Un pti coup de main pour une âme perdue

je reviens parmis vous aprés plusieurs années d'absence comme je l'ai dis dans ma présentation... prés de 3 ans d'absence pendant lesquelles j'ai vécu.. mais finalement pas beaucoup avancé dans ma vie comme dans ma quête spirituelle.
aujourd'hui je me sens comme dans une impasse et je vous demande de l'aide s'il vous plait.

je viens de déménager de région et suis nouvelle venue en bretagne.
chez moi, ma région d'origine, de naissance (l'eure), là ou est toute ma famille j'avais l'impression d'avoir fait le tour de tout, professionnelement et personnelement ...
et puis pour être honnête aussi j'ai fui une addiction réccurente à une drogue devenue monnaie courante dans mon entourage et auquelle je n'arrive pas à dire non lorsqu'elle se présente devant moi... mais qui me fait beaucoup plus de mal que bien.

cela fait donc 3 semaines que je suis installée dans le morbihan.
j'ai mon meilleur ami à 10 kilomètres de chez moi et une autre amie à 30 kilomètres.
Je ne souffre pas de la solitude car depuis bien des années j'ai appris à l'apprivoiser.
mais je n'ai pour l'instant pas d'emploi ce qui fait que ma vie sociale est pour le moins inexistante!
je suis quelqu'un d'assez timide et renfermé. et irrégulière dans mes prises de décisions et actions.
clairement, je n'arrive à me pas bouger! j'ai surement besoin d'un gros coup de pied au c°°!
mais voilà, comment faire pour me le mettre?
mon humeur a toujours été en dents de scie, bien, déprimée, bien déprimée....

quand je relis ma présentation d'il y a 3 ans, je me rends compte que je n'ai absolument pas avancer et ca me déprime total! je suis excatement dans la même situation que 3 ans auparavant, j'ai juste changer de région. et c'est déjà un grand pas pour moi je dois dire.
mis je n'ai pas l'impression d'être plus sereine, je n'ai toujours pas trouvé cette voie professionnelle qui fera que je vais travailler avec le sourire...
je sais au fond de moi que ce déménagement est une bonne chose pour moi... peut être suis je trop impatiente?

j'essaie de faire des choses, promenades dans la nature, méditations mais comme d'habitude je tiens une journée et le lendemain c'est fini... chaque jour est un combat pour moi, même pour faire des choses que je sais bonnes pour moi... je passe la moitié de mes journée à dormir...

j'ai le sentiment de passer à coté de ma vie et pourtant je suis dans cette spirale infernale et je n'arrive pas à en sortir ... en fait je souffre d'être ... comme ca... comme moi.
je sais qu'il faut s'accepter comme on est mais ou est le juste milieu entre l'acceptation et la nécéssité du coup de pied au c°° dont je parlais plus haut?

je dois dire que je suis un peu perdu et déprimée et je suis désolée de polluer le forum avec mes états d'âme mais je pense que "votre aide" me sera bénéfique.
je vous remercie d'ailleurs d'avance d'avoir pris le temps de me lire...



à bientôt

laëtis

tekaya a écrit:

je suis quelqu'un d'assez timide et renfermé. et irrégulière dans mes prises de décisions et actions.
clairement, je n'arrive à me pas bouger! j'ai surement besoin d'un gros coup de pied au c°°!
mais voilà, comment faire pour me le mettre?
mon humeur a toujours été en dents de scie, bien, déprimée, bien déprimée....

Ce que tu décris me fais penser à quelqu'un qui souffrirait de troubles bipolaires.
Alors peut-être que tu aurais besoin d'une aide plutôt que d'un "coup de pied au c°°!" ,
d'un tremplin pour t'aider dans ta démarche ?

Ne te mésestime pas surtout, certains chemins sont plus difficiles que d'autres, c'est tout !
Bon courage à toi.

en l'écrivant je me suis demandé effectivement si je n'étais pas bi polaire...
mais j'ai déjà vu des psy et il me semble que le terme bi polaire me parait fort pour ce que je ressent et ce que je suis.

mais peut être as tu raison...

en tout cas je suis prête à écouter toutes les pistes qu'on pourra me proposer pour sortir de cet état quasi végétatif !

Merci Sharifa pour ta réponse

Bonjour

Je vois ce que tu veux dire, je suis une peu dans le même cas que toi pour tout ce que tu décris. Et le fait de ne pas faire de son mieux peut nous rendre encore plus triste.

