Perdu, bloqué, si vous pouvez m'aider, me conseiller, merci beaucoup.

Rappel du premier message :

J'écris ces lignes car je me sens trop seul, dans une période de détresse.
Je me sens trop souvent vide, sans intérêt et en marge de la société, je vis dans une grande ville, à Paris.
J'ai souvent la sensation d'une pierre à la place du cœur, et que ce dernier pleure en silence et hurle parfois pour que mon esprit puisse l'entendre mais que je ne peux briser la couche solide qui l'étouffe de plus en plus...
J'ai beaucoup trop de mal à ressentir de l'empathie pour les autres à mon goût et il me faut faire beaucoup d'efforts, pourtant il y' a tellement de misère dans les métros parisiens, en ville, etc. J'ai souvent les larmes qui me montent aux yeux mais mon esprit reste vigilant à ne pas se montrer trop émotif, parfois je craque... Une fois chez moi je pleure.
J'essaie de faire des sorties et de voir des gens pour partager des moments à plusieurs ou bien juste pour me retrouver au milieu des autres et me sentir moins isolé, et avoir une relation sociale, mais mon angoisse est souvent très forte et je me ferme alors ou je n'arrive pas à me concentrer sur les échanges et ne parle du coup pas beaucoup, j'évite les regards de peur qu'on sente mon mal-être.
Je suis bloqué, dans un cul-de-sac et je ne trouve actuellement pas d'autres voies adaptées.
Je me sens parfois misérable et plus petit que je ne le suis déjà...

Si vous avez des conseils à me donner, des adresses ou autres je vous en serai vraiment reconnaissant.


PS: Je ne vois pas tout négativement et il m'arrive aussi de me sentir extrêmement bien à certains moments, léger et en symbiose... Je ressentais juste le besoin d'écrire ce message pour demander de l'aide car j'ai toujours cette partie de moi qui me torture encore malgré mes introspections: que je n'arrive pas à guérir, à mettre en lumière...

Voui.
Tu dis de plus que tu rentres vidé ; c'est encore une autre illustration de ce problème de frontière personnelle : tes proches "en profitent" pour se décharger sur toi. C'est un problème "classique" des sensibles.

Je te conseille vraiment la visualisation de la bulle de protection ; renseigne toi, fais tes propres recherches et adapte la à tes propres besoins.
Allez, au boulot !!!

Merci L'ermite mais ce qui me pose problème avec cette visualisation c'est que je crains que ça sape un peu plus mes liens avec les autres alors que je les trouve déjà bien pauvres ^^...

Pour revenir sur mon expérience d'hier je trouve ça assez étonnant la réaction des gens, très belles aussi parfois.
Je me fermé donc, essayé de m'isoler au maximum dans un coin du métro ou j'en laissé passer 1 assis sur un siège du quai. Et bien je sentais parfois le regard bienveillant de personnes qui semblaient touchés par mon état et vraiment ressentir ce qui se tramait en moi à ce moment. Ce qui m'attristait le plus et de ne pas réussir à m'ouvrir à ces regards et parfois même de me braquer un peu plus dans mon état de non-émotivité alors que ces personnes voulaient peut-être justement me donner un peu de bonne énergie et de courage pour repartir... J'espère que mon discours est compréhensible, j'ai aussi toujours un peu peur de passer pour un fou en disant ça :/...

Ah une autre chose, parfois quand je croise un regard particulièrement profond je ressens une très forte décharge dans tout le corps, une grande sensation de malaise et l'envie de disparaitre, comme si cette personne lisait dans mes pensées, c'est assez impressionnant et je n'arrive toujours pas à savoir si j'ai à faire une personne intensément présente: "rappel" que j'étais en train de rêver ou au contraire à une personne en proie, elle-même, à ses pensées sombres, etc. Le plus gênant et quand je sens le regard assez insistant, j'aimerais regarder à nouveau cette personne mais souvent je n'ose plus et ma tête chauffe beaucoup .

Je me pause beaucoup de questions je sais, parfois je me dis que j'ai déjà assez de choses à régler avec moi-même avant de fouiner ailleurs mais c'est souvent plus fort que moi ^^...

C'est le jeu de l'égo de tout amené à soi , plus tout ce qu'il se raconte apparaît "grave/dramatique" , plus il se sent exister .

