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 Dépendant du plaisir

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MessageSujet: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 20:03

Bonjour tout le monde

Suite à mon précédent message, dans lequel je cherchais des pistes pour lutter contre mes peurs (un peu la peur de tout), j'ai compris que je devais passer par le ressenti, c'est à dire observer non pas avec mon intellect mais de manière plus intégrale en y ajoutant mon ressenti intérieur. Je passe donc naturellement mes moments à essayer de vivre mon corps pendant la méditation et la vie de tous les jours.

Le premier problème c'est que cela me demande souvent un effort car je me sens mal à l'aise dans ce corps, je ressens surtout des tensions un peu partout et surtout au niveau de la gorge. Mais aujourd'hui, je suis quand même bien décidé à découvrir ce qui se cache derrière donc ce n'est pas vraiment LE problème.

Le vrai problème, plus important, c'est qu'il m'apparaît extrêment difficile de ressentir mon corps dans la vie active ou pendant les temps "hors méditation". C'est un peu le même problème que j'ai rencontré en essayant d'intégrer la méditation pendant la journée ou pendant les pauses (je n'y arrive toujours pas). En fait, je me rends compte que dans ces moments là, je ne suis poussé que par une chose : la recherche d'un plaisir. Ce plaisir peut prendre les formes les plus anodines :
Par exemple, au travail, j'ai souvent envie de me débarasser des tâches pour être libéré et passer à quelque chose qui me plait.
Chez moi, dès que je m'ennui, je cherche désespéremment à m'occuper, à me faire plaisir. Par exemple, je vais chercher à ré écouter de la musique dans le seul but de m'apaiser, de me faire plaisir au travers les émotions que je pourrais ressentir.

Cela me donne la sensation d'avoir toujours besoin d'un certain plaisir, comme si je ne pouvais jamais m'en passer. Quand je finis la méditation, je me dis souvent : "bien, maintenant je peux faire ceci ou cela" comme si j'étais libéré et que je pouvais maintenant me faire plaisir. Même sans désir particulier, ma première idée, c'est de rechercher le plaisir, c'est comme si c'était instinctif.

En fait, en m'observant, je me dis que la grande majorité de mes actions ou réactions ne visent qu'à obtenir un bout de plaisir, généralement du comfort. Je me dis aussi que c'est un plaisir qui n'est que d'ordre psychologique, il n'y a pas véritablement de raison à sa recherche si ce n'est la sensation (le calme, l'excitation, la sensation d'avoir été utile ou aidé quelqu'un, etc). Rechercher ce plaisir me coupe totalement de mon corps car je suis tellement accaparé par la situation que je l'oublie.

Quand j'observe autour de moi, j'ai l'impression que tout le monde est aussi dépendant d'une certaine forme de plaisir. Cela va des drogues, en passant par le jeu jusqu'à l'idée, l'écriture, la passion pour une chose. Ce plaisir n'apporte rien de plus que le sentiment d'être plus heureux et au final, j'en viens quelque fois à me dire que plus on ressent du plaisir, plus on est heureux.

Cela dit, j'ai quand même la sensation de fuir quelque chose (la solitude ? le présent ?), que ce soit à travers mes peurs ou à la recherche d'un plaisir, surtout lorsque je juge la situation contraignante. Je me dis qu'il n'y a pas non plus de solution intellectuelle à ce problème de dépendance car chercher à me défaire de cette recherche du plaisir reviendrait aussi vouloir chercher une autre forme de plaisir (par le fait de ne pas en avoir).

Je me demande donc comment vous, vous vivez le plaisir. Le recherchez-vous sans cesse, que ce soit au travers des livres, des films ou autre activité culturelle ?
Peut-on vivre pleinement un plaisir et sa recherche ou bien, sommes-nous toujours coupés d'une partie de nous-même dans les deux cas ?

Je vois bien que dans le plaisir, je suis la sensation même et dans sa recherche je souffre psychologiquement car je cherche à combler un manque, donc dans les deux cas je n'arrive pas à intégrer le ressenti. Ces moments où je recherche à faire ce que "j'aime" occupent une grande partie de mon temps... soit je suis tiré par mes peurs, soit par le plaisir (et mes peurs créent un manque de "bien-être" que je cherche à combler par du plaisir)... entre les deux je tente de méditer et de ressentir... bien difficile !
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 20:16

Tout seul, je ne pense pas que tu y arriveras...
C'est mon avis, mais à toi de faire ton expérience.

