Perdu, bloqué, si vous pouvez m'aider, me conseiller, merci beaucoup.

Rappel du premier message :

J'écris ces lignes car je me sens trop seul, dans une période de détresse.
Je me sens trop souvent vide, sans intérêt et en marge de la société, je vis dans une grande ville, à Paris.
J'ai souvent la sensation d'une pierre à la place du cœur, et que ce dernier pleure en silence et hurle parfois pour que mon esprit puisse l'entendre mais que je ne peux briser la couche solide qui l'étouffe de plus en plus...
J'ai beaucoup trop de mal à ressentir de l'empathie pour les autres à mon goût et il me faut faire beaucoup d'efforts, pourtant il y' a tellement de misère dans les métros parisiens, en ville, etc. J'ai souvent les larmes qui me montent aux yeux mais mon esprit reste vigilant à ne pas se montrer trop émotif, parfois je craque... Une fois chez moi je pleure.
J'essaie de faire des sorties et de voir des gens pour partager des moments à plusieurs ou bien juste pour me retrouver au milieu des autres et me sentir moins isolé, et avoir une relation sociale, mais mon angoisse est souvent très forte et je me ferme alors ou je n'arrive pas à me concentrer sur les échanges et ne parle du coup pas beaucoup, j'évite les regards de peur qu'on sente mon mal-être.
Je suis bloqué, dans un cul-de-sac et je ne trouve actuellement pas d'autres voies adaptées.
Je me sens parfois misérable et plus petit que je ne le suis déjà...

Si vous avez des conseils à me donner, des adresses ou autres je vous en serai vraiment reconnaissant.


PS: Je ne vois pas tout négativement et il m'arrive aussi de me sentir extrêmement bien à certains moments, léger et en symbiose... Je ressentais juste le besoin d'écrire ce message pour demander de l'aide car j'ai toujours cette partie de moi qui me torture encore malgré mes introspections: que je n'arrive pas à guérir, à mettre en lumière...

A quoi t'attendais-tu Nairolf ?
A ce que tout tes problèmes disparaissent d'un coup de baguette magique ?
Non ce n'est pas comme ça que ça marche.
Ton corps de souffrance va disparaitre au prix d'un travail d'acceptation conséquent.
Bon plutôt que te dire ce que tu devrais faire, je vais parler de mon propre exemple, ça sera peut-être plus approprié car je ne sais pas où tu en es par rapport à certaines prises de conscience :
Ce n'est pas quand je suis sous l'influence du corps de souffrance, en mode Mr Hyde, que je peux l'effectuer ce travail d'acceptation ; c'est beaucoup trop difficile.
Dans ce cas je ne peux que serrer les dents et attendre que ça passe ... et parfois ça prends plusieurs jours durant lesquels je me sens véritablement en enfer. Mais quelque part je garde toujours dans un petit coin de ma tête l'idée que tout change tout le temps et qu'il y a toujours de l'espoir que les choses changent, même si la situation semble désespérée ...

J'ai cru comprendre que tu connais des états aussi 'hauts' que 'bas' : c'est quand tu es 'haut' que tu dois travailler sur toi, épurer ces peurs et émotions qui constituent ton corps de souffrance : l'attention au corps !!! du moins pour moi ça a été la prise de conscience déterminante ; profiter de tout ce qui fait ch.er dans la vie pour porter son attention où ça bloque dans le corps, ce qui permet d'épurer le corps de souffrance.

Que dire d'autre ? Qu'on m'a dit il n'y a pas très longtemps que "ceci" serait le marche-pied qui me guiderait vers la libération ; il m'a fallu d'autres trucs pour comprendre et appliquer, mais j'ai compris et ça marche ... j'espère que ça viendra pour toi !

Si je puis te donner un autre conseil, c'est d'éviter, dans cet état, de cotoyer les mecs du métro qui font la manche ; pas la peine de descendre encore plus tes vibs avec leurs passés "chargés" .... mais bon si ça te fait du bien.

Hello Nairolf , j'ai une embarrassante question qui n'a surement rien à voir avec la situation , est-ce que tu fumes du cannabis , love .