Il est vrais que je n'ai pas encore passer ce cape, donc je ne peux pas vraiment te conseiller, mais je te vois.
Je peux te dire de mon point de vue ce qui me semble bon (pour moi) pour avancer:

Il est dur de passer à l'action au début, très souvent on sait ce qui est bon pour nous, mais on ne le fait pas par flemmardise ou par a prioris (le mental ne l'accepte pas car il n'y as pas d'assez bonne raison pour lui mais justement, quand c'est étrange c'est que ça ne viens pas du mental!).

Tout sur notre parcourt est fait pour avancer facilement et dans la joie (eh oui, la vie nous aime beaucoup beaucoup). Le coup de pied au c°° se sentirais si tu ne t'écoutais pas, mais pas besoin de souffrance . Si on suit ce petit fil du bonheur qui vibre en soi. Je pense que c'est comme une spirale évolutive, un moteur qu'on met en route, on commence petit à petit et sans que l'on s'en rende compte on vibre déjà plus haut. Puis on as plus confiance en soi ect.. L'effort deviens agréable.
Enfaite, souvent, de nombreuses opportunités nous sont offertes, mais on décide de faire les mêmes choix qu'avant, qui après on ne désire ne plus faire, mais notre mental est habitué à les refaire (c'est juste une habitude, comment on s'est auto-programmé). Car je pense que tu es d'accord si je dis que notre condition est entièrement notre choix? Premièrement, prendre conscience des ses 'inchoix' et les casser par l'expérience, c'est l'expérience et le partage de cet expérience avec les autres qui vas permettre d'ancrer cet nouvelle réalité! Donc au lieu de rester seul, soyons avec les autres. (Je me suis souvent coupé des autres surement une histoire de peur d'être rejeter..)

Rencontrer des personnes, être avec des personne nous fait beaucoup évoluer (si ce n'est le plus important dans une vie). Ca permet de ne pas nous oublié, de prendre soin de soi ect. Ce se fait tout seul, tout simplement car on as plus envie de faire comme avant. Par exemple j'aimerai beaucoup vivre dans une colloc à 10-15, tout en ayant nos grand espace d'intimité et de silence. Certaine personne sont 'fonctionne' beaucoup mieux accompagné, tu as un ptit copain?

Aussi, ne pas se battre avec cela. A notre niveaux, je ne sais pas si on peut faire grand chose pour changer ca, à part faire des choix. La lumière du projecteur changeras de bobine, mais ce n'est pas le personnage du film qui vas changer la bobine.

Voilà, n'ai pas peur de polluer! au contraire cris, chante ce que tu ressens!! ^^ On désire t'entendre en tout cas, tu nous apporte beaucoup. Merci pour ton poste.

Bonjour tekaya, tu es la bienvenue, je ne crois pas que tu pollues le forum, je crois qu'il est là exactement pour ce genre de relation, donner, donner ce que l'on peut donner, essayer de donner ce que l'on a et ne pas se forcer à donner ce que l'on a pas, recevoir ce que l'on peux prendre, laisser de côté ce que l'on ne peux ou ne veux pas prendre.

Je comprends ta question et je peux essayer de chercher un peu, tu es dans ta vérité au moment ou tu agis et demandes de l'aide, mais tu dois comprendre que personne ne peut avoir l'autorité et le droit de dire qui tu es ou ce que tu devrais faire. N'importe qui à le droit de montrer des portes, mais seul toi peux les ouvrir et regarder ce qu'il y a à y trouver. Toi seul peut choisir entre te mettre un coup de pied au fesse ou prendre le temps, si c'est l'extérieur qui dirige il y aura une transmission d'interdépendance, de peur et de domination.

L'objectif étant de rentrer rapidement dans une énergie ou l'aide viendra de soi-même, être son propre moteur de joie et de créativité, tandis qu'observer à l'extérieur pour comprendre qu'il faut regarder à l'intérieur pour trouver sa solution est un passage seulement temporaire.

Je dois dire que pour commencer à chercher, il faut toujours démarrer avec ce qui est, ne pas souhaiter « oui mais si j'avais ça ce serais plus simple, ou s'il y avait ceci ce serait différent. ». Je dirais que commencer avec les faits tels qu'ils sont permet de comprendre plus facilement la vérité. De discerner le vrai du faux les faits tels qu'on se les imagines et qui nous font souffrir. Accepter ce qui est, amène une énergie pour aider à la transformation.

