| | Vos Poèmes ... | |
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Auteur | Message |
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Pongo Admin du forum SP
Date d'inscription : 02/04/2007 Nombre de messages : 6280 Age : 55 Ville : Montpellier (Herault)
| Sujet: Vos Poèmes ... Ven 20 Avr 2007 - 8:56 | |
| Rappel du premier message :
Quand la porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre, mais souvent nous regardons si longtemps la porte fermée que nous ne voyons pas la porte qui a été ouverte pour nous. Il est vrai que nous ne savons pas la chance que nous avons d'avoir quelqu'un (ou quelque chose!), jusqu'à ce que nous le perdions, mais il est aussi vrai que nous ne savons pas ce que nous avons manqué quand cela arrive.
Donner à quelqu'un tout votre amour n'est jamais une assurance qu'il vous aimera en retour! N'attendez pas d'amour en retour, attendez seulement que cela grandisse dans leur coeur. Mais si cela ne se produit pas, soyez content tout de même que cet amour ait grandi dans le vôtre. Cela prend seulement 1 minute pour remarquer quelqu'un, 1 heure pour l'apprécier, 1 journée pour l'aimer. Mais oublier quelqu'un prend toute une vie.
Ne vous fiez pas aux apparences, elles sont souvent trompeuses. Ne vous basez pas sur la richesse, elle peut disparaître. _________________ L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir. (B. Werber) http://www.spiritpartage.over-blog.com
Dernière édition par Pongo le Jeu 31 Mai 2012 - 19:18, édité 2 fois | |
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Auteur | Message |
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porte Membre
Date d'inscription : 08/02/2014 Nombre de messages : 4704 Age : 70 Ville : Pays de Loire
| | | | porte Membre
Date d'inscription : 08/02/2014 Nombre de messages : 4704 Age : 70 Ville : Pays de Loire
| | | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| | | | porte Membre
Date d'inscription : 08/02/2014 Nombre de messages : 4704 Age : 70 Ville : Pays de Loire
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 24 Oct 2014 - 20:04 | |
| - erell a écrit:
Ils sont vraiment très beaux tes poèmes, porte, si pleins d'amour et de sagesse. Ils sont de toi, je pense... Merci pour ce partage. *RE: Enfin, de ce que je suis. Chaque être est un poème Qui souvent s'ignore. Inspirer ce qui inspire, Tel est le ruissellement Que l'inspiré rencontre. Nulle différence entre nous, Seulement celles que l'on a mis. Soit bénie Erell, ainsi que tous dans la Bienveillance de la Présence. | |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mer 29 Oct 2014 - 21:10 | |
| oshoL'amour"L'amour est comme un oiseau libre d'aller partout, le ciel tout entier est sa liberté. Vous pouvez attraper l'oiseau, vous pouvez le mettre dans une belle cage dorée, et l'on pourrait penser que c'est le même oiseau que celui qui volait en liberté et qui avait le ciel tout à lui. Ce n'est le même oiseau qu'en apparence, ce n'est pas lui, vous l'avez tué. Vous lui avez coupé les ailes. Vous lui avez pris son ciel. Et les oiseaux se fichent de votre or : aussi précieuse soit-elle, votre cage est une prison.
Et c'est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l'oiseau ne revienne pas. Pour le tenir sous contrôle, nous devons l'emprisonner. C'est ainsi que l'amour devient mariage.
L'amour est un oiseau qui vole : le mariage est un oiseau dans une cage dorée. Et l'oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner. Vous avez détruit toute sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté.
Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l'amour vient comme la brise. Vous ne pouvez le créer, ce n'est pas quelque chose que l'on fabrique – il vient. Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ; c'est un corollaire naturel. L'amour vient, et les fleurs s'épanouissent en vous, les chansons vous montent dans le coeur, l'envie de danser... mais avec une peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et parfumée, vous quitte demain ?... Car l'existence ne se limite pas à vous. Et la brise n'est qu'une invitée : elle restera chez vous aussi longtemps qu'elle en aura envie, et elle pourra partir d'un moment à l'autre.
Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs.
On devrait s'aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier du lendemain. Si l'existence a été si merveilleuse aujourd'hui, faites-lui confiance : demain elle sera encore plus belle et plus merveilleuse. A mesure que grandit votre confiance, l'existence se montre de plus en plus généreuse à votre égard. Elle déversera plus d'amour sur vous. Elle fera pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d'extase.
Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à créer d'asservissement, de contrat. Vous ne penserez jamais à rendre quelqu'un dépendant. Si vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de l'autre. Vous l'aiderez, vous élargirez son ciel.
C'est le seul critère de l'amour : il donne la liberté, et il donne inconditionnellement." | |
| | | porte Membre
Date d'inscription : 08/02/2014 Nombre de messages : 4704 Age : 70 Ville : Pays de Loire
| | | | Dominique V Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 40 Age : 70 Ville : Argenteuil
| Sujet: Vos Poèmes Jeu 30 Oct 2014 - 16:53 | |
| L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. Maintenant trois choses demeurent, La foi, l'espérance et l'amour, mais l'amour est le plus grand. 1Cor. 13,4-7,13 | |
| | | Aimelavie Membre
Date d'inscription : 15/03/2014 Nombre de messages : 765 Age : 38 Ville : Lille
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Ven 31 Oct 2014 - 0:32 | |
| Farouche
Comme une princesse effarouchée, Elle s'en vient comme il lui plaît, ne se pliant à aucune volonté. Envoûteuse est notre aimée ! D'un effleurement gracieux, elle provoque l'onde qui en nous sourdit d'une résonance profonde. De son caprice délicieux naît le mystère, Qu'un passage ici-bas bien qu'éphémère Nous dévoile un tant soit peu. | |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 1 Nov 2014 - 12:25 | |
| Merci à vous. | |
| | | Aimelavie Membre
Date d'inscription : 15/03/2014 Nombre de messages : 765 Age : 38 Ville : Lille
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mar 4 Nov 2014 - 16:24 | |
| Sotte lueur
Mon coeur s'est ouvert, il jubile, je m'exalte. Un élan généreux incite à m'ouvrir. L'euphorie s'éparpille lors d'une soudaine halte. Avec grande libération, le centre éclate de rire. Quel tour réservais-tu encore, à la fenêtre, Ô toi voleur insaisissable ? Ne reste que la lune à paraître Lueur à ma table. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mer 5 Nov 2014 - 8:23 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mer 5 Nov 2014 - 9:15 | |
| Marie
Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mère-grand C'est la maclotte qui sautille Toute les cloches sonneront Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux Et la musique est si lointaine Qu'elle semble venir des cieux Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine Et mon mal est délicieux
Les brebis s'en vont dans la neige Flocons de laine et ceux d'argent Des soldats passent et que n'ai-je Un cœur à moi ce cœur changeant Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s'en iront tes cheveux Crépus comme mer qui moutonne Sais-je où s'en iront tes cheveux Et tes mains feuilles de l'automne Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine Un livre ancien sous le bras Le fleuve est pareil à ma peine Il s'écoule et ne tarit pas Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mer 5 Nov 2014 - 20:09 | |
| - Aimelavie a écrit:
Sotte lueur
Mon coeur s'est ouvert, il jubile, je m'exalte. Un élan généreux incite à m'ouvrir. L'euphorie s'éparpille lors d'une soudaine halte. Avec grande libération, le centre éclate de rire. Quel tour réservais-tu encore, à la fenêtre, Ô toi voleur insaisissable ? Ne reste que la lune à paraître Lueur à ma table. En espérant qu'il y en aura d'autres ! (merci pour les massages des zygos !) |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| | | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 8 Nov 2014 - 10:47 | |
| Antonin ArtaudExtraits de "Lettres à Jacques Rivière" "Là où d’autres proposent des œuvres je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit. La vie est de brûler des questions. Je ne conçois pas d’œuvre comme détachée de la vie. Je n’aime pas la création détachée. Je ne conçois pas non plus l’esprit comme détaché de lui-même. Chacune de mes œuvres, chacun des plans de moi-même, chacune des floraisons glacières de mon âme intérieure bave sur moi." "Je souffre d’une effroyable maladie de l’esprit. Ma pensée m’abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu’au fait extérieur de sa matérialisation extérieure dans les mots. Mots, formes de phrases, directions intérieures de la pensée, réactions simples de l’esprit, je suis à la poursuite constante de mon être intellectuel. Lors donc que je peux saisir une forme, si imparfaite soit-elle, je la fixe, dans la crainte de perdre toute la pensée. Je suis au-dessous de moi-même, je le sais, j’en souffre, mais j’y consens dans la peur de ne pas mourir tout à fait. " | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 8 Nov 2014 - 10:56 | |
| @ Erell, Artaud, poète des profondeurs, dont le Corps semble se putréfier avant l'heure. |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 8 Nov 2014 - 11:13 | |
| - Les Nymphes de papier a écrit:
- @ Erell, Artaud, poète des profondeurs, dont le Corps semble se putréfier avant l'heure.
