Pourquoi ai-je si peur de méditer ?

Rappel du premier message :

Bonjour à tous,

Depuis très longtemps, je souhaite méditer, j'ai lu des livres sur la méditation et j'ai même des amies qui m'ont expliqué comment faire.
Le seul problème, c'est que j'ai la trouille de le faire... Et pourquoi je ne le sais pas. J'ai peur de me retrouver seule à l'intérieur de moi même et c'est quelque chose qui m'angoisse énormément. Pourtant dans la vie, je suis assez solitaire et cela ne me fait pas peur, je n'ai pas forcément besoin de compagnie et souvent même je la fuis!!!

Alors pour quoi ai-je si peur et comment faire pour surmonter cette peur et me mettre à la méditation.
Si vous avez des pistes, des réponses, je vous remercie par avance...

Naty

Hello solasido ,

Heureux que mes opinions subjectives sur ce sujet provoquent chez toi cette abondante diatribe littéraire , à la grande joie du public , je t'engage juste à suspendre un instant cet étonnement si fortement exprimé pour relire cet extrait de mon post qui t'interpelle tant , il n'y est pas fait mention d'une inutilité de la méditation , mon opinion serait plutôt que ce moyen statique d'accès à soi-même est d'une grande aide à notre spiritualité intérieure , mais il n'est pas une obligation comme je le fais seulement remarquer à Natygan , dont les peurs empêchaient une juste pratique , il ne s'agit pas d'une course et c'est pas l'armée non plus , cette personne à le temps pour revenir à la méditation , si elle le souhaite , love .

solasido a écrit:

Etonnante cette manière de changer en mensonge ce qui
constitue un des piliers de l'octuple sentier.

...etc...

"Etonnante" cette manière d'interpréter de manière si virulente et si négative des propos qui ne le sont pas...

Alaka a écrit:

solasido a écrit:

Etonnante cette manière de changer en mensonge ce qui
constitue un des piliers de l'octuple sentier.

...etc...

"Etonnante" cette manière d'interpréter de manière si virulente et si négative des propos qui ne le sont pas...

Partage internationnal a écrit:

sans partage pas de justice
sans justice pas de paix
sans paix pas d'avenir

OK ! Désolé, surtout si mon message est réduit à un seul mot alors
qu'il en contient plusieurs dont le sens n'a objectivement rien de négatif bien au contraire !

Merci d'indiquer précisément, clairement, concrètement ce qui semble virulent
et négatif afin d'améliorer encore la forme de mon expression écrite,
dont le sens intérieur ne reflète que ce que chacun peut trouver sur internet,
ce média inerte,car il est bien possible que je ne saisisse pas le sens de ce que
tu entends avec tes points suspendus.

Si quelque chose m'échappe dans cet échange,reste à savoir
s'il s'agit avec l'octuple sentier de dogme social ou de croyance aveugle ?

En ce qui me concerne et peut-être contre toute attente,
il n'y a aucun saint ego ou malsain égo en moi pour soutenir que l'octuple sentier
propose la méditation comme non obligatoire comme pratique de développement spirituel
de la conscience, si cela est bien le sens de ce qui est abordé .

Cependant que dis-tu de ce qui suit , en tant qu'information "neutre" ?

http://spheres.dyndns.org/images/ennea_octuple_a1.jpg



wikipedia a écrit:

Quatrième des Quatre nobles vérités, le chemin comporte huit membres regroupés en trois parties. Ces huit membres ne sont pas suivis séquentiellement mais simultanément par les pratiquants du bouddhisme. Les trois parties (sagesse, éthique et méditation) forment le « chemin triple », une autre expression de la voie bouddhique (ces diverses expressions sont notamment là pour aider à ne pas voir les choses de façon trop rigide ou structurée, mais pour donner divers éclairages sur une pratique qui se doit essentiellement d'être une pratique « intégrée »). Les huit membres sont les suivants:

A « Prajñā; paññā » : la grande sagesse parfaite :
1 « samyag-dṛṣṭi; sammā-diṭṭhi » : vision juste ou compréhension juste (de la réalité, des quatre nobles vérités) ;
2 « samyak-saṃkalpa; sammā-saṅkappa » : pensée juste ou discernement juste (dénué d'avidité, de haine et d'ignorance) ;
B « Śīla; Sīla » : la moralité, la discipline, l'éthique :
3 « samyag-vāc; sammā-vācā » : parole juste (ne pas mentir, ne pas semer la discorde ou la désunion, ne pas tenir un langage grossier, ne pas bavarder oisivement) ;
4 « samyak-karmānta; sammā-kammanta » : action juste (respectant les Cinq Préceptes) ;
5 « samyag-ājīva; sammā-ājīva » : moyens d'existence justes ou profession juste ;
C « samādhi », la discipline mentale, la concentration ou la méditation ;
6 « samyag-vyāyāma; sammā-vāyāma » : effort ou persévérance juste (de vaincre ce qui est défavorable et d'entreprendre ce qui est favorable) ;
7 « samyak-smṛti; sammā-sati » : attention juste, pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi - de son corps, de ses émotions, de ses pensées -, des autres, de la réalité) ;
8 « samyak-samādhi; sammā-samādhi » : concentration, établissement de l'être dans l'éveil (vipassana).

Le terme « juste » est la traduction la plus fréquente du terme « sammā » qualifiant chaque étape du chemin ; certains auteurs le traduisent cependant par « parfait », trouvant le terme « juste » trop restrictif

Créons-nous un excellent juste vierge et vivace aujourd'hui

Professeur X a écrit:

La méditation n'est pas du tout une étape obligatoire ni une condition sine qua non à notre développement spirituel

Professeur X a écrit:

nous ne sommes pas obliger de méditer pour vivre cette spiritualité en nous ,

Pas d'erreur, la méditation se confond souvent
avec la relaxation, la distraction ou avec la rêverie sur soi

De quel développement spirituel s'agit-il ?
De quelle spiritualité s'agit-il ?

Bon présent à toi et à tous

Hello Solasido et vous tous !

Il existe de nombreux sujets sur la Méditation sur ce forum , où tu pourrais faire montre de ta connaissance dans ce domaine , je partage tes idées sur la méditation , il me semble l'avoir exprimé , ce sujet traite de l'expérience de Natygan , je t'accorde tout le crédit que tu désires concernant les vérités que tu assènes , et force de constater que tu en connais un rayon sur le sujet , m'ébahir de ta lumière ne va pas répondre aux interrogations du sujet , la peur de méditer , donc , parfois on se fait une idée des étapes que l'on doit franchir dans notre développement conscient et des moyens utilisables pour y parvenir .

Les peurs que l'on peut avoir d'éprouver certains états de conscience inconnus est normal , elle viennent souvent de notre fonction instinctive qui n'aime pas les entrées de nouvelles énergies à gérer et préfère l'adaptation à l'évolution , la routine au changement , nous ne pouvons pas forcer notre fonction instinctive sans entrer en conflit avec elle , mais nous pouvons passer par une autre fonction : l'émotionnel , une perception strictement instinctive et corporelle de soi même en méditation n'apporte rien , c'est que notre observateur , le centre de gravité de notre conscience se trouve alors dans le mental et observe ces fonctions , souvent dans cet état nous ne percevons pas nos émotions , nous confondons souvent nos peurs , nos angoisses , notre stress avec des émotions , alors que toutes ces perceptions viennent du corps et de l'instinct .

Notre âme , nos émotions , c'est je pense , ce qui nous caractérise spirituellement , du moins plus que notre aspect organique ou mental , dont l'un dépend du déterminisme génétique et l'autre de l'éducation et de la culture , le centre de gravité de la conscience humaine devrait être notre coeur , nos émotions , notre âme , nous devrions réfléchir , c'est à dire utiliser notre mental à partir de nos émotions , et non le contraire , utiliser notre potentiel énergétique et corporel à partir de nos émotions , que nos pensées et nos actes soit dévolus à l'amour , être amour , faire de l'amour le siège de notre conscience , la pierre angulaire de notre édification personnelle et consciente , love .

ASPECTS DE LA MEDITATION

Cet équilibre émotionnel est développé par la pratique de la concentration et de la pleine attention, les deux aspects indissociables de la méditation bouddhiste. Par exemple, au cours d’une retraite, vous pouvez faire l’expérience de passer une heure à pratiquer la méditation de type samatha, dans laquelle vous concentrez simplement votre attention sur un objet – comme, par exemple, la sensation de la respiration. Ramenez constamment cette sensation à la conscience et maintenez-la de façon à ce qu’elle aie une continuité de présence dans votre esprit.

