L'illusion est parfois trop forte...

Rappel du premier message :

Bonjour, je n'ai pas tout à fait 18 ans... Depuis toujours, je cherche la vérité absolu... à travers les religions, la philosophie, la psychologie, les sciences, la physique, la métaphysique...

J'ai errer des années, ne sachant pas ou elle était. J'avais conscience de cherche quelque chose d'Universel et d'atemporel... vrai en tout lieu, à toutes les époques.

Un théosophe, m'a alors ajouté sur un réseau social, attiré par mon image SAHASRARA, superposé à mon visage. Il m'a appris ce qu'était la gnose Universelle, l'hindouisme...

J'ai développer, du mieux que j'ai pu depuis toujours l'équanimité. J'ai perdu ma grand-mère qui m'a élevé, la seule chez qui je me sentais bien, ou je pouvais me réfugier. Elle est décédée jeune, et j'ai relativisé ça, malgré une grand tristesse au départ, comme les choses normales de la vie.

J'ai ce qu'on appelle un faux-égo, démesuré. Paradoxalement à ma conception de l'évolution de la conscience et du but à atteindre. Le jugement qu'on porte sur moi est important. J'ai conscience de l'erreur que je fais, mais l'illusion est trop forte. Pour cette raison, je reste seul. Car, aucune fille ne semble me correspondre, bien que je sois quelqu'un de très plaisant physiquement. Je n'ose prendre le risque d'être trahi aussi... Par l'intermédiaire de Facebook, Forums d'ados, j'ai rencontré des filles. Bien que la démarche ne vient pas de moi dans 90% des cas. J'en ai rencontré des dizaines, avec qui je discutais sans plus...

Mais il y a deux ans et demi, j'ai rencontré une fille. Tout ce que je déteste sur l'aspect extérieur. Immensément riche, qui a tout ce qu'elle veut, physique ultra sophistiqué. Un physique de mannequin parfaite en fait... Sur le plan des garçon, des biens matériels, etc.. Elle avait tout ce dont elle rêvait.... Pourtant, en discutant avec elle, nous avons retenus mutuellement nos attentions.

De mon coté, je trouvais une fille qui avait tout ce qui voulait et qui n'était pas heureuse... Bien au contraire, un mal de vivre absolu... Ne pas connaitre le désir. Une fille avec de l'esprit, qui sait écrire, qui réfléchit. Très accès sur les valeurs morales... l'honnêteté...

Quand a elle de son coté, elle trouvait chez moi une personne comme elle n'en avait jamais vu... intelligent et malin c'est ce qu'elle dit... Et puis quelqu'un de différent, c'est aussi ce qu'elle dit.


La distance a fait, que pendant longtemps nous avons tus le fait que nous ressentions plus que de l'amitié, mais nous trouvions sans cesse de quoi parler... Mais, il y a trois mois, le silence s'est rompu. Et... nous avons fait un pas en avant près à rompre la distance...
De mon coté, je n'ai pas choisi cela. Seulement, c'est un cas rare et unique de fille... La manière dont je l'ai rencontré est tellement providentielle, et nous nous sommes perdu à la suite d'un grave événement qui m'est arrivé... Pendant six mois... et nous nous sommes retrouvés par hasard... avec une osmose décuplée encore..

pendant ces années, l'aspect frustrant de son caractère pour moi, est qu'elle se ferme au fait de dévoiler tout ce qu'elle ressent.

Parallèlement, j'étudiais toujours la Gnose, le sens de la vie... Et je relativisais toujours mes problèmes, même en allant mal...

Mais, au cours d'une violente dispute à cause d'une incompréhension, j'attaquais son mode de vie d'une manière très virulente, blessante...

Ce à quoi elle m'a répondu :

- Si tes jours étaient comptés, tu en aurais peut-être fait autant...

Or, je savais qu'elle avait souvent mal au coeur depuis des années... Mais elle avait toujours fait passer cela pour quelque chose d'assez bénin. Et non... Cardii0my0pathie.......

