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 La réincarnation selon Salim Michael

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MessageSujet: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeDim 15 Juin 2014 - 10:37

Un point de vue intéressant et non habituel dans les milieux réincarnationnistes:

Renaissance ou réincarnation ?

Afin de tenter d’appréhender quelque peu cette difficile question de la réincarnation — qui représente pour les Hindous et la majorité des Bouddhistes une perspective indiscutée —, il est possible de trouver une analogie dans ce qui se produit quotidiennement dans la vie de tout être humain, et que celui-ci tient généralement pour un fait allant de soi. En effet, chaque nuit, lorsqu’il sombre dans son sommeil nocturne, ne subit-il pas à son insu— sans que d’ordinaire il le regarde comme tel — un genre de petite mort répétée ? Et, lorsqu’il se réveille le matin et ouvre de nouveau les yeux sur le monde manifesté, n’est-il pas, en quelque sorte, réincarné ?
On peut ainsi affirmer que, déjà de son vivant, il passe à travers un nombre — néanmoins limité — de petites morts et de réincarnations jusqu’à ce qu’arrive l’heure critique de son départ de ce monde où il lui sera ordonné de laisser derrière lui l’existence phénoménale qu’il ne lui aura été permis de connaître que pour un temps déterminé.

Et pareillement, peut-être le nombre de réincarnations possibles pour un être humain est-il aussi limité que celui des jours et des nuits qu’il est destiné à vivre durant son séjour temporaire sur ce globe. Toutefois, la réincarnation est-elle — comme on le croit en Asie — un droit pour tous ?

Ne doit-on pas s’interroger sur ce qu’il adviendra de celui qui ne cherche pas, de toutes ses forces, à diriger son intérêt dans une direction précise qui ait une valeur spirituelle — ou du moins artistique —, de façon à laisser en son être une trace suffisamment durable et profonde, capable de traverser l’oubli de la mort ?
Autrement dit, si sa vie ne s’est déroulée — comme c’est le cas pour la majorité des hommes et des femmes — qu’en réaction machinale à des conditions extérieures qui, de par leur nature, ne peuvent qu’être en perpétuel changement, et que rien de permanent ne s’est implanté en lui qui puisse appeler une nouvelle naissance, une réincarnation peut-elle être envisageable pour lui ?

En revanche, certains êtres, qui, en raison de la durée trop brève de la vie humaine, n’ont pu mener à son terme le travail spirituel qui était vital pour eux, seront contraints de revenir à l’existence phénoménale pour pouvoir achever ce qui a été commencé jadis et que la mort a interrompu prématurément.

Aussi, s’il se donne la peine de réfléchir à ce qui vient d’être expliqué, l’aspirant ne doit-il pas se demander s’il est réellement prêt à se vouer avec le tout de lui-même à sa quête ? — en d’autres termes, à tout faire pour “atteindre l’autre rive” ou pour devenir un “élu”, ce qui doit être le but de tout chercheur sérieux ?

Compte tenu de la confusion qui règne dans l’esprit des gens au sujet d’un domaine si difficile à embrasser, il s’avère des plus importants pour un aspirant de comprendre la différence existant entre renaissance et réincarnation.

Dans le premier cas, le retour à la vie n’est, par le principe de causes et d’effets, que le produit spontané de forces engendrées par des tendances et agrégats psychiques qui subsistent après la mort d’un individu et qui se recombinent à d’autres, de façon plus ou moins aléatoire, pour former un nouvel être qui leur fournira le terrain et les conditions d’existence leur permettant de se manifester à nouveau.
Il s’agit là d’un processus automatique, sans choix possible.

La réincarnation quant à elle ne peut se produire que pour un adepte qui est suffisamment avancé — que les Tibétains appellent un tulku * — et dont les efforts assidus qu’il a fournis dans le passé ont implanté en lui une impulsion qui donnera une direction déterminée à sa nouvelle vie, afin que, comme dit précédemment, il puisse poursuivre la tâche spirituelle déjà entreprise, mais qui était demeurée inachevée. Dans ce cas, la loi qui détermine cet événement fournira les conditions nécessaires à son actualisation.



