Je n'ai plus de désir

Je n'ai plus de désir alors j'essaie de lâcher prise en ne recherchant plus le désir mais il ne revient pas, que dois je faire ?

PS: je parle du désir au sens général

Peux tu en dire plus parce que là c'est un peu court à mon avis, parce qu'on risque de te dire que l'absence de désir est un forme de dépression.

Sinon pour avoir posé la question sur le forum c'est bien parce que tu as eu le désir de le faire non?

je n'ai plus d'envie , plus de désir , les médecin disent que c'est une dépression mais je refuse cette fatalité , dans la spiritualité l'absence de désir se rapproche de l'éveil mais le problème c'est que je fais rien de mes journée et que rien ne me fais plaisir

peut-être attends-tu un résultat probant de cette absence de désir ?

j'attend de cet absence de désir de retrouver le désir et le plaisir des choses

Sans_ego a écrit:

l'absence de désir se rapproche de l'éveil

De mon point de vue ça n'a rien à voir. Tu dois confondre avec le détachement qui est tout autre chose.

Il y a longtemps que tu es comme ça ?

plus de dix ans

Donc c'est autre chose qu'une histoire d'éveil.
Travailles tu au moins, ou as tu des activités où on aide d'autres personnes, une sorte de service désintéressé?

je ne travaille pas et je n'ai pas d'activité où j'aide des personnes mais récemment j'ai aidé ma meilleure amie financierement et moralement

oui c'est de l'apathie

Aurora a écrit:

Serions-nous dans un point de notre parcours qui incite à prendre une nouvelle direction, après avoir fait table rase sur ce qui précédait  ?

Pour avoir vécu souvent ce type de sensation, j'ai observé que des expériences riches suivent ces périodes creuses.
Un peu de repos pour être prêt à reprendre la route avec une énergie renouvelée ?

Mais 10 ans !


Je ne sais pas.

Oui bien sûr dans la vie il peut y avoir de plages d'absence de désir chez beaucoup de personnes, le temps d'un repos pour redémarrer la route autrement mais 10 ans comme  tu dis ça paraît un peu long quand même.

Sans_ego a écrit:

oui c'est de l'apathie

C'est ce qu'on dit les médecins ou c'est toi qui pense cela?

Parce que si tu lis cette définition de Wikipédia ça n'a rien de spirituel mais bon ce n'est qu'une définition ça ne veut pas dire que ce soit vraiment ce que tu as :
L'apathie est un état émotionnel caractérisé par un manque d'intérêt à l'égard de situations ou de l'entourage4. Les caractéristiques de l'apathie incluent un manque de motivation, de passion, une absence de joie ou d'intérêt pour les autres individus et d'activités sociales. De telles conditions sont purement psychologiques, ou peuvent survenir à la suite de lésions neurologiques4. L'utilisation actuelle du terme « apathie » a débuté durant la Première Guerre mondiale4. Les soldats revenus de guerre, ayant fait l'expérience de scènes terrifiantes, ont éprouvé peu d'intérêt de retour à leur vie citoyenne4. De nombreuses formes de traumatismes, comme être témoin d'un crime atroce ou combattre en guerre, peuvent causer l'apathie4. Les individus ayant fait des telles expériences considèrent que rien ne peut être pire que ce qu'ils ont vécu4. Au sens plus large du terme, l'apathie est le symptôme de troubles psychologiques ou neuropsychiatriques et peuvent inclure la schizophrénie, le trouble bipolaire et l'hypothyroïdie4. Les individus souffrant de dépression sont également exposés à l'apathie du fait qu'ils engagent peu d'intérêt dans leurs loisirs, mais le lien entre la dépression et l'apathie n'a pas été réellement approfondi4.

c'est moi qui le pense

Hello Sans-Ego et bienvenue , le désir est le contraire d'une vie mécanique , et si tu nous exposes ton manques en même temps que le récit de tes inactives journées , j'y vois l'effet et la cause , ménage toi des sorties dans des endroits qui réveillent ce désir et ton être en même temps , à la campagne , dans un musée , un concert , des choses qui suscitent tes émotions , le désir tu as du en avoir , rappels-toi ce qui le provoquait , analyse les différents aspects qui t'ont conduit à cette situation et trouves des stratégies pour t'en sortir progressivement , je ne sais pas si l'absence de désir est une preuve d'évolution spirituelle , tout dépend de la philosophie attenante à cette spiritualité , le premier des désirs est celui d'être , c'est à toi de discerner si ce manque de désir correspond à ton être ou est le fruit d'influences conjuguées , bon courage , love .

Sans_ego a écrit:

c'est moi qui le pense

Donc vaut mieux abandonner cette pensée qui peut t'induire en erreur et suis les conseils de Profx qui sont de mon point de vue judicieux vu ce que tu as dis en parlant de ton inactivité qui est un frein aux désirs.