Pourvu qu'il ne fasse pas trop obstacle pour découvrir cette méditation particulièrement libératrice.

Merci beaucoup pour ton attention Âliya, je me sens vraiment coupé de moi-même ce matin et j'arrive pas à ressentir beaucoup de chose en écoutant ta vidéo, c'est très dur pourtant j'aimerai vraiment m'ouvrir à ces paroles... J'espère que ça va aller mieux.

Fais la quand même , arrête  de résister .

C'est l'objet de ton post "Si vous pouvez m'aider, me conseiller ..."

C'est l'égo qui tient perdu et bloqué, c'est encore l'égo qui empêche de méditer...d'exister .

Remue toi!

Coucou

Je pense qu'il y a plusieurs choses à éclaircir selon moi dans ce que tu décris. Déjà je pense qu'un des rôle du mental c'est de maintenir la dualité dans l'esprit. Et pour se faire il y aura TOUUUUT les moyens inimaginables et même parfois subtils pour y arriver. Par exemple, tes pensées se développerons en fonction de ce que ton corps mental captera, le mental les filtrera et tu pourras ressentir des états qui ne t'appartiennent pas... Je ne vais pas tout détaillé ici c'est trop pas trop le sujet je crois...

Ensuite, il y a peut être un enseignement à comprendre au travers de ce que tu vis. Le bourreau dans une vie sera la victime dans la suivante pour que l’Âme comprenne étant donné que c'est son but...
Si c'est le cas, une libération karmique serait peut être nécessaire si tu ne l'as pas déjà fait...

Ensuite, comme dit L'Ermite, si tu n'est pas protégé en créant une bulle de protection tu es la proie aux décharges d'énergies. Si je comprends bien, tu ressens beaucoup d'émotions "négatives", en tout cas dans ce que tu décris. Cela montre bien, je pense, qu'une partie de toi est réceptive à ces états parce que c'est ce qu'elle est. Quand j'ai eu ma montée de Kundalini je ressentais toutes les émotions des gens, leurs vécues, je voyais leur histoires....c'était très négatif, parce qu'il fallait supprimer l'élément négatif chez moi pour ne percevoir que la Lumière.

Il faut aussi se ré ancrer et se mettre face à la réalité des choses. Vivre dans une grande ville c'est très dur pour les personnes sensibles car les villes sont PLOMBÉES et bourrées d'énergies et de vibrations basses.... Alors forcement, si tu est réceptif à elles, elles viendrons chercher ton énergie personnelles pour se maintenir en "vie". Vampirisme si tu veux... Tant que tu leur accorde même involontairement de l'importance....c'est pas bon !

Il faut être je pense assez vigilent et alerte. Dès qu'il y a émotions négative il faut avoir le réflexe de tirer la sonnette d'alarme ... !

Il peut y avoir plein de raison par rapport à ce que tu vis... J'ai énuméré quelques unes qui me semblent certainement importante et qui vibres juste avec moi. Peut être que ce n'est pas du tout le cas, je ne sais pas, mais si déjà cela a pu t'aider j'en suis ravi !

Belle journée pleine de Lumière

Merci beaucoup aboy06, je dois y aller mais je vais prendre mon temps pour relire ce message ce soir et te poser des questions.

Très belle journée à vous,

Nairolf a écrit:

PS: Je ne vois pas tout négativement et il m'arrive aussi de me sentir extrêmement bien à certains moments, léger et en symbiose... Je ressentais juste le besoin d'écrire ce message pour demander de l'aide car j'ai toujours cette partie de moi qui me torture encore malgré mes introspections: que je n'arrive pas à guérir, à mettre en lumière...

Bonjour.

Peux tu décrire la partie de toi qui te torture ?
Peux tu définir la cause du mal qui te ronge ?
Essayer..

Comment se fait' il que tu puisse te sentir bien a d'autres moments, ou est cette partie négative alors ?
Que cherches tu a mettre en lumière ?
Au moment ou se mal être viendra te prendre, viens ici pour écrire directement ce que tu ressens.

Tu as écrits, se sentir misérable, mais misérable par rapport a quoi ?
Aussi être seul mais que te manque t'il ?
Tu as décrit une dépression et de la culpabilité, peux tu analyser les causes en général de ces deux choses la ?

