| | FAIRE FACE A LA PEUR | |
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+9Chrysoprase Francesca francis loiseleur silvio-manuel plantamare kidvisions Professeur X fleurilege FIFI 13 participants | |
Auteur | Message |
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FIFI Membre
Date d'inscription : 18/11/2008 Nombre de messages : 869 Age : 51
| Sujet: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 27 Nov 2008 - 2:36 | |
| Rappel du premier message :
- Comment puis-je sortir du cercle vicieux de la peur ?
- En tant qu’individu, je dois prendre conscience de ma souveraineté personnelle, c’est-à-dire que je suis l’autorité suprême. Cette autorité, nous l’avons toujours crue à l’extérieur de nous et l’avons nommée Dieu. Qu’est-ce que Dieu ? C’est l’esprit créateur inhérent à tout. Mais l’être humain a oublié son identité réelle et se définit comme une pauvre créature d’un créateur extérieur à lui. Voilà pourquoi il a peur. Il craint l’esprit créateur et ses « changements d’humeur ».
Lorsque je prends conscience que je suis à la fois l’esprit créateur et la matière créée, c’est-à-dire les deux à la fois, je n’ai plus peur, car je suis la créatrice de ce qui m’arrivera.Il est intéressant d’analyser le mot « INDIVI-DUALITÉ » : « dualité » signifie « deux », et « indivi » veut dire[u] « indivisible ».
L’esprit créateur et la matière créée sont indivisibles. Lorsque je reconnais cette véritable union, se manifestent la paix, la santé, l’unité…, toutes les qualités que je suis réellement. J’arrive même à l’immortalité physique !
guylaine lanctot
PS: MERCI à l'explorateur de m'avoir fait découvrir cette dame hors du commun | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 6 Jan 2011 - 6:33 | |
| Les émotions sont, dans leur essence, constituées par des changements survenant dans l'état du corps, induits dans ses nombreux organes par les terminaisons nerveuses issues d'un système neural spécifique, lorsque celui-ci répond aux pensées évoquées par un phénomène ou un événement donnés. On peut donc définir les émotions comme "une modification transitoire de l'état de l'organisme dont les causes sont spécifiques" . Ces changements dans l'état du corps sont pour les uns perceptibles par un observateur extérieur (variations de la couleur de la peau, de la posture corporelle ou de l'expression faciale), pour les autres perceptibles uniquement par le sujet chez lequel ils se produisent. L'émotion résulte de la combinaison de processus d'évaluation mentale, simples ou complexes, avec des réponses à ces processus, issues de représentations potentielles. Ces réponses s'effectuent principalement au niveau du corps proprement dit, se traduisant par tel ou tel état émotionnel du corps, mais peuvent aussi s'effectuer au niveau du cerveau lui-même, ce qui conduit à des changements mentaux supplémentaires. Le fait de ressentir une émotion maintenant est fondamentalement constitué par l'expérience vécue de ces changements, juxtaposée aux images mentales qui ont initié le processus. En d'autres termes, ressentir une émotion dépend de la juxtaposition d'une image du corps proprement dit avec une image de quelque chose d'autre, comme l'image visuelle d'un visage ou l'image auditive d'une mélodie. En plus de cette perception, et venant la compléter, il se produit simultanément des changements dans les processus cognitifs, changements qui ont été induits par des substances neurochimiques. Damasio a alors constaté que lorsque les signaux relatifs à l'état du corps sont de nature négative, la production d'images mentales est ralentie, leur diversité est moindre, et le raisonnement est inefficace. En revanche, lorsque les signaux émanant du corps sont de nature positive, la production des images mentales est vive, leur diversité est grande, et le raisonnement peut être rapide, bien que pas nécessairement efficace. Lorsque des états corporels négatifs tendent à se reproduire souvent, ou lorsqu'ils se manifestent de façon continue, comme c'est le cas dans la dépression, la proportion des pensées tendant à être associées à des signaux négatifs s'accroît, et la tonalité et l'efficacité des processus de pensée se détériorent.