Alors cette vie trépidante Parisienne ne te convient pas. Tu est jeune alors il n'est jamais trop tard pour faire le choix de t’exiler. Après le choix il y a toujours la conséquence et cela ne peut venir que de toi.

Merci beaucoup pour vos réponses.

Shanka, j'ai un peu de mal à me fixer des buts actuellement, et je ne mène pas vraiment au bout ceux que j'avais entrepris. Oui l'amour peut donner une belle saveur à la vie c'est sur .

L'ermite, non je sais bien que tout ne va pas se résoudre d'un coup de baguette magique et que j'ai du pain sur la planche, oui j'essaie de rester conscient de mon corps surtout quand je vais bien. Ça va déjà un peu mieux actuellement, l'orage s'est bien atténué.

Non Professeur je ne fume pas du tout, j'ai simplement commencé la cure de magnésium marin ^^...

Kodari, je pense pas que partir résoudra quoi que ce soit à mon état d'esprit, même si ça fait du bien sur le moment on est vite rattrapé par ses démons intérieurs. J'ai déjà expérimenté. Enfin je ne dis pas que j'aimerai pas partir mais je vais attendre d'aller mieux pour m’exiler vraiment . Pour l'instant je n'y pense pas.

Nairolf a écrit:

Bonjour à vous,

Je n'apprends malheureusement rien de tous ces enseignements que vous m'avez fournis et de tout ce que j'ai pu lire...

Hier a été une journée affreuse, la seule chose qui me passait par la tête et qui revenait en boucle du matin au soir a été l'envie de disparaitre sans laisser de trace ni faire souffrir personne: chose impossible.

J'ai erré dans les rues de Paris, je ne savais pas quoi faire de cette journée, je me suis assis ici et là, j'ai quand même eu l'occasion de parler avec deux personnes au passé difficile: l'un faisait la manche dans un couloir venteux du métro et l'autre est venue vers moi, elle a dû ressentir ma détresse ou savoir que je serai réceptif. Je les ai beaucoup écouté et je les ai questionné, j'ai préféré pas trop parler de moi-même si j'en avais. Une de ces deux personnes m'a dit que j'étais déprimé, je lui ai dit non je suis juste blasé, je suis perdu actuellement et je comprends pas, je pense pas que ça soit bien différent, enfin bref.  

J'ai pu en parler à mon pote mais sans lui dire le fond de ma pensée car j'y arrive pas, pas envie de l'embêter avec ça, il a aussi ses soucis.

Ce matin je retrouve cette paranoïa de fond, j'ai une grande baie vitrée chez moi et me sens observé, ça me saoul vraiment ces pensées, elles sont très fortes et je n'arrive pas à me détendre même à la maison... J'ai peur de sortir de chez moi. Si j'étais fatigué je pourrais dormir et attendre le soir car je préfère ce moment pour sortir mais je ne suis pas fatigué :/.

Voilà je suis retombé dans la souffrance et ça fait 7-8 ans que je retombe régulièrement dans cette dernière, dur, dur. J'essaie pourtant de l'observer et de la laisser Être, rien n'y fait. Je m'y prends peut-être mal ou j'y arrive pas. C'est exactement cet état d'être qui me fait peur de créer des liens avec les autres, de travailler avec d'autres personnes, qui m'isole un peu plus, etc.

Quel est ta question ? Tu as un problème mais pas la solution n'est ce pas ? Hors tu ne pose pas de questions... pourquoi ?

Bonjour Mensahala, je n'ai pas de question assez précise à poser et c'est encore trop confus dans mon esprit actuellement.

J'ai erré dans les rues de Paris, je ne savais pas quoi faire de cette journée, je me suis assis ici et là, j'ai quand même eu l'occasion de parler avec deux personnes au passé difficile: l'un faisait la manche dans un couloir venteux du métro et l'autre est venue vers moi, elle a dû ressentir ma détresse ou savoir que je serai réceptif. Je les ai beaucoup écouté et je les ai questionné, j'ai préféré pas trop parler de moi-même si j'en avais. Une de ces deux personnes m'a dit que j'étais déprimé, je lui ai dit non je suis juste blasé, je suis perdu actuellement et je comprends pas, je pense pas que ça soit bien différent, enfin bref.