Le moment ou tu te sens bien sera le meilleur pour peaufiner ta compréhension de ces deux maux et avoir une marge d'action quand il se représente.
Il est probable que tu replonge dedans en te posant la question, mais qu'aussi et par la même tu trouve le chemin pour en sortir.

Avec plaisir, oui n'hésites pas

Âliya a écrit:

Fais la quand même , arrête  de résister .

C'est l'objet de ton post "Si vous pouvez m'aider, me conseiller ..."

C'est l'égo qui tient perdu et bloqué, c'est encore l'égo qui empêche de méditer...d'exister .

Remue toi!

Néanmoins on ne peut pas effacer son ego, pour l'ego d'un autre
Par exemple en imposant la vision d'une vidéo, à un moment précis.

Je sais que votre message est plein de bonne volonté Merci pour le lien d’ailleurs. J'illustre simplement cela car, on a parlé de l'importance que ça peut avoir de savoir dire non et de se dire oui. C'est à dire dire oui à une volonté enfouie en soit qui essaye de se réveiller.

La méditation est un excellent moyen, je pense, et vous avez donné un outils bien utile.

Nairolf,
bonjour et bon courage.
Ce que vous décrivez, je crois que bon nombre d'entre nous le vive, l'on vécu ou le vivrons.
Et je crois que pleins de choses peuvent l'expliquer, et plusieurs réunis.
Dans tous les cas vous semblez avoir amorcé ce qu'il faut, continuez à vous faire confiance, vous inspirer des bons conseils divers et variés, et à écouter votre intuition.

Bien à vous.

Nairolf a écrit:

Merci L'ermite mais ce qui me pose problème avec cette visualisation c'est que je crains que ça sape un peu plus mes liens avec les autres alors que je les trouve déjà bien pauvres ^^...

Bien au contraire ; c'est en te retrouvant toi, ton intégrité, ton centre, que tu seras en juste position pour "gérer" dans la pleine puissance de tes moyens tes liens avec les autres.
Sérieusement, je pense qu'il faut que tu t'y mettes et que tu te prennes sérieusement en main. Tu te rendras vite compte que tu peux avoir beaucoup plus de contrôle sur ta vie que tu le penses actuellement. On n'est victime seulement si on veut bien assumer ce rôle.

Tiens un autre super lien (en espérant que ça ne passe pas pour de la pub pour un autre forum ) et particulièrement le paragraphe "Exemple plus concret avec la bulle de protection" : http://www.forum-eso.com/t5182-Principe-de-la-visualisation.htm

Merci beaucoup pour le soutien Ours1 .

L'ermite, ça marche je vais aller regarder ce nouveau lien, merci!

Merci pour ton passage Mensahala, pour essayer de te répondre, même si j'ai beaucoup à peaufiner:

La partie de moi qui me torture: un recoin de mon mental peut-être, mon mental tout court

La cause du mal qui me ronge: ma peur de l'inconnue, de revivre une situation passée qui m'a troublé

Je me sens bien à d'autres moments, quand j'ai le courage d'observer mes peurs plutôt que de les vivres de l'intérieur, ces dernières se dissolvent alors peu à peu...
En visualisant de l'énergie, des ailes d'anges dans mon dos, ça m'est venu dernièrement , ça peut m'aider à relever la tête, me protéger, partager et ressentir, mais parfois lors de ces visualisations j'ai le sentiment que des gens voient ou ressentent vraiment et ça me met plutôt mal à l'aise . Je reste vigilant et évite les regards quand ça m'arrive. J'espère ne pas trop passer pour un "malade" ^^.

J'ai l'impression que "cette partie négative" se terre quelque part dans les méandres de mon esprit... Tel un petit démon qui attend ses instants, mais pas que, j'ai la sensation qu'elle est parfois extérieure à moi.

Misérable par rapport à l'idéal que je me fais de l'être en paix avec lui-même, cool, zen et qui sait gérer les situations ^^.

Il me manque la vision et le calme intérieur dans les moments ou je vais mal pour localiser l'amour qui est en moi et m'apaiser.

Pour ce qui est de la dépression elle survient généralement quand je suis désorienté, je me sens perdu et seul avec moi-même, je ne comprends pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression que tout ce que j'ai appris sur moi s'effondre et que je vais repartir plus ou moins de zéro quelque part, sentiment d'abattement.