Oui, merci à toi. Et il est devenu fou pour avoir été trop loin dans tout.. SilenceBelle place aux pierres gelées Dont la lune s’est emparée Le silence sec et secret Y recompose son palais Or l’orchestre qui paît ses notes Sur les berges de ton lait blanc Capte les pierres et le silence. C’est comme un ventre que l’amour Ébranle dans ses fondements Cette musique sans accent Dont nul vent ne perce l’aimant La lumière trempe au milieu De l’orchestre dont chaque jour Perd un ange, avance le jour. Rien qu’un chien auprès du vieillard Ils auscultent l’orgue en cadence Tous les deux. Bel orgue grinçant Tu donnes la lune à des gens Qui s’imaginent ne devoir Leurs mirages qu’à leur science. Antonin Artaud - 1925 | |
| | | erell Membre
Date d'inscription : 29/09/2014 Nombre de messages : 9288 Age : 47 Ville : en chemin
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Dim 9 Nov 2014 - 13:29 | |
| Charles Baudelaire
Confiteor de l'artiste
Que les fins de journées d’automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu’à la douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n’exclut pas l’intensité ; et il n’est pas de pointe plus acérée que celle de l’Infini.
Grand délice que celui de noyer son regard dans l’immensité du ciel et de la mer ! Solitude, silence, incomparable chasteté de l’azur ! une petite voile frissonnante à l’horizon, et qui par sa petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans syllogismes, sans déductions.
Toutefois, ces pensées, qu’elles sortent de moi ou s’élancent des choses, deviennent bientôt trop intenses. L’énergie dans la volupté crée un malaise et une souffrance positive. Mes nerfs trop tendus ne donnent plus que des vibrations criardes et douloureuses.
Et maintenant la profondeur du ciel me consterne ; sa limpidité m’exaspère. L’insensibilité de la mer, l’immuabilité du spectacle, me révoltent… Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu.
