Rappel du premier message :j'ouvre ce sujet car , j'ai été surprise que les paroles de "l'élévation" me soit attribué ?
l'eucharistie ce partage divin de la table de dieu a un symbolisme très très fort le premier (à ma connaissance) le grand melkisedek a donné le rituel de l'eucharistie aux hommes .
http://www.interbible.org/formation/demo_programme0405_uqac/cours1/symbolejaune.htm
plus loin dans la découverte des symboles bibliques
1. Le symbole: qu'en dit-on? (Quelques pistes pour entrer dans l'univers symbolique)
2. Les symboles de l'Eucharistie
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1. Le symbole: qu'en dit-on?
Le langage symbolique se situe dans la ligne de la suggestion, de l'impression. Il fait appel à toutes les dimensions de l'être humain: le corps, les sens, le cœur, l'esprit. Notre formation a été axée sur l'intelligence, la compréhension, la clarté, la précision, d'où la difficulté d'utiliser ce langage. Le symbole parle de lui-même, nous avons tendance à l'expliquer au point de le tuer. (Berger, 1995:
L'expérience spirituelle est nourrie par les symboles; ce sont eux qui la provoquent, l'animent et lui confèrent une valeur abyssale. La différence entre les hommes se réduit à celle-ci: la présence ou l'absence de l'expérience spirituelle. Si lumineuse qu'elle soit, cette expérience n'est pas acquise une fois pour toutes, elle est vouée à des approfondissements successifs, c'est pourquoi l'homme en qui elle s'accomplit est attentif aux signes de présence, aux symboles qui tels des lettres lui apprennent un langage, le langage de l'amour et de la connaissance. L'homme spirituel est instruit par les symboles et quand il veut rendre compte de son expérience ineffable, c'est encore aux symboles qu'il a nécessairement recours. Ainsi le symbole devient l'alpha et l'oméga de l'expérience spirituelle, ou plutôt il constitue tout l'alphabet de ce langage mystérieux comparé à celui des anges. Il n'est plus seulement langage, il devient verbe transformant la terre d'ombre en une terre de lumière, c'est-à-dire en une terre transfigurée. (Davy,1995:48)
Le symbole, morceau de réalité, est doté d'un pouvoir singulier: né de la constatation d'une absence, il induit une quête qui, dépassant son utilisation matérielle, conduit à voir dans l'invisible, à percer les secrets de choses qui ne demandent qu'à se découvrir dès qu'elles se sentent interrogées par le regard qui n'est pas celui d'un simple curieux mais celui d'un véritable contemplatif. […] Le langage que l'on dit "clair" ou conscient révèle vite l'existence d'une autre langue qui plonge ses racines dans les profondeurs de l'esprit. Le ton et le timbre de la voix, les lapsus et les hésitations, les résistances et les mensonges involontaires, font pressentir un autre parler qui, loin d'être anarchique, révèle la structure de la conscience profonde. (Cocagnac, 1994: 31-34)
2. Les symboles de l'Eucharistie
Un certain nombre des grands symboles bibliques universels sont également présents dans les célébrations liturgiques chrétiennes, par exemple dans l'Eucharistie. Le tableau qui suit les relève et donne des clefs d'interprétation (cf. Girard, 1995).
La pierre ou le bois. Comme espace clos, le lieu de célébration (église, chapelle, salle) est un symbole maternel et matriciel. S'y rattachent les expériences de naissance, de renaissance, de vie communautaire et familiale, le besoin de refuge et de protection.
L'autel. Symbolisme semblable: il accueille en son "sein" la victime sacrificielle. De plus: pont qui relie la terre aux cieux. En étant habituellement surélevé, il reproduit le symbolisme de la montagne, lieu de rencontre de la personne humaine et de Dieu, où chacun fait la moitié du chemin, l'humain en montant, Dieu en descendant.
