racheter et une femme de mon entourage vide la maison de sa tante et me donne tout ce dont j'ai besoin !!

Je n'avais pas imaginé :
- La peur de l'annoncer à sa famille et à mon fils. j'attends le bon moment et redoute la réaction de mon fils, sa tristesse etc....
Les parents de mon ami sont dans la fusion avec leur fils depuis toujours (fils unique). Ils me considèrent comme leur fille bien que j'ai toujours refuser ce lien.

Aussi, depuis samedi (après le post). Mon ami est sorti (en une nuit) de la dépression. C'est habituel chez lui cette façon brutale de sortir de son état. Il redécouvre le monde et ses couleurs. Me redécouvre, me dit qu'il m'aime et est dans le déni de cette séparation. Il anticipe chacun de mes besoins.
C'est épuisant. En le quittant je me libère aussi de ces changements d'humeur bien que je sens que je vais devoir toute ma vie, pour le bien de mon enfant être le baromètre de ses états. Je ne serai plus là par contre pour mesurer l'etat et savoir si il est bon ou pas que notre fils soit avec lui dans ces moments !!

L'enjeu aussi pour moi c'est que je veux que mon fils et son père gardent une belle relation (qu'ils ont mais je suis souvent là pour aider mon ami dans le quotidien). C'est d'autant plus fort pour moi car je n'ai pas eu de père présent et qu'il était lui aussi maniaco dépressif que je ne vois plus depuis 20 ans (voyez donc un peu l'histoire reproduite ici et tout le boulot que j'ai dû faire pour me liberer !).

Bon voilà, ce n'est pas évident à gerer, j'essai de lâcher prise et faire confiance en la vie ! Je me sens forte pour le moment mais j'ai peur de perdre cette énergie ! Qu'elle m'abandonne !

Merci à tous pour votre réconfort.

A bientôt.

Sève

Une séparation n'est jamais Facile à vivre , même si on n'est pas "maniaco-dépressif" , d'ailleurs qui à déterminé qu'il l'était , est-ce un diagnostique émanant d'un professionnel , est'il traité pour cela , tu viens de faire le choix de la séparation , ce choix à du nécessite courage et volonté à prendre ton propre chemin , que tu juges l'être que tu quittes soit incapable de s'en remettre est une chose , malgré le portrait psychologique que tu nous en fais il est quant même parvenue à vivre une "vie normale ", avoir une femme , un enfant , la séparation n'est pas un phénomène rare , la plupart des famille sont " recomposées " , ne te prives pas de l'idée qu'il puisse digérer cette séparation et rencontrer l'occasion d'une autre relation , qu'il puise refaire sa vie et être heureux , love .

Bonjour Professeur x,

Merci pour ta réponse, toutes les séparations se vivent et il y en a des plus simples que d'autres. J'en suis à ma 2ème en 20 ans.
Donc oui il est maniaco dépressif avéré et traité par les meilleurs psy spécialistes de la maladie depuis ses 15 ans, il en a aujourd'hui 44.
C'est une des rares personnes atteinte de cette maladie que j'ai rencontré qui a été pris en main à temps et qui a la chance d'avoir un travail stable et une sécurité matérielle et plus ou moins affective (seul cas dans sa famille) (a réussi à avoir une femme comme tu dis et 1 enfant). Je ne sais pas comment nous aurions fait sans ses traitements médicamenteux et sans le suivi psychiatrique, psychothérapeutique pour tenir ensemble aussi longtemps. Il a la chance d'avoir des périodes de vie où il est normal mais a au moins 1 épisode dépressif long (minimum 7 mois) tous les 1 ans et demi 2 ans. Une periode d'hypermanie (exaltation, loggorhée, confusion des idées, sensation de superpouvoirs) par an et quelques petits mois normaux sur une année.

Donc merci de ton conseil, j'essaie de me dire que ça va aller, que tout va bien se passer pour lui concernant cette séparation mais pas facile tout de même. Mais ça me fait du bien de vous lire tous. Je fais confiance en la vie.

Bonne journée.

