| | De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 13:06 | |
| Pour ceux qui affirment encore le contraire, ou pour ceux que cela intéresse voici ce que dit Gurdjieff cité par ouspensky.
Combien de fois m’avez-vous demandé s’il ne serait pas possible d’arrêter les guerres ? Certainement, ce serait possible. Il suffirait que les gens s’éveillent. Cela semble bien peu de chose. Rien au contraire ne saurait être plus difficile, parce que le sommeil est amené et maintenu par toute la vie ambiante, par toutes les conditions de l’ambiance. « Comment s’éveiller ? Comment échapper à ce sommeil ? Ces questions sont les plus importantes, les plus vitales qu’un homme ait à se poser. Mais, avant de se les poser, il devra se convaincre du fait même de son sommeil. Et il ne lui sera possible de s’en convaincre qu’en essayant de s’éveiller. Lorsqu’il aura compris qu’il ne se souvient pas de lui-même et que le rappel de soi signifie un éveil, jusqu’à un certain point, et, lorsqu’il aura vu par expérience combien il est difficile de se rappeler soi-même, alors il comprendra qu’il ne suffit pas pour — 208 — s’éveiller d’en avoir le désir. Plus rigoureusement, nous dirons qu’un homme ne peut pas s’éveiller par lui-même. Mais si vingt hommes conviennent que le premier d’entre eux qui s’éveillera, éveillera les autres, ils ont déjà une chance. Cependant cela même est insuffisant, parce que ces vingt hommes peuvent aller dormir en même temps, et rêver qu’ils s’éveillent. Ce n’est donc pas assez. Il faut plus encore. Ces vingt hommes doivent être surveillés par un homme qui n’est pas lui-même endormi ou qui ne s’endort pas aussi facilement que les autres, ou qui va consciemment dormir lorsque cela est possible, lorsqu’il n’en peut résulter aucun mal ni pour lui ni pour les autres. Ils doivent trouver un tel homme et l’embaucher pour qu’il les éveille et ne leur permette plus de retomber dans le sommeil. Sans cela, il est impossible de s’éveiller. C’est ce qu’il faut comprendre. « Il est possible de penser pendant un millier d’années, il est possible d’écrire des bibliothèques entières, d’inventer des théories par millions et tout cela dans le sommeil, sans aucune possibilité d’éveil. Au contraire, ces théories et ces livres écrits ou fabriqués par des endormis auront simplement pour effet d’entraîner d’autres hommes dans le sommeil, et ainsi de suite. « Il n’y a rien de nouveau dans l’idée de sommeil. Presque depuis la création du monde, il a été dit aux hommes qu’ils étaient endormis, et qu’ils devaient s’éveiller. Combien de fois lisons-nous, par exemple, dans les Évangiles : “Éveillez-vous”, “veillez”, “ne dormez pas”. Les disciples du Christ, même dans le Jardin de Gethsémani, tandis que leur Maître priait pour la dernière fois, dormaient. Cela dit tout. Mais les hommes le comprennent-ils ? Ils prennent cela pour une figure de rhétorique, une métaphore. Ils ne voient pas du tout que cela doit être pris à la lettre. Et ici encore il est facile de comprendre pourquoi. Il leur faudrait s’éveiller un peu, ou tenter à tout le moins de s’éveiller. Sérieusement, il m’a souvent été demandé pourquoi les Évangiles ne parlent jamais du sommeil... Il en est question à toutes les pages. Cela montre simplement que les gens lisent les Évangiles en dormant. Tant qu’un homme est dans un sommeil profond, entièrement submergé par ses rêves, il ne peut même pas penser qu’il est endormi. S’il pouvait penser qu’il est endormi, il s’éveillerait. Et ainsi vont les choses, sans que les hommes aient la moindre idée de tout ce qu’ils perdent à cause de leur sommeil. Comme je l’ai déjà dit, l’homme, tel qu’il est, tel que la nature l’a créé, peut devenir un être conscient de soi. |
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| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 13:09 | |
| Créé à cette fin, il naît à cette fin. Mais il naît parmi des endormis, et, naturellement, il tombe à son tour dans un profond sommeil juste au moment où il devrait commencer à prendre conscience de lui-même. Ici toutes les choses jouent leur rôle : l’imitation involontaire des adultes par l’enfant, leurs suggestions volontaires ou involontaires et leur soidisant “éducation”. Toute tentative d’éveil de la part de l’enfant est aussitôt brisée. Fatalement. Et combien d’efforts plus tard pour s’éveiller ; de quelle aide n’aura-t-on pas besoin lorsque des milliers d’habitudes qui poussent au sommeil auront été accumulées. On s’en délivre très rarement. Et, dès son enfance même, l’homme a déjà perdu, dans la plupart des cas, la possibilité de s’éveiller ; il vit toute sa vie dans le sommeil et il meurt dans le sommeil. De plus, bien des gens meurent longtemps avant leur mort physique. Mais le moment n’est pas encore venu d’en parler. « Maintenant, rappelez-vous ce que je vous ai déjà dit. Un homme pleinement développé, ce que j’appelle “un homme au sens fort de ce mot” devrait posséder quatre états de conscience. Les hommes ordinaires, c’est-à-dire les hommes n° 1, 2 et 3, ne vivent que dans deux états de conscience. Ils connaissent, ou du moins peuvent connaître, l’existence du quatrième état. Tous ces “états mystiques” et autres sont mal définis. Cependant, lorsqu’il ne s’agit pas de fraudes ni de simulacres, ce sont là des éclairs de ce que nous appelons un état de conscience objective. « Mais l’homme ne sait rien du troisième état de conscience et il ne le soupçonne même pas. Il est même impossible qu’il puisse le soupçonner, parce que, si vous le lui expliquez, si vous lui dites en quoi il consiste, il vous dira que tel est son état habituel. Ne se considère-t-il pas lui-même comme un être conscient qui gouverne sa propre vie ? Les faits le contredisent, mais il les regarde comme accidentels ou momentanés, destinés à s’arranger d’eux-mêmes. S’imaginant ainsi qu’il possède la conscience de soi, en quelque sorte par droit de naissance, il ne lui viendra pas à l’esprit de tenter de l’approcher ou de l’obtenir. Et cependant, en l’absence de la conscience de soi ou du troisième état de conscience, le quatrième est impossible, si ce n’est par éclairs. Or la connaissance, cette vraie connaissance objective — que les hommes à les entendre s’efforceraient de conquérir, n’est possible que dans le quatrième état de conscience. La connaissance acquise dans l’état ordinaire de conscience est constamment entremêlée de rêves. Vous avez ainsi un tableau complet de l’être des hommes 1, 2 et 3. » |
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| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 13:16 | |
