Il faut le ramener au plus vite

Rappel du premier message :

Une histoire vraie sur écran TV.... ce soir je regarde " une nuit aux urgences".... un jeune homme à eu un grave accident de la route ... la médecin urgentiste nous raconte :
" Nous avons un gros coup d'adrénaline, on bouge tous, on est concentré. C'est un jeune ca nous touche en plus"

et elle lâche : " il faut le ramener au plus vite "



Cette phrase raisonne dans ma tête, je me la suis répétée plusieurs fois à haute voix ... Cette phrase qui veux dire beaucoup de chose et peu de chose à la fois ...

On parle de sauver le jeune homme, d'un miracle parce qu'il à "échapper" à la mort ...

Je ne sais pas pourquoi mais cela me choque .... cela me rappel la tout de suite une pub radio que j'ai entendu aujourd'hui parlant d'une société ayant créer un réseau social pour poster des condoléance ....

Je ne comprend plus ce monde qui parle de la mort tout en la mystifiant de plus en plus et en la justifiant comme HORRIBLE et cause de nos plus grands chagrin ....

Je ne comprend plus, ou du moins mon incompréhension depuis toujours fais surface avec fracas .... pourquoi nous devrions pleurer lorsque la mort arrive chez un proche .... toutes les religions nous parle de l'après vie avec par exemple, pour les catholique, le paradis et l'enfer .... mais croire en un paradis et un enfer c'est croire à la survie de l'âme après la mort.

Je rêve d'un monde où les pub pour les pompes funèbres disent " votre mari viens de quitter son corps charnel ? offrez lui votre plus beau souvenir avec votre plus belle prière pour ses nouvelles aventures" mais voila penser de cette façon de notre société nous fais passer pour un Homme sans cœur ....

Bref je ne comprend plus cet Homme qui crois en dieu pour cesser de vivre quand l'un des siens continue son chemin ....



Pour revenir a la phrase du médecin urgentiste, c'est surement un cri de mon être me disant " mais qui est-il pour oser parler de la sorte " .... attention je ne renie absolument pas ces hommes et ces femmes de santé, je les chéries de tout mon cœur.... Mais ma pensée rejoins un peu le débat autour de l'acharnement thérapeutique .... tout faire au prie de la vie " ouais vous n'êtes plus qu'un homme tronc MAIS on vous as sauvé la vie " ....
Alors on peu prendre un chemin inverse de ma pensée : si on lui à coupé les jambes c'est aussi ce qu'elle (cette personne) dois expérimenter dans la vie.


Bref, écrivez ce qui vous viens après lecture de mon post, je suis impatient de vous lire.

Loryan a écrit:

Un enfant qui pleure parce qu'il a abîmé ou perdu son doudou, c'est du pur égo, c'est du pur besoin de posséder quelqu'un qu'on aime. Qui ici va aller lui faire la morale spirituelle de l'éveil et qui ne trouvera pas un moyen de lui réparer/retrouver/remplacer son doudou ?
C'est quelque chose qui fait parti de certaines existences à titre plus ou moins long de l'expérience.

Et alors, quel problème que cela soit du pur ego?
Justement, c'est l'idée que l'on peut réparer, retrouver, remplacer le doudou qui est importante et primordiale et aidera l'enfant à accepter la situation.
C'est ça la preuve d'amour qu'on peut donner à l'enfant et lui donner confiance: lui montrer que c'est comme ça, que la matière n'est pas éternelle (alors que l'idée elle oui) et qu'il y a toujours une solution.

Pour les personnes, c'est pareil, perdre quelqu'un de cher-e et ne pas être accompagné(e) dans cet événement est horrible et c'est à se demander si finalement, la douleur ne vient pas autant de la solitude face à cet insondable que de la perte.
La vie nous enseigne que les personnes de notre entourage meurent, que nous nous mourrons, mais bien souvent, avec le temps, les choses passent, le souvenir est là, mais la douleur est partie, les veufs-veuves se remarient et retrouvent un bonheur, sans que cela soit forcément incompatible avec le souvenir du défunt.
Parfois, on cherche dans les vivants ce que les morts nous apportaient, dire qu'on les remplace peut être choquant, mais dans les faits, c'est ça.