Si un chercheur rejette a priori la possibilité de la réincarnation et n’envisage qu’une vie unique où son destin se joue de façon irrémédiable, il peut se sentir accablé en constatant à quel point il est loin des efforts qu’ont fournis de grands mystiques. Aussi, au lieu de se lancer, avec toute sa sincérité, dans le processus — qui ne peut qu’être douloureux — de la transformation de lui-même par des efforts spécifiques destinés à implanter en son être la semence nécessaire pour l’aider dans une existence future, il risque de rester tel qu’il est, en attendant passivement qu’un miracle se produise en sa faveur.

En effet, comme il ne peut trouver d’explication satisfaisante à l’écart qui existe entre les capacités des individus et que, par ailleurs, il a pu apprendre que le destin de certains grands mystiques a basculé soudainement lors d’une expérience spirituelle spectaculaire, apparemment inattendue, au lieu d’en déduire que des événements qui surviennent aussi mystérieusement dans la vie d’un homme ne peuvent qu’être le fruit d’un travail spirituel assidu entrepris dans d’autres existences, il est contraint d’attribuer de telles différences de destinée au choix arbitraire d’une puissance supérieure ; il ne peut alors qu’espérer profiter un jour, lui aussi, du bon vouloir de ce Dieu situé quelque part dans l’Univers et jouant aux dés les gagnants d’un jeu cosmique !

Il arrive parfois que, dans des moments d’intense présence à lui-même, un chercheur puisse accéder à d’autres plans de conscience lui permettant de connaître, d’une façon inexplicable par la logique de ce monde, toutes les possibilités d’un être vivant, d’une situation ou d’une chose en même temps. Il en est ainsi pour la réincarnation ; elle peut être saisie dans sa globalité à des moments privilégiés, par une soudaine perception directe qui dépasse la compréhension ordinaire.
Mais, vu la complexité d’une telle question — dont toutes les faces ne peuvent être appréhendées qu’à la suite d’un travail spirituel intense et non par des raisonnements intellectuels au niveau de la conscience coutumière —, lorsque l’on veut essayer de communiquer quelque chose de cette connaissance indéfinissable avec des mots, on se trouve confronté à une difficulté quasi insurmontable.
Il faut que le chercheur se refuse à nier en bloc ce phénomène ou à accepter aveuglément des doctrines toutes faites à propos d’un sujet aussi vaste et troublant, et qu’il tente de découvrir, au travers de ses propres pratiques de méditation, les réponses appropriées à ses besoins du moment pour l’aider dans cette difficile quête de la Source Sainte d’où il a émergé et dans laquelle il sera réabsorbé après sa mort.

*Il faut toutefois préciser que ce phénomène n’est pas propre aux Tibétains et qu’il peut s’observer à toutes les époques et dans tous les pays à propos de grands mystiques, comme Thérèse d’Avila ou Ramana Maharshi — ou même parfois de grands artistes (tels Mozart et Beethoven).


Salim Michael
S'éveiller, une question de vie ou de mort

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Thorsum
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Thorsum


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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeDim 15 Juin 2014 - 14:01

Merci pour ce texte, ça me fait toujours du bien de relire Salim Michael Smile

Pour commenter ta phrase d'introduction je dirai que c'est un point de vue pas si inhabituel que ça, mais effectivement, globalement assez méconnu de tout ceux qui ont accepté les doctrines du karma et et de la réincarnation sans les étudier un minimum dans le contexte d'ou elles proviennent.