| « Pensons-y, et nous verrons qu’il n’est pas difficile de distinguer les influences créées dans la vie des influences dont la source se trouve en dehors de la vie. Les énumérer, dresser le catalogue des unes et des autres, est impossible. Il faut comprendre. Et tout dépendra de notre compréhension. Nous nous demandons où commence la voie. Le commencement de la voie dépend précisément de cette compréhension ou de la capacité de distinguer les deux sortes d’influences. Leur répartition, naturellement, est inégale. Tel homme est mieux accordé aux influences dont la source est en dehors de la vie, et il en reçoit davantage ; tel autre en reçoit moins, un troisième en est presque isolé. Mais cela est inévitable. C’est déjà le destin. Il faut considérer la règle générale : l’homme normal vivant dans des conditions normales ; ces conditions étant plus ou moins les mêmes pour tout le monde, on peut dire que la difficulté est la même pour tous. Et elle consiste à séparer les deux sortes d’influences. Si un homme, lorsqu’il les reçoit, ne les sépare pas, ne voit pas ou ne sent pas leur différence, leur action sur lui ne sera pas non plus séparée, c’est-à-dire qu’elles agiront de la même façon, sur le même niveau, et produiront les mêmes résultats. Mais si un homme, au moment où il reçoit ces influences, sait opérer les discriminations nécessaires et mettre à part celles qui ne sont pas créées dans la vie même, alors il lui devient graduellement plus facile de les séparer et, après un certain temps, il ne peut plus les confondre avec les influences ordinaires de la vie. « Les résultats des influences dont la source se trouve en dehors de la vie s’accumulent en lui, il se les rappelle toutes ensemble, il les sent toutes ensemble. Elles commencent à former en lui un certain out. Il ne se rend pas compte clairement lui-même de ce dont il s’agit ; il n en aperçoit ni le pourquoi ni le comment, ou, s’il essaie de se l’expliquer, il le fait mal. Cependant, l’essentiel n’est pas là, mais dans le fait qu’en s’accumulant, les résultats de ces influences forment en lui, progressivement, une sorte de centre magnétique, qui attire toutes les influences apparentées, et, de cette façon, grandit. Si le centre magnétique d’un homme reçoit une nourriture suffisante et si les autres côtés de sa personnalité, qui résultent des influences créées dans la vie, n’offrent pas de forte résistance, le centre magnétique commence alors à influer sur son orientation, il l’oblige à opérer un revirement et même à se mettre en marche dans une certaine direction. Lorsque son centre magnétique a acquis une force et un développement suffisants, un homme comprend déjà l’idée de la voie et il se met à la chercher. La recherche de la voie peut prendre bien des années et ne conduire à rien. Cela dépend des conditions, des circonstances, du pouvoir du centre magnétique, du pouvoir et de la direction des tendances intérieures que cette recherche n’intéresse nullement, et qui peuvent détourner un homme de son but au moment précis où la possibilité de l’atteindre, c’est-à-dire de trouver la voie, apparaît. « Si le centre magnétique travaille comme il faut et si l’homme cherche réellement, ou même si, en dehors de toute recherche active, il sent d’une manière juste, il peut rencontrer un autre homme qui connaisse la voie et soit relié, directement ou par personnes interposées, à un centre dont l’existence échappe à la loi de l’accident et d’où proviennent les idées qui ont formé le centre magnétique. « Ici encore, il y a de multiples possibilités. Mais nous en parlerons plus tard. Pour le moment, représentons-nous quelqu’un ayant rencontré un homme qui connaisse réellement la voie et soit disposé à l’aider. L’influence de — 284 — cet homme l’atteint à travers son centre magnétique. Dès lors, en cet endroit, l’homme est libéré de la loi de l’accident. Comprenons-le, l’influence de l’homme qui connaît la voie sur celui qui ne la connaît pas est une sorte spéciale d’influence, différente des deux premières, avant tout par le fait qu’elle est une influence directe et, en second lieu, une influence consciente. Les influences de la seconde sorte, qui créent le centre magnétique, sont conscientes à leur origine, mais elles sont jetées ensuite dans le tourbillon général de la vie, où elles sont mêlées aux influences créées par la vie même, et tombent à leur tour sous la loi de l’accident. Les influences de la troisième sorte y échappent entièrement, elles sont elles-mêmes hors de la loi de l’accident, et leur action aussi en est libre. Les influences de la seconde sorte peuvent nous parvenir à travers les livres, les systèmes philosophiques, les rituels. Les influences de la troisième sorte ne peuvent agir que directement d’une personne à une autre, par le moyen de la transmission orale. « Le moment où un homme qui cherche la voie rencontre un homme qui la connaît est appelé le premier seuil ou la première marche. À partir de ce premier seuil, l’escalier commence. Entre la “vie” et la “voie”, il y a 1’ “escalier”. C’est seulement par 1’ “escalier” qu’un homme peut s’engager sur la “voie”. De plus, l’homme gravit cet escalier avec l’aide de son guide ; il ne peut pas le gravir tout seul. La voie commence seulement au sommet de l’escalier, c’est-à-dire après la dernière marche ou le dernier seuil, sur un niveau très au-dessus de la vie ordinaire. « Par conséquent, il est impossible de répondre à la question : où commence la voie ? La voie commence avec quelque chose qui n’est pas du tout dans la vie, comment serait-il donc possible de préciser son origine ? Il est dit parfois que, dans l’ascension de l’escalier, l’homme n’est jamais sûr de rien, qu’il peut douter de tout, de ses propres forces, de la justesse de ce qu’il fait, de son guide, du savoir et des pouvoirs de ce dernier. Ce qu’il atteint est très instable : même s’il est parvenu assez haut sur l’escalier, il peut toujours tomber et il lui faut tout recommencer. Mais lorsqu’il a franchi le dernier seuil et qu’il s’est engagé sur la voie, tout change. D’abord tous les doutes qu’il pouvait avoir en ce qui concernait son guide disparaissent et, en même temps, son guide devient pour lui beaucoup moins nécessaire qu’auparavant. À de nombreux égards, il peut même être indépendant maintenant, puisqu’il sait où il va. Ensuite, il ne peut plus perdre aussi aisément les résultats de son travail et il ne peut plus retomber au niveau de la vie ordinaire. Même s’il s’écarte de la voie, il lui sera impossible de revenir à son point de départ. « C’est à peu près tout ce qui peut être dit de l’ “escalier” et de la “voie” en général — mais il y a différentes voies. Nous en avons déjà parlé. Par exemple, sur la quatrième voie, il y a des conditions spéciales qui n’existent pas sur les autres. Ainsi, dans l’ascension de l’escalier sur la quatrième voie, l’une des conditions est qu’un homme ne peut pas gravir la marche suivante avant d’avoir mis quelqu’un sur sa propre marche. L’autre, à son tour, doit en mettre un troisième à sa place, s’il veut lui-même s’élever d’une marche. Donc, plus un homme monte, plus il se trouve sous la dépendance de ceux qui le suivent. S’ils s’arrêtent, lui aussi s’arrête. De telles situations se rencontrent également sur la voie. Il se peut, par exemple, qu’un homme atteigne à des pouvoirs spéciaux et qu’il ait ensuite à les sacrifier pour élever d’autres personnes à son niveau. Si les personnes avec lesquelles il travaille atteignent son niveau, il recevra en retour