Mais comme tu l'exprimes très bien Loryan:

Loryan a écrit:

Pour les adultes c'est pareil. Quand ils sont effondrés dans leur tristesse que ce soit devant la mort avérée ou imminente d'une personne qu'ils aiment, je vois pas en quoi les choquer alors qu'ils ne sont pas réceptif va améliorer la situation et en quoi cela va contribuer à leur éveil sur la situation.

La compassion c'est aussi accepter que l'autre souffre sans juger le bien fondé ou non de sa souffrance.
Il y a un temps pour pleurer et un temps pour parler

montrer cela en temps de souffrance est absolument contreproductif et d'une violence absolue.
C'est à chacun-e de faire son chemin par rapport à sa propre représentation de la mort et aux sentiments qu'il-elle ressent face à cet événement.

Si on peut parler ainsi je crois que nos "égos" souffrent bien plus que nos "âmes".

Et même si l'un a une existence illusoire et éphémère au regard de l'autre
Chacun a son propre langage de réconfort.

Quand l'égo souffre il couvre les portes qui mènent à l'âme, on ne peut donc pas lui parler avec le langage de l'âme car il ne l'entend pas, et il ne saurait d'ailleurs pas quoi en faire.
Il faut d'abord soigner l'égo avec son langage, l'apaiser et le réconforter. Alors le dialogue avec l'âme redevient possible

Loryan a écrit:

Si on peut parler ainsi je crois que nos "égos" souffrent bien plus que nos "âmes".

Hum , si je récapitule , il y à notre " ego " , notre " âme " , et nous serions donc le troisième terme de cette êtreté , love .

Nul doute que chacun, en situation, pourra apprécier l' ancrage de sa posture idéologique (" l' esprit est fort...)

Professeur X a écrit:

Loryan a écrit:

Si on peut parler ainsi je crois que nos "égos" souffrent bien plus que nos "âmes".

Hum , si je récapitule , il y à notre " ego " , notre " âme " , et nous serions donc le troisième terme de cette êtreté , love .

Il y a l'êtreté, mais ce n'est que le début de la libération car elle est sans fin. L'alpha et l'oméga ni commencement ni fin, donc tout à rédécouvrir!

whouai !

esprit es tu là ?

Je n'ai encore jamais entendu un urgentiste poser cette simple question. Le gars qui réanime, je ne sais pas trop ce qu'il cherche à ramener à la vie ?
Le corps ? l'esprit ? les deux mon général ?

kelly 7 a écrit:

Professeur X a écrit:

Loryan a écrit:

Si on peut parler ainsi je crois que nos "égos" souffrent bien plus que nos "âmes".

Hum , si je récapitule , il y à notre " ego " , notre " âme " , et nous serions donc le troisième terme de cette êtreté , love .

Il y a l'êtreté, mais ce n'est que le début de la libération car elle est sans fin. L'alpha et l'oméga ni commencement ni fin, donc tout à rédécouvrir!

Ca me turlupine depuis quelques jours cette question du 3ème

Il est assez souvent posé que nous avons un corps, une forme, une structure, une incarnation, etc... une sorte de contenant illusoire mais néanmoins hébergeur de notre vie. En relie souvent l'égo ou plutôt l'identification à ce "moi", aux mondes des formes.
Et il y a l'essence, l'âme, le Soi, notre partie divine, l'information, etc.. une sorte d'immortalité informelle assez difficile à saisir mais que nous supposons être notre être véritable.

Cela dit aucun des 2 ne peut exister seul, une forme sans informations pour la définir ne peut exister.
De même une information sans forme, ne peut exister.
Ce que nous nommons la vie, ne peut exister sans l'un ou l'autre.

Du coup le 3ème larrons, m'interpelle. Puisque au final du mélange des 2 il semble bien qu'il y ai quelque chose qui s'anime.