La culpabilité si j'ai le sentiment de m'être comporté de façon puérile ou d'avoir causé du tort à quelqu'un même si c'est discret.
La culpabilité de ne pas ressentir de l'Amour lorsque j'en ai le plus besoin, de me sentir vide et froid comme un glaçon quand j'aimerais simplement être là et écouter, voir...

Tu décris admirablement ce qu'Eckart Tollé nomme "le corps de souffrance". Tu connais Eckart Tollé ?
"Tel un petit démon" : "les démons personnels" (ou autres variations) sont un autre nom pour ce corps de souffrance.
Tu as la bonne technique pour t'en sortir, technique que j'ai mentionné plus haut : observer d'un point de vue neutre, et ça se dissoud de soi-même. Je ne sais pas si tu as trouvé ça tout seul, mais si oui alors bravo ! moi j'ai mis des années à la trouver ...

"Il me manque la vision et le calme intérieur dans les moments ou je vais mal pour localiser l'amour qui est en moi et m'apaiser."
Je comprends très bien ce que tu veux dire, et quitte à répéter ce que quelqu'un m'a dit il y a seulement quelques mois : plus ca va aller et plus tu auras de facilité à retrouver cet état, plus tu pourras t'en servir pour transmuter le négatif en toi.

Un peu de patience, tu tiens le bon bout ... et travaille ta bulle !

Nairolf a écrit:

-La partie de moi qui me torture: un recoin de mon mental peut-être, mon mental tout court

-La cause du mal qui me ronge: ma peur de l'inconnue, de revivre une situation passée qui m'a troublé

-J'espère ne pas trop passer pour un "malade" ^^.

-J'ai l'impression que "cette partie négative" se terre quelque part dans les méandres de mon esprit... Tel un petit démon qui attend ses instants, mais pas que, j'ai la sensation qu'elle est parfois extérieure à moi.

-Misérable par rapport à l'idéal que je me fais de l'être en paix avec lui-même, cool, zen et qui sait gérer les situations ^^.

-Il me manque la vision et le calme intérieur dans les moments ou je vais mal pour localiser l'amour qui est en moi.

-J'ai l'impression que tout ce que j'ai appris sur moi s'effondre et que je vais repartir plus ou moins de zéro quelque part, sentiment d'abattement.

-La culpabilité si j'ai le sentiment de m'être comporté de façon puérile ou d'avoir causé du tort à quelqu'un même si c'est discret.
La culpabilité de ne pas ressentir de l'Amour lorsque j'en ai le plus besoin, de me sentir vide et froid comme un glaçon quand j'aimerais simplement être là et écouter, voir...

Re, je reprends pas a pas ce que je trouves sujets sensible dans tes paroles.

-Tu mets un petit bonhomme qui n'a pas l'air sur. Peu être est ce  incomplet pour toi ?  
Le mentale utilise quel outil ?  
Comme le bourreau avec sa hache.
Qui tranche la tête du condamné.. le bourreau ou la hache ?
Les deux ensemble je penses.
Le mentale peut faire du bien donc il manque une donnée a l'équation.

-Si c'est la peur de l'inconnu comment se peut-il être une situation passée aussi ? La peur de l'inconnu est le rejet du connu. Heureusement nous serions démuni devant la peur sinon. Alors qu'elle situation fait peur ? Pourquoi peur, qu'elle douleur ?

- Que se passe t'il lorsque tu passe pour un malade ?
Cela t'ai déjà arrivé ? Crains Tu simplement d'avoir  besoin d'aide et ainsi obliger les autres a s'obliger d'aimer comme tu le fais.. Tu me suis ?
Ils te renverraient a un état profond en toi.
Et tu perds tes moyens..

-La partie négative est le jugement. Car le mal c'est avant tout un jugement de valeur. Il est intérieur et extérieur. Ils se composent des deux aspects de la perception car dépend de la comparaison.
Tu te sens mal en toi a cause de l'extérieur.
La question est donc qu'est ce qui te motive dans ces comparaisons ?