tout ce qu’il aura sacrifié. Mais s’ils n’y atteignent pas, il peut perdre tout. « Il y a aussi diverses possibilités quant à la situation du maître par rapport au centre ésotérique, selon qu’il en sait plus ou moins sur ce centre. Par exemple, le maître peut savoir exactement où est le centre ésotérique et comment on en peut recevoir une aide ; ou bien, il peut l’ignorer et connaître seulement l’homme de qui il tient luimême son savoir. Dans la plupart des cas, au commencement, le disciple ne connaît que l’échelon qui lui est immédiatement supérieur. Et ce n’est qu’au fur et à mesure de son propre développement qu’il pourra voir plus loin et reconnaître d’où vient ce qu’il sait. « Peu importe qu’un homme, ayant pris sur lui le rôle de maître, sache ou ne sache pas exactement l’origine de ce qu’il enseigne ; les résultats de son travail dépendront avant tout de ce fait : ses idées viennent-elles réellement ou ne viennent-elles pas du centre ésotérique, et comprend-il lui-même les idées ésotériques, c’est-à-dire est-il capable de distinguer les idées de la connaissance objective, des idées subjectives, scientifiques ou philosophiques ? « J’ai parlé jusqu’ici du vrai centre magnétique, du vrai guide et de la vraie voie. Mais il peut se faire que le centre magnétique ait été mal formé. Il peut être partagé en lui-même, c’est-à-dire qu’il peut inclure des contradictions. De plus, des influences de la première sorte, créées par la vie, ont pu entrer en lui sous l’apparence d’influences de la seconde sorte, ou bien les traces des influences de la seconde sorte ont pu être dénaturées au point d’être devenues exactement le contraire de ce qu’elles étaient. Un centre magnétique mal formé ne saurait donner de véritable orientation. Un homme dont le centre magnétique est de cette sorte peut être lui aussi en quête de la voie et il peut rencontrer un autre homme qui se dira un maître, prétendra connaître la voie et être relié à un centre se trouvant hors de la loi de l’accident. Mais cet homme peut ne pas connaître réellement la voie et ne pas être en relation avec un tel centre. Ici encore il y a beaucoup de possibilités. 1° Il peut se tromper de bonne foi et s’imaginer connaître quelque chose, tandis qu’en réalité il ne connaît rien. 2° Il peut accorder sa foi à un autre homme, qui à son tour peut se tromper. 3° Il peut tromper sciemment. « Par conséquent, si celui qui cherche la voie croit un tel homme, celui-ci peut le conduire dans une direction tout à fait différente de celle qui lui était promise ; il peut être conduit très loin de la bonne voie et amené à des résultats absolument inverses de ceux qu’il aurait pu atteindre. « Par bonheur, cela n’arrive que très rarement ; car les mauvais chemins sont très nombreux, mais dans l’immense majorité des cas ils ne mènent nulle part. L’homme tourne simplement en rond à la même place, tout en pensant qu’il suit la voie. — Comment peut-on reconnaître une voie fausse ? demanda quelqu’un. — Comment on peut la reconnaître ? dit G. Il est impossible de reconnaître une voie fausse, si l’on ne connaît pas la vraie. Cela signifie qu’il est inutile de se faire du souci pour reconnaître une voie faisse. |
| | | Professeur X Membre
Date d'inscription : 16/06/2010 Nombre de messages : 11177 Age : 55 Ville : système solaire
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 13:42 | |
| Hum, Gurdjieff et Ouspensky ont tout les deux insisté sur la notion d'école plutôt que celle du "Maître " , d'ailleurs chacun de ces deux êtres ont fondé leur propre structure de propagation de ces idées , le rapport à un seul " maître" qui se serait autoproclamé comme tel en dehors de toutes structure qui pourrait avoir un regard sur son enseignement ne correspond pas à l'idée de la quatrième voie ou l'idée de gourou est exclus , le travail entre étudiants est nécessaire , le groupe est nécessaire dans cette voie , beaucoup de gens ont fréquenté des écoles qui se prétendaient de la quatrième voie et se sont proclamé enseignant voir plus si affinité , en tout cas cette voie n'est absolument pas décrite comme une relation d'un " adepte" à son " maître" comme peuvent être structurés certains autres enseignements , love . | |
| | | Shani-Ys Membre
Date d'inscription : 30/10/2013 Nombre de messages : 6209 Age : 44 Ville : Sud
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 14:27 | |
| La nécessité d'un maître ne concerne pas que la quatrième voie... mais toutes les voies. Par contre tes 3 pavés sont illisibles Ludo. Faut pas être claustrophobe. (je réponds juste au titre du coup) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 15:15 | |
| - Professeur X a écrit:
- Hum, Gurdjieff et Ouspensky ont tout les deux insisté sur la notion d'école plutôt que celle du "Maître " , d'ailleurs chacun de ces deux êtres ont fondé leur propre structure de propagation de ces idées , le rapport à un seul " maître" qui se serait autoproclamé comme tel en dehors de toutes structure qui pourrait avoir un regard sur son enseignement ne correspond pas à l'idée de la quatrième voie ou l'idée de gourou est exclus , le travail entre étudiants est nécessaire , le groupe est nécessaire dans cette voie , beaucoup de gens ont fréquenté des écoles qui se prétendaient de la quatrième voie et se sont proclamé enseignant voir plus si affinité , en tout cas cette voie n'est absolument pas décrite comme une relation d'un " adepte" à son " maître" comme peuvent être structurés certains autres enseignements , love .
C'est pourtant écrit noir sur blanc....... Mais la subjectivité nous fait voir ce que l'on veut voir. Il explique clairement que sans un être plus éveillé on ne peut pas s'éveiller. l'école est indispensable mais un guide éclairé aussi. Il ne parle pas d'une "structure" qui serait une condition sine qua none à l'authenticité du guide mais d'un centre magnétique qui aimante ceux qui sont prêts. Et dans l'un des extraits il dit que ce que le guide transmet doit venir d'un niveau particulier. Ce n'est pas les outils transmis qui importent le plus mais où le guide puise son inspiration. Le niveau de l'élève dit il déterminera le niveau du maître. Au contraire la.notion structure ne convient pas à la 4ème voie qui apparaît où elle veut. Ce en raison de la loi d'octave qui indubitablement mènera cette structure vers un but opposé au but initial de la 4ème Voie. Cest d'ailleurs ce qui s'est passé avec la stucture mise en place par Mme De Salzmann. La 4ème Voie doit d'ailleurs être "trouvée" insiste Gurdjieff. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 15:17 | |
| - Néhémyo a écrit:
- La nécessité d'un maître ne concerne pas que la quatrième voie... mais toutes les voies.
Je suis entièrement d'accord avec toi. Mais je ne parle ici que de ce que je connais intimement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 15:19 | |
| - Professeur X a écrit:
- , en tout cas cette voie n'est absolument pas décrite comme une relation d'un " adepte" à son " maître" comme peuvent être structurés certains autres enseignements , love .