Si un thérapeute cela ne te parle pas, essaie peut-être de trouver quelqu'un qui t'apprenne la méditation (parce que sans un enseignement oral et des sessions de questions-réponses, je ne suis pas sur que l'on puisse vraiment comprendre).
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 20:36

Je ne pense pas que tu sois addict au plaisir mais que tu fuis ta souffrance, La Souffrance.

Par rapport a la méditation, peut etre faudrait'il arreter et passer a quelquechose de plus terrestre comme la pratique du Hara, le Qi Qong par exemple. Le mieux est d'apprendre auprès d'une association. Faire du sport, assez physique.

Faire des choses terre a terre.

Bien noter que la recherche du Plaisir est une recherche du Divin, de son Infinité, de sa Béatitude. Dans les moments de pur extaze, ou bien lorsque l'on ce sent "vivant" "libre interieurement", il y a une porte qui s'ouvre sur l'infinie et l'Etreté qui est une sorte d'aperçu de ce que l'on nomme "Eveille". La recherche du plaisir tend vers cette Porte.


Je rejoint Guillaume sur la nécessité d'un thérapeuthe. Ce n'est pas miracle mais peut etre cela pourrait'il t'aider réellement.


S'épanouir est très important. Réalisez ses reves, ses désirs, ses envies.


Oublier un temps la spiritualité n'est pas un mal. C'est la vie en soi souvent que l'on fuit, parcequ'il y a un regard de vérité sur soi qui ne nous est pas possible d'avoir par divers méchanisme psychique.

Ecoute tes envies, la vie en toi, celle qui porte, sourie et te rend léger. Celle qui fait grandir, guérie, panse et nous ouvre par la suite a plus grand.


En résumé, priviligier les choses terrestre, faires des exercices en groupe et pourquoi pas trouver une petite amie si tu n'en a pas une.


Bon courage, l'homme sincère est toujours guidé dans sa quete. Molo, prudence, tempérance.


hello !
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 20:56

Des tensions a la gorge peuvent traduire des choses non exprimées, non dites , des choses dont tu ne veux peut être pas prendre conscience. Reflechie bien la dessus, par ailleur n'a tu pas des problemes pour respirer, nez , poumons car tu parles beaucoup de ressenti. Si probleme de ressenti il y a alors des difficultés pour respirer peuvent être présentes, si particulierement les poumons ou douleur thoracique : une oppression.

bref a toi d'interpreter les signes.
Pour ce qui est du plaisir, je ne vois rien de mal dans ceux que tu cites. Je pense que tu ferais bien de faire une activité physique, et pour la méditation petits conseils : tu te concentre sur ton inspiration et ton expiration, tu peux imaginer que tu inspire une lumière qui va dans tout ton corps et qui t enveloppes et n'oublie pas de faire une affirmation du type : je prend du plaisir a méditer car ainsi je renoue avec Dieu, je remet au créateur tout ce qui est source de tension en moi .....

Pour le travail je te donne un gros tuyaux :Imagine que ce n'est pas toi qui travail mais dieu a travers toi. Tu devient ainsi l observateur de dieu qui travail a travers toi. Ce n'est plus toi qui travail mais dieu. Si ton travail ne te convient pas essaye de le faire au mieux et de faire qq exercice de visualisation pour sacraliser la matiere. Là tu devient un veritable disciple tu travail ala fois pour la collectivité en fesant cela et pour ta lumiere interieur. SSi ton travail ne te convient toujours pas apres dis a dieu : ecoute mon vieux je fais de mon mieux pour l'instant j'aimerai cependant quand ce sera possible m'orienter plutot vers tel profession ou tel poste . Et n'oubli pas de dire"si c bon pour moi" car dieu a peut être d'autres projet pour toi alors tkt pas!
Aller la pêche!
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 21:11

Entièrement d'accord avec Nicolas : de l'ancrage te ferait surement beaucoup de bien.


Dernière édition par Guillaume le Mer 20 Juil 2011 - 22:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 22:00

Veuillez m'excuser, je me suis probablement assez mal exprimé dans mon message.
Vos réponses me donnent le sentiment d'être à côté de la plaque. Je comprends dans le sens où ce que j'ai écris est trop "mental" ou trop décalé par rapport à la réalité, c'est peut-être aussi un problème de vocabulaire.
Je ne sais pas si vous avez résolu les problèmes du plaisir et de la peur ou si ces problèmes ne sont plus des "problèmes" pour vous.