Nairolf

Ici, la vie t'offre quelque chose d'exceptionnel. L'errance est un bon maître. Si tu as une baignoire chez toi, prends un bon bain chaud. Prends soin de toi.
Lorsque tu erres, munis-toi d'un appareil photo.

Nairolf a écrit:

Bonjour Mensahala, je n'ai pas de question assez précise à poser et c'est encore trop confus dans mon esprit actuellement.

Oui c'est confus. Bien sur, c'est pourquoi je te demande de trouver ton interrogation.
Pas besoin de précision, trouves ton point d'interrogation.
Sans trouver ta question tu ne peux trouver ta réponse.
La difficulté ne vient pas de nos réponses mais des questionnement, en profondeur ils sont la souffrance.
A toute souffrance il y a la réponse. Pas de fatalité ici bas seulement une épreuve. Plonger en soi.

Mensahala a écrit:

Nairolf a écrit:

Bonjour Mensahala, je n'ai pas de question assez précise à poser et c'est encore trop confus dans mon esprit actuellement.

Oui c'est confus. Bien sur, c'est pourquoi je te demande de trouver ton interrogation.
Pas besoin de précision, trouves ton point d'interrogation.
Sans trouver ta question tu ne peux trouver ta réponse.
La difficulté ne vient pas de nos réponses mais des questionnement, en profondeur ils sont la souffrance.
A toute souffrance il y a la réponse. Pas de fatalité ici bas seulement une épreuve. Plonger en soi.

Trouver ou exprimer la bonne question, bien que ce soit la clef, est difficile en période de confusion (ou déprime, ou difficile à chacun de mettre le mot qu'il veut derrière).

Alors selon mon propre retour de ce type de période (ce n'est que ma vision, mais je me suis toujours questionné d'un point de vue disons universelle, qui colle à chacun), il y a 2 approches qui vont se rejoindre.

L'une correspond à trouver la (le plus souvent les) cause(s) de ce mal. C'est l'idéal, comme ça on explique tout, on changerait juste ce qui ne va pas et bim c'est reparti comme en 14. Le problème c'est que c'est pas évident, long, et surtout que ce focaliser sur le mal, prend beaucoup d'énergie et abaisse le moral, donc entretient d'une certaine manière ce mal tant que l'on a pas trouvé suffisamment d'éléments.

L'autre consiste à accepté ce mal, ne pas le nier et tendre à améliorer chaque petite brique que l'on peut même si cela parait dérisoire à première vue.
On augmente ainsi son énergie, on se met naturellement dans de meilleur condition pour affronter l'épreuve qui tendra quoi qu'il arrive à un changement (même si ça dure depuis un bout de temps, seul une partie du cerveau a la notion du temps hors nous sommes tout le reste également : corps, émotion, esprit).

Des pistes :
Mettre ne pratique tout ce auquel tu as déjà pensé, par intuition par exemple, et qui est facile à mettre en œuvre (même si ça semble dérisoire).
Jouer sur son énergie : activité physique, alimentation, réduire tout ce que l'on aime pas et qui n'est pas indispensable (au final peu de chose le sont^^).
Oser ce que l'on a pas oser jusqu'à présent, en ne mettant pas la barre trop haute. Un exemple par rapport à ce que tu as dis avec ton ami : tu ne veux pas le gêner avec tes problèmes mais tu veux lui en parler. Et comme tu as connaissance qu'il a également des problèmes (comme chacun), tu peux être à l'écoute.

De quoi pourrais tu lui parler prochainement? Si dire que tu vas pas bien semble trop pour le moment. Pourquoi pas dire que t'es fatigué et que tu ne sais pas d'où ça vient. A t'il déjà connu des périodes comme ça ?
Ou alors, à l'inverse, que fait il pour être en forme, garder le moral, la pèche ?
Vous ressortirez probablement gagnant gagnant de ce type de discussions.