J'ai oublié de dire que je suis tout à fait d'accord avec cela. Plutôt comme une aide extérieure. un guide de haute montagne.qui a fait le chemin et qui dort moins que nous et qui nous accompagne sur le chemin. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 16:02 | |
| Namasté Namasté, La Quatrième Voie est une voie – un chemin ; elle ne peut donc être comprise qu’en en faisant l’expérience. Le «système», tel qu’il fut présenté par Gurdjieff & Ouspensky, est une expression de la Quatrième Voie au vingtième siècle, mais il n’est pas la Voie elle-même. Il permet de présenter cette «voie» à ceux qui ne la connaissent pas, en expliquant ses caractéristiques et son intérêt. Mais il s’agit d’une approximation de la chose, et non pas de la chose elle-même. A vrai dire, Gurdjieff et Ouspensky furent tous deux contraints d’abandonner finalement le système qu’ils avaient si soigneusement enseigné, dès qu’ils s’aperçurent que leurs étudiants s’égaraient dans des discussions oiseuses à propos du système, au détriment de l’engagement sur la voie. Le système commençait à faire obstacle à la voie.La Quatrième voie est quelque chose d'immense ; le "système" {présenté par Gurdjieff & Ouspensky pour y accéder}, comparativement, est minuscule. Le "système", avait pour objectif d’élever l’humain au surhumain. L’esprit humain a des limites très nettes qu’il ne peut dépasser, et tout système qui affirme vouloir hisser l’homme au-dessus de lui-même, doit prendre sa source au-delà des limitations humaines. La Quatrième Voie n’appartient à personne, personne n’en est l’auteur, et elle ne s’éteindra donc pas à la mort de qui que ce soit... avec ou sans gourou. L’idée que « ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas », implique qu’il est impossible d’étudier l’homme sans étudier l’univers et, réciproquement, qu’il est impossible d’étudier l’univers sans étudier l’homme. Ce qui est plus haut et ce qui est plus bas se reflètent mutuellement, et ce n’est qu’en observant le monde extérieur que l’homme pourra apprendre certaines choses sur lui-même. En conséquence, la Quatrième Voie est organique : elle est une formulation des lois fondamentales qui gouvernent l’homme, la nature et l’univers. L’exhortation à la connaissance de soi est ancienne. La maxime « Connais-toi toi-même», que l’on attribue à Socrate, remonte en réalité aux enseignements les plus anciens dont on ait la trace. La connaissance de soi n’est pas flatteuse, ce qui explique que l’homme ait tendance à tout étudier, sauf lui-même. Et pourtant, conformément aux «principes Hermétiques» énoncés plus haut, le fait que l’homme s’ignore lui-même, est à la base de son ignorance de toute chose. Pour pouvoir connaître quoi que ce soit, l’homme doit d’abord se connaître lui-même. Le rappel de soi est le pont entre la connaissance et la sagesse. C’est un effort visant à être conscient de soi dans le présent, à se détacher du monde imaginaire – quel qu’il soit – dans lequel on s’était plongé il y a un moment, et à revenir à la réalité. C’est une réorganisation intérieure dans l’instant : repousser à l’arrière-plan ses pensées et ses émotions machinales, tout en amenant son Soi Supérieur au premier plan– se rappeler Soi-même. Gurdjieff : la place de l’homme dans l’univers Un aspect fondamental de la Quatrième Voie – et qui est absent de la plupart des pratiques spirituelles modernes – c’est la nécessité de situer l’évolution spirituelle de l’homme sur une échelle plus grande que l’homme. L’évolution de l’homme ne profite pas qu’à lui seul. Sauf exception, il n’est pas censé évoluer spirituellement ; il est conçu pour servir à des buts biologiques, pour lesquels son état de sous-développement est normal et suffisant. L’évolution est quelque chose de rare, c’est une exception, une avancée à contre-courant, une échappée à la loi générale. Si l’évolution spirituelle est quand même possible, c’est parce qu’elle profite à un cosmos plus élevé. Parallèlement au mouvement descendant de la croissance universelle – l’expansion physique infinie de l’univers – il existe un mouvement ascendant, un mouvement vers la conscience, qui requiert une minorité d’individus conscients. C’est de cela dont il est question dans les Evangiles lorsqu’on y oppose ‘le chemin spacieux’ à ‘la porte étroite’ ou lorsque Gurdjieff utilise l’image des glands tombés sur le sol. Sur les milliards de glands tombés chaque année, combien deviendront des arbres? Par définition, la Quatrième Voie est donc exclusive. Elle n’est pas faite pour tous. Elle ne flatte personne. Ce n’est pas non plus un chemin que l’on peut emprunter en traînant les pieds. Cette voie est un dernier recours, une voie faite pour ceux qui ont été déçus par tout le reste, et qui ont cherché, sans trouver ce qu’ils cherchaient. C’est une voie pour les personnes désenchantées qui en savent trop – qui savent qu’elles n’ont rien à perdre. Conclusion : Peu de chance de rencontrer un maître qui aurait fait l'expérience de la Quatrième voie... et encore moins de chance que celui-ci consente à enseigner la Quatrième voie au premier venu qui le lui demandera. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Jeu 5 Jan 2017 - 18:47 | |
| Complètement d'accord avec toi......sauf concernant ta conclusion. Aucune "chance" ne rentre en ligne de compte mais des influences magnétiques qui conduisent certains à ce type de personnes. Rarissimes sont les maîtres mais il existe de nombreux disciples avancés. Pour nous cela est largement.suffisant. J'utilise le terme "maître" concernant la fonction revêtue. Elle n'implique par la nécessité d'un homme parfaitement Éveillé mais un peu plus éveillé. Et "autorisé" mais pas au sens ordinaire. Tout système ou structure est à terme une entrave à la 4ème Voie. Elle est vivante alors que les systèmes ou les structures sont figées. Mais nécessaire au départ dans une certaine mesure seulement. Seule la pratique accompagnée est essentielle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Ven 6 Jan 2017 - 5:22 | |
| Namasté LudoJ'ai employé l'expression " peu de chance" pour exprimer le doute. Vrai que j'aurais dû écrire " je doute". - Ludo le retour a écrit:
- Seule la pratique accompagnée est essentielle.