Mon chemin s'arrête ici car le mien semble effectivement celui de ne pas vivre pleinement cette vie (le fait d'être trop dans le mental sans doute). Je crois m'attarder sur des sujets que je semble loin de comprendre.

Je vous remercie sincèrement pour votre aide, je vais redescendre sur terre.

A bientôt peut-être :BJR004:
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 22:04


Salut!
Oui comme ça, je ne comprend pas ton problème "olala je me fais trop plaisir!" C'est rare que des personne se permette des plaisirs, la victime ayant le pouvoir absolue dans notre société.
Mais je crois cerné un peu, peut être essaye de cacher quelque chose en toi, une blessure, avec des plaisirs?

Presque tout le monde manque d'ancrage. A partie du moment où on se sent mal à l'aise dans certaines situations, c'est un manque d'ancrage, d'enracinement dans la matière et dans le corps. Quelqu’un qui passe ses journées devant un écran en oubliant son corps se sentiras facilement mal à l'aise dans beaucoup de situations.
S'enraciner profondément ramène notre conscience ici et maintenant.

Pour faire simple nous sommes connecté à la terre et au ciel, nous sommes le pont entre le ciel et la terre.
- S'enraciner, se connecter à la terre, à l’instinct animal, nettoyer le chakra inférieur apporte la jouissance de soi (dénué d'objet au final, juste jouir d’être ici et maintenant).
- Connecter le ciel apporte la connaissance absolue.
La conscience ne se trouve pas dans le ciel, mais dans le coeur! S'enraciner apporte généralement plus de conscience, non pas comme le grecque qui s'envole vers le soleil avec des plumes collées sur les bras.

Dans notre société, peu de personne connecte la terre, nous sommes un peu comme des ballons flottants (bien que des personnent confondent "matérialisme"(qui est mentale et pas matériel) et "être ancré dans la matière"(qui est devenir réel))

Il y a diverse technique d'ancrage, comme faire du sport, tenir en équilibre, faire du jardinage pied nu! Nos chakra inférieur sont quand même dans un sale état grâce a l’éducation judéo-chrétienne qui refoule le corps, l’instinct animal, le sexe, et qui fais l'éloge du ciel ce qui permet à notre monde obscurantiste d'exister.

Soit, met l'intention et vie. hihi^^

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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 22:34

Fab,
Je n'ai pas du tout vu ton post comme trop mental, mais comme le dit Charles tout le monde a plus ou moins des problèmes d'ancrage.
Je disais simplement cela (comme Nicolas surement d'ailleurs) dans le sens où l'ancrage est une excellente solution aux problèmes dont tu parles : l'ancrage libère de la peur, amène la concentration, permet d'accepter la souffrance, rend moins dépendant aux plaisirs extérieurs...
Je ne disais pas que tu étais barré avec tes posts. Au contraire tu présentes des questionnements qui sont essentiels.
J'ai aussi les problèmes dont tu parles en partie (tout le monde les a), et s'ancrer dans le Hara est une excellente solution pour s'en défaire de plus en plus.

Un post sur le Hara :
https://spiritpartage.forumactif.com/t2283-hara?highlight=hara
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeJeu 21 Juil 2011 - 10:50

Bonjour,Fab,

Notre être est destiné au plaisir , chaque fonction de notre essence possède en effet un part émotionnelle , le mental prend du plaisir dans la lecture et le savoir c'est ce qui nous permet de continuer nos recherches , d'accroître notre compréhension , sans ce plaisir de savoir et d'étudier nous ne pouvons développer notre mental .

Notre corps comprend aussi cet aptitude naturel au plaisir , le plaisir de bouger , de se mouvoir , de se sentir libre , notre instinct qui comprend les sens est aussi apte au plaisir sa part émotionnelle sont toutes les sensations que nous pouvons éprouver , y est lié la plaisir sexuel qui fait partie du centre instinctif .

Quant à la fonction émotionnelle , c'est le centre de tout plaisir , si cette fonction n'était pas empruntée, utilisée par les autres fonctions , se mêlant à leurs activités , la vie serait d'une égale et stérile tristesse , nous penserions , agirions , existerions , comme des robots , nous sommes tous dépendant du plaisir pour évoluer .