J'aimerais dire qu'un état de souffrance et d'isolement est un très bon moment pour commencer une recherche intérieure, seule la vrai solitude (pas l'isolement) permet de commencer à observer véritablement et essayer de comprendre qui l'on est vraiment. Qui l'on est derrière celui que l'on croit, que l'on penses être. Les effets on les connaît, ils sont les même pour toi, moi, lui, l'autre, toute l'humanité. Il y a de la colère, du désespoir, de l'anxiété, du stress, du chagrin, des plaisirs et des peines. Une grande souffrance.

Bien que nous soyons chacun une âme, un être unique nous sommes aussi toute l'humanité. C'est une belle phrase, en quoi est ce que ça nous aide, et bien c'est juste pour comprendre qu'il ne faut pas faire l'erreur de vouloir guérir l'humanité de l'extérieur pour trouver la solution à cette souffrance, mais que c'est en comprenant en soi, en connaissant cette souffrance, en la guérissant qu'un changement non mesurable se produit dans notre vision du monde et de
l'humanité.

Un bon conseil, un nouveau boulot ou n'importe qu'elle nouvelle méthode et activité pour se vider l'esprit apportera une réforme superficielle, un nouveau confort sans doute, mais si il y a un désir sérieux de trouver la source de cette souffrance et la comprendre il ne faut pas se contenter d'un simple aménagement extérieur qui ne servirait qu'a se rendormir et remettre ses problèmes dans la boite pour plus tard.

Les problèmes n'existes pas, ce sont des nœuds intellectuels, des fragmentations intérieure, c'est le mental qui s'amuse et prend plaisir à perdre l'âme pour qu'elle ne trouve pas le chemin qui la connecte avec ce qu'elle recherche. La souffrance est un message que bien souvent nous refoulons d'une manière ou d'une autre. Les explosions d'émotions sont aussi des messages que nous justifions, expliquons, jugeons, condamnons, et une fois que quelques mots ont été mis sur l'émotion ou la souffrance pour la camoufler on continue son chemin sans faire attention à ce qu'il s'est véritablement passé.

Si l'on regarde, accepte, laisse l'espace à ses souffrances, ses émotions, laisser tout simplement être, sans nommer ni juger, alors il est possible de commencer à la comprendre d'une façon autre que par le mental.

Commencer à comprendre qui l'on est vraiment c'est se permettre à soi même de sortir des rôles que l'on se donne, sortir des images, images de victimes, de bourreau, de gentil ou de méchant. Faire un pas de côté de toute les réponses qui nous à été donné par nos parents, nos amis et toute la société permet d'ouvrir un chemin totalement nouveau ou sans jugement, on se met à douter du grand théâtre de la vie tel qu'il nous est présenté, reconnecté avec de nombreux outils de création naturel qui ont été complètement caché à l'enfant qui arrive sur terre et reprendre goût avec sa véritable nature.

Aucune réponse véritable ne viendra d'un livre que ce soit spirituel ou scientifique, car la source première est soi, nous avons notre propre vision du monde et celle ci change en permanence en fonction des choix que l'on fait pour soi. Accepter les erreurs pour ce qu'elles sont, des erreurs, les comprendre et changer. Se pardonner toujours, ne pas tomber dans un cercle destructeur de culpabilité, mais laisser la vie s'exprimer en soi, accepter ce qui est, il y a de l'obscurité, mais l'on peut creuser et trouver cette lumière au fond et découvrir que l'obscurité n'était qu'une illusion.

Cette lumière qui est en nous, on ne la verra que quand nous déciderons d'arrêter de regarder là ou est le bruit en suivant des yeux les illusions qui tournent en rond, mais quand nous accepterons de regarder là ou nous avons si peur de regarder, en nous-même, dans la conscience silencieuse qui attend de se reconnecter à nous et qui envoie ses messages d'amour sans condition.