Je ne saisis pas bien ce qui te pousse à revendiquer la nécessité d'un maître ; je comprendrais que tu relates ton expérience personnelle avec un maître, quoique... même cela n'autorise pas à affirmer que la présence du maître soit indispensable/incontournable... voire, doit être généralisée. Deux hommes, pour ne citer qu'eux, auraient gravi les plus hauts barreaux de l'échelle de la Quatrième voie : Jésus et Gautama/Bouddha. Or, jusqu'à preuve du contraire, ces êtres ont pratiqué leur ascension seuls et non sous la conduite d'un maître. Parvenus à ce niveau, ils ont dispensé ce qu'ils ont pu à qui voulait l'entendre (ils n'ont rien écrit, car la voie de l'éveil/de la connaissance ne peut être figée d'aucune façon), et à première vue, si l'on observe où en est l'humanité deux millénaires après les enseignements de ces êtres exceptionnels, l'homme est resté sur la ligne de départ de l'éveil, de la connaissance de soi, de la connaissance du tout, de la sagesse... Gurdjieff a associé la connaissance de soi au principe de relativité : à savoir que la valeur de toute connaissance dépend de son rapport à la connaissance de soi. Autrement exprimé, l’homme ne devrait observer les autres cosmos qu’en rapport avec lui-même ; il pourrait ainsi rejeter sans risque toutes les études qui sont sans rapport avec la connaissance de soi, car la relativité met en valeur l’acquisition de la connaissance via l’investissement dans l’effort.L’objectivité de la Quatrième Voie se manifeste aussi à travers l’idée d’Unité et de Multiplicité. « Connaître signifie tout connaître» disait Gurdjieff, citant un ancien aphorisme : « Ne connaître qu’une partie, signifie ne pas connaître. Pour connaître tout il faut connaître très peu. Mais pour connaître ce peu, il faut connaître beaucoup ». Par conséquent, le but n’est pas de connaître tout et chaque chose, mais de connaître ce «peu» essentiel qui suppose la connaissance du Tout et de chaque chose. En conclusion, La Quatrième Voie serait une voie pratique qui promettrait un véritable changement de conscience à ceux qui la suivraient (et non à ceux qui l'auraient seulement étudiée). Cependant, retenons qu'il ne s’agit pas d’apprendre plus, mais d’ Être plus. Seule la pratique permettrait de franchir l’intervalle entre la connaissance et la sagesse : une pratique régulière qui exige de passer rapidement et sans condition des idées aux actes... là, tout de suite et maintenant. L’état de conscience de soi ne peut se prolonger qu’au prix d’un effort individuel de chaque instant ; cet état suppose la capacité à poursuivre ses buts dans l'instant présent, au-delà d’un désir passager ou d’une simple association mentale. Ce travail pratique peut utiliser les mots pour transcender les maux ; ainsi, - à propos du rappel de soi, Gurdjief a dit, a écrit:
« Aucun d’entre vous n’a remarqué la chose la plus importante que je vous ai signalée […], aucun de vous n’a remarqué que vous ne vous rappelez pas vous-mêmes. » (Gurdjieff insista particulièrement sur ces mots). « Vous n’avez pas la sensation de vous-mêmes, vous n’êtes pas conscients de vous-mêmes. Chez vous, ‘ça observe’, tout comme ‘ça parle’, ‘ça pense’, ‘ça rit’. Vous n’avez pas conscience d’observer, de remarquer, de voir. Ce n’est pas vous qui ‘remarquez’, ‘voyez’, ça se fait sans vous […] Pour pouvoir s’observer vraiment, il faut d’abord se rappeler soi-même. » .” ~ Fragments d’un Enseignement Inconnu (In Search of the Miraculous) S'il s'exprimait ainsi, Gurdjief devait être un peu plus éveillé (pour reprendre tes termes) que les élèves... [lui et d'autres célèbres... comme certains philosophes], Suite à leurs tentatives d'enseignement, quel constat ont fait/font ces "un peu plus éveillés" ? : Échec total ! Nul ! Pas un élève élevé (au réveil). J'ai suivi l'enseignement de très bons maîtres indiens et tibétain... sans pourtant, avancer d'un iota... quelles que soient les raisons. Un jour, j'ai tout lâché... sans aucun regret aujourd'hui. Suite à mon expérience, L'attention de chaque instant qui mène au fruit de la connaissance de soi (commencer petit), ne passe point par le maître [qui ne peut rester toujours derrière moi à répéter " No thinking !"]... mais suite à un effort que j'accorde sans relâche à l'attention de l'instant présent. Bonne Journée |
| | | Professeur X Membre
Date d'inscription : 16/06/2010 Nombre de messages : 11177 Age : 55 Ville : système solaire
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Ven 6 Jan 2017 - 12:54 | |
| Hum , Gurdjieff insiste sur les trois lignes de travail nécessaires à l'enseignement de la quatrième voie , sur la première on travail en tout égoïsme pour soi et rien que pour soi , sur la deuxième on travail pour l'autre ( étudiant ) on se met à son service en s'oubliant , sur la troisième on travail pour l'école essentiellement ce qu'on peut lui apporter pour améliorer les conditions d'enseignement , exécuter les taches qui participent à son édification , sa continuité , ces trois lignes de travail sont un des aspects de cette quatrième voie , love . | |
| | | (Con)Science Membre
Date d'inscription : 02/11/2015 Nombre de messages : 857 Age : 34 Ville : Nantes
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Ven 6 Jan 2017 - 13:16 | |
| Merci à vous pour votre échange attchi et Ludo . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Ven 6 Jan 2017 - 13:51 | |
| Namasté Professeur X - Professeur X a écrit:
- Hum , Gurdjieff insiste sur les trois lignes de travail nécessaires à l'enseignement de la quatrième voie , sur la première on travail en tout égoïsme pour soi et rien que pour soi , sur la deuxième on travail pour l'autre ( étudiant ) on se met à son service en s'oubliant , sur la troisième on travail pour l'école essentiellement ce qu'on peut lui apporter pour améliorer les conditions d'enseignement , exécuter les taches qui participent à son édification , sa continuité , ces trois lignes de travail sont un des aspects de cette quatrième voie , love .
Oui... Ces trois lignes s'appliquent à l'enseignement de la Quatrième voie, mais aussi à tous les systèmes d'enseignements spirituels, philosophiques & religieux organisés... observe bien. Gurdjieff n'a rien inventé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 12:41 | |
| - Attchibhatt a écrit:
- il est conçu pour servir à des buts biologiques, pour lesquels son état de sous-développement est normal et suffisant. L’évolution est quelque chose de rare, c’est une exception, une avancée à contre-courant, une échappée à la loi générale.
Bonjour Attchibhatt, Ta pensée est bien sévère, je trouve! Que fais-tu donc du libre arbitre que l'homme détient en puissance? Tu dis que l'évolution est rare; de quelle sorte d'évolution parles- tu? nous constatons que l'univers évolue parallèlement à l'homme? Une échappée à la loi générale: c'est comme un imprévu dans la création, une transgressionenvers la loi? |
| | | Professeur X Membre
Date d'inscription : 16/06/2010 Nombre de messages : 11177 Age : 55 Ville : système solaire
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 12:46 | |
| - attchibhatt a écrit:
- Namasté Professeur X
- Professeur X a écrit:
- Hum , Gurdjieff insiste sur les trois lignes de travail nécessaires à l'enseignement de la quatrième voie , sur la première on travail en tout égoïsme pour soi et rien que pour soi , sur la deuxième on travail pour l'autre ( étudiant ) on se met à son service en s'oubliant , sur la troisième on travail pour l'école essentiellement ce qu'on peut lui apporter pour améliorer les conditions d'enseignement , exécuter les taches qui participent à son édification , sa continuité , ces trois lignes de travail sont un des aspects de cette quatrième voie , love .
