Le besoin d'être aimé .

Rappel du premier message :

Pourquoi le besoin d'être aimés nous habite-t-il sans cesse ?

Adjis a écrit:

Par contre je m'interroge sur les liens sociaux que l'on est capable de tisser si l'on n'arrive pas à reconnaître l'existence de ce besoin d'être aimer chez l'autre ?

Des liens désintéressés.

Pas mal ta devise Lucrère "il brûle et il ose" ;-)

fourmi13 a écrit:

Etre uniquement dans l'amour est un sacré travail sur soi ; c'est sûr que l'on ne souffre plus ca le désir apporte tôt ou tard un désanchantement.

Etre aimé dépend de soi mais surtout de l'autre et personne ne peut être comblé par l'amour d'une autre personne , il y a toujours un bémol.

Aimer sans attendre de retour est le plus beau mais pas le plus facile à faire , du moins pour moi.

Etre aimé , on est dans l'attente , aimer , on attend rien.

Comme dit Hidraya , chacun choisit , il y a toujours deux routes.
Quand on choisit la mauvaise , pas moyen de faire marche arrière , il faut attendre le prochain croisement ........

  

Je ne sais pas s'il y a une mauvaise route ou pas. Il me semble qu'il y a la route sur laquelle on évolue.

Il y a des choses que l'on intègre, et encore parfois pas totalement, ou pas définitivement et d'autres pas. Le désir d'être aimé n'est qu'un aspect de tous les désirs que nous avons ou pouvons avons.

Il me semble aussi difficile de ne pas avoir de désirs, on n'a pas à les bannir, au contraire, comme le souligne Hidraya plus haut, ils sont indicateurs des besoins sur lesquels on doit travailler. Ils sont donc plutôt précieux.

On a des besoins, certains vitaux, d'autres moins.
C'est clair que lorsque le non-assouvissement de ces besoins (des besoins non-vitaux) créent du désordre, un manque, on est clairement dans la dépendance.

Je crois comprendre Hidraya lorsqu'elle dit que lorsqu'on est dans amour, on a besoin de rien et j'arrive d'ailleurs souvent à la conclusion que je n'ai besoin de me "mettre en couple" pour trouver l'amour puisque l'amour est en moi.
Toutefois, je m'interroge: est-ce que cela veut dire que je n'ai plus de joie à voir, téléphoner, parler à mes êtres chers? Pour voir quelqu'un, lui téléphoner, lui parler, il faut être mu par une envie, non? Est-ce cela correspond à un besoin? Si besoin, il y a, j'y travaille dessus, je m'en libère et à la fin, il reste quoi? Un lien désintéressé, donc.

Donc, à la fin, une fois mon travail sur tous mes besoins réalisé, est-ce que cela signifierait que je n'ai besoin ni de rien, ni de personne? Et que mes relations dans l'amour "vrai" (pour le différencier de celui qui répond au besoin, désir, envie, etc ...) ne sont que des relations placées dans l'instant et dans l'éphémère, comme celles que l'on peut faire lors d'un voyage par exemple?

tout à fait Itxaso, je rejoins tes interrogations d'où cette interrogation :

"Par contre je m'interroge sur les liens sociaux que l'on est capable de tisser si l'on n'arrive pas à reconnaître l'existence de ce besoin d'être aimer chez l'autre ?"

Itxaso a écrit:

Je crois comprendre Hidraya lorsqu'elle dit que lorsqu'on est dans amour, on a besoin de rien et j'arrive d'ailleurs souvent à la conclusion que je n'ai besoin de me "mettre en couple" pour trouver l'amour puisque l'amour est en moi.

Je suis également dans cette phase depuis un moment, mais la du coup tu ouvres ma réflexion, si le besoin d'être aimé est un manque d'amour envers soi même, dans la logique s'aimer soi même, deviendrais un besoin de donner son amour, non ?

J'ai l'impression d'être encore à coté de la plaque, et que celui qui est remplis d'amour, est justement celui qui en as besoin.

@Adjis : si tu ne reconnais pas ce lien chez autrui, tu auras un lien désintéressé envers elle/lui, et peut être même un lien propice à l'amour ; de l'autre côté, tu seras à l'origine du contentement d'un besoin narcissique, bref tu seras l'équivalent de la dernière paire d'escarpins à la mode pour une acheteuse compulsive.

Lux a écrit:

Je suis également dans cette phase depuis un moment, mais la du coup tu ouvres ma réflexion, si le besoin d'être aimé est un manque d'amour envers soi même, dans la logique s'aimer soi même, deviendrais un besoin de donner son amour, non ?

Tout à fait, mais aimer soi-même n'est pas aimer son égo. Si l'esprit est relié à l'être qui est tout amour, là ça irradie intérieurement et extérieurement.

Totem a écrit:

Lux a écrit:

Je suis également dans cette phase depuis un moment, mais la du coup tu ouvres ma réflexion, si le besoin d'être aimé est un manque d'amour envers soi même, dans la logique s'aimer soi même, deviendrais un besoin de donner son amour, non ?

Tout à fait, mais aimer soi-même n'est pas aimer son égo. Si l'esprit est relié à l'être qui est tout amour, là ça irradie intérieurement et extérieurement.

