Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc de Eugen Herrigel
Voici ma propre compréhension de cet ouvrage :
Atteindre la cible sans viser... La perception extérieur de la réalité (la cible pour l'archer) n'est plus la référence... l'action se met en mouvement à partir du ressenti intérieur...
Dans une situation classique, la cible pour l'archer, est l'objectif à atteindre... Et pour arriver à ce résultat, forcément il ajuste son oeil et sa posture à la cible... et évidemment, le résultat est très approximatif.
Dans ce livre, il est expliqué que le maître archer tire et atteint le centre de la cible avec les yeux bandés... Il explique qu'il laisse "quelque chose" le guider pour la flèche soit "lâchée" au bon moment.
En ce sens, l'extérieur (la position de la cible) n'est pas "référence", ce qui guide, c'est vraisemblablement "ne pas viser", ne pas s'appuyer sur les critères extérieurs (position de la cible).