Le feu. La flamme libre et ascendante des cierges évoque la vie et le savoir divins. La lumière du Christ fait connaître. Lien avec la liturgie de la Parole: la Parole de Dieu éclaire, fait la lumière et donne à connaître la Bonne Nouvelle.
L'eau. Quand le prêtre se lave les mains à la fin de l'offertoire, l'eau purifie, enlève et réabsorbe sa souillure et celle de toute la communauté qui en ressort régénérée.
L'encens. Ici joue le symbolisme du nuage. La nuée évoque la manifestation de Dieu, mystérieuse et voilée, ou encore l'accès des humains au monde de l'au-delà. La fumée qui s'élève librement exprime l'élévation spirituelle des humains. Quand elle enveloppe (par ex. le livre de la Parole ou le pain et le vin consacrés), elle suggère la transcendance et le mystère de Dieu.
Le tonnerre. Le bruit tonitruant de la foudre évoque la voix de Dieu. Dans la liturgie, certains instruments de musique au son puissant (cor, percussions, cloches, orgue) peuvent jouer ce rôle symbolique.
L'assemblée. Symbole de l'Église universelle, qui est extension cosmique du corps du Christ.
Le prêtre. Symbole du Christ et de son mystère. En fait, c'est le tandem prêtre-communauté qui symbolise le mystère du Christ "tête et corps", le mystère du couple Christ-Église.
Le vêtement. Dans la Bible, le vêtement symbolise la personne et sa mission. Le vêtement liturgique que le prêtre enfile (et par extension, celui des ministres de la communion et autres intervenants) par dessus ses propres vêtements évoque l'être et l'agir d'un Autre (le Christ) qui le dépasse infiniment et qu'il rend visible. La couleur blanche symbolise la réalité céleste.
L'écrit. La Bible est symbole par excellence de la pensée de Dieu, de sa Parole. L'ensemble des textes joue cette fonction, dans la mesure ou leur entrechoquement provoque l'étincelle proprement divine. Des mots ou des phrases pris isolément ne peuvent prétendre exprimer le mystère de la Parole.
Le travail (pain et vin). Le symbolisme du pain et du vin réside avant tout dans le processus de transformation (le travail) qui les a produits. L'activité humain qui produit la nourriture et la boisson renvoie à l'activité de Dieu qui nourrit et abreuve les insondables profondeurs de l'être. De plus, le pain azyme utilisé dans l'Église latine (sans levain, donc sans agent de fermentation, sans germe entraînant la corruption) symbolise la résurrection du Christ, qui n'a pas connu la corruption du tombeau. Le pain levé (avec levain) utilisé dans les Églises orientales évoque quant à lui la transformation intérieure de l'être humain. Le vin symbolise l'eau-de-vie éternelle. Il symbolise le sang du Christ, sa vie sacrifiée par amour. Aussi, il rappelle de la dimension de la fête, puisque l'eucharistie rassemble la communauté dans la célébration d'un repas.
Le souffle ou l'air (l'air déplacé en parlant). Rite pénitentiel: les paroles d'aveu chassent l'air pollué (symbole de péché) pour le remplacer par l'air pur du Souffle de Dieu; cette "respiration" symbolise la purification. Liturgie de la Parole: le souffle du lecteur symbole le Souffle de Dieu (Esprit Saint). L'engagement de l'assemblée: l'amen de la communauté exprime le oui de la foi du peuple. La transformation des offrandes (consécration): le pain ordinaire devient pain de vie éternelle et le vin devient sang de l'alliance (Mt 26, 28).
La main. Canal de transfert d'énergie, la main qui fait l'imposition sur le pain et le vin évoque la transmission d'énergie céleste aux éléments matériels à consacrer.
Le repas. La nourriture céleste est là pour être partagée, mangée. Le repas symbolise le festin des noces du Royaume
ceci est une explication , il en existe beaucoup d'autres , même les druides avaient un rituel similaire et vous que représente pour vous l'eucharistie ... à vous ...