- Les diverses sortes de perception de l'état du corps
Un premier type repose sur les émotions, dont les plus universelles sont la joie, la tristesse, la colère, la peur et le dégoût, et qui correspondent à des états du corps largement préprogrammés. Un deuxième type repose sur de subtiles variations par rapport aux cinq émotions mentionnées précédemment ; l'euphorie et l'extase sont des variations par rapport à la joie ; la mélancolie et le désenchantement sont des variations par rapport à la tristesse ; la panique et la timidité sont des variations par rapport à la peur. Cette seconde sorte de perception est modulée par l'expérience, c'est-à-dire par des circonstances dans lesquelles une nuance particulière d'un état cognitif se trouve coïncider avec une variante subtile de l'état corporel émotionnel. C'est cette mise en rapport à un type donné d'état du corps préprogrammé, qui nous conduit à ressentir des nuances dans le remords ou l'embarras, ou bien des émotions particulières telles que la joie maligne ou la foi, et ainsi de suite. La troisième sorte de perception de l'état du corps est appelée par Damasio "perception de l'état d'arrière-plan du corps", parce qu'elle a trait à la perception d'un état de fond plutôt qu'à un état émotionnel. En fait, il s'agit de la perception de la vie elle-même, de la sensation d'être ; elle est continue. Les états d'arrière-plan du corps sont moins variés que ceux relatifs aux émotions, tels que nous les avons décrits plus haut. Ils ne sont jamais trop positifs, ni trop négatifs, bien qu'ils puissent être perçus surtout comme plaisants ou déplaisants. Selon toute vraisemblance, c'est cet état d'arrière plan plutôt que des états émotionnels que nous percevons le plus souvent au cours d'une vie. Nous ne sommes conscients de cette perception d'arrière-plan que de façon subtile, mais nous en sommes néanmoins suffisamment conscients pour rapporter instantanément sa qualité. D'après Damasio, sans cette perception, nous ne pourrions avoir aucune représentation de notre "moi".
La capacité d'exprimer et de ressentir des émotions dépend donc de deux processus fondamentaux : 1) la perception d'un certain état du corps, juxtaposée à la série des images l'ayant déclenché 2) un mode particulier et un niveau d'efficacité donné des processus cognitifs, qui accompagnent les phénomènes décrits en 1), mais se déroulent en parallèle.
La finalité du raisonnement est d'amener à une prise de décision, et prendre une décision consiste, par essence, à sélectionner une réponse, c'est-à-dire à choisir une action (non verbale), ou un mot, ou une phrase (ou une combinaison de ces trois types d'entités) au sein de la gamme des nombreuses autres possibilités, envisageables à un moment donné, en rapport à une situation donnée. Raisonner et prendre une décision, implique généralement que le décideur ait un certain savoir (a) sur la situation demandant qu'une décision soit prise, (b) sur les différentes options (réponses) possibles pour l'action, et (c) sur les conséquences (résultats) de chacun de ces options, de façon immédiate ou dans l'avenir. Prendre une bonne décision, dans le domaine personnel et social, c'est choisir une réponse qui se révélera, au bout du compte, avantageuse pour l'organisme, en termes de survie, et de qualité de survie, directement ou indirectement. Prendre une bonne décision, c'est aussi décider rapidement, surtout lorsque le temps joue un rôle décisif, et, en tout cas, c'est décider dans l'échelle de temps appropriée au problème posé.
http://haution.philosophie.pagesperso-orange.fr/Cours/coursmatiere.html |
| | | Professeur X Membre
Date d'inscription : 16/06/2010 Nombre de messages : 11177 Age : 55 Ville : système solaire
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 6 Jan 2011 - 11:16 | |
| Bonjour, de ce que j'en sais la peur n'est pas une émotion , les émotions viennent de ce que l'on appel le centre ou la fonction émotionnelle , une émotion est une réponse à un stimuli directe de ce centre , la peur vient du centre instinctif et se rapproche plutôt du sentiment , c'est à dire une stimulation du centre émotionnel par un autre centre , le mental ou le centre instinctif comme c'est le cas pour la peur , les émotions sont autre chose même si la peur les tinte toujours . La peur est liée au corps et aux organes aux sensations et à l'instinct, nous la partageons avec le monde animal bien que chez nous d'autres fonctions se soient développées laissant à la peur d'autre moyens de s'exprimer. La peur est un programme cosmique un dispositif sensé faire affluer l'attention , la conscience , à un moment précis décidé par l'instinct des êtres vivants, une hyper attention momentanée nécessaire pour la sauvegarde et l'intégité , une élévation mécanique du niveau d'attention produit par une énergie venant du centre instinctif assez proche de l'énergie sexuel , l'état de présence à soi même diminue la peur et l'ingérence de l'instinct dans tout nos états conscience , si il y a un observateur en nous , il prend la place de ce surveillant qu'est l'instincts . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 6 Jan 2011 - 11:47 | |
| Smehen - Citation :
- Prendre une bonne décision, dans le domaine personnel et social, c'est choisir une réponse qui se révélera, au bout du compte, avantageuse pour l'organisme, en termes de survie, et de qualité de survie, directement ou indirectement. Prendre une bonne décision, c'est aussi décider rapidement, surtout lorsque le temps joue un rôle décisif, et, en tout cas, c'est décider dans l'échelle de temps appropriée au problème posé.