Pour reprendre l'image de Salim Michael, de même que les événements les plus marquants de notre journée laissent une empreinte dans notre esprit qui conditionne bien souvent les rêves que nous faisons la nuit, au moment de notre mort, les désirs que nous avons entretenus tout au long de notre vie laissent une emprunte dans notre esprit que l'on appelle dans le bouddhisme un sankara, ou un samskara dans l'hindouisme, et qui conditionne notre renaissance. Partant de là on peut comprendre aisément que celui qui passe sa vie à satisfaire des désirs instinctifs et mécaniques ne laisse pas une emprunte dans son esprit qui lui permettra de s'en affranchir et donc de choisir sa renaissance. A l'inverse celui qui consacre sa vie à s'élever au dessus de sa nature mécanique laissera une emprunte "à l'image" de ce qu'il a accomplit, qui lui garantira de ne pas renaître dans un état plus conditionné qu'il ne l'est, et par conséquent d'avoir une certaine "liberté" dans sa renaissance.
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeMar 17 Juin 2014 - 17:26

Tout à fait. Sans oublier que la pratique de la vigilance à chaque instant nous aidera à rester "conscient" dans cet état intermédiaire et à augmenter notre capacité de choix, voire à ne plus avoir à renaître!
Comme lorsque l'on s'endort en pleine conscience, sans se "perdre" au moment décisif de l'endormissement, notre nuit et notre sommeil sont radicalement différents. On "baigne" dans quelque chose de conscient, régénérateur, on est "présent" et non absent, et on se lève en pleine forme!
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeMar 17 Juin 2014 - 19:48

Merci Ludovic de nous proposer des textes d'une aussi belle profondeur . :jap: 
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeMar 17 Juin 2014 - 21:15

Le sommeil est la petite soeur de la mort.  sunny 
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeJeu 19 Juin 2014 - 9:00

Merci à tous!
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeSam 21 Juin 2014 - 16:39

Un texte tout aussi intéressant:

Le problème de la réincarnation par Robert Linssen
29 septembre 2008 Linssen Robert
(Revue Être Libre, Numéro 229, Octobre-Décembre 1966)

L’hypothèse de la réincarnation ou « palingénésie » est accueillie avec scepticisme en Occident. Elle implique l’existence d’un psychisme indépendant du corps physique. Ce psychisme ou âme s’incarnerait successivement dans des corps différents. Les premiers chrétiens ont admis l’idée de la réincarnation jusqu’au troisième siècle. Ce n’est qu’à partir d’Origène qu’elle fut condamnée comme hérésie.

Parlant d’une expérience psychique de dédoublement, l’apôtre Paul déclarait : « Je connais un homme en Christ, qui fut il y a 14 ans, ravi jusqu’au troisième ciel, fut-ce en son corps, fut-ce hors de son corps? Je ne sais : Dieu le sait !… mais je sais que cet homme en son corps ou hors de son corps, je ne sais : Dieu le sait !.. fut ravi jusque dans le paradis et y entendit des paroles ineffables qu’un homme ne doit pas redire (2 Cor. 12, 2-4).

Une vague de matérialisme et de scepticisme a déferlé dans tout l’Occident. Elle entraîne une attitude de refus systématique ou de moquerie à l’égard des problèmes spirituels ou psychiques.

Mais il existe d’autres tendances. Le monde occidental a compris confusément l’impasse dans laquelle le scepticisme l’a conduit. Nombreux sont ceux qui, déçus tant par le matérialisme occidental que par les religions traditionnelles de l’Occident se tournent vers l’Orient. Parallèlement à cette tendance, nous observons une évolution prodigieuse de la pensée scientifique.

Cette dernière nous démontre l’existence de dimensions supplémentaires, la matière se révèle pure énergie et lumière, au-delà des quanta on est forcé d’admettre l’existence de quantités d’énergies beaucoup plus petites et subtiles. Des équipes de savants s’attaquent aux problèmes de la télépathie, tant en Union Soviétique qu’aux U.S.A. Aujourd’hui, les phénomènes psychiques ne sont plus étudiés par des spirites face aux tables tournantes. Les progrès de la parapsychologie sont rapides.

S’il existe un psychisme, des énergies psychiques, quelles sont leurs lois, qu’advient-il de ces énergies après la mort ?

