La lumière blanche dans la méditation

Bonjour, Zeddicus.

Ne pas entrer dans la lumière est une erreur à ne pas commettre. Les lymbes existent et être grignoté par d'autres énergies n'a rien d'enviable.

Le domaine de la Nécromancie comporte plusieurs niveaux chez les Roms et la lecture de l'avenir n'en est que le premier.

Crois-moi, faut pas la louper cette lumière.


Fol le Nécromant.

Hum , nooon! faut pas aller vers la lumière , non je déconne , j'ai hâte de mourir pour voir si tout cela a vraiment un sens , love .

Le piège a du sens parce que ceci émerge de notre propre esprit, sans aucun doute.
A mon sens c'est un mirage lié a la peur du noir. Quoi d'autre de sensé ? La tendance humaine au farfelu est dans son instinct de survie, il fuit devant la peur.
Quoi d'autre qui ferait appelle a un esprit conscient, c'est une volonté de s'extirper de la peur.
La méditation permet de calmer l'esprit afin de sortir des mirages de notre perception, donc s'arrêter sur quelque chose en nous c'est simplement être bloquer la.
Sans peur et dans la paix de l'esprit, quel tunnel peut nous sauver de quoi ?

Dans un sens nous sommes la lumière, puisque ce qui vient a notre conscient nous l'avons éclairé.

Zeddicus a écrit:

Le tunnel et la lumière que l'on voit à la mort ne seraient rien d'autre qu'un piège pour recycler les âmes vers une autre incarnation. Méfiez-vous de toutes ces choses, tunnel, lumière au bout du tunnel etc... Probablement le piège le plus terrible qui soit surtout pour les tenants du new-age..

QUI est revenu pour connaître ce genre de choses?
En admettant que cela soit vrai, si tu meurs tu préfères errer sans aucune possibilité de libération ou revenir en incarnation pour essayer de régler le problème?
De plus ce piège concerne toute l'humanité depuis des lustres et non celui uniquement des tenant du new-âge à mon avis.

Ba voila^^

Le nimitta
Pour certains yogis, une lumière apparaît avant le nimitta, pour d’autres, le nimitta apparaît directement. Ils ne sont pas la même chose, ils diffèrent autant que le soleil et la lumière du soleil.
Le nimitta d’ānāpāna varie d’un individu à l’autre. Pour certains, le nimitta est pur et fin comme la ouate, comme un courant d’air, une lumière brillante telle l’étoile matinale de Vénus, tel un rubis, une perle. Pour d’autres, il est comme la tige d’une plante de coton ou une pièce de bois bien taillée. Pour d’autres encore, il est comme une longue corde de violon, une couronne de fleurs, un nuage de fumée, une toile d’araignée bien étendue, une couche de brume, un lotus, une roue de chariot, une lune, un soleil.
Dans la plupart des cas, un nimitta pur et blanc comme le coton est l’uggaha nimitta (signe d’acquisition, ou d’apprentissage), et il est habituellement terne et opaque. Quand le nimitta devient radieux comme l’étoile du matin, brillant et clair, c’est le paṭibhāga nimitta. Quand il est comme une perle ou un rubis terne, c’est l’uggaha nimitta, mais s’il est brillant et étincelante, c’est le paṭibhāga nimitta. Les autres images doivent êtres considérées de la même façon.
Ainsi, bien qu’ānāpāna sati soit un seul objet de méditation, ses nimitta sont de divers types et selon les individus, ils apparaissent de diverses façons.
Le Visuddhimagga explique que c’est parce que le nimitta est produit par la perception. Et le sous-commentaire du Visuddhimagga explique que ce sont les différentes perceptions qu’ont les différents yogis avant l’apparition du nimitta.
Ainsi, les nimitta diffèrent en raison de la perception. Cependant, la perception ne vient pas seule. C’est une formation mentale qui apparaît toujours en concomitance avec la conscience individuelle et d’autres formations mentales : ces formations mentales associées à la conscience individuelle sont appelées facteurs mentaux associés. Par exemple, si un yogi se concentre sur le nimitta d’ānāpāna avec un esprit heureux, les facteurs mentaux ne constituent pas la seule perception, mais sont toutes ensemble trente-trois, telles que le contact, la volition, l’unification en un seul point, l’attention, l’application, le maintien, la décision, l’effort et le désir. La perception n’est pas seule à différer, tous les autres facteurs mentaux diffèrent aussi.
Ce fait est expliqué ailleurs dans le Visuddhimagga, dans ses explications sur l’atteinte de la base du 4e jhāna immatériel, l’absence-de-perception et de non-perception (nevasaññā nāsaññāyatana).
Le Visuddhimagga explique que la perception dans ce jhāna est très subtile, et c’est pourquoi on l’appelle l’atteinte de l’absence-de-perception et de non-perception. Mais ce n’est pas seulement la perception qui est très subtile, mais aussi les sensations, la conscience, le contact et tous les autres facteurs mentaux. Ainsi, dit le Visuddhimagga, dans l’atteinte de l’absence-de-perception et de non-perception, il y a aussi l’absence-de-sensation et de non-sensation, l’absence-de-conscience et de non-conscience, l’absence-de-contact et de non-contact, etc.
Lorsque les Commentaires disent que les nimitta sont différents à cause de la perception, ils expliquent le nimitta d’ānāpāna à partir du simple point de vue de la perception (saññāsīsa), employant la perception comme leur exemple.
Quel que soit la forme ou la couleur de votre nimitta, quelle que soit la perception de votre respiration, il est important de ne pas jouer avec. Ne le laissez pas s’éloigner, et ne changez pas intentionnellement sa forme ou son apparence. Autrement, votre concentration ne se développera plus, votre progression sera stoppée, et votre nimitta disparaîtra probablement. Lorsque votre nimitta commence à apparaître, ne déplacez pas votre esprit de la respiration à lui, sinon vous le verrez disparaître.
Si vous trouvez que le nimitta est stable et que l’esprit se fixe dessus de lui-même, alors laissez le dessus. Si vous forcez votre esprit à s’en écarter, vous perdrez probablement votre concentration.
Si votre nimitta apparaît loin devant vous, ignorez-le. Si vous l’ignorez en vous concentrant simplement sur votre respiration à l’endroit où elle touche (ou effleure), le nimitta y viendra et y restera.
Si votre nimitta apparaît à l