Oui... Ces trois lignes s'appliquent à l'enseignement de la Quatrième voie, mais aussi à tous les systèmes d'enseignements spirituels, philosophiques & religieux organisés... observe bien. Gurdjieff n'a rien inventé. Hum, je suis tout à fait d'accord avec cette réflexion , love . | |
| | | Iago Membre
Date d'inscription : 26/04/2016 Nombre de messages : 459 Age : 44 Ville : Poulailler
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 12:58 | |
| - attchibhatt a écrit:
- Namasté Professeur X
- Professeur X a écrit:
- Hum , Gurdjieff insiste sur les trois lignes de travail nécessaires à l'enseignement de la quatrième voie , sur la première on travail en tout égoïsme pour soi et rien que pour soi , sur la deuxième on travail pour l'autre ( étudiant ) on se met à son service en s'oubliant , sur la troisième on travail pour l'école essentiellement ce qu'on peut lui apporter pour améliorer les conditions d'enseignement , exécuter les taches qui participent à son édification , sa continuité , ces trois lignes de travail sont un des aspects de cette quatrième voie , love .
Oui... Ces trois lignes s'appliquent à l'enseignement de la Quatrième voie, mais aussi à tous les systèmes d'enseignements spirituels, philosophiques & religieux organisés... observe bien. Gurdjieff n'a rien inventé. Du singulier vers l'universel. Non Gurdjieff n'a rien inventé, ça se saurait. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 14:32 | |
| Et pourtant, il est facile aujourd'hui alors que ses idées se sont bien répandues, de se gausser de savoir cela plus ou mieux que lui. En réalité il a apporté un enseignement qui était perdu et il l'a transmis. Inventé peut-être pas, mais découvert et apporté, oui! L'énneagramme que beaucoup utilisent aujourd'hui (uniquement dans ses applications "psychologiques"), avant lui AUCUNE trace concrète, si ce n'est dans ses diverses applications comme la musique, la chimie etc... |
| | | Iago Membre
Date d'inscription : 26/04/2016 Nombre de messages : 459 Age : 44 Ville : Poulailler
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 14:46 | |
| Bah c'est juste un gourou qui a fait des interprétations dans "l'ère du temps" de savoirs, qu'à peu près n'importe qui pouvait connaître en allant à la bibliothèque ou en voyageant. Business is business, surtout dans cette niche commerciale particulièrement porteuse qu'est la spiritualité. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 15:30 | |
| Bonjour à toi Invité! - attchibhatt a écrit:
- Namasté Ludo
J'ai employé l'expression "peu de chance" pour exprimer le doute. Vrai que j'aurais dû écrire "je doute".
- Ludo le retour a écrit:
- Seule la pratique accompagnée est essentielle.
Je ne saisis pas bien ce qui te pousse à revendiquer la nécessité d'un maître ; je comprendrais que tu relates ton expérience personnelle avec un maître, quoique... même cela n'autorise pas à affirmer que la présence du maître soit indispensable/incontournable... voire, doit être généralisée. Merci pour tes observations. Par pratique accompagnée, je soulignais en fait la pratique plus que l'étude théorique. Pour recadrer les choses je ne revendique pas cela. C'est Gurdjieff qui le revendique, je cite ses propos textos, bien qu'effectivement j'exprime plus ou moins mon accord avec cette thèse. Et comme le titre l'indique il s'agit de la 4ème Voie. (Sur chacune des 3 voies et sur la 4ème qui est un peu à part), le "maître" ou guide n'a pas du tout la même fonction. Certains demandent l'imitation (voie 1) d'autres l'obéissance (voie 2), d'autres transmettent des pratiques à appliquer (voie 3). Pour la 4ème c'est plus compliqué et tout dépendra de l'élève avant tout. Quoi qu'il en soit, pour s'évader d'une prison, il est nécessaire d'avoir l'aide de ceux qui se sont déjà évadés (qui en connaissent les moyens) et qui sont déjà dehors! Sinon c'est plutôt compliqué. Pour être réveillé quand on dort profondément sans moyens mécaniques, il est nécessaire que quelqu'un qui est déja réveillé vienne nous secouer un peu. - attchibhatt a écrit:
- Deux hommes, pour ne citer qu'eux, auraient gravi les plus hauts barreaux de l'échelle de la Quatrième voie : Jésus et Gautama/Bouddha. Or, jusqu'à preuve du contraire, ces êtres ont pratiqué leur ascension seuls et non sous la conduite d'un maître. Parvenus à ce niveau, ils ont dispensé ce qu'ils ont pu à qui voulait l'entendre (ils n'ont rien écrit, car la voie de l'éveil/de la connaissance ne peut être figée d'aucune façon), et à première vue, si l'on observe où en est l'humanité deux millénaires après les enseignements de ces êtres exceptionnels, l'homme est resté sur la ligne de départ de l'éveil, de la connaissance de soi, de la connaissance du tout, de la sagesse...
Je ne vois pas ce que Bouddha et le Christ viennent faire sur la 4ème voie. On ne sait rien de leur véritable parcours premièrement. Certains prétendent que jésus a été lui même formé. Le bouddhisme n'a rien à voir avec la 4ème Voie, mais plutôt selon ses courants avec la 2ème ou la 3ème. Je ne rapproche pas ces deux Instructeurs de la 4ème Voie. Et Ce n'est pas incompatible, Gurdjieff admet que des personnes qui ont correctement commencé un Travail puissent ensuite se réincarner pour le poursuivre, ce qui explique qu'ils n'aient pas forcément besoin de guides...... Mais ne nous comparons pas à ces exceptions qui sont loin de ce que nous sommes. Pour ma part le Christ n'est pas un homme ordinaire qui enseigne à d'autres. Il est de la même veine qu'un Maître Philippe par exemple, voire plus. - attchibhatt a écrit:
- En conclusion, La Quatrième Voie serait une voie pratique qui promettrait un véritable changement de conscience à ceux qui la suivraient (et non à ceux qui l'auraient seulement étudiée). Cependant, retenons qu'il ne s’agit pas d’apprendre plus, mais d’Être plus.