Il ne lui reste que 5 ans à vivre....

Une des douleurs les plus vives, que j'ai ressenti de ma vie m'a envahi... mes larmes ont coulé... sans même que j'eu besoin de cligner des yeux... Et... cette perspective, nouvelle et inédite... nous apprends un nouveau sentiment : La vie est injuste.

Jamais, avec autant d'ardeur je n'avais compris le sens de cette phrase, avoir conscience notre nature spirituel, de l'illusion de notre existence, tout ça ne veut plus rien dire... Et rien, ne semble pouvoir faire relativiser cette nouvelle...

Comment faire ?

Je serai tellement prêt à n'importe quoi pour elle...
Comment avoir la perspective de commencer quelque chose dont l'issue sera fatale. De plus, contrairement à une maladie comme le cancer, ici la mort est subite. Je suis pris d'effroi dès qu'elle ne me répond pas rapidement... Comment faire le jour ou elle nous quittera.... Que penser... Aiguillez moi, je compte sur la sagesse des gens qui sont ici. Elle n'aura que 20 ans...

Je sacrifierais tout pour un miracle....
Pourquoi m'enlever... la seule personne à qui je tiens autant... La seule qui contribue à ne plus être égoïste.... à ne plus vivre que pour moi...

Citation :

Sandra, dis si tu ne l'as pas encore fait ce serait chouette que tu nous décrives ta nde... ou alors tu as peut être un lien qui y mène

c'est fait .......

Dagda a écrit:

Il est vrai que lors de ce type d'expérience on se rend compte qu'on est plus qu'un corps physique. Mais qu'est ce qu'il en reste après notre mort? Parce que quand il y a NDE, il n'y a pas mort définitive. Notre corps physique est recyclé après notre décès. Pourquoi pas les autres corps plus subtils?
Qu'est qui survit après la mort? Encore faut il savoir qui nous sommes

Je n'ai pas eu d'expérience de nde, en revanche adolescente je sortais de mon corps involontairement (ce qui me terrifiait car je ne maitrisais pas et je voyais des esprits pas sympa à l'époque, c'était dans une maison chelou en + bref osef) toujours est-il que ma conscience était dans mon "ectoplasme" a quelques mètres de mon corps physique qui n'avais aucun moyen d'action tans qu'il était "vide"... j'ai flippé ma race

Je pense que nous avons plusieurs vies simultanées donc (le temps est une illusion) est que quand une carcasse physique a fait son temps et retourne à la terre nous refusionons avec notre soi divin en quelque sorte, le bout de nous qui ne s'est jamais incarné nul part et qui nous envoie force et inspiration... En fait j'imagine les "vies" comme des planètes autours d'un Soleil (le soi Divin) autours duquel elles gravitent et sont liées, la conscient de l'être étant le système solaire entier, etc, etc, etc, je vous laisse imaginer la suite...

Tu vois Patior le titre de ton topic de présentation nous inspire

C'est pour ça que selon ma perception des choses on a pas "des souvenirs de vies passées" mais des "contacts" avec nos "extensions", pas pareil, non de nom lol ! (pas que pour moi d'abord, l'illusion du temps est scientifiquement prouvée , en tout cas ses possibilités de distorsions...)
Contact avec des extensions qui sont dans le passé et/ou dans le futur au niveau linéaire...

Bon week à tous !

Bonjour... pour les nouvelles... nouvel arrêt respiratoire cette nuit, apparemment ça va mieux mais il est 13h04 et je n'ai aucunes nouvelles. Les minutes me semblent tellement longues...
Je me sens de plus en plus vide... vide à en souffrir atrocement. J'en perds même le sommeiL.