Bien à toi, bon courage.

Au fait, ici je donne des conseils que j'essaie d'appliquer au mieux à moi même (pas toujours simple^^), qui me sont quand même utiles, néanmoins suivre son intuition est bien souvent le plus utile. Son intuition c'est cette pensée positive au fond de soit qui nous tend vers le haut, pas les idées noires du mental qu'on a du mal parfois à faire taire dans ce genre de période.

Pas le temps de lire les 2 pages précédentes... Je tente juste de répondre à un appel de détresse succinctement pour ne pas t'embrouiller davantage.

Tu es normal Nairolf, tout ce qu'il y a de plus normal. Des millions de gens ressentent ce que tu décris dans ton message original. J'y suis moi même passé...
J'ai vécu 5 ans à Paris, ville soit disant de lumière... où l'on se sent seul et déboussolé au milieu de la foule...  sans vraiment d'envie, sans savoir tout en sachant...
L'artificiel n'est pas l'apanage de l'homme vrai, ou du moins de l'homme qui découvre/comprend ce qu'est la société... avec tous ses mensonges, ses leurres, ses pièges, ses règles, ses théories, ses artifices, etc, etc,... et tout cela, tu le fais vivre en y participant... sauf que tu es un esclave dans ce jeu de con.

Tu ne peux rien y changer. Comme disent les copains, observe et adapte toi ; accepter ou refuser n'y changera rien non plus sinon en toi... Certains y parviennent... d'autres se suicident... d'autres encore, comme moi, fuient le système pour approfondir une quête spirituelle plus profondément... moins profond dément.

Tu es jeune, avec les avantages et les inconvénients que le jeune âge comporte. Crois en toi et non pas en les menaces des riches ou les promesses des pauvres. Tu es seul... au combat. Alors commence par t'aimer et cesse de lutter intérieurement. Fais attention à toujours t'aimer. Lorsque tu t'aimeras, tu pourras enfin aimer les autres... Pas avant.
Je t'aime

Courage nairol

La vie est une montagne russes,lorsque tu es tout en bas,
Cela va remonter,et arriver en haut ,cela redescendra.
Le lâcher prise,observer la vie,diminuer les pensées.
Ou l'art comme dis si bien figaro

Nairolf a écrit:

Figaro a écrit:

Si tu as une baignoire chez toi, prends un bon bain chaud. Prends soin de toi.

Hihi, je sais que ça n'a rien de drôle mais en lisant le début de ta phrase je n'ai pu m'empêcher de penser à autre chose de moins relaxant et plus dramatique ^^... Sorry  
Merci beaucoup pour tes conseils Figaro .

Mensahala, merci je crois voir où tu veux en venir, il est vrai que j'ai des questions qui reviennent dans ces moments, elles sont douloureuses et je passe souvent à côté car je vois pas vraiment de réponses possibles, on dirait plus des plaintes de ma partie blessée qu'autre chose, comme si ce côté de moi savait que je ne trouverai pas de réponse à ces questionnements, et qu'il pourra donc continuer à se plaindre: la spirale...

Merci beaucoup Ours, de partager ta pratique avec moi, finalement je me rend compte que j'applique déjà beaucoup de choses que tu décris, cela ne m'empêche pas de me laisser entrainer à nouveau dans la douleur, cependant il y'a eu de l'évolution depuis quelques années, ça dure moins longtemps et c'est quand même moins intense, finalement la seule chose qui me fait vraiment du mal aujourd'hui c'est la répétition, quand je perds espoir.

Attchibhatt, Rigolum,    

Mais tu ne les sors pas ces foutues questions.
J'en connais la réponse.
Il existe plusieurs paraboles a ce sujet.
Dis d'abord ensuite nous en parlons

Pourquoi je me sens si seul? La première qui me vient sans avoir à fouiller.

Quelques autres:

Pourquoi je n'arrive pas à aller vers les autres alors que j'en ai vraiment envie?

