Comprendre l’humain dedans, pour comprendre l’humain devant Thomas D’Ansembourg

Avant d’être le spécialiste en développement personnel et auteur à succès qu’on connaît, Thomas D’Ansembourg a successivement endossé la robe d’avocat au barreau de Bruxelles puis le costume de conseil juridique en entreprise, tout en s’occupant,  en parallèle, de jeunes en difficultés. De ces années au contact des conflits, du mal être et de la violence, est née la conviction profonde que le secret d’une vie heureuse passe par la connaissance de soi. De l’observation de ces univers si différents, s’impose une constatation : les conflits et malheurs individuels ou sociaux viennent en grande partie d’une méconnaissance et non reconnaissance de ses besoins fondamentaux. Par conséquent, « La violence n’est pas notre nature mais l’expression de la violation de notre propre nature » comme il le précise dans son premier livre et best-seller Cessez d’être gentil, soyez vrai. Constation qui le pousse à se former à la méthode de la Communication Non Violente (CNV) avec son fondateur, le docteur en psychologie américain, Marshall Rosenberg.  Méthode dont le principe est d’identifier ce qui nous fait réagir, pour ensuite dialoguer avec le sentiment qui émerge, et oser enfin formuler  le besoin dont il est porteur. Thomas d’Ansembourg, devient par la suite, le collaborateur du psychanalyste québécois Guy Corneau et l’animateur de l’association Coeur.Com dont les ateliers d’expression psychologiques et émotionnelles sont co-animés par des artistes et des thérapeutes.

Mais il refuse de limiter la connaissance de soi au périmètre de l’individu. Dans du JE au NOUS paru aux éditions de l’Homme  en 2014, il établit un pont entre l’individuel et le collectif et développe  sa notion « d’intériorité citoyenne ».  Une idée défendue aussi par d’autres et selon laquelle : pour changer le monde, il faut d’abord se changer soi-même. Thomas d’Ansembourg parle lui, d’un « citoyen pacifié » qui deviendra inévitablement «  un citoyen pacifiant » au service d’autrui.

A l’occasion de la parution de l’édition illustrée de son livre Etre heureux ce n’est pas nécessairement confortable, nous avons rencontré Thomas d’Ansembourg qui nous donne quelques clés pour grandir en discernement et être plus heureux…

http://www.rezozen.com/articles/fiche/194/-Comprendre-lhumain-dedans-pour-comprendre-lhumain-devant-Thomas-DAnsembourg


Ceci a une certaine résonance avec mes expériences personnelles... cela peut aussi intéresser d'autres personnes...

Coucou Ceiba,

C'est étrange j'ai lu ce post ouvert par toi il me semble hier ou avant-hier, enfin je ne sais plus trop et je vois que l'ouverture est d'aujourd'hui même, à moins que tu ne l'ai déjà ouvert sur un autre espace auparavant.  

C'est juste que je voudrais ne pas avoir l'impression de perdre la boule.

Ah tu me rassures.

A toi aussi.

Bonne nuit dans les bras de Morphé.

Thomas D’Ansembourg a écrit :  "Comprendre l’humain dedans, pour comprendre l’humain devant"


"Ces Guerriers de l’arc en ciel transmettrons aux gens les principes et les règles pour vivre une vie en accord avec eux même."

Prophétie Cree

A la bonne heure ! Merci Ceiba d'avoir fait réapparaître le sujet !

"Cessez d'être gentil, soyez vrai... Etre avec les autres en restant soi-même", de Thomas d'Ansembourg.

Thomas d'Ansembourg a écrit : "Cessez d'être gentil, soyez vrai... Etre avec les autres en restant soi-même"

En apprenant a être vrai avec moi-même dans des moments d'introspection, j'ai découvert le grand pouvoir de la vérité. Parfois je prenais des claques parce que je découvrais sur moi même des choses qui ne m'arrangeaient pas trop au niveau narcissisme. Mais après ça va mieux, j'avais recoller des morceaux en moi et c'est un vrai trésor. Ensuite par voie de conséquence je suis devenu vrai avec autrui. Mais tout doucement. Parce que vu que je m'étais fabriqué une vie ou je faisait semblant, je fréquentais des gens avec qui on faisait semblant. C'était notre jeu a nous.

Certaines fréquentations ne pourront pas nous suivre dans ce changement. Comme ils nous fréquentaient parce qu'on était "gentil"  -  ou bien "méchant" ou autre chose mais certainement pas "vrai"  - pour eux ce n'est plus possible, voir dans un premier temps ils vont nous reprocher toutes sortes de trucs, parce qu'on ne leur donne plus ce qu'ils venaient chercher auprès de nous. Souvent une évolution intérieure suppose une perte, d'abord a l'intérieur de soi et puis ensuite a l'extérieur. Et c'est souvent pour ça qu'on n'ose pas aller jusqu'au bout. Intuitivement nous pré-sentons les conséquences de ce changement et nous ne sommes pas prêt à payer le prix des conséquences. Mais il y a des choses qui sont binaires : c'est soit on fait l'omelette et il faudra casser les oeufs, soit on garde les oeufs intacts.

Voilà le genre de choses que j'ai pu observé a mesure que je devenais vrai avec moi même.
Nous avons tellement intérêt, parfois, a "être gentil" que ça ne se fait pas tout seul de devenir vrai. Devenir vrai avec soi même c'est parfois reconnaitre que dans certaines situations, on préfère être faux, et qu'avant de devenir vrai on appelait ça "être gentil".

Soyons doux, durs et dingues !

Et a force d'être vrai avec soi même, le mal qu'il y a en nous devient conscient, nous pouvons ainsi le purger par l'aide de dieu, et devenir vraiment-gentil, c'est a dire les deux en même temps : gentil ET vrai, mais pas tout le temps, sinon les gens vont s'habituer et estimer que c'est une chose qu'on leur devrais. Il faut savoir être parfois vraiment méchant pour être parfois vraiment gentil. Et comme ce sont les films Américain qui ont toujours raison, c'est toujours les gentils qui gagneront a la fin.
Alors God blesse América.