Selon leur type d'être et le centre de gravité de leur conscience , chacun est différent face au plaisir , une essence de Jovial est le plaisir incarné au contraire d'une essence lunaire instinctive et introvertie , si dans un groupe de travail si il n'y a pas d'essence jovial , cela ne dure pas longtemps et ne donne pas beaucoup de résultat , pareil pour le centre de gravité de notre conscience , un être dont le centre de gravité est la fonction émotionnelle peut rarement être compris par un être dont le centre de gravité de sa conscience est le mental , à moins qu'ils en soit tout les deux conscients bien sur .

La pluralité des essences et des centres de gravité est nécessaire pour un réel travail en commun , hélas par facilité mécanique , les mentaux s'attirent entre eux , mais si ils peuvent échanger , ils ne peuvent pas progresser , ni développer les fonctions qui leurs font défaut , et c'est valables pour toutes les types d'associations monofonctionnelles , love .
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 2:09

Fab c'est pas la première fois que je te lis et je rencontre exactement les mêmes problèmes que toi.

Je tiens à remercier les forumeurs qui ont répondu pour leur aide.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 5:48

Ce qui suit est extrait de l’excellent livre « réconcilier médecine et spiritualité » du Dr Jakob Boesch

C'est un peu long, mais je pense que ça vaut le coup, même si on le lit en plusieurs fois.


Harold G. Koenig, psychiatre et directeur du Center for the Study of Religion/Spirituality and Health (Centre de recherche sur la religion, la spiritualité et la santé) au Duke University Medical Center, est l'un des pionniers de la recherche. Il a écrit plus de 150 articles spécialisés et une douzaine de livres sur les liens entre la religion, la spiritualité et la santé, entre autres pour le compte de la Fondation Templeton déjà citée. Il a mené environ 1200 recherches empiriques sur la relation entre la religion et la santé. Au milieu des années 1980, il a dû lui aussi lutter ardemment pour la reconnaissance de ses recherches, jugées à l'époque marginales. Alors que les effets des pratiques spirituelles, comme la méditation, étaient étudiés au MindBody Institute de Harvard et à l'hôpital Deaconess de Boston, l'institut de Koenig s'est davantage concentré sur les répercussions de la religiosité traditionnelle (des questions certainement plus aisées à traiter aux États-Unis, un pays extrêmement religieux, qu'en Europe) qui suscitèrent très vite un large intérêt aussi bien dans la société que dans les milieux spécialisés.

Ces recherches montraient que les personnes pratiquantes ont une tension artérielle plus basse et paraissent mieux protégées contre les maladies cardiovasculaires. Elles sont moins souvent hospitalisées et semblent généralement moins exposées aux angoisses et au stress. De plus, elles redoutent moins la mort. Les personnes profondément croyantes sont moins souvent dépressives face aux événements de la vie et aux hospitalisations, et même si elles dépriment parfois, elles se rétablissent plus rapidement. Les croyants ont un style de vie plus sain et préservent plus que les autres leur santé en ne consommant pas d'alcool ni de drogues, en ne s'adonnant pas à des comportements sexuels abusifs...

Les personnes âgées qui ont une foi profonde témoignent d'une joie de vivre plus manifeste et se sentent mieux que les autres. Les maladies physiques ont moins d'impact sur elles et leur convalescence n'en est que plus rapide. Celles qui Pratiquent régulièrement ont un meilleur système immunitaire : leurs examens sanguins révèlent notamment une concentration très basse d'interleukine-6, qui augmente en cas de stress chronique et indique un affaiblissement de l'immunité, ce qui peut être à l'origine d'infections, de maladies auto-immunes et du nombreux cancers. Dans l'ensemble, l'état de santé général des croyants est manifeste. Ils vivent de surcroît et évitent bien dry risques cardiovasculaires et des cancers.

L'écart de l'espérance de vie entre un croyant et un non-croyant est plus ou moins le même qu'entre un fumeur et un non-fumeur. Cette différence reste d'ailleurs valable même si le croyant fume, comme cela a été prouvé chez les baptistes cultivateurs de tabac dans le sud des États-Unis. Le risque de mourir des suites de n'importe quelle affection est également. Ces corrélations ont depuis lors été confirmées par des centaines d'études internationales. Elles s'appliquent également à la durée de convalescence et au risque de décès dans des situations opposées, comme en cas de pose d'une prothèse de la hanche ou d'une opération à cœur ouvert.

