Les paraboles du Seigneur Jésus

Jn : 12,20 33

24 Vraiment, je vous l'assure (Amen, amen, je vous le dis), si le grain de blé mis en terre ne meurt pas, il demeure stérile. Mais s'il meurt, il donne beaucoup d'épis. 25 Celui qui tient avant tout à protéger sa vie finira par la perdre. Mais celui qui accepte d'exposer sa vie en ce monde la conservera sous la forme d'une vie sans fin.

Le grain de blé peut veiller jalousement à sa conservation, et donc demeurer seul. Mais il porte en lui la promesse de donner du fruit pourvu qu’il accepte de s’incarner dans la vie quotidienne, de s’ouvrir à la vérité de l’instant, de se donner. Ce qui ne peut manquer de le faire mourir à une partie de lui-même.
S’accrocher à notre seule vie nous isole et nous détruit. S’ouvrir aux autres pour partager et construire nous emmène au-delà de nous même pour une vie plus vaste, plus généreuse et pérenne.
L’exemple est donné par celui qui meurt en premier pour faire vivre une communion plus intense en partage.

Le lundi de la 32e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Sts Benoît de Bénévent, Jean, Matthieu, Isaac et Christian, martyrs († 1003), St Josaphat Jean Kuncewicz, évêque et martyr († 1623) - Mémoire


Les autres Saints du jour...

Les lectures du jour

Commentaire du jour : Bienheureux Charles de Foucauld
« Pardonne-lui »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,1-6.

Jésus
disait à ses disciples : « Il est inévitable qu'il arrive des scandales
qui entraînent au péché, mais malheureux celui par qui ils arrivent.
Si
on lui attachait au cou une meule de moulin et qu'on le précipite à la
mer, ce serait mieux pour lui que d'entraîner au péché un seul de ces
petits.
Tenez-vous sur vos gardes ! Si ton frère a commis une faute
contre toi, fais-lui de vifs reproches, et, s'il se repent,
pardonne-lui.
Même si sept fois par jour il commet une faute contre
toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : 'Je me
repens', tu lui pardonneras. »
Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »
Le
Seigneur répondit : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de
moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : 'Déracine-toi et va te
planter dans la mer', et il vous obéirait.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,7-10.

Jésus
disait aux Apôtres : " Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient
de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs :
'Viens vite à table'?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : 'Prépare-moi à
dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je
boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour. '
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De
même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a
commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous
n'avons fait que notre devoir. ' »

sandra22 a écrit:

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,7-10.
'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous
n'avons fait que notre devoir. ' »

Comme de libres serviteurs !!

La parabole "du maître et des serviteurs quelconques"
ou plus justement des esclaves sans droits ,
peut nous heurter au premier abord, tant les images
utilisées sont éloignées de notre compréhension
d’un Dieu proche et aimant, ainsi que de ces valeurs
de réciprocité et de reconnaissance auxquelles
nous sommes attachés !

Il nous reste donc à prendre du recul
par rapport à nous-mêmes pour scruter le texte
dans sa différence, tels que des "chercheurs de trésor"
en quête d’une parole de vie !!

Bien à tous

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

"Le fils prodigue" Luc, 15, 23-32
Résumé: Ce fils qui a revendiqué son héritage du vivant de son père et qui, après avoir tout dépensé, a assez d'humilité pour retourner chez son père, Son Père l’accueille sans le juger, au contraire, c'est pour lui une grande joie de retrouver son fils. Tandis que le fils ainé ne comprend pas que lui si fidèle, n'ai pas eu de fête.

nous avons tous consenti, du moins notre âme de son plein gré est venue sur terre faire une expérience humaine. Au terme de notre vie, de ce parcours, que nous trouvons durs, remplis de toutes sortes d'épreuves, nous regagnons notre vrai chez nous.
L’âme humaine qui s'est incarnée, qui s'est avilie, qui a souffert.
Le fils aîné, c'est le fils de lumière, c'est l'ange.
Le Père, c'est bien entendu notre Créateur. Qui ne nous juge pas, mais se réjouit de l'expérience que nous avons fait. "L'expérience de ce que nous ne sommes pas."

"La brebis retrouvée" / "Le sous retrouvée"
des paraboles qui montrent à quel point âme, une seule est importante aux yeux de Dieu
IL laisserait 99 âmes sages, pour aller à la recherche d'une seule âme qui s'est égarée.
Dieu n'est certainement pas le Dieu des religions, cet épouvantail qui envoie en enfer un enfant pour un bonbon volé.

Alcyan a écrit:

Jn : 12,20 33

24 Vraiment, je vous l'assure (Amen, amen, je vous le dis), si le grain de blé mis en terre ne meurt pas, il demeure stérile. Mais s'il meurt, il donne beaucoup d'épis. 25 Celui qui tient avant tout à protéger sa vie finira par la perdre. Mais celui qui accepte d'exposer sa vie en ce monde la conservera sous la forme d'une vie sans fin.

Le grain de blé peut veiller jalousement à sa conservation, et donc demeurer seul. Mais il porte en lui la promesse de donner du fruit pourvu qu’il accepte de s’incarner dans la vie quotidienne, de s’ouvrir à la vérité de l’instant, de se donner. Ce qui ne peut manquer de le faire mourir à une partie de lui-même.
S’accrocher à notre seule vie nous isole et nous détruit. S’ouvrir aux autres pour partager et construire nous emmène au-delà de nous même pour une vie plus vaste, plus généreuse et pérenne.
L’exemple est donné par celui qui meurt en premier pour faire vivre une communion plus intense en partage.

Mourir :c'est mourir à soi-même (Moi ) , à notre coté humain :l'égo , ce qui permet à note partie divine (Soi) :l'esprit de vivre et donner des fruits .

Saint Paul opposait la chair (égo) à l'esprit (partie divine )
Jésus Christ est à la fois humain et divin , vrai homme et vrai Dieu , il nous montre le chemin en crucifiant son égo (partie humaine ) sur la croix , mais il continu de vivre en esprit .

Il faut mourir à nous même , notre partie humaine incarnée , pour pouvoir vivre en esprit .