- Tu y répond ici, en parlant du mec cool.. qu'est ce que cela apporte de gérer les situations, quel est ce qui t impose de gerer ?
Tu cache une maladie ou juste toi même ?
Question important pour toute être humain. Pourquoi se cache t'on de ce que nous sommes ?
Qu'elle est la cause de la peur de l'autre ?

- Le calme dépend de la lucidité et la lucidité du calme. Pour trouver l'amour il te faut être calme mais pour ne pas être inquiet et donc calme il te faut l'amour. Le calme intérieur ou la paix dépend de l'amour avec lequel nous nous regardons.
Si tu considère que l'amour est naturel doit on chercher autre chose que ce qui l'empêche d'être ?

-Si Tu  penses pouvoir repartir de zéro.. c'est que tu penses pouvoir améliorer quelque chose chez toi. Partir d'un niveau superieur. Ne s'agit-il pas plutôt de se soustraire ?
De zéro alors tu es plus proche de te soustraire que de nulle part ailleurs.

-Te sens tu coupable de ne pas ressentir de l'amour dans le sens ou on ne t'en donne pas ?
Par conséquent tu n'es pas assez bien, fais tout pour être aimé.
Ce qui passe par un jugement de ta personne. Pensant qu'en tameliorant, les autres te donneront ce qu'il te manque, tant besoin d'eux qu'il t'est difficile de les regarder dans les yeux.
Bienvenu chez les anges de bonté qui vivent l'enfer sur terre, mais qui par la même on droit a un bonheur indicible.

Les personnes comme toi sont rares sur cette terre. Fais ta route mon frère. J'ai confiance en toi.
Une seule phrase ma guidée tout au long de la souffrance que tu décris. "Prends soin de toi." MERCI a qui de droit.

Il peut y avoir aussi un chemin radical pour sortir de tout ça c'est de n'accorder aucune importance au fait de se sentir bien ou mal, et de laisser passer les deux comme s'ils étaient égal. Mais je reconnais que c'est un peu coriace comme solution. Il faudra peut être diminuer d'abord l'intensité de ces malaises pour pouvoir l'appliquer. Sinon perso moi j'en suis là avec mes états d'âmes. Ne pas rechercher l'agréable ne pas fuir le désagréable. Je ne dis pas que j'y arrive je dis que je suis en train d'apprendre.

L'ermite, Merci encore, j'ai lu le livre "Nouvelle Terre" de Eckart Tollé il y a 2-3 ans de ça, il m'a beaucoup parlé et certaines parties et indications - comme "le corps de souffrance" que tu cites - me reviennent souvent.


Mensahala, Merci de m'aider dans mon introspection.

- Oui tu as raison, le mental peut faire du bien c'est la raison pour laquelle j'ai eu de la difficulté à écrire simplement: le mental.

- Tu m'aides à mettre un point en lumière ici! C’est vrai, finalement j'ai simplement peur de vivre une situation nouvelle donc "inconnue", mais basée à partir d'une expérience déjà vécu et qui m'a fait souffert: donc bel et bien reliée au passé, pour mon mental du moins.
La situation en question est qu'il y a quelques années j'ai côtoyé une bande d'amis avec qui j'ai connu l'alcool, la fumette, etc. J'avais trouvé des amis aux débuts et petit à petit j'ai sombré dans quelque chose de très sombre, je n’arrivais plus à me dépêtre de cette situation tout en me sachant qu'il en dépendait de la survie de mon esprit... Du point de vue de mon mental j'étais prisonnier de l'emprise que ces personnes exerçaient sur moi. Je vivais dans la peur constante de presque tout: je me suis isolé dans la peur du moindre coup de fil qui m’appellerait à recommencer... Puis un jour (2010) j'ai coupé les liens, arrêter de boire et de fumer, je suis parti 6 mois au Népal sur une décision spontanée: coïncidence après avoir fouiné sur internet... Ce fût un nouveau départ pour moi, mais très dur là-bas car j'ai aussi connu de grandes solitudes, n'étant jamais parti seul avant.
Mes peurs sont encore bien présentes, la preuve , mon mental est encore traumatisé et tout ce qui se rapporte aux soirées, rencontres avec des jeunes de mon âge pour des sorties banales comme boire un verre ou autres: j'évite encore très souvent.
Une autre situation qui me fait peur: l'interaction avec les autres en général, le regard, surtout avec les femmes qui m'attirent: j'ai eu un gros complexe physique car j'ai toujours été plus petit que la moyenne et on en a un peu (beaucoup) rigolé autour de moi, ou alors on me donnait des surnoms, bref ^^... Cela semble encore pas mal présent dans mon mental car je remarque que ça me freine dans beaucoup d’interactions ou me rend craintif.
La douleur ressenti: tristesse se transformant malheureusement, parfois, en quelque chose comme une sorte de haine ou de rage intérieure, dans ces cas-là ça me conduit bien souvent à l'isolement et à l’évitement car je n'ai vraiment pas envie de partager ça avec autrui . Le point positif est que maintenant je le sais et que je culpabilise plus comme avant, j'essaye juste d'observer ces sensations, loin d'être facile et je me fais encore souvent avoir, j'ai aussi la mauvaise habitude de me changer les idées avec une occupation dans ces moments au lieu d'y faire face - le temps que ça passe - dans le silence.  