La bonne décision est donc celle qui nous apaise |
| | | jose Membre
Date d'inscription : 14/03/2010 Nombre de messages : 2170 Age : 68 Ville : sauveterre de guyenne
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 6 Jan 2011 - 15:23 | |
| donc si un psychopathe prend la décision d'étrangler un enfant parceque cela l'apaise, il a prit une bonne décision. Ou le coyote de manger bip bip, ou la méchante reine d'assasiner blanche-neige etc... bravo wohpé, bravo !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 6 Jan 2011 - 17:28 | |
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| | | balaikal Membre
Date d'inscription : 13/12/2010 Nombre de messages : 43 Age : 52 Ville : nature sauvage
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Jeu 6 Jan 2011 - 19:06 | |
| La peur est certainement indissociable de l'ego, c'est son signal d'alarme qui crie "attention je suis en danger" quelque chose veut me faire disparaitre ou tend à diminuer la place que je prends. Comme nous sommes humains et pris dans l'illusion terrestre, cette peur peut en effet nous éviter des accidents ou autre qui pourrait nous amener à la mort, mais cette vie incarnée dans l'ego à laquelle nous tenons tant ,quelle valeur a-t-elle réellement, si ce n'est de nous donner un temps pour rechercher l'issue de cette illusion? Si vous avez des réponses je suis preneuse! Par rapport au fait de se relier à son essence pour se dégager des peurs et pouvoir réellement utiliser son pouvoir créateur, je dis oui, mais pas si facile que ça car en effet nos comportements et nos réflexions terrestres sont tellement influençées par notre égo et autres distorsions qu'il faut arriver à un degré de nettoyage, de clarté et de stabilité pas si souvent atteint. On peut facilement s'égarer et se leurrer soi même me semble-t-il. Mais bon si on essaye pas on risque pas d'y arriver un jour non plus! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: FAIRE FACE A LA PEUR Ven 7 Jan 2011 - 15:31 | |
| Bonjour Balaikal, J'aime bien ce que tu dis là : - Citation :
- Par rapport au fait de se relier à son essence pour se dégager des peurs et pouvoir réellement utiliser son pouvoir créateur, je dis oui, mais pas si facile que ça car en effet nos comportements et nos réflexions terrestres sont tellement influençées par notre égo et autres distorsions qu'il faut arriver à un degré de nettoyage, de clarté et de stabilité pas si souvent atteint. On peut facilement s'égarer et se leurrer soi même me semble-t-il. Mais bon si on essaye pas on risque pas d'y arriver un jour non plus!
C'est tellement juste et tellement plein de bon sens. Oui, je crois qu'on ne pourra dépasser la peur, l'orgueil, bref tout le cortège qui fait l'égo que lorsqu'on aura Veritablement lâcher prise, et Veritablement s'être engager sur le chemin spirituel. Je crois qu'on est nombreux à tourner autour du pot, cela demande un tel courage! Ce que je constate de ma propre expérience, c'est que les changements qui s'operent déjà s'operent doucement (donc patience et confiance oblige), mais aussi par la voie de la douceur et non plus celle de la force, l'acharnement et l'obstination (heu.. je parle pour moi là lol). Je crois que c'est à l'usure qu'on y arrive. Va bien y avoir un moment ou l'égo n'aura plus rien sur quoi se raccrocher! La peur, comme toutes les émotions parasites, doit être vue et acceptée pour commencer. Je suis certaine que lorsque nos aspirations vers le Divin sont pures, nobles et sincères Il finit par prendre sa place en Nous, je veux dire qu'à un moment on lui laisse totalement les commandes et de là la peur, l'orgueil et tout le reste apparaissent comme des fantômes ou plutôt des fantasmes puisqu'ils appartiennent au monde illusoire auquel on s'identifie si coriacement... Je n'en suis pas encore là, mais je vois et vis les progrès, petit à petit et c'est très encourageant. Pour moi ça s'appelle la Foi. Quant à ton intervention José ; - Citation :
- donc si un psychopathe prend la décision d'étrangler un enfant parceque cela l'apaise, il a prit une bonne décision.
Ou le coyote de manger bip bip, ou la méchante reine d'assasiner blanche-neige etc... bravo wohpé, bravo ! Elle m'a fait rire, comme d'habitude |
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