Pourquoi je peux ressentir de l'amour pour ce qui m'entoure et l'instant d'après la haine, la rage et la colère en moi-même?

Pourquoi je n'arrive pas à faire des choix?

Se peut-il que tu te sois mis la pression en t'approchant de la 30ène et en référence à l'image véhiculée par l'inconscient collectif de ce qui est considéré comme "normal" à cet âge là ?

Nairolf : tu n'as pas répondu au post que j'ai fait en première page, je t'aiderai à aller mieux si je le peux

Nairolf a écrit:

[justify]

Figaro a écrit:

Si tu as une baignoire chez toi, prends un bon bain chaud. Prends soin de toi.

Hihi, je sais que ça n'a rien de drôle mais en lisant le début de ta phrase je n'ai pu m'empêcher de penser à autre chose de moins relaxant et plus dramatique ^^... Sorry  

Hé hé, le bain peut évoquer beaucoup de choses... Mais...



Le bain chaud permet surtout de se relaxer (tant pis pour l'écologie), de structurer le corps, et d'y trouver un soutien moral.

Le corps de souffrance, c'est au niveau émotionnel que ça se passe.
De mon point de vue, chercher à résoudre au niveau "mental" ton problème n'amènera à rien.

Sur ce, j'ai assez répété les mêmes choses tout au long de ce post

Ah si un dernier truc qu'on m'a dit (que j'ai eu un peu de mal à accepter au début il est vrai) : si tout cela t'arrive, c'est que tu as la capacité pour le dépasser. Courage bro !

Le monde est en souffrance, nos corps sont inséparables de cet organisme.
Le mental/ego représente la souffrance selon son histoire et les éléments qui la compose, il se l'approprie et par la même préserve l'illusion de son existence séparée.
Ce que je vois.... Soit je reste dans le circuit de la souffrance, soit je me met en marche de guérison en accord avec les besoins du monde.
La 2ème option permet de stabiliser l'équilibre psycho/émotionnel, de ne plus être en prise avec la souffrance et de s'y dés-identifier, elle vient et part comme un nuage... Quel est le problème?
Je crois également que cela nous aligne avec la force de vie et permet de préserver un esprit méditatif dans le mouvement.

En méditant sur une souffrance qui se manifeste...

Comment observons nous la souffrance?
Est ce une observation analytique ou une attention profonde et silencieuse à ce qui se produit? Essayons nous de la changer ou laissons nous son mouvement libre d'aller et donc de partir?

Nairolf a écrit:

Pourquoi je me sens si seul? La première qui me vient sans avoir à fouiller.

Quelques autres:

Pourquoi je n'arrive pas à aller vers les autres alors que j'en ai vraiment envie?

Pourquoi je peux ressentir de l'amour pour ce qui m'entoure et l'instant d'après la haine, la rage et la colère en moi-même?

Pourquoi je n'arrive pas à faire des choix?

La première est la première. Une fois posé facile de la creuser.
Pourquoi tu es seul est plus exact. Quand tu dis pourquoi je me sens seul..ca veut tout dire, tu te mets la responsabilité sur le dos, tu es seul !

La deuxième question est pourquoi j'ai peur ?
Les autres questions sont je n'arrive pas a décider parce que j'ai peur et je suis en colère parce que je souffre de ma solitude.
La première est la meilleur.
Pourquoi je suis seul, j'ai peur des autres et tu as raison d'avoir peur.
Va vers les autres alors..mauvais conseil n'est ce pas..inapplicable.

Tu porte le problème de l'homme sensible, il est maternelle, la femme a ta réponse.
Tu manque d'attention et d'amour, dans un monde froid. Pour un être intelligent et sensible c'est l'enfer.
Il est inutile de développer plus ce sujet, tu es devant cette impasse, la solution est en l'autre. Au féminin.

Nairolf a écrit:

Pourquoi je me sens si seul? La première qui me vient sans avoir à fouiller.

Quelques autres:

Pourquoi je n'arrive pas à aller vers les autres alors que j'en ai vraiment envie?