Séverine

Bonjour Seve7.  Je viens de lire votre message, votre histoire m'a beaucoup touchée. Je connais bien la dépression pour avoir eu une mère qui s'est suicidée à l'age de 60 ans, j'en avais 31 ans et pour en avoir fait une grave moi-même, il y a quelques années. C'est vrai que c'est une terrible maladie, mais il faut savoir que l'entourage peut seulement aider, seul le malade peut décider d'en sortir et s'il ne trouve pas en lui la force ou le déclic, personne ne peut rien pour lui. Je crois que vous avez asses donné, maintenant vous avez le droit de penser à vous. Je crois aussi que pour votre petit garçon, c'était la meilleure des décisions à prendre, il faut penser à lui, vivre avec un parent dépressif qui n'arrive pas à se prendre en main est difficile pour un enfant et je sais de quoi je parle. Surtout ne culpabilisez pas, ça ne sert à rien et ça empêche d'avancer ! Peut-être que lorsque vous serez partie, votre compagnon n'ayant plus de béquille, va trouver la force de prendre sa vie en main et de s'en sortir, je le lui souhaite de tout mon coeur ! "Saprem" a écrit dans un de ses livres quelque chose comme :" les hommes n'aiment pas la joie, elle les insultes, mais rien ne sert de pleurer avec eux, car ils vous mèneront jusqu'au fond du trou et alors là, vous ne pourrez plus rien, ni pour eux, ni pour vous !", la vie m'a souvent prouvé que cela était très juste, "on ne peux sauver personne, malgrés lui". Bon courage et amicales pensées ! Dominique V.

Dominique V a écrit:

"Saprem" a écrit dans un de ses livres quelque chose comme :" les hommes n'aiment pas la joie, elle les insultes, mais rien ne sert de pleurer avec eux, car ils vous mèneront jusqu'au fond du trou et alors là, vous ne pourrez plus rien, ni pour eux, ni pour vous !"

Merci Dominique V pour ton témoignage.

Bonne route à toi, Seve7, tous mes encouragements t'accompagnent

Bonjour seve 7,

Tu dis :

"à partir du moment où j'ai décidé et où j'ai commencé à mettre en action cette décision certains changements que je redoutais me paraissent faciles et semblent ne pas poser de problèmes et d'autres que je n'avais pas mesuré me semblent difficiles à vivre..."

S'il est utile de réfléchir un peu avant d'agir il est surtout fécond de refléchir après... ...

Tu dis :

"je redoutais :
- la recherche d'appartement et les choses que demandent les propriétaires (ayant un statut d'intermittent, ce n'est pas le rêve pour les propriétaires), or le 1er appart de visité fut le bon avec 1 propriétaire qui ne me demande rien du tout et accepte toutes mes demandes !
- Le matériel :  je n'ai pas grand chose et pas beaucoup d'argent de côté pour racheter et une femme de mon entourage vide la maison de sa tante et me donne tout ce dont j'ai besoin !!"

Quand les événements coopèrent a notre décision, il n'y a rien a réfléchir sur ces questions, mais si le coeur t'en dit, il y a juste a remercier la vie.

Tu dis :

"Je n'avais pas imaginé :
- La peur de l'annoncer à sa famille et à mon fils. j'attends le bon moment et redoute la réaction de mon fils, sa tristesse etc....
Les parents de mon ami sont dans la fusion avec leur fils depuis toujours (fils unique). Ils me considèrent comme leur fille bien que j'ai toujours refuser ce lien."

Et ça...je pense que c'est le vrai travail que la nouvelle situation t'invite a faire.

Tu dis :"Je fais confiance en la vie."

... ...Aide toi le ciel t'aidera... ...

Re-bonjour à tous,

Merci beaucoup Dominique, Itxaso et Did pour vos commentaires, ça me fait du bien.
Je travaille effectivement. J'attends la fin des vacances pour l'annoncer à mon fils et à la famille de mon ami. J'ai envie que tout le monde passe de bonnes vacances !
Mais oui Did, j'y travaille. Merci à tous