Les résultats des recherches sont éloquents. Nous n'avons pas d'autre choix que de nous montrer honnêtes, du moins envers nous-mêmes. La majorité de nos problèmes de santé ne sont pas le fruit d'erreurs quelconques de la mécanique de notre corps. Bien au contraire, notre santé et nos maladies sont en grande partie influencées par notre nature, notre personnalité, notre comportement, notre sensibilité et notre capacité de faire confiance et de nous réconcilier. II nous faut admettre que, la plupart du temps, ce n'est pas la situation qui est désespérée, mais nous-mêmes. Répétons-le : notre stupidité, notre présomption, notre caractère craintif ou rancunier, notre soif de sécurité et de pouvoir, notre arrogance, notre haine, tous fondés sur la peur et la culpabilité, nous empêchent d'agir.

La médecine conventionnelle part de l'hypothèse que la majorité des maladies résultent d'un quelconque dysfonctionnement chimique de notre organisme, elle ignore la globalité de l'être. De même, certaines méthodes de la médecine non conventionnelle (CAM) se basent elles aussi sur un tel réductionnisme qui ne veut pas voir la dimension spirituelle de notre existence. Cependant, de nombreux médecins allopathiques ont acquis une vue générale et intègrent l'aspect spirituel dans leur pratique quotidienne. Quant à la psychothérapie, elle occupe une place à part. La plupart du temps, elle tente d'aider le patient à réfléchir sur lui-même et à modifier sa façon de penser et de se comporter. Toutefois, elle reprend à son escient les tabous et les négations de la médecine conventionnelle, induite par le mécanisme et le matérialisme.

La majorité de nos problèmes de santé ne sont pas le fruit d'erreurs quelconques de la mécanique de notre corps...

Certains psychiatres se tournent vers l'approche physique et médicamenteuse et agissent comme le reste des médecins conventionnels. Ils favorisent ainsi les habitudes et la dépendance chronique aux médicaments. Malheureusement, certaines églises ont, elles aussi, souscrit à cette tendance matérialiste, ce qui limite leur force de libération et de guérison. Elles se penchent peu sur les fondements émotionnels de notre comportement et de nos pensées, de sorte qu'elles ne sont pas toujours en mesure d'aider concrètement les gens à devenir spirituels.

De plus en plus de personnes finissent par reconnaître cette spirale infernale, tant ceux qui offrent leur aide en matière de santé que ceux qui la recherchent. On explique en partie ainsi le besoin croissant de mener une quête spirituelle, qui n'est pas sans danger en raison de l'émergence de sectes, de phénomènes de dépendance, etc. Les journaux ne cessent d'en donner des exemples isolés. Mais dans l'ensemble, l'éveil spirituel, qui a réellement débuté fin des années 1970 et qui se poursuit manifestement en ce début de millénaire, devrait se développer davantage et devenir l'un des mouvements essentiels de l'histoire de la médecine moderne ou de la prévention de la santé. Comme l'ont prouvé Benson, Koenig et d'autres, le potentiel de risques et d'effets secondaires est dix fois moins élevé que dans la médecine actuelle. Le succès, en revanche, s'avère profond et durable !

Mais ne dénigrons pas pour autant la médecine moderne ; elle nous a beaucoup apporté, non seulement dans la médecine d'urgence, mais aussi dans la connaissance de nous-mêmes. C'est justement parce qu'elle est confrontée à ses propres limites qu'elle nous aide à avancer. Il serait insensé d'interdire les recherches scientifiques car nous apprenons exclusivement de l'expérience et grâce à nos erreurs et échecs. Les empêcher de progresser est impensable. Toutefois, il s'agit de respecter certaines mesures de précaution et éviter autant que possible les excès potentiellement dangereux. En général, les événements douloureux (des catastrophes naturelles causées par l'homme ou d'incidents comme Tchernobyl) favorisent notre croissance spirituelle et personnelle, et facilitent notre compréhension des liens qui nous unissent. Ces évolutions nous causent certes une extrême souffrance, mais comment percevoir autrement que notre vie en est et en sera toujours empreinte tant que notre priorité individuelle ou collective sera attachée à des objectifs matériels plutôt qu'à notre réconciliation ! Le « royaume des cieux », métaphore utilisée par Jésus pour qualifier la réconciliation et l'amour inconditionnel, nous sera refusé tant que nous nous accrocherons trop aux choses matérielles.