(Petits poèmes en prose) | |
| | | Aloah Membre
Date d'inscription : 01/11/2014 Nombre de messages : 4501 Age : 85 Ville : De passage sur Terre
| Sujet: Derniers sursauts (p'tit poème de moi) Mer 12 Nov 2014 - 12:58 | |
| DERNIERS SURSAUTSDes lambeaux d'ego Pendent à mes basques Tels des fantômes Agités dans la bourrasque. Soufflez vents marins Et emportez au large Ces dérisoires pantins. Grande Mer ! Pour eux, ouvre-toi ! Des lambeaux d'ego, Prison aux couleurs chatoyantes Comme rubans de prière tibétains, M'enchaînent à l'éphémère. Tournez moulins à prières Dans l'espace infini de l'azur Embarquez ces oripeaux trompeurs. Grand Soleil ! Reprends ces chimères ! Lambeaux d'ego Eau bénite seront mes larmes Pour votre requiem sacré Gratitude sera mon rire (texte d'Aloah Tous droits réservés)
Dernière édition par Alaka le Mer 12 Nov 2014 - 15:07, édité 1 fois (Raison : Titre en majuscules) | |
| | | Aloah Membre
Date d'inscription : 01/11/2014 Nombre de messages : 4501 Age : 85 Ville : De passage sur Terre
| Sujet: Un matin … un lapin … (p'tit poème de moi) Mer 12 Nov 2014 - 13:19 | |
| Un matin … un lapin … - D'où es-tu ? Où vis-tu ? Demande un lapin à Amanda, pas le moins du monde étonnée qu'un lapin lui parle. - Oh ! Répondit-elle, j'ai vécu en tant de lieux, en tant de temps différents que je peux te dire aujourd'hui que je vis sur la terre : elle est ma patrie ! - Comment ? Tu ne te prétends ni française, allemande, indienne ou américaine ou autre ? - Non charmant lapin ! Vois-tu, je sais maintenant que la terre est mon pays et que tous les humains sont mes frères. Je me sens chez moi, je suis chez moi partout, tout comme eux devraient pouvoir le ressentir!
- Hum … Amanda tu m'étonnes ! Tu ne parles pas comme les autres humains ! Il est vrai que la plupart d'entre eux ne savent pas qu'ils peuvent communiquer avec le peuple animal, ou végétal et même minéral !
- Ce temps arrive, lapin ! Il arrive oui ! - Je te trouve bien optimiste petite fille ! - Non, pas optimiste. Confiante voilà tout.
- Hé ! Bien ! Voilà qui devrait me rassurer et pourtant, si tu es la seule à penser ainsi, ça ne va pas nous mener bien loin ! - Détrompe-toi ami lapin ! Je ne suis pas la seule, loin de là … Mes frères humains se réveillent : beaucoup ne veulent plus de guerres, ne veulent plus de discrimination, d'exclusion, de frontières, beaucoup ne veulent plus vous manger, beaucoup ne veulent plus vivre en nantis sur le dos des autres … L'humanité toute entière est en marche vers une autre façon de vivre
- Ah ? Excuse moi de te contredire Amanda, mais ce n'est pas très évident à voir ce qui se passe sur terre ! - Oui, lapin, je suis d'accord avec toi. Le monde est sens dessus dessous et traverse des moments très difficiles et il est probable que cela va durer encore un certain temps. On n'arrête pas facilement une machine infernale ! Mais écoute ce que disent la terre, le soleil, les océans, les nuages, le vent … Entends ce que crient des hommes ! Vois comme sont beaux et conscients, les nouveaux enfants !
Je te le répète, le monde est en marche vers un plan plus élevé, parce que telle est la volonté de Dieu ! - Dieu ? Mais ma petite, il y a belle lurette que vous L'avez oublié !! - Oui mais nous commençons à nous en souvenir. Nous commençons à nous rappeler qui nous sommes et pourquoi nous sommes là …
A ce moment là, un arbre entra dans la conversation, un grand chêne plus que centenaire : - Bonjour les enfants ! dit-il avec un beau sourire feuillu
- Bonjour grand chêne ! lui répondirent-ils en chœur - Oui, Amanda, les temps sont là … Je vois venir un monde lumineux, où tout vivra dans la Paix de Dieu, toute peur ayant disparu. Et moi, Deva des chênes, je vous le dis : vivre dans la Paix de Dieu signifie s'en remettre à Lui en toutes choses et à Le voir en tous et en tout, à commencer en vous-mêmes frères humains ! Oui les temps sont là ! Si seulement vous vous joigniez à nous, si vous vouliez bien unir vos énergies aux nôtres, à celles de votre mère nature, comme tout vous serait plus facile et plus simple !
Amanda resta silencieuse, assise au pied du grand chêne, le dos appuyé à son grand corps. -Le cœur ouvert, uni au chêne, Amanda ferma les yeux et plongea en une profonde méditation.
-Un grand silence régna dans la clairière : toute la végétation, tous les animaux accompagnaient Amanda dans son voyage initiatique. Le lapin était venu se lover contre elle.
Laissons-les vivre ce grand mystère ; retirons-nous discrètement en sachant que cette méditation aura des effets sur vous qui me lisez, car tout est relié. (Texte d'Aloah Tous droits réservés) | |
| | | Totem Membre
Date d'inscription : 06/03/2013 Nombre de messages : 17521 Age : 69 Ville : la voie lactée
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Mer 12 Nov 2014 - 14:49 | |
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| | | Aimelavie Membre
Date d'inscription : 15/03/2014 Nombre de messages : 765 Age : 38 Ville : Lille
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Sam 15 Nov 2014 - 13:02 | |
| J'entre dans l'Amour par la grande porte. Mon coeur palpite face à la grande Dame. Je n'ai éprouvé encore d'aucune sorte, même force si accomplie en mon âme. Le brasier brûle chaque parcelle de mon corps, En haut, en bas, rien n'échappe à la flamme. Et maintenant, du beaucoup je réduis l'effort, De volonté voué à la grande Dame. Amour ne commande rien pas même le bonheur. Il ne se voit pas, Il est au-delà des yeux. Il ne s'entend pas, Il est au-delà du coeur. Amour est, joie portée aux nues et dans les cieux. | |
| | | Qui_ça? Premiers messages spirituels
Date d'inscription : 09/11/2014 Nombre de messages : 9 Age : 109 Ville : Dans le lit de votre femme.
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Dim 16 Nov 2014 - 0:43 | |
| J'avais reçu un coup de poignard, j'avais un côté en sang, fébrile. L'autre côté travaillait à soigner. Une souffrance qui devait pourvoir à abréger la souffrance. Juste de la souffrance. Ailleurs, elle. Loin. Expatriée. Mon médicament. Ma dose homéopathique, ma pensée salvatrice, mon bien absolu. Une longue inspiration en forme d'histoire, du rouge, des bas, des hauts, souvent, dans mon coeur aussi. Et puis alors, et puis tout ça. Ca ronge, tu meurs mon pote. Il me faudrait une alternative. Un truc anesthésiant. Pour là où il n'y a plus rien, où je pourrais tout recommencer. Comme des fleurs qui s'ouvrent ailleurs, qu'on voit pas. Alors la souffrance est une aventure, je suis Alexandre, je joue ma vie et je décide. Je fais un bluff. Mais ça bluffe pas. Il y en a des choses indicibles mais distinctes ! Ils manquent tous d'imagination ! Ils me tuent. Alors elle. Marteau-piqueur. Qui ça ? Elle. Ma souffrance ? Mon bien. Elle ? Ailleurs.
"L'excuse" | |
| | | Shani-Ys Membre
Date d'inscription : 30/10/2013 Nombre de messages : 6209 Age : 44 Ville : Sud
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Dim 16 Nov 2014 - 1:12 | |
| Vagues Transparences
Tan[T] de prisons sans murs, sans grilles, sans violence, Se pa[R]tageaient ces jours rongés par une ab[S]ence, Et dans l[A] volupté de l'aveuglement, Quelques pe[N]sées stériles assiégé[E]s d'ossements, Quelques plaie[S] fécondées par des larmes acides, Se cherchaient un [P]ays a[U]x contours invisibles. Vous m' apparaissiez tr[A]nsversale enthymème, Inscrit dans l'éphémère pa[R] battement de phonèmes, Pacifique, effilé, va[G]abond, [E]rratique, Insufflant aux objets l'apparence o[N]irique. Tandis que fl[A]irant chaque effluve, s[C]rutant, Morcelant le miroir pour trouver vos fragm[E]nts, J' hésitais, tâtonnais, me heurtais aux figure[S], [V]ous souriiez, espiègle, tapi dans l'embrasure[...] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vos Poèmes ... Dim 16 Nov 2014 - 8:58 | |
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