Bonsoir à tous,
Je suis très surprise de voir, sur un forum de partage sur la spiritualité, un réel manque d'Ecoute.
Chercheur ne souhaitait pas discuter sur les différentes techniques de soins, thérapies etc... mais sur la mort.

J'ai lu tout vos post sur les médicaments qui nous dirigent directement vers le bas astral.....ou pas
Pour moi ce qui nous entraîne vers le haut ou le bas ce sont nos pensées, actions et nos paroles.
Si nous ne nous élevons pas ici bas, je ne vois pas comment nous pourrions le faire ailleurs ?

Voici les 4 accords toltèques que j'essaie de suivre :
Que notre parole soit impeccable;
Quoiqu'il arrive ne pas en faire une affaire personnelle;
Ne faites pas de suppositions;
Faites toujours de votre mieux

et le cinquième qui vient à propos
Soyez sceptique mais apprenez à écouter.

L'idée d'une discussion sur la mort m’intéresse énormément, je viens de terminer ma formation
pour être visiteuse en soins palliatifs. Peut être aurais je des réponses à mes questions ?

Namasté

la mort c'est l'amour sans toi, c'est le vide, on meurt un peu de l'intérieur quand un être cher s'en va

Cette année, 4 personnes que j'aimais sont mortes.
J'ai pleuré, puis je me suis demandée sur quoi ou qui je pleurais.
Un peu sur ceux qui sont partis, mais surtout sur moi.
Je pleurais sur une page de mon enfance, sur un ensemble de souvenirs,
sur des actions non faites....
L'absence nous fait peur mais je pense que la mort nous fait pleurer sur nous même.

Il me plait à croire que ces morts me disent que ce sont certains de mes anciens automatismes,
qui disparaissent avec eux.....

Namasté

peut-être oui que tes automatismes partent avec eux, j'en ai discuté un peu avec quelqu'un ce week end et je la rejoins pour dire que ça nous rappelle comme tu le dis à nous, à notre vie, qu'il faut profiter, qu'il faut agir, parce que la vie est courte donc pas s'encombrer avec des choses dont on a pas envie, souvent on remet les choses à plus tard par exemple, on ne supporte pas notre travail, l'ambiance mais on fait avec, alors qu'on peut trouver ailleurs, on dit souvent tu sais ce que tu perds mais tu sais pas ce que tu gagnes, on a peur de l'échec, la mort nous renvoie à l'échec, le jugement dernier finalement c'est toute la vie qu'on se l'impose, peur de mal faire entre autre alors on fait pas

On meurt à soi-même (un peu) tant de fois qu'il ne faut pas craindre la prochaine exuvie.
Lorsque tout l'éphémère est mort en-soi, l'Etre se découvre En-Vie

Compassion a écrit:

Cette année, 4 personnes que j'aimais sont mortes.
J'ai pleuré, puis je me suis demandée sur quoi ou qui je pleurais.
Un peu sur ceux qui sont partis, mais surtout sur moi.
Je pleurais sur une page de mon enfance, sur un ensemble de souvenirs,
sur des actions non faites....
L'absence nous fait peur mais je pense que la mort nous fait pleurer sur nous même.

Il me plait à croire que ces morts me disent que ce sont certains de mes anciens automatismes,
qui disparaissent avec eux.....

Namasté

je n'aurais pas mieux dit !!

Compassion a écrit:

Cette année, 4 personnes que j'aimais sont mortes.
J'ai pleuré, puis je me suis demandée sur quoi ou qui je pleurais.
Un peu sur ceux qui sont partis, mais surtout sur moi.
Je pleurais sur une page de mon enfance, sur un ensemble de souvenirs,
sur des actions non faites....
L'absence nous fait peur mais je pense que la mort nous fait pleurer sur nous même.

Il me plait à croire que ces morts me disent que ce sont certains de mes anciens automatismes,
qui disparaissent avec eux.....
Namasté

je n'aurais pas mieux dit