La souffrance peut nous aider à modifier notre façon de penser. Cette réorientation est un acte primordial que Jésus n'a ces é de nous conseiller: « Metanoiete, changez votre façon de penser, modifiez votre comportement, adoptez un nouveau point de vue. » En appliquant ces conseils à notre soi-disant sens de la justice ou même à notre capacité de pardonner, nous rendrions un grand service à notre santé et à celle d'autrui. Cela ne signifie cependant pas que la réconciliation est chose aisée. Dans certains cas, elle se révèle aussi difficile que la préparation d'un sportif de haut niveau à un championnat du monde. Un entraînement quotidien est nécessaire. Il ne s'agit en aucun cas de refouler ses sentiments et de s'en détourner, comme nous le faisons grâce aux moyens modernes de diversion et aux nombreux psychotropes, tels que les antidépresseurs et les tranquillisants. Pour nous réconcilier, il nous faut tout d'abord prendre conscience de nos sentiments de vulnérabilité, d'angoisse et de culpabilité. Aussi longtemps que nous les refoulerons, ils resteront enfouis au plus profond de nous, entraveront notre flux d'énergie et nous rendront malades. Si, au contraire, nous revivons ces profonds traumatismes sans nous soustraire à la douleur, alors deuil, perte, colère et haine pourront être éliminés. Parfois, ce processus est rapide, parfois inscrit dans la durée : des mois, voire des années. Pour reprendre l'exemple du sportif: lui aussi doit travailler sans relâche, chaque jour, durant des années, s'il veut réussir!
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 7:54

Comme pour tout, il faut connaitre la vraie nature du plaisir, savoir qui il est et comment, où, pour qui.
Un bouddha ne refuse pas ses plaisirs mais comme il en connait la nature, il en est déttaché et son rapport à lui est donc différent du profane.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 14:49

Citation :
Un bouddha ne refuse pas ses plaisirs mais comme il en connait la nature, il en est déttaché et son rapport à lui est donc différent du profane.
Très juste.

La nature du plaisir fait qu'il ne nous satisfait jamais complètement...
Le bien être qui survient, lorsque l'on satisfait un désir, ne vient pas du plaisir lui-même, mais du fait que notre esprit est, pour un instant, libéré du désir... Il retrouve la paix et sa nature véritable qui est bonheur. La satisfaction que l'on attribue au plaisir vient en fin de compte du fait que notre esprit est en paix, sans tension, l'espace d'un instant où notre désir est satisfait, donc arrêté (j'ai lu à une époque un livre de Swami Chinmayananda qui disait ça et cela a été une vraie révélation pour moi).

La spiritualité ne s'oppose en rien au plaisir, elle s'oppose juste au fait de ne plus être présent dans l'instant. Et la recherche effrénée du plaisir (car on a l'illusion qu'il va nous donner la satisfaction que nous recherchons) nous coupe de l'instant, et donc de la paix intérieure, et donc de la félicité inhérente à notre esprit.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 15:29

c'est quand nous ne sommes plus dans l'attente ,que les choses arrivent......faîtes confiance , lâcher prise et vous recevrez bien plus que si vous vous ronger les sangs......
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 16:43

Le plaisir en lui même n'est pas un mal mais c'est le désir de ce plaisir qui en est un.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 18:05

Un enfant est donc dans le mal en permanence puisque lui est en constamment dirigé par sa recherche du plaisir ?

Ce n'est que plus tard, au moyen de l'éducation qu'il va recevoir, qu'il apprendra plus ou moins à faire primer la société sur son propre désir.
C'est ce que Freud appelle le principe de réalité, qui combat le principe de plaisir.

