Cuisine spirituelle : recette pour faire un monde nouveau

Une recette simple, impossible à rater :

- Faire éclater ses joies,
- Recueiller les débris dans un très grand récipient,

- séparer doucement les "pauvres en argent" et les "pauvres en cœur".

- prenez le tas de "pauvres en coeur" et faites les mariner avec la
coquille pendant quelques jours dans un bain de gentillesse pour qu'ils
perdent leur sécheresse.

* otez la coquille des "pauvres en coeurs" ...jetez là.
* une fois les "pauvres en coeur" décoquillés, à l'aide d'un couteau enduit
de douceur, épluchez en le coeur
* mettre les coeurs épluchés dans une passoire et laisser s'écouler le
fiel, l'égoisme, la méchanceté que vous jetez.
* verser ce qui reste dans un grand récipient de terre.

Prenez le tas de "pauvres en argent"

- utilisez les en entier sans séparer les Blancs des Jaunes, ni les Blancs des
Noirs ; ni les blonds des bruns ou des roux, ni les chevelus des chauves,
ni les femmes des hommes, ni les gros des maigres etc

************

- Pétrir le tout avec des doigts légers pour que la pâte soit bien lisse sans
aucun grumeaux d'incompréhension.

- Ajoutez deux cuillères à soupe d'attention envers tous les autres, 30 grs
de don de soi, des cuillérées de bonne volonté

- parfumer la pâte à la générosité et à l'amour.

Prenez le reste des ingredients et séparez le Bien du Mal

- montez le Bien en neige et incorporez-le délicatement à la préparation.
- Ajoutez de la levure de tendresse et laissez lever sous le sourire du temps.

- Façonnez une boule bien ronde et enfarinez-la de Joie.

- Laissez cuire -ad vitam aeternam" au soleil de l'Amour sans laisser brûler soit par manque d'attention ou d'enthousiasme.

**********

Très bon !!

Excellent !

Bonsoir,

Je suis contente des réactions provoquée par cette recette de cuisine.

Il reste l'essentiel ........... partager le gateau ... On y va quand ? Maintenant ?

D'accord ... Let's go ! et avec joie ...

Je .. on peut commencer à tester la recette maintenant et -ICI-

Cette salle à manger -virtuelle- me semble adéquate...

J'aimerais tant, et peut être ici plus qu'ailleurs, voir s'appliquer et se parfaire cette recette.

Si la cuisine est un art, l'amour -inconditionnel- en est un autre.

Cordialement

mignon tout plein cette petite recette

merci esther

Y'a pas de quoi !

Parce qu'être honnête m'importe, saches que j'ai raté la recette avec mes gosses ! Ils me fuient comme si j'étais une diablesse réincarnée ! lol

Cordialement

Délicieuse recette.
Je reprendrai bien un petit bout.

esther a écrit:

Y'a pas de quoi !

Parce qu'être honnête m'importe, saches que j'ai raté la recette avec mes gosses ! Ils me fuient comme si j'étais une diablesse réincarnée ! lol

Cordialement

Les Sales gosses!!

Très justement , tu lances une boutade qui telle une balle colorée rebondit joyeusement sur le mur de mes lamentations !!!!

Ainsi, il en a été. Des enfants ont choisi "mon clan" pour naître... J''ai endossé le rôle (mère) car c'était dans l'ordre des choses (ne pas prendre le mot Ordre avec toutes les connotations négatives actuelles possibles !!!!!!)


Cet ordre ancien n'existe plus.....Je pense que je vais voler (!) la balle !


Histoire :

LE CONDITIONNEMENT

Un jour, un cirque fit acquisition d'une ourse blanche. Le directeur du cirque décida que cette ourse ne ferait partie d'aucun spectacle et serait destinée à la reproduction et à être montrée au public.
De ce fait, à longueur de temps, l'ourse se trouva enfermée dans une roulotte si étroite qu'elle ne pouvait même pas se retourner et, elle passait son temps à faire deux pas en avant et deux pas en arrière.

Après de longues années, vieillissante et infertile, l'ourse se mit à dépérir. Elle songeait à tous ses enfants qui étaient partis courir le monde en l'abandonnant sans vergogne. Elle songeait à son pelage qui avait perdu sa blancheur originelle.

Au cirque, on finit par avoir pitié d'elle et on la vendit à un zoo.

Là, dans le zoo, l'ourse disposait d'un espace de vie immense en même temps que de compagnie mais, elle continuait à ne faire que deux pas en avant et deux pas en arrière.

Un autre ours étonné de ce comportement lui demanda : "mais ...pourquoi ne fais-tu que cela ?"

L'ourse répondit : "parce que j'ai été enfermée longtemps dans une roulotte" et que je ne sais plus faire autrement".

*****

Ainsi comme l'ourse, je me dis que je préfère suivre la -voie douloureuse- parce qu'elle m'offre l'innocence (ce n'est pas ma -faute- si je me comporte ainsi ! c'est -parce que- etc etc)

Comme l'ourse, j'ai choisi de perdre la vision "objective" de ce qui est, ici et maintenant, pour la remplacer par une image intérieure de quelque chose de dépassé.
Il y a comme une sorte de culpabilité dans le fait de quitter un état d'être antérieur basé sur quelque chose qui n'est plus adapté mais qui agit encore.


L'une des manières pour pouvoir agir ainsi est de conforter dans ses conditionnements.
Le mental n'a alors plus aucun soucis pour remplacer ce qu'y est par ce qui n'est plus et substituer la réalité du moment par le passé.
La (les) croyance(s) se substituant par conséquence au Savoir, à la Connaissance.

Même si la traversée est douloureuse, je me suis faite croire, à l'aide de multiples schémas bien figés, qu'elle était aussi la voie de mon innocence.