J'aimerai, en dehors de cela répondre à deux choses :

Premièrement, je trouve qu'on ne peut pas relativiser la mort de quelqu'un par la connaissance du cycle de la vie et de la réincarnation lorsque cette personne constitue la seule avec qui vous ayez eu un tel feeling dans votre vie. Feeling n'étant absolument pas le mot d'ailleurs... Et je pense que quand cette personne à 15 ans, c'est encore plus difficile. Comme je l'ai dit, j'ai perdu ma grand-mère et j'ai réussi à me dire qu'il s'agissait d'un processus normal de la vie. Ici... Je perds celle qui m'est le plus chère... Qui aurait été prête plus que n'importe qui ne l'aurait fait, à tout sacrifier pour moi... Quelqu'un qui n'a jamais vraiment eu de chance, et que le destin vient anéantir une fois pour toute. Croyez moi, c'est différent.

Quand à la vie après la mort selon moi, la réincarnation, bien que j'ai été réticent longtemps à cause de mon conditionnement, j'ai fini par l'accepter.

De plus, je connais un théosophe, qui étudie absolument tout ce qui peut l'être depuis toujours. Il a trente ans, il est chercheur, étudiant, professeur, théosophe, neuro-scientifique etc....

Et, je peux vous dire que son savoir, sa connaissance n'est pas loin d'être absolu, et que jamais de ma vie j'aurai cru pouvoir penser ça d'une personne. Il m'a beaucoup aidé etc...

L'important dit il, n'est pas le savoir. L'important c'est la connaissance.

Sachez, que savoir qu'il y a des esprits, ou qu'on peut avoir accès à ses vies passées, la voyance, etc... ne constitue qu'un savoir. Or, tout savoir est de nature inférieure, c'est ce qu'il m'a dit. Et il ne faut pas trop s'y attacher, ou s'appuyer sur celui-ci. La connaissance, c'est selon beaucoup celle transmise par les védas. Voilà, en aucun cas je ne veux m'insurger comme détenteur de la vérité... Au contraire elle ne m'appartient pas, seulement en recherchant moi même je me suis rendu compte qu'il avait raison.

Dans ce cas Patior, je pense que ta réponse n'est pas juste quand tu dis :

je trouve qu'on ne peut pas relativiser la mort de quelqu'un par la connaissance du cycle de la vie et de la réincarnation lorsque cette personne constitue la seule avec qui vous ayez eu un tel feeling dans votre vie.

Car dans ce cas il s'agit de savoir (ce qui est ton cas aujourd'hui), qu'en à comprendre ou connaître ce que cela fait d'en avoir la connaissance, tu ne le sais pas encore.

Je compatis autant que je le peux et suis triste pour toi et pour elle Patior.

attention de mon coté je n'ai jamais parler de relativiser : chaque vie est importante et sa perte une tragédie.
cependant je pense qu'il existe une façon plus globale d'envisager la vie et la mort, au delà de la simple échelle à laquelle nous avons appris/nous avons été éduqué à réfléchir, celle qui fait de nôtre être le centre de nôtre univers.
en adoptant cette façon plus étendue de voir les évènements de la vie et la mort, on trouve une sérénité (sérénité qui n'est toute fois pas dénuée de sentiments et d'émotions).
loin de simplement relativiser, il me semble qu'au contraire l'importance de chaque vie semble sublimée et la mort n'est plus alors qu'une étape qui "nourrit" la vie.

mais il est vrai que la douleur est là lorsqu'une vie proche s'éteint, même en ayant pour allié cette sérénité.
mais Nietzsche disait à juste titre que ce qui ne nous tue pas nous fortifie.
ce sur quoi nous n'avons aucun contrôle, contentons-nous de l'aimer.

Cthulhu a écrit:

ce sur quoi nous n'avons aucun contrôle, contentons-nous de l'aimer.

Magnifique !!!

Fuck, mon gars j'entrevoi de loin ta peine et ça me fait chialer...
L'illusion est trop forte, tu l'as dit, je me demande pourquoi autant de merdes, de choses incompréhensibles qui nous arrive à tous, et j'éspèrere juste du fond du coeur qu'on comprendra vraiment un jour...
Dans ce cas là, que faire d'autre à part laisser couler ses larmes, c'est encore notre seul lien avec l'amour..