J'avoue que je m'oppose radicalement à ce genre d'idée.
J'ajoute qu'il me semble que cesser de désirer, qui plus est cesser de désirer son plaisir, c'est être mort.
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chaman tigre blanc
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 8:03

Quand on apprend à faire avec plaisir à bien faire sa vaisselle, et à bien nettoyer son évier après, on prend du plaisir...
Je crains qu'il ne faille pas mélanger la notion du plaisir avec la recherche des plaisirs et surtout, de la facilité !
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steffzen
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 8:08

Tout plaisir tant qu'il est juste n'est en rien un mal mais c'est le désir de plaisir qu'il faut dépasser car par nature toujours insatisfait.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 8:12

Là tu as parfaitement raison steffzen, il n'est jamais satisfait, et bien peu de gens savent se contenter de ce qu'ils ont... pour ne désirer que l'indispensable, le primordial, l'essentiel...
Enfin, ce me semble, mais je peux me tromper.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 8:25

Le désir c'est simplement la dualité, l'égo qui désire et l'objet du désir, comme s'ils étaient séparés. L'égo par sa perception ayant divisé et séparé, tombe dans l'envie, le désir, l'avidité face aux objets qu'il voit comme extérieurs. Le désir est une illusion qui par sa nature est toujours insatisfaite mais quand on a résolu ce problème, il reste encore une infinité de plaisirs justes qu'il n'y a pas lieu de se refuser.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 9:32

Le plaisir juste, me semble être un plaisir essentiel par nature... et pourquoi se le refuser puisqu'il est essentiel. lol!
Cela me rappelle la citation : "La ou il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir".
Cela se recouperais assez bien comme formule avec la gène, perçue comme le manque illusoire généré par l'Ego. Mais je peux me tromper...
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 10:32

Cthulhu a écrit:
Un enfant est donc dans le mal en permanence puisque lui est en constamment dirigé par sa recherche du plaisir ?

Ce n'est que plus tard, au moyen de l'éducation qu'il va recevoir, qu'il apprendra plus ou moins à faire primer la société sur son propre désir.
C'est ce que Freud appelle le principe de réalité, qui combat le principe de plaisir.

J'avoue que je m'oppose radicalement à ce genre d'idée.
J'ajoute qu'il me semble que cesser de désirer, qui plus est cesser de désirer son plaisir, c'est être mort.

Bonjour Ctulhu,

un enfant vie le plaisir car il est dirigé par son Ame d'enfant, et la ou l'Ame pur dirige n'est en aucun comme tu le dit "le mal".

ce n'est que plus tard, au moyens d'une education qui est, bien trop souvent attaché à un système de pensés et d'actions qui va à l'encontre du mouvement fluide de l'Ame donc de La Vie, système qui est castrateur et qui le contraind de placer de coté son Ame d'enfant pour soit disant devenir grand et rationel..., nous pouvons constater tout les jours les dégats que cela crée. .

Moi aussi je n'adère pas à cela.

Pour toi, "cesser de désirer, qui plus est cesser de désirer son plaisir, c'est être mort...".

être mort n'est qu'une autre façon de vivre et de percevoir La Vie, donc être mort à un système de pensé lié à une recherche propre à un désir constant de plaisir, c'est vivre le plaisir de manière totalement détaché...sans plus aucun désir ni souffrance si celui ci (le plaisir) ne vient pas.

Ce détachement et ce désinteressement de la recherche constante de plaisir est invulnérabilité est plaisir san borne...car tu laisse ainsi la fluidité de La Vie te donner tout le plaisir qu'elle procure, sans rien rechercher de lié à un toujours plus... .

Namaste.

rien.
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 10:48

D'après ce que vous dites, le plaisir n'est pas un mal en soi mais c'est sa recherche qui pose problème. Pourtant, dans le plaisir même (comme celui de pratiquer une activité, un jeu), j'ai ce désir de continuer ou de reproduire ce même plaisir. Mon plaisir alimente mon désir et inversement. S'agit-il de dépendance ?
Je me demande pourquoi ce désir de rechercher un plaisir, une sensation de "bien-être" est toujours là. A cela j'y vois une réponse simple, comme tu le dis tigre blanc, je ne sais pas me contenter de ce que j'ai. Mais certains temps, qu'est ce que j'ai si ce n'est "moi" et rien d'autre (sans autres activités possibles) ?

Vous arrive t-il de vous ennuyer ? Peut-on se satisfaire de nous même et ce pendant de longues durées ?
Même si dans cet ennui les désirs peuvent s'atténuer, j'ai encore envie d'une chose... combler cette sensation d'être en vie sans objectif, combler cette sorte de vide.

Steffzen et tigre blanc, quand vous dites "refuser" (ou accepter) un plaisir, ce n'est pas la même chose que désirer ou ne pas désirer un plaisir ?