Il y a beaucoup de choses à dire, ou très peu, cela dépend de chacun, s'abreuver de mots peut troubler, tandis qu'un seul mot panneau indicateur peut aider à voir ce qu'il y a derrière le mot.

merci Charles et Michel pour vos réponses qui l'une comme l'autre éclairent mon chemin et mettent des mots sur des choses dont j'avais conscience parfois mais que j'oublie tellement vite.

je suis d'accord avec toi Charles sur le fait que toute notre condition est question de choix mais que l'on revient souvent sur ses habitudes par auto conditionnement.
c'est mon cas professionnelemnt parlant et surement d'une manière générale dans ma vie.

je pense comme tu l'as suggéré que j'ai besoin de personnes pour avancer mieux dans ma vie, ils sont un peu mon moteur. je n'ai pas de "pti ami" mais cela fait longtemps que je ne mise plus tout la dessus! mais mes quelques amis m'aident à leur manière.
Je comprends ton envie de colocation avec grande partie de silence et d'intimité.
pour avoir vécue en colocation durant plusieurs années, j'ai appris par cette expérience que la solitude est parfois meilleure quand toutes les conditions ne sont pas réunis... pour mon cas en tout cas. mon besoin de silence étant trop important

Michel, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que n'importe quel aménagement extérieure à ma vie ne me fera pas comprendre la source de ma souffrance.
c'est par là qu'il faut commencer car comme tu dis sinon on ne fait que remettre à plus tard ses "problèmes" ... c'est ce que j'ai fait durant ces dernières années.

en tout cas vos réponses sont sages et je vous remercie du fond du coeur d'avoir pris le temps de me répondre avec amour, et sincérité.

je vous souhaite de continuer sur votre chemin

amicalement

laetitia

coucou Tekaya et re-bienvenue

je suis un peu comme toi à pas trop savoir où je vais mais je vois un peu plus de p'tit clin d'oeil qu'à l'accoutumé ou c'est peut-être parce que je ne suis plus aussi omnibulé par ma situation; que je vois souvent statique surtout quand je compare aux autres; j'ai une certaine tendance à voir plus ce qui ne va pas que ce qui va et forcémment ça me rend triste ou mélancolique voir plus colérique^^; c'est un peu par vague aussi un coup ça va un coup non; mais ce qui a peut-être changer avec avant c'est que je ne supportais pas cet état et l'impression que moins je le supporte et plus il s'accroche en fait; c'est presque comme si maintenant je m'autorisais à vivre cet état; quand je suis triste je pleures et ça va mieux avant aussi je pleurais mais ça ne me soulageait pas vraiment; j'étais triste d'être triste^^ là ça me fait du bien parce que je sais que c'est un passage ou tout simplement un message; enfin je sais pas trop comment l'expliquer mais j'observe peut-être plus ma tristesse; et du coup aussi je profites plus de la joie aussi; peut-être un petit moins dans le jugement qu'avant; on m'a dit ersonne n'est parfait et c'est pas le but; j'ai du mal à lâcher prise sur les évènements mais en fait c'est sur moi que je dois lâcher prise...

peut-être laisses toi le temps de vivre les moments (souvent je préfère zapper); fais-en ton ami ou apprivoises-le; c'est souvent le temps qui passe qui fait qu'on se juge mais plus le temps passe plus je vois qu'il orchestre bien les choses pour nous; les choses arrivent quand on ne s'y attend plus vraiment

sans s'en apercevoir on avance avec le temps; et puis oser c'est important enfin tenter; tester; goûter les expériences; si tu as envie de faire une formation à l'opposé de ce que tu connais et qui t'intrigues bein vas-y; il y a une chose que tu fais qui me parait trés importante c'est que tu te promènes dans la nature ou autre; bref gardes confiance parce que je crois qu'il y a toujours un moment où ça se décante; où ça nous tombe dessus..

hier je suis tombée sur une phrase dans l'émission " nus et culottés" de Saint François d'Assise qui me parle bien; " Commence par faire le nécessaire puis fait ce qu'il est possible de faire et tu réaliseras l'impossible sans t'en apercevoir" c'est vrai au départ on fait jamais ce qu'on veut et petit à petit on fait ce qu'on veut faire; les choses se mettent en place tranquillement, j'ai l'impression

oui quelquepart j'ai remarqué qu'avant je m'accrochais à un changement qui ne venait pas ou pas comme j'espèrais et depuis que je prends "un peu plus" les choses comme elles viennent ou que je prends "un peu plus" ce qu'il y a à prendre; j'arrive un peu plus à faire ce que je veux faire? ou je fais un peu plus les choses dans la joie...un peu comme si je baissais les armes?

prends le temps de vivre et penses à toi mais dans le bon sens du terme avec amour je veux dire dans le sens aussi "non je ne regrettes rien"

Bonjour Tekaya,

Selon moi tu souffres plus de dépression que de bipolarité...
Je partage l'avis et les conseils de Michael.