Depuis la plus lointaine antiquité, la réincarnation était admise. Dans ses études sur l’Atlantide, Paul Lecour déclarait que « la doctrine primitive des Atlantes enseignait l’existence de l’âme et le développement indéfini de la personnalité à travers une longue série d’existences ».

En Egypte, la résurrection était symbolisée par le crapaud, qui devenait alors la déesse Hiquet. On a choisi cet animal parce qu’il vit dans l’air et dans l’eau, parce qu’il peut rester enfermé un très grand nombre d’années, sans air, ni nourriture, dans le creux d’un rocher ou sous un mur éboulé et revenir ensuite à la vie.

G. Maspero (guide du visiteur au Musée de Boulaq) déclare que les premiers chrétiens d’Egypte avaient adopté ce symbole et que les lampes de leurs églises avaient la forme d’un crapaud portant en grec l’inscription « Je suis la résurrection ».

« Le scarabée symbolisait la métempsychose », nous dit le savant suisse Dr. Bertholet. Son nom « Khopiroo », vient de la racine Koproo, signifiant renaître, devenir… On en plaçait un certain nombre avec les momies.

Le plus élevé des symboles de la réincarnation égyptiens est celui qui représente la réincarnation de l’Ego supérieur : « le décédé est représenté comme resplendissant dans l’œuf de la terre des mystères (Rituel Z. XII, I). Dans l’Œdipus Egyptiacus de Kircher (vol. III, p. 120) l’on voit un œuf flottant sur la momie; c’est le symbole de l’espérance, la promesse d’une seconde naissance pour le mort Osirifié, son âme après s’être purifiée dans l’Amenti (au-delà) opèrera de nouveau sa gestation dans cet œuf d’immortalité et renaîtra sur la terre. Le « globe ailé » n’est qu’une autre forme de l’œuf et possède la même signification. Les œufs de Pâques ne sont qu’un commémoratif dégénéré de ce symbole de la vie éternelle dans ses phases de chute, d’ascension et de réincarnation. »

Les Grecs étaient également favorables à l’idée de la réincarnation : Platon, Pythagore, Plotin, Empédocle, Héraclite.

Empédocle déclarait : « Il faut que trois fois dix mille ans, l’homme erre loin des bienheureux, qu’il anime successivement toutes sortes d’êtres mortels et parcours les routes changeantes d’une pénible existence… » Il ajoute : « Moi aussi, je suis maintenant un de ces exilés qui errent loin de Dieu pour avoir écouté la discorde furieuse… »

Le Bouddhisme, le Brahmanisme, le Védanta sont également des religions réincarnationistes.

Il est dit dans la Bhagavad Gîta (chap. 22): « comme l’on quitte des vêtements usés pour en prendre de nouveaux, ainsi l’âme quitte les corps usés pour revêtir de nouveaux corps ». Chap. 51 : « Les sages qui ont réalisé le détachement intérieur, renoncent au fruit des actes et, libres de la chaîne des naissances, ils vont au séjour du salut ».

Au chapitre IV de « Yoga de la science », le Sage Krishna déclare :
« J’ai eu bien des naissances, et toi-même aussi, ô Arjûna : je les sais toutes, mais toi, héros, tu ne les connais pas ».

Près de nous, Lamartine (1790-1869) a partagé la croyance aux vies successives. Son ouvrage « Les visions », publié en 1853, constitue le fragment d’un poème dont le sujet devait être l’histoire de l’âme humaine et de ses transmigrations à travers des existences successives, depuis le néant jusqu’à la réunion au centre universel : Dieu.

Victor Hugo (1802-1885) n’a pas craint d’affirmer hautement sa foi en la réincarnation. Il déclare : « La tombe n’est pas une impasse, c’est une avenue; elle se ferme sur le crépuscule, elle se rouvre sur l’aurore. »

Plus près de nous, un penseur indien très méfiant à l’égard de tout ce qui touche au mysticisme ou à l’occultisme, Krishnamurti déclarait, il y a quarante ans, que pour lui la réincarnation n’était pas une théorie mais un fait.