Bien sûr, c'est ce que je voulais dire par "seule la pratique" est essentielle. Mais sauf exception rarissimes mais possibles et explicable, elle doit être accompagnée. Sauf que Gurdjieff insiste sur l’équilibre du savoir et de l'être. Développer l'un plus que l'autre est nocif et bloquera l'évolution ultérieure d'après lui. - attchibhatt a écrit:
- Seule la pratique permettrait de franchir l’intervalle entre la connaissance et la sagesse : une pratique régulière qui exige de passer rapidement et sans condition des idées aux actes... là, tout de suite et maintenant. L’état de conscience de soi ne peut se prolonger qu’au prix d’un effort individuel de chaque instant ; cet état suppose la capacité à poursuivre ses buts dans l'instant présent, au-delà d’un désir passager ou d’une simple association mentale. Ce travail pratique peut utiliser les mots pour transcender les maux ; ainsi,
- à propos du rappel de soi, Gurdjief a dit, a écrit:
« Aucun d’entre vous n’a remarqué la chose la plus importante que je vous ai signalée […], aucun de vous n’a remarqué que vous ne vous rappelez pas vous-mêmes. » (Gurdjieff insista particulièrement sur ces mots). « Vous n’avez pas la sensation de vous-mêmes, vous n’êtes pas conscients de vous-mêmes. Chez vous, ‘ça observe’, tout comme ‘ça parle’, ‘ça pense’, ‘ça rit’. Vous n’avez pas conscience d’observer, de remarquer, de voir. Ce n’est pas vous qui ‘remarquez’, ‘voyez’, ça se fait sans vous […] Pour pouvoir s’observer vraiment, il faut d’abord se rappeler soi-même. » .” ~ Fragments d’un Enseignement Inconnu (In Search of the Miraculous) S'il s'exprimait ainsi, Gurdjief devait être un peu plus éveillé (pour reprendre tes termes) que les élèves... [lui et d'autres célèbres... comme certains philosophes], Suite à leurs tentatives d'enseignement, quel constat ont fait/font ces "un peu plus éveillés" ? : Échec total ! Nul ! Pas un élève élevé (au réveil). On ne peut pas affirmer cela, ce texte étant ancien et concerne le tout début de son enseignement. Lui-même a reconnu qu'il éprouvait de la joie lorsqu'il voyait certains élèves qui étaient disait-il "la preuve qu'une réelle transformation de l'homme était possible"! Il ne s'agit pas de devenir un libéré vivant, mais juste capable d'être réellement conscient de plus en plus. Chacun doit ensuite poursuivre son évolution seul. Il a semé des glands, mais tous ne deviennent pas des chênes. "Sur 1000 homme un seul me suit, et sur 1000 qui me suivent un seul me trouve". - attchibhatt a écrit:
J'ai suivi l'enseignement de très bons maîtres indiens et tibétain... sans pourtant, avancer d'un iota... quelles que soient les raisons. Un jour, j'ai tout lâché... sans aucun regret aujourd'hui. Suite à mon expérience, L'attention de chaque instant qui mène au fruit de la connaissance de soi (commencer petit), ne passe point par le maître [qui ne peut rester toujours derrière moi à répéter "No thinking !"]... mais suite à un effort que j'accorde sans relâche à l'attention de l'instant présent. Le problème est que Gurdjieff dit clairement qu'on peut "rêver qu'on est éveillé" ou "rêver qu'on se rappelle soi-même" et ceux qui sont dans ce cas sont justement ceux qui refuseront de le voir à l'aide d'un guide éclairé. Toute sa vie, on peut "rêver qu'on se rappelle" alors qu'on est encore perdu dans ses rêveries subjectives. (attention je n'implique pas que cela soit ton cas, je ressens effectivement que tes mots souvent proviennent de cet espace de paix intérieure; c'est une règle "générale" que j'ai pu observer en moi également) D'autant plus que le rappel de soi ne suffit pas si on ne s'observe pas soi-même. Et cette observation et les constatations qui en découlent doivent être partagées au groupe et permettent au guide de savoir où en est l'élève, s'il fait erreur dans sa pratique (ex: le cas d'Orage qui enseignait aux USA et à qui Gurdjieff a fait tout arrêter car ce qui se cristallisait chez ses élèves par leur pratique n'était pas en conformité avec le travail et cela risquait de devenir irrémédiable), et d'adapter l'enseignement à chaque élève, ce qui est le propre de la 4èeme voie. Un élève ne fait pas forcément les mêmes exercices qu'un autre. Dans les groupes, un instructeur va donner à chaque rencontre des exercices très précis (énérgétiques, de sensation, de respiration notamment et autres) mais surtout des exercices d'auto-observation qu'on appelle "exercices dans la vie" complémentaires aux "exercices au calme". On doit absolument travailler harmonieusement sur tous les centres sans quoi on crée un déséquilibre. Puis on partage les constatations de ces petits exercices qui sont parfois extrêmement difficiles! A cause du conditionnement. Et sans cela on ne se risquerait pas à se mettre dans de telles situations. Certains exercices sont ultra-éprouvants pour certains et une broutille pour d'autres, mais cela va s'inverser pour d'autres exercices. Un exemple: interdiction pendant x semaines dans toutes ses interactions de dire "merci". Pour certains "éduqués" (conditionnés) à dire "merci" absolument, cela va lever de très grosses émotions, réticences, et permettre une observation de parties de soi qu'on ne pourrait voir autrement. Ou ne pas serrer la main des gens. Socialement cela nous met en porte à faux, mais intérieurement c'est ultra riche pour se connaître dans ses fonctionnements. Si on se fixe soi-même ces pratiques, on restera toujours dans une zone de confort (même si on croit se mettre en difficulté), et on restera à la périphérie de ce travail d'auto-observation. J'en ai aussi fait l'expérience. Le partage en groupe permet de découvrir grâce aux autres des choses qu'on n'avait pas vu soi-même dans les exercices proposés, le groupe formant un "tout" et l'évolution des uns aidant l'évolution des autres. L'instructeur va percevoir clairement si le travail de l'élève prend une mauvaise direction, si son "rappel" est correct ou non, si son observation est correctement menée. Il sait ce qu'untel a besoin et lui donnera des pratiques appropriées, qu'il ne donnera pas à d'autres. Je terminerai par une citation de Gurdjieff: "Un homme seul ne peut rien". Ça peut paraître excessif mais dans nos sociétés occidentales TOUT nous pousse vers le sommeil, tout est conçu pour nous y maintenir. Tes conditions de vie au Tibet te permettent peut-être une plus grande facilité pour ce type de travail. Ce qui peut expliquer que ce soit plus accessible. Bien que la 4ème voie nécessite des conditions extérieures difficiles (en application de la loi de 3), demande de ne pas se retirer du monde où l'on vit, qui crée des résistances, des heurts, propices au développement de la conscience à condition qu'on se "rappelle" soi-même. - attchibhatt a écrit:
- Bonne Journée
Et à toi aussi Invité |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 15:43 | |
| - Iago a écrit:
- Bah c'est juste un gourou qui a fait des interprétations dans "l'ère du temps" de savoirs, qu'à peu près n'importe qui pouvait connaître en allant à la bibliothèque ou en voyageant. Business is business, surtout dans cette niche commerciale particulièrement porteuse qu'est la spiritualité.