Je comprends ton ressenti car c'est une phase que j'ai connu. D'ailleurs, j'ai également quitté ma région, l'Auvergne, pour vivre 3 ans dans le Morbihan, pensant aussi que j'avais assez vécu dans les volcans... Au final je suis de retour depuis janvier
En ce qui me concerne, c'est quelqu'un d'extérieur qui m'a aidé, qui m'a ouvert les yeux et remis sur les rails. Il y a encore deux mois, j'étais éteinte, dans le brouillard même si j'essayais de trouver des solutions en vain. Aujourd'hui, je sens que j'ai retrouvé ma lumière, je suis reconnectée à la Source, et ce n'est que le début...

Voilà ce que je peux te conseiller:
La première chose comme l'a dit Michael, c'est qu'il faut vraiment que tu travailles sur toi, que tu te poses les bonnes questions...
Pourquoi je souffre? Est-ce que j'éprouve de la colère, contre qui ? (ta famille? toi même?) . Qu'est-ce que je souhaite au plus profond de moi-même? Quels sont mes rêves?
J'insiste sur le fait que tu dois d'abord trouver la cause de cette souffrance. Il faut alors la comprendre: trouve l'aspect positif qui est survenu après ces évènements passés. Alors accepte-les, pardonne.
C'est en enlevant toutes ces "tâches noires" qui te rongent que tu pourras construire un meilleur avenir. C'est toi qui est maître de ton destin, tu as toutes les cartes en mains. Ne pense pas qu'un projet soi fou, irréalisable...ça se sont juste les limites illusoires du mental. Il faut que tu reprennes confiance en toi, que tu redevienne qui tu es réellement...

Dans tes méditations, demande à l'Univers que l'on t'aide à guérir, à retrouver ta lumière.
Selon ton ressenti, tu peux aussi faire appel à une aide extérieure qui serait dans l'énergétique: magnétiseur, maître reiki...
Renseigne-toi aussi, il est possible qu'il existe des méditations collectives près de chez toi, qui, si elle sont bien dirigées, seront l'occasion de t'aider et de rencontrer de nouvelles personnes.

Merci du fond du coeur Aerlin et Anima pour vos conseils; cela m'aide beaucoup à retrouver confiance en moi car il me semble que là est le vrai problème;



je vous souhaite beaucoup d'amour et de lumière

tekaya a écrit:

j'ai le sentiment de passer à coté de ma vie et pourtant je suis dans cette spirale infernale et je n'arrive pas à en sortir ... en fait je souffre d'être ... comme ca... comme moi.
laëtis

Bonjour Tekaya,
"ëtre comme ça..comme moi"
Je ressens bien la souffrance que tu as d'être toi, comme toi en ce moment

Lorsque nous avons un bouton sur le visage, nous avons l'impression que il n'y a plus que lui, tout le monde a les yeux rivés sur ce fameux bouton, et nous aussi.
Du coup nous avons oublié, ce qui compose notre visage, il n'y a pas que ce bouton et bien souvent, nous sommes seule à le voir, le monde voit autre chose de nous que ce bouton !

Nous avons tous des qualités et des défauts, c'est normal !
Vouloir être différent, oui, mais connaissons-nous vraiment tout ce qui nous compose ?

Si tu cherches en toi, tu trouveras les choses que tu n'aimes pas faire, les choses que tu aimes faire

la question que je poserai est :
Que vois-tu de toi ?
-......, pourquoi ,......comment,......quand a quel moment, avec quelles personnes, quelles situations ?...
et qu'est-ce que tu ne vois pas de toi ?
qu'est ce qui te plait de toi ?
A quel moment, en faisant quoi tu es contente ?

cherches, il y a des choses, cela peut être cuisiner, chanter, laver, dessiner, coudre, s'occuper des autres,....etc

cherches aussi quand est-ce que tu es triste, pourquoi ? quand ?

Se poser des questions pour vraiment connaitre comment nous fonctionnons
Et ensuite, nous pouvons regarder si l'importance que l'on donne à quelque chose, est-elle bien nécessaire ? suis-je obligée de ne voir que mon bouton au milieu de mon visage !
alors que il y a d'autres choses plus importantes et plus agréables.

Se forcer à méditer, ou à se promener, si l'on n'en a pas trop envie, cela n'est pas certain que ça marche pour nous remonter le moral !

qu'est ce qui peut me faire plaisir et remonter mon moral,
par un temps, j'écoutais sur Youtube , une chanson qui me dopait littéralement, j'en avais besoin, et dés que je sentais mon moral en baisse, vite , vite, je remontais mon énergie avec cette chanson.