Depuis lors, Krishnamurti a toujours évité de répondre directement aux questions qui lui étaient posées sur la réincarnation, pour une raison très simple : il sentait que cette croyance n’était, chez la plupart de ses auditeurs qu’une évasion. C’était une excuse facile afin de remettre à demain ce qui pouvait être réalisé aujourd’hui.

Cependant, au cours de l’été 1966, Krishnamurti s’exprimait en ces termes : « Si la réincarnation est authentique, alors il est suprêmement important de vivre parfaitement d’instant en instant, car chaque moment présent, chaque action actuelle prépare le lendemain… »

*

Que pensent les « Eveillés » du Tibet et de la Chine à ce propos?

Leurs réponses à ces problèmes nous semblent les plus adéquates.

Pour eux, il existe un psychisme individuel, formé des pensées, des émotions. Une existence humaine peut se résumer par un ensemble de joies, de souffrances, d’expériences diverses mettant en mouvement des énergies psychiques affectives et mentales.

Au terme d’une existence, il reste une sorte de bilan psychique se traduisant par un épanouissement de conscience plus ou moins net suivant la maturité psychologique de l’individu. Ce bilan se traduit par des faisceaux de tendances psychiques, ou des lignes de forces.

Lorsque la mort physique intervient, ce faisceau de tendances psychiques n’est pas détruit. Il s’incarne dans le corps d’un nouveau né suivant des lois complexes d’affinité et de « karma ». Mais il arrive rarement que le corps mis à la disposition du psychisme réponde totalement aux possibilités de celui-ci. A chaque existence doit correspondre normalement une maturité psychique plus grande, un épanouissement de conscience plus vaste. Finalement le psychisme individuel se sublimise et s’efface au profit d’une conscience universelle. L’être humain est alors libéré des chaînes de l’ignorance, de l’attachement et de la douleur.

Beaucoup de personnes se posent une question : pour quelles raisons ne se souvient-on jamais de ses existences précédentes?

D’abord, il est inexact que personne ne se souvienne de ses vies antérieures. Les cas sont plus fréquents qu’on le suppose généralement.

Lamartine évoque des réminiscences très précises et des enquêtes dans ce domaine se sont révélées très fécondes.

Il existe néanmoins une raison à l’absence de souvenirs des vies antérieures. Le « bilan psychique » d’une existence où ce faisceau de tendances ne se situe au-delà du niveau de la conscience ordinaire.

Il se situe au-delà du niveau des émotions et des pensées. Pour accéder à un souvenir authentique de vies antérieures (qui ne soit pas une projection ni une création de tendances imaginatives) la conscience du sujet doit être éveillée à un niveau supérieur, dépassant l’agitation des pensées et des émotions. Il faut se méfier d’expériences au cours desquelles les vies antérieures se présentent sous la forme de personnages importants ou célèbres. De nombreuses révélations de ce genre ont fait un tort immense au crédit que l’on serait en droit d’accorder à l’idée de la réincarnation. Nous pensons ici à la modestie de Krishnamurti lorsqu’il évoque ses vies antérieures. Il n’hésite pas à croire qu’après avoir vécu une existence d’ermite contemplatif, il fut une fille de joie à Babylone.

Nous conclurons comme Krishnamurti en insistant sur le fait de l’importance du présent, sur la nécessité de réaliser aujourd’hui ce qui peut être fait dans l’immédiat, sans aucune remise au lendemain.
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitimeSam 21 Juin 2014 - 16:50

http://www.elishean.fr/aufeminin/un-enfant-de-3-ans-se-rappelle-de-sa-vie-anterieure-identifie-son-assassin-et-trouve-son-corps/
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MessageSujet: Re: La réincarnation selon Salim Michael   La réincarnation selon Salim Michael Icon_minitime

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