C'est ton interprétation toute personnelle qui montre une méconnaissance de la situation. 1/ Ce n'était pas du tout dans l'ère du temps! Ces idées au tout début du 20ème siècle étaient révolutionnaires. En plus c'était pendant la guerre, donc cela rendait extrêmement difficile la transmission de l'enseignement. 2/ de quel business parles-tu alors qu'il devait lui-même travailler la nuit pour subvenir aux besoins de son institut tout en enseignant le jour??? Et que, alors qu'il érigeait comme principe fondamental le nécessité de payer pour recevoir l'enseignement, très longtemps après ses élèves se sont rendus compte que non seulement certains peu fortunés ne payaient pas pour l'enseignement, mais qu'en plus Gurdjieff subvenait aux besoins de élèves les plus pauvres. Je te propose de lire au moins "fragments d'un enseignement inconnu" pour te rendre compte de la portée de cet Enseignement. Trop cher? https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwij7eWAobDRAhWMOxoKHXgqDSMQFggmMAI&url=http%3A%2F%2Fwww.venerabilisopus.org%2Ffr%2Flivres-samael-aun-weor-gnostiques-sacres-spiritualite-esoterisme%2Fpdf%2F200%2F215_ouspensky-frag-d-un-ens-inconnu.pdf&usg=AFQjCNGPVEjvVlETJXCKvZjDafz_5pZ2CQ T'aimes pas lire? https://spiritpartage.forumactif.com/t15412-ouspensy-fragments-d-un-enseignement-inconnu-en-pdf-et-audiobook#429508 |
| | | Professeur X Membre
Date d'inscription : 16/06/2010 Nombre de messages : 11177 Age : 55 Ville : système solaire
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 15:59 | |
| - Ludo a écrit:
- Le problème est que Gurdjieff dit clairement qu'on peut "rêver qu'on est éveillé" ou "rêver qu'on se rappelle soi-même" et ceux qui sont dans ce cas sont justement ceux qui refuseront de le voir à l'aide d'un guide éclairé. Toute sa vie, on peut "rêver qu'on se rappelle" alors qu'on est encore perdu dans ses rêveries subjectives.
Hum , comment savoir si le " guide " que nous suivons est " éclairé " puisque nous ne le sommes pas , nous pouvons rêver de suivre un " guide " qui n'en est pas un , bien sur chacun est sur que son " guide " est un vrai guide , et qu'on est assuré de ne pas rêver , combien de faux " guide " aussi endormis que soi auxquels on s'identifie pouvons nous rencontrer , de même on peut très bien exposer dans un parfait sommeil toutes les théories attenantes à la quatrième voie , une véritable école est liée à l'influence directe de la conscience , de l'influence C , différents êtres à différents niveaux y travaillent sous cette influence , l'influence personnelle d'un " Guide " ne suffit pas , il peut vous amener à son niveau de compréhension mais c'est tout , et enseigner lui permet en même temps d'évoluer lui-même , quant on sait se relier par le rappel de soi à l'influence C , on a plus besoin de " guide " , love . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 16:25 | |
| Autant de questions pour ne pas avoir à en chercher un........ Plus besoin veut dire qu'à un moment, il en est besoin. Et nous avons le guide qui nous correspond dit Gurdjieff. Quoi qu'il en soit, quand on commence à s'éveiller, autrement dit à connaître de réels moments de rappel de soi, on se rend compte que ce qu'on prenait pour le rappel n'en était pas, et son goût est tel qu'on ne peut plus se méprendre. Et se rappeler soi-même ne suffit pas.....si on ne s'observe pas. Il y a une nuances entre les deux. - Prof a écrit:
- l'influence personnelle d'un " Guide " ne suffit pas , il peut vous amener à son niveau de compréhension mais c'est tout , et enseigner lui permet en même temps d'évoluer lui-même
Assurément. |
| | | Iago Membre
Date d'inscription : 26/04/2016 Nombre de messages : 459 Age : 44 Ville : Poulailler
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 16:37 | |
| - Ludo le retour a écrit:
- Iago a écrit:
- Bah c'est juste un gourou qui a fait des interprétations dans "l'ère du temps" de savoirs, qu'à peu près n'importe qui pouvait connaître en allant à la bibliothèque ou en voyageant. Business is business, surtout dans cette niche commerciale particulièrement porteuse qu'est la spiritualité.
C'est ton interprétation toute personnelle qui montre une méconnaissance de la situation. 1/ Ce n'était pas du tout dans l'ère du temps! Ces idées au tout début du 20ème siècle étaient révolutionnaires. En plus c'était pendant la guerre, donc cela rendait extrêmement difficile la transmission de l'enseignement. 2/ de quel business parles-tu alors qu'il devait lui-même travailler la nuit pour subvenir aux besoins de son institut tout en enseignant le jour??? Et que, alors qu'il érigeait comme principe fondamental le nécessité de payer pour recevoir l'enseignement, très longtemps après ses élèves se sont rendus compte que non seulement certains peu fortunés ne payaient pas pour l'enseignement, mais qu'en plus Gurdjieff subvenait aux besoins de élèves les plus pauvres. Comment vous dire qu’à cette époque et jusqu’aux années 60, les sociétés secrètes, initiatiques, ésotériques, (mettez le terme vendeur que vous voulez), pullulent ? Que les gourous pullulent, et que les pseudos enseignements à mystère, initiatiques, (mettez le terme vendeur que vous voulez), pullulent ? Plus une consommation est marginale et élitiste et plus elle attire le client, jusqu'à la saturation et donc à la fin de sa propre valeur et de son exclusivité. Alors il faut la refonder, et c'est à ce moment que plein de petits gourous se présentent avec de nouveaux langages. C’est ça la méconnaissance. Gurdjieff n’a donc absolument rien de révolutionnaire, il surfe sur une vague qui peut simplement lui rapporter gros. Quant à ériger comme principe fondamental celui du plus grand sophiste de l’antiquité, c’est déjà tout un message (et ça aussi ça relève de la méconnaissance). Par ailleurs, l’essentiel de la "doctrine" du bonhomme n’est ni plus ni moins qu’un amalgame adapté selon l’ère du temps, de différentes doctrines philosophiques qui ont pour certaines des milliers d’années d’existence. Après je vous sens passionné et je ne veux pas détruire vos croyances, mais permettez qu’on puisse donner notre avis, même s’il ne vous convient pas, et mettre un bémol sur l’honnêteté du "maître". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie Sam 7 Jan 2017 - 17:24 | |
| Bonjour frères et sœurs!
c'est ce que nous sommes tous dans ce partage fort intéressant et dans le forum. Pour moi, aucun Maître si grand soit il ne détient LA Vérité! Il en est de même pour les Enseignants(es) de différentes disciplines. Et chacun émet sa vérité selon son entendement, son ressenti et son vécu. Plus haut, il a été dit que Jésus et Bouddha n'ont eu besoin d'aucun Maître. Dans les Ecritures, personne n'a pu expliquer jusqu' aujourd'hui l'absence de Jésus pendant ces 18 ans, à savoir à l'âge de 12 ans jusqu'à 30 ans, début de son Ministère. Où se trouvait il durant toute cette période? Qui pourrait m'apporter les éclaircissements? Un Maître ou un Enseignant montre la voie qu'il a lui-même suivie et expérimentée. Il n'est qu'un moyen; le disciple doit travailler lui-même pour arriver à la véritable connaissance de Soi. Que le Maître soit incarné ou non, l'essentiel est l'Enseignement : comprendre, intégrer, appliquer, ÊTRE, ce qui veut dire pour ma part, et pas forcément pour autrui, pouvoir exprimer le Soi. Pourquoi une personne choisit-elle un Enseignement ou un Maître plutôt qu'un autre? Nous avons tous des perceptions, facultés et talents différents, vibrations et résonnances infinies. La richesse n'est-elle pas justement la diversité de Maîtres et des formes de pensées? Quel ennui, la pensée unique, et l'uniformité. C'est une petite intro.................................... à suivre Bonne soirée!!! |
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| Sujet: Re: De la nécessité d'un Maître sur la 4ème Voie | |
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