Pourquoi je peux ressentir de l'amour pour ce qui m'entoure et l'instant d'après la haine, la rage et la colère en moi-même?

Pourquoi je n'arrive pas à faire des choix?

Bien Nairolf, je crois que Mensahala sera content d'avoir obtenu des questions

Franchement je crois que l'on a de quoi avancer là. Il y a les principaux éléments.

Bon j'avais des idées de réponses, voire même de recibler ces questions.
Mais je pense qu'avant on peut tenté un truc tout simple.

Que tu y mette une hypothèse de réponse à chacune.
Est ce qu'en regardant ces quatres question, tu penses à ce qui les relierais, une ou des problématiques redondantes ou communes ?

Je m'arrête là, parce qu'entre les retours de tout le monde tu risques de péter un câble. En tout cas, ya de quoi voir venir rien qu'en se posant sur ces questions (et aussi du fait qu'avec les différents échanges je pense que l'on commence à mieux cerner des pistes intéressantes )

Toujours un grand pour vos retours.

VeryGoodTruth, C'est vrai que le temps qui passe me travail et il m'arrive de laisser échapper lors d'une discussion des choses comme: bientôt 30 ans, etc. Bref des petites phrases qui démontrent que le fait que je vieillisse et d'avoir le sentiment de stagner me touche un peu/beaucoup quand même.
Je vais prendre un temps pour relire ton premier post.

Merci pour le partage de cette belle illustration Figaro, et je vais penser au bain chaud .

Merci beaucoup pour cette dernière citation encourageante L'ermite! Ainsi que pour ta patience ^^.

Je vais prendre le temps de vous répondre dans un prochain post.

Très bon après-midi.

Mensahala a écrit:

Tu manque d'attention et d'amour, dans un monde froid. Pour un être intelligent et sensible c'est l'enfer.
Il est inutile de développer plus ce sujet, tu es devant cette impasse, la solution est en l'autre. Au féminin.

Je ne suis pas d'accord avec cette conclusion.
La séparation d'avec Soi commence par cette croyance que la complétude se trouve dans un objet extérieur particulier.
L'homme qui n'est plus esclave de cette fiction sociale qui prend racine dans nos instincts permet au bonheur de s'installer sans condition en lui.

Il m’apparaît évident que lorsque notre plénitude dépend de l'autre alors nous dépendons de l'autre et la relation cours à son étouffement.

kaosmos a écrit:

Mensahala a écrit:

Tu manque d'attention et d'amour, dans un monde froid. Pour un être intelligent et sensible c'est l'enfer.
Il est inutile de développer plus ce sujet, tu es devant cette impasse, la solution est en l'autre. Au féminin.

Je ne suis pas d'accord avec cette conclusion.
La séparation d'avec Soi commence par cette croyance que la complétude se trouve dans un objet extérieur particulier.
L'homme qui n'est plus esclave de cette fiction sociale qui prend racine dans nos instincts permet au bonheur de s'installer sans condition en lui.

Il m’apparaît évident que lorsque notre plénitude dépend de l'autre alors nous dépendons de l'autre et la relation cours à son étouffement.

Peu importe que la relation court a son étouffement puisque tu n'as pas besoin de l'autre..c'est contradictoire.
Un bonheur sans condition est une illusion.
Pensée refourgué par ceux qui ont besoin de leur médiation..
Il n'y a pas d'indépendance, nous dépendons des conditions, a nous de choisir laquelle.
Le problème vient de la, logique que la solution y soit. S'il venait d'ailleurs la solution serait ailleurs, chaque chose en son temps.
Ce n'est pas dans l'idée d'atteindre la parfaite cohésion.
Cette volonté d'atteindre un absolu vient du futur, qui lui n'existe pas.

La solution est en l'autre.

Mensahala

Prend un peu de vacance?
Change de lieu de vie?
Force toi a faire ce que tu n oses jamais faire pour gagner de la confiance en toi?

Tu dis toi meme dans ton message
"Je me sens parfois misérable et plus petit que je ne le suis déjà..."
Je pense qu une partie du problème est la.