J'ai un sérieux doute Totem, je viens d'édité mon topic, si tu souhaites y jeter un œil.

@Lucrèce : et en même temps si on n'est plus attentif à ce type de besoin qui n'est pas forcément compulsif de la part de l'autre, ne risque-t-on de sombrer dans une forme d'indifférence ? Je ne dis pas que cela est systématique mais je pense qu'il y a un risque pour certains individus.

Bon...
dans l'idéal, nous serions tout amour et libre du besoin d'être aimés...
Qui en est là?
Pourquoi ne pas simplement reconnaitre que, là où nous en sommes... eh bien oui, nous avons besoin d'aimer, d'être aimés et de grandir à travers le lien?

Tu as très bien parlé soir de printemps.
Tu viens de dire une des clés principale pour avancer.
Et puisque l'on compare souvent la quête a un chemin, le randonneur va essayer de dire pourquoi tu as très bien parlé.
Lorsque l'on est perdu dans la nature, on a beau avoir toutes les cartes du monde et toutes les boussoles qu'on voudra, la première chose a faire c'est de savoir ou l'on se trouve.

(Traduction : se regarder en face.)

Car celui qui croit être quelque part, alors qu'il est ailleurs, a beau être un savant de la navigation, il va continuer a errer.

(Exemple : nous sommes tous la lumière mes très cher frères)

Mais seul celui qui sait ou il se trouve, qui reconnait bien être là ou il est vraiment, pour le moment,va pouvoir diriger ses pas vers une destination choisi.

(Exemple : je suis dans les ténèbres de mon égo, hier précisément c'était celle ci, dans telle situation vécue je me suis fait berné par telle ténèbre particulière. Allons, ne traînons pas ici, prenons la direction de la lumière)

+1 très dur de savoir exactement où on se trouve.

D'ailleurs c'est p'tete piur ca qu'on a besoin d'être aimé, parce qu'on sais pas trop où on en est... un peu paumé. L'amour des autres nous rassure, on est quand mème accepté

did a écrit:

Tu as très bien parlé soir de printemps.
Tu viens de dire une des clés principale pour avancer.
Et puisque l'on compare souvent la quête a un chemin, le randonneur va essayer de dire pourquoi tu as très bien parlé.
Lorsque l'on est perdu dans la nature, on a beau avoir toutes les cartes du monde et toutes les boussoles qu'on voudra, la première chose a faire c'est de savoir ou l'on se trouve.

(Traduction : se regarder en face.)

Car celui qui croit être quelque part, alors qu'il est ailleurs, a beau être un savant de la navigation, il va continuer a errer.

(Exemple : nous sommes tous la lumière mes très cher frères)

Mais seul celui qui sait ou il se trouve, qui reconnait bien être là ou il est vraiment, pour le moment,va pouvoir diriger ses pas vers une destination choisi.

(Exemple : je suis dans les ténèbres de mon égo, hier précisément c'était celle ci, dans telle situation vécue je me suis fait berné par telle ténèbre particulière. Allons, ne traînons pas ici, prenons la direction de la lumière)

L'on parle constamment de ce que l'on connaît, jamais de ce que nous ne connaissons pas.

On est pourtant nombreux à parler de ce que nous ne connaissons pas, en particulier de l'amour

Hidraya, tu écris souvent que tu essaies des trucs. Ailleurs, tu dis que l'on peut faire un travail sur soi, etc. Qu'est-ce qui motive tes essais, tes expérimentations et ce travail sur soi ?

C'est vrai...
Connaissons nous vraiment l'amour?
L'avez vous expérimenté?
Pouvez vous affirmé "j'aime!" ou même "j'ai aimé!"
A quoi cela se reconnait-il? Il y a en nous tellement d'ambivalence
et l'amour est si souvent mélangé à d'autres mouvements intérieurs...
Avez vous fait l'expérience de l'amour?

Une fois, soir de printemps. Depuis, jamais plus. La porte s'est entrouverte, puis s'est refermée quelques minutes plus tard. Dès lors, je suis devant cette porte et j'attends.

Qu'as tu ressenti alors?
Que ressens tu maintenant?

Indicible.
Maintenant, de l'impatience, voire une certaine frustration.

le besoin d'être aimé c'est peut-être un besoin naturel et innée; spontané; on a tous besoin les uns des autres   pourquoi rajouter à un besoin d'amour; la peur et tout ce qui s'en suit; une fleur comme un enfant comme un animal ou un adulte a ce besoin d'un élément extérieur voir déclencheur pour s'épanouïr; ou grandir ou vivre; non? sinon on déperrit  

anima a écrit:

un adulte a ce besoin d'un élément extérieur voir déclencheur pour s'épanouïr

Et pourquoi serait-ce cet élément en particulier ?

Puisque c'est un élément universel.

Tu penses que l'amour que tu peux éprouver est le même que celui de ton voisin (qui a plus de voitures que toi) ?

saryou a écrit:

On est pourtant nombreux à parler de ce que nous ne connaissons pas, en particulier de l'amour

Tu parles pourtant de ce que tu connais : la non connaissance de l'amour.