Ce n'est qu'un exemple,
mais je crois qu'il faut apprendre a se faire plaisir, le plus souvent possible, avec des choses simples et abordables.
C'est un peu se nourrir spirituellement, avec quelque chose qui va nous faire vibrer et vivre, et du coup en écoutant ma chanson, je ne pensais à rien d'autre, j'étais totalement en conscience avec elle.

Et un jour, je n'ai plus eu besoin de la chanson, mon énergie prenait l'habitude d'être plus haute, je prenais l'habitude de ne pas me critiquer en me montrant ce bouton sur le visage, mais en mettant l'accent sur la petite chose que j'avais réussie, et j'en grandissais le plaisir en me repassant en boucle mon petit plaisir de ma petite chose réussie, au lieu de me repasser en boucle mon boouton sur le visage !

Prendre le temps de jouer avec soi, de jouer avec les mots qui nous réchauffent, avec les choses qui nous plaisent et les partager.
Pleins de jolis instants à toi, te voilà partie avec ton épuisette et mettre toutes ses jolies choses dans ta boite magique.

merci alilia pour cette métaphore du bouton qui représente plutôt bien ce que je ressens dans les moments ou je ne me sens pas bien.

dans un premier temps je tiens à vous dire comme c'est important pour moi de me sentir aidé et épaulé... chacuns de vos messages et témoignages m'aident à relativiser et me donne un indice sur une manière plus constructive pour aborder les choses et se sentir mieux et en paix.

dans un second temps je comprends que j'ai oublié le vrai problème et me suis concentrer un travail qui n'a pas abouti et ne pas vraiment fait de bien...comme tu l'as dis alilia, se forcer à faire les choses n'aident en rien... pour la méditation j'ai bien sentie que cela n'avait pas vraiment de bénéfices pour moi... pour les promenades en nature c'est différent car c'est dur de se bouger mais quand j'en reviens je me sens tellement bien... c'est comme pour le sport.
mais une chose que chacuns de vous à souligner c'est bien de me poser les bonnes questions et de chercher l'origine de la souffrance.

encore une fois et même si je me répète, je remercie chacuns de vous pour le temps que vous m'avez accordé et le réconfort que vous m'avez apporté.
je dois maintenant travailler seule mais vous m'avez été d'une grande aide.

Oui Tekaya, chercher l'origine de la souffrance,

Mais savoir aussi que parfois la souffrance fait si mal et devient si énorme que entrer dedans pour voir son origine est très difficile
Alors peut-être dans un 1er temps accepter que cette souffrance existe, ne plus la nourrir en y pensant tout le temps et du coup elle ne disparaît pas, mais prend juste la place qui lui revient, nous la posons dans un coin, nous savons qu'elle est là et dés que nous saurons comment faire , que nos forces serons plus grandes, nous nous occuperons d'elle.

Car nous ne pouvons nous mentir, nous sommes pas en forme,
Seulement, allons nourrir notre énergie, le ciel sera plus clair et nous pourrons alors,la regarder, l'apprivoiser et donc la connaitre, la comprendre et la guérir.

Alors amuses-toi à te faire plaisir et c'est avec l'énergie que tu te fabriqueras que tu pourras faire face au reste.

Belle journèe
je t'embrasse

Je suis d'accord avec alilia, se concentrer sur la souffrance peut avoir l'effet d'augmenter la difficulté, il y a une façon de l'aborder, en l'acceptant, en l'invitant prendre le thé à la maison, en marchant dans la nature. En étant présent à soi dans sa globalité sans effort, sans se concentrer pour trouver quelque chose, créer un problème en cherchant un problème mais en s'aimant sans se juger. Dans les moments de solitude il faut bien sentir que l'on n'est jamais seul, à différents niveaux il y a relation.

Et c'est bien de cela dont il s'agit, apprendre dans le miroir de la relation en solitude avec toute la beauté de la vie.

Dans ce silence intérieur sans efforts, un espace s'ouvre pour les réponses et la guérison.

des bisous à tous!

rien d'inquiétant, c'est normal dans notre société malade, il faut relativiser, il y a toujours pire, c'est pas grave, car en réalité personne n'avance car nous finissons tous en poussière,

https://spiritpartage.forumactif.com/t3254-en-finir-avec-la-souffrance?highlight=souffrance