L'état "plus de désir" qui se présente un jour dans une vie ne doit pas être jugé, abjuré, ni refoulé.
Il peut y avoir des causes organiques : carences alimentaires, déficits astrologiques : transits périlleux.
Ou il peu s'agit d'une crise existentielle, mais dans tous les cas, c'est un symptôme et il n'y a pas lieu de le renier ou d'y cristalliser toutes ses misères.
Ca peut être une chance aussi. En tout cas c'est un passage et une expérience.
Le laisser être jusqu'au bout si on souhaite que cela débouche sur un renouveau (soit un état sans attachement mais vivant, vibrant et délicieux) soit un retour des sensations mais avec plus de nuances, plus de saveur)

Parce qu'en luttant on ne fait il me semble que l'entretenir, le faire perdurer et rendre le passage plus difficile et laborieux.

Sans_ego a écrit:

Je n'ai plus de désir alors j'essaie de lâcher prise en ne recherchant plus le désir mais il ne revient pas, que dois je faire ?

PS: je parle du désir au sens général

Tu as pourtant le désir d'exister (sinon tu aurais cesser de vivre) et le désir de discuter à ce sujet !

Peut-être souffres-tu d’acédie, ce que l'on nomme aussi la paresse spirituelle qui est un des péchés dit capitaux.
Cependant pas de panique, l'orgueil en est un aussi et c'est sans doute le plus présent dans le monde des gens spirituels.
Non que ce soit des fautes à proprement parler mais parce qu'ils sont inhérent à l'évolution de la conscience. Ce sont des passages plus ou moins long ou obligés.

L'acédie qu'on définit à tord comme une paresse (de mon avis) est plutôt un sentiment d'ennui, d'inutilité, d'absence, et surtout d'absence de but.
La perte du désir dans tout cela se comprend assez facilement.... avoir du désir oui... mais pour quoi ? pour quoi faire ?
Le désir fonctionne comme un moteur, il lui faut une source et un point d'arrivé. Si il en manque un ça ne fonctionne tout simplement pas.

Apathie ou dépression, reste des termes médicaux. ce sont surtout des symptômes que l'on soigne du mieux qu'on peut, mais il n'est pas toujours évident de remédier aux causes qui sont souvent hors du champ physique. Ils ont le mérite d'être clairs et de supposer que l'être et malade et qu'il faut faire quelque chose.

Personnellement et spirituellement je préfère le terme d'acédie (qui est assez largement commenté dans les textes catholiques en raison de son ancienne présence dans les péchés capitaux).
Il convient cependant de le considérer comme un écueil sur le chemin de chacun, et non pas comme un faute personnelle.

En général ce sont les gens "mentaux" qui en sont le plus victime, par le simple fait qu'il ne savent pas vivre sans mettre leur mental en pause.
Chaque pause du mental provoque un ennui et une sorte d'incapacité à rediriger l'énergie vers... vers quoi en fait ?
Car c'est là tout le problème.
Un autre aspect (toujours mental quelque part) est le sentiment d'avoir fait le tour. C'est à dire que chaque nouvelle expérience de vie a un goût quelque peu fade. Il y a une difficulté à ressentir en intensité les choses en raison d'un déjà vu, d'un déjà fait.
Les gens ayant une curiosité boulimique y sont sans doute plus sensible que les autres, car ils sont dans la multiplications des expériences plutôt que leur approfondissement.
Il y a bien d'autres causes certaines liées à des traumatismes physiques ou émotionnels, mais quelque part le dénominateur commun est un manque qu'on ne sait combler ou rediriger.

L'expérience qui m'a le plus aidé à comprendre cet état (que je ressens aussi très souvent) a été mon expérience de jeûne. Plusieurs jours sans manger et se retrouver stupide à ne savoir quoi faire du temps considérable libéré par cette absence de protocole repas.
Stupide parce qu'il y a des choses à faire.. sauf qu'il faut un certains temps pour le comprendre car le premier réflexe c'est de tourner en rond dans la cuisine en se disant "que vais-je faire" alors qu'on pourrait en profiter pour éliminer les retards qui pollues le cerveau, faire des marches réparatrices, méditer, lire, pratiquer un art, etc..

L'autre expérience la plus enrichissante a été une des marches sur les chemins de Compostelle. Se retrouver avec soi même, c'est très perturbant, ennuyeux en apparence.... mais très vite on en retire des ressources d'être insoupçonnées. Ce qu'il faut savoir cependant, c'est qu'il faut bien entre 3 et 6 jours pour vider sa tête d'une forme de procrastination mentale et passer à autre chose.

Tu es surement dans une de ces périodes de latence. Perdu entre un état passé et un état futur sans avoir encore pris conscience du présent, ou ne sachant pas prendre conscience du présent.

J'ai une réponse intuitive au problème bien que je ne sache absolument pas comment procéder moi même.

Place toi dans ton coeur, c'est à dire place plus ta conscience dans le coeur et moins dans la tête.
ce que le mental ne peut comprendre, le coeur le peut.

salut sans ego .
il te reste le désir de retrouver le désir,qui provient du reste de ton ego.
bonne journée.