- Il m'est jamais arrivé de passer pour un malade, mais j'ai vraiment cru le devenir à un moment, durant cette "mauvaise période" que j'ai cité plus haut (avant 2010), ou parfois j'avais l'impression de ne vraiment plus avoir le contrôle après avoir bu ou fumé, entendre des voix...
Je crois que je te suis oui .

- Bien vu pour ce point des jugements et des comparaisons, je crois qu'ici ça me ramène plus à mon aspect physique, ma taille, peut-être aussi même certainement l'aspect social: pas beaucoup d'amis et peu de sorties entre amis, mon sentiment de ne pas avoir d'humour ou de ne pas comprendre les autres.

- J'aimerais incarner ce que j'ai profondément en moi, les vérités qui me parlent, mais je remarque que je suis souvent éloigné de l'Être que je ressens vraiment au fond et ça me fait mal.
Je cherche à cacher/fuir mon mental quand il révèle ses failles et faiblesses, meurtrissures. Tes questions sont vraiment incisives et m'aident à comprendre donc je te remercie encore une nouvelle fois! C'est comme si je mettais un malade de côté car il dérange au lieu de le guérir, dur , ce "malade" me fait peur.

- Je te suis pour l'amour.

- " " pour repartir de zéro aussi je crois, on ne peut se soustraire à soi-même j'imagine.

- Oui je crois être en grande partie responsable de l'amour qu'on me donne.

MERCI pour TOUT.


Merci did, comme tu dis je pense qu'il va falloir encore que je guérisse quelques malaises ^^...

Tu n'es pas seul Nairwolf, j'ai suivi un chemin fortement similaire au tient... parsemé de voyages et de démarches détoxifiantes, mais aussi d'éloignement vis à vis du monde commun. Tu voudrais vivre simplement sans angoisse, sans frein, dans ce monde social qui finalement d'un regard épuré de tout jugement ne semble pas si mal.
Comme un retour en Arrière? là où nous avons laissé certains démons... c'était bien plus simple d'avoir un jugement sur tout ça et tout foutre en l'air en disant... au fond de soi... c'est que des abrutis.

Mais la méditation (tout ce qu'elle représente) nous ouvre au monde, à soi comme à l'autre. Ouvre notre cœur de compassion et de compréhension nous éclairant de sa force paisible, confiante.
Un nouveau jour se lève et on se demande si finalement il nous pousse pas à s'éveiller de nouveau dans le monde que nous avions laissé, en nous chuchotant.... confiance....

Fais les choses à ta manière Nairwolf, sois libre d'être seul, sois libre d'aller à la rencontre, soit libre d'assumer ton unicité non conforme, libre de dire non et de dire oui... libre de penser et d'être ce que tu es.

Maintenant si on regarde en arrière, on peut dire que la souffrance n'était pas insensé, pour ma part elle m'a poussé à prendre soin de moi, du corps, et donc de tout son écosystème dont il dépend. Elle m'a permis de conscientiser la souffrance du monde et à mon échelle de la guérir. ce n'est pas rien! même si ce n'est pas grand chose hahaha

Confiance, tranquillement tout rentre dans l'ordre, un ordre libre de tout schéma, et on pourra demeurer en paix.

Essaye de sortir de maintenant

ton passé est finit , actuellement il n'est plus présent

si il y'a une cicatrice qui reste c par attachement pour elle qu'elle reste

c par ce qu'il n'y a pas la volonté de tout coupé une bonne fois pour toutes

il faut oser sauter une bonne fois pour toute et laisser le mental en paix , le laisser faire ce qu'il a à faire et se préoccuper d'être dans sa source , dans l'être , d'être l'être en fait car dans tout les cas, peu importe les mouvements que ton mental fera , du plus triste au plus joyeux , toute l'identité que tu te créer et à laquelle tu rattaches des histoires existe t'elle réellement ?

oui tu vas vécut des choses , du plaisir et de la souffrance , ça nous ne le renions pas , mais sont-elles présentes actuellement , là , maintenant ?

De plus , est-il réellement nécessaire que tu continues à t'identifier à elle ?

Je veux dire, il se peut très bien que dans 5 ans , tu fasses une gourde à table et que ta femme te rejette pendant une semaine car elle ne pouvait supporter c'que tu avais dit lors de ce diner

est-ce pour autant que tu auras peur de parler par la suite pendant des jours des semaines voir des années tout ça par'ce que tu auras vécu une mauvaise expérience, de laquelle tu te seras créer un souvenir, de ce souvenir au quelle tu te seras attachés, et que tu essayeras de fuir toute ta vie , alors que tu ne te rends pas compte que c'est en le fuyant que tu lui donnes de la force

car les choses n'ont de force que si l'on leur donne de l'attention

aussi si ton intention réside simplement dans le fait d'être tu verras que les peurs et les dépressions et tout le reste ne sont qu'une pure illusion que tu as choisis de créer car tu t'es identifié à ce soi-disant personnage

ces peurs vont ensuite agir sur toi , sur ton être réel, car tu vas croire que tu es Elles .

Alors que non, tu n'es pas elle . Tu es juste un être qui ressent et capte des peurs, qui n'sont même pas d'ailleurs forcément les tiennes .

Sais-tu pourquoi certains se moquent des gens de petites tailles ?

Tout simplement car ils ont peur de l'être eux-mêmes . Ils se sont tellement attachés à un bonheur lié au corps physique que tout ce qui ne correspondait pas à ce bonheur les effraie

alors laisse couler , qu'est-ce que tu t'en fiches éperdument à la fin ?

Et puis en ce qui concerne les femmes , oublie l'idée qu'elle n'aime pas les hommes petits .

En fait , pour dire vrai , elle n'aime pas les hommes petits , c'est bien vrai , et tu sais pourquoi ? ^^

Tout simplement par ce que tu cultives cette croyance que les femmes n'aiment pas les hommes petits

Du coup cette croyance vient se réaliser et se manifester dans le monde juste par ce que tu lui a donné ton accord.

Au pire, si tu te retrouves face à quelqu'un qui lui te traite de petits (ou je n'sais quelles âneries des petites gens), rigoles-en et tu verras sa réaction, avec de la chance il rigolera aussi de qui sorta de lui

Le rayonnement de Lumière et d'Amour qu'un Être peut manifester dans le monde est indépendant de la hauteur qu'atteint le haut de son crâne

Oui Lify laisser l'histoire du personnage de coté... Une histoire que l'on compare à untel... une histoire que l'on renie ou qu'on admire... Alors que la souffrance née d'une séparation provoquée par l'agitation mentale la joie s'éveille dans l'unité que laisse entendre le calme intérieur.
Mais ce calme est il possible durablement si nos actes au quotidien n'ont aucun sens et beigne dans la confusion de ce monde? Pour reprendre la voix d'un ami, il n'y a pas de raccourcis possible. La voie du milieu est une voie d'équilibre où le personnage est à l'oeuvre en accord avec son être profond et à mon sens c'est sur le juste chemin que la paix se révèle.
Un dicton dit... La flèche tirée avec justesse a déjà atteint sa cible.

Ps: Précision de cette pensée.... Il n'est pas question ici d’échafauder de nouvelles conditions à l'essor de la paix intérieure mais bien d'être sur une voie de libération de tout les schémas dans lesquels nous nous sommes enlisés.

Lify a écrit:

Et puis en ce qui concerne les femmes , oublie l'idée qu'elle n'aime pas les hommes petits .

En fait , pour dire vrai , elle n'aime pas les hommes petits , c'est bien vrai , et tu sais pourquoi  ? ^^

Tout simplement par ce que tu cultives cette croyance que les femmes n'aiment pas les hommes petits

Du coup cette croyance vient se réaliser et se manifester dans le monde juste par ce que tu lui a donné ton accord.

C'est vrai ce que tu dis là Lify car un ami de petite taille a épousé une amie de très grande taille et de toute beauté, il m'a raconté comment avant de la connaître il souffrait de sa taille parce qu'il pensait qu'une si belle femme ne pouvait avoir un regard sur un homme comme lui et le plus drôle c'est qu'elle même était attiré par lui mais comme elle avait l'impression qu'il ne la voyait pas elle n'osait faire le premier pas, mais un jour il a fait un effort sur lui et s'est dit qu'il n'avait rien à perdre et est allé l'aborder pour lui avouer son amour pour elle depuis le premier jour où il l'avait aperçu mais qu'il n'osait pas de peur qu'elle se moque de lui et à son grand étonnement elle lui a avoué la même chose et à partir de ce moment leur idylle à commencé pour durer une cinquantaine d'année jusqu'à tout récemment où il a quitté ce monde.

Tout cela pour dire que l'amour vrai ne s'embarrasse pas de la forme et comme dirait VeryGoodTruth :

Le rayonnement de Lumière et d'Amour qu'un Être peut manifester dans le monde est indépendant de la hauteur qu'atteint le haut de son crâne

Merci beaucoup à tous pour vos messages. Il m'a fallut un peu de temps pour comprendre le sens de certains ^^... Je ne vois rien à ajouter .

Bonjour à vous,

Je n'apprends malheureusement rien de tous ces enseignements que vous m'avez fournis et de tout ce que j'ai pu lire...

Hier a été une journée affreuse, la seule chose qui me passait par la tête et qui revenait en boucle du matin au soir a été l'envie de disparaitre sans laisser de trace ni faire souffrir personne: chose impossible.

J'ai erré dans les rues de Paris, je ne savais pas quoi faire de cette journée, je me suis assis ici et là, j'ai quand même eu l'occasion de parler avec deux personnes au passé difficile: l'un faisait la manche dans un couloir venteux du métro et l'autre est venue vers moi, elle a dû ressentir ma détresse ou savoir que je serai réceptif. Je les ai beaucoup écouté et je les ai questionné, j'ai préféré pas trop parler de moi-même si j'en avais. Une de ces deux personnes m'a dit que j'étais déprimé, je lui ai dit non je suis juste blasé, je suis perdu actuellement et je comprends pas, je pense pas que ça soit bien différent, enfin bref.

J'ai pu en parler à mon pote mais sans lui dire le fond de ma pensée car j'y arrive pas, pas envie de l'embêter avec ça, il a aussi ses soucis.

Ce matin je retrouve cette paranoïa de fond, j'ai une grande baie vitrée chez moi et me sens observé, ça me saoul vraiment ces pensées, elles sont très fortes et je n'arrive pas à me détendre même à la maison... J'ai peur de sortir de chez moi. Si j'étais fatigué je pourrais dormir et attendre le soir car je préfère ce moment pour sortir mais je ne suis pas fatigué :/.

Voilà je suis retombé dans la souffrance et ça fait 7-8 ans que je retombe régulièrement dans cette dernière, dur, dur. J'essaie pourtant de l'observer et de la laisser Être, rien n'y fait. Je m'y prends peut-être mal ou j'y arrive pas. C'est exactement cet état d'être qui me fait peur de créer des liens avec les autres, de travailler avec d'autres personnes, qui m'isole un peu plus, etc.

Bonsoir Nairolf,
je n'ai pas lu tous les commentaires des membres, je me suis principalement intéressée à ton premier et dernier message.
Je peux juste te dire que l'état que tu décris, je l'ai connu aussi et régulièrement je me retrouve encore dedans. Ce qui peut m'aider, c'est me fixer des buts et m'occuper l'esprit, ça m'évite de ruminer ma détresse et à aller de l'avant.
Et puis, il y'a aussi une solution magique:"l'amour"....quand on tombe amoureux, la vie n'a plus la même saveur...