De cette manière, vous vous tournez vers ce qui se passe réellement dans votre propre corps, au lieu d’être attiré vers l’extérieur par des objets contactés par vos sens. Si vous n’avez aucun refuge intérieur, vous vous aventurez constamment à l’extérieur pour vous absorber dans des livres, de la nourriture et toutes sortes de distractions. Mais ce mouvement incessant de l’esprit est épuisant. Au contraire, la pratique consiste à observer la respiration, ce qui signifie que vous devez rester centré et ne pas suivre les tendances à chercher quelque chose en dehors de vous-même. Vous devez établir fermement votre attention sur la respiration de votre propre corps et concentrer votre esprit sur cette expérience. Quand la concentration est vraiment établie, vous devenez littéralement cette sensation, cette impression même. Quel que soit l’objet dans lequel vous vous absorbez, vous devenez cela pour un certain temps. Quand vous êtes vraiment concentré, vous êtes devenu cette condition très paisible. Vous êtes devenu tranquille. C’est ce que nous appelons le processus de devenir. La méditation de type samatha est un processus de devenir.

Mais cette tranquillité, si vous l’analysez, n’est pas vraiment satisfaisante. Elle est imparfaite parce qu’elle dépend d’une technique, du fait d’être attaché et absorbé dans quelque chose qui a un début et une fin. Si vous devenez quelque chose, ce ne peut être que temporairement, car le devenir est une chose changeante. Ça n’est pas une condition permanente. De façon logique, si vous êtes devenu quelque chose, le processus s’inversera : vous arrêterez d’être cela. Ça n’est pas une réalité ultime. Peu importe le niveau de concentration que vous pouvez atteindre, il sera toujours un phénomène conditionné et insatisfaisant. La méditation de type samatha peut vous mener à des états de tranquillité et de bien-être très profonds, mais ces expériences prennent toutes fin, aussi plaisantes soient elles.

Maintenant, si vous utilisez cet état de calme pour pratiquer la méditation vipassana – qui consiste simplement à demeurer attentif et laisser les choses suivre leur cours naturel, en acceptant le caractère fondamentalement imprévisible de cette expérience – le résultat est la conscience d’un état de paix intérieure. Cette paix est d’une autre qualité que la tranquillité résultant de samatha, parce qu’elle est parfaite, complète. La quiétude issue de la méditation samatha possède, quant à elle, quelque chose d’imparfait ou d’insatisfaisant, même dans des états méditatifs très raffinés et sereins. La réalisation de la cessation, lorsque vous cultivez cette expérience et que vous la comprenez de mieux en mieux, vous confère la véritable paix, l’absence d’attachement, Nibbana.

Samatha et Vipassana sont donc les deux aspects de la méditation. Le premier développe des états de concentration de l’esprit sur des objets raffinés, la conscience devenant ainsi elle-même raffinée. Mais être extrêmement raffiné, avoir un intellect brillant ainsi qu’une prédilection pour ce qu’il y a de plus beau contribue à rendre insupportable toute chose un peu grossière, à cause de l’attachement à ce qui est délicat. Les gens qui ont dédié leur existence à la poursuite du raffinement sont certains de trouver la vie très frustrante et angoissante quand ils ne peuvent plus maintenir de tels critères.

http://dhammasukha.free.fr/biblio/4NoblesVerites.html

Petite question, comment comptes-tu faire concrètement pour méditer Natygan ? Quelle méthode comptes-tu utiliser ?

es ce que c'est normal de ressentir une peur pendant la méditation? Par exemple quand on est à la limite d'un état transcendentale, j'ai une boule qui part du 3éme chakra et me spasme jusqu'aux orteils?
merci

Parfois, à chaque nouvelle sensation, une légère crispation de peur interrompt le processus et il faut recommencer. Mais à chaque fois, on s'habitue et petit à petit on reconnait les sensations et on n'y prête plus attention.


Je pense que le but de la méditation est de lâcher prise.

Merci, Je kiff la medidation