Cthulhu, je ne sais pas pourquoi nous aurions l'envie de cesser de désirer ou cesser de désirer son plaisir (le désir de ne pas désirer Smile), mais désirer fait souffrir.
Je désire parce que je veux simplement qu'une sensation du passé refasse surface (me sentir vivant, heureux je ne sais pas), c'est peut-être dans ces moments là que je ne vis pas pleinement dans le présent... (c'est ce que veut dire la citation dans ta signature non ?)
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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 11:17

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MessageSujet: Re: Dépendant du plaisir   Dépendant du plaisir Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 12:51

coucou Fab, coucou tout l'monde

voilà comment je vois les choses; quand je suis à la recherche d'un plaisir en fait je fuis l'instant, le temps c'est comme si je l'occultais et que finalement je n'étais pas satisfaite du moment présent; je m'ennuie mais si je m'ennuie c'est parce que je cherche un autre état d'être; au fond je ne suis que dans le mental parce que je cherche sans cesse à être quelqu'un d'autre ou peut-être aussi à m'améliorer, à améliorer le quotidien parce que je ne vois que ce qui ne va pas chez moi; j'en fais une fixette inconsciemment malgré tout parce que toutes mes actions gravitent autour de ce malaise et plus je cherches et moins je trouves!

la recherche du plaisir est naturelle parce que ça nous renvoie directement au fait qu'on va mourir, donc en profiter au max; mais dans mon cas vouloir en profiter au max ça fonctionne pas; parce que j'attend justement ce résultat; on cherche à combler ces trous; on fait à outrance ou on ne fais rien dans les deux; il y a ce sentiment de vide ou pendant ou aprés

pour moi tes posts sont liés; la peur et le plaisir; la peur de mourir et le plaisir de vivre; c'est la raison de la spiritualité; peut-être il faudrait réussir à se dire à croire que l'on est jamais né pour bien vivre ou s'oublier comme en méditation; plus facile à dire qu'à faire mais c'est peut-être encore une fuite de soi je sais pas quelle est ta peur profonde si c'est celle de vivre ou de mourir les deux ou une autre mais à mon avis si tu réponds à cette question, à mon avis tu ne seras plus en recherche de plaisir pas de suite sans doute mais ça s'estompera avec le temps, quand tu auras apprivoiser cette peur pour l'approcher, la toucher...

j'ai compris, c'est tout frais ma plus grande souffrance qui entraîne toutes ces peurs et c'est à la fois les deux extrèmes; la dualité dans toute sa puissance; j'ai crié je veux me sentir aimer; qu'on m'aime et j'ai réalisé que je faisais tout le contraire et au fond c'est parce que je ne veux pas qu'on m'aime; bizarre mais vrai maintenant il faut que je comprenne pourquoi je me suis mis ça dans la tête; donc plus de victime, plus de bourreau, plus que moi face à moi; j'avais envie de dire je n'ai qu'à m'en prendre à moi mais ça me dérange de dire ça c'est comme si je transcrivais ces rôles à moi et même; donc non mais comme tu dis Fab se suffire à soi-même; je crois que c'est la clé; se contenter de ce qu'on est et c'est encore un terme à rabais mais ou alors se plaire ou cultiver son amour propre ou le désintéressement; je dis les deux pour faire l'équilibre, ou s'aimer mais de loin, ou se célébrer; être juste content d'être là; parce qu'au fond c'est la première chose qui nous fait vibrer; faire l'expérience de soi et se voir vivre et c'est pareil comme toute notions de culpabilités ou de jugements; contre-carré par la compassion; tu n'es pas dépendant du plaisir et tu n'es pas à côté de la plaque; on est juste dépendant du mental; pourquoi et pourquoi pas; en fait on cherche des raisons à tout et la pire on cherche une raison à notre existence; dans le sens que quelquepart je me dis que c'est parce qu'on a pas la foi; j'ai cette image qui me vient;c'est comme si on remonter le courant alors que l'on est ce courant; qu'on est la source

enfin voilà je penses que si je ne cherche pas le gou^t de vivre; peut-être je le sentirais plus que je l'imagine en même temps on dit que l'imagination est fertile; d'où réaliser ces rêves mais pas comme si c'était alors un rêve qui ne s'excausera jamais mais en ayant confiance au courant; au flux

bonne chance dans le premier sens du terme Wink
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