Rappel du premier message :
La voie spirituelle et l'attachement à la réussite matérielle - incompatible ?
C'est une question qui me trotte depuis quelques jours dans la tête : "Est-ce que la voie spirituelle, l'Éveil, exclue d'office toute tentative d'enrichissement matérielle, de réussite matérielle ?"
Autrement posée : Peut-on être éveillé tout en étant riche (je parle bien d'argent), avoir de nombreuses relations sexuelles, avoir un statut social (avocat, homme d'affaire, etc.) ?
Peut-être me trompe-je grossièrement, mais j'ai l'impression en lisant différents ouvrages que c'est soit l'un, soit l'autre. Or, au fond de moi, je ne pense pas que l'on aie à se priver pour s'élever.
Je vais tenter d'expliquer comme je ressens cela.
- La voie de l'ego : on cherche la richesse, le sexe, le statut, le pouvoir pour notre satisfaction égoïste, pour le regard des autres, pour faire plaisir à papa et maman, etc. J'ai envie de parler de : mauvaises raisons.
- La voie spirituelle : l'argent est une énergie comme une autre qui permet la réalisation de projets. Le sexe est le partage de son énergie avec un autre, une union qui finit en va et vient et qui permet de sentir le divin (la respiration et l'expiration). Je ne parle même pas de la phase de séduction qui est, à mon sens, encore plus agréable (les énergies se rencontrent, se rapprochent, se connectent... Quel plaisir !). Le statut n'est rien d'autre qu'une construction humaine sans grand intérêt.
Donc, toujours selon moi, on pourrait suivre la voie spirituelle et vivre dans l'abondance financière et affective, mais... Et c'est peut-être là que se placent mes pensées limitantes... A condition d'oeuvrer pour une cause, pour un dessein qui dépasse notre simple et petite personne.
Je suis désolé si ce sujet, ce post semble stupide... Mais étant un étudiant en Droit de 21 ans c'est là que j'en suis : à me questionner sur l'éveil et le pouvoir (ici, simplement de l'argent et de la sexualité).
Je n'ai pas non plus l'habitude de ce genre de forum, c'est mon premier, je fais de mon mieux. J'en appelle donc à votre indulgence. Par contre je suis prêt à lire vos avis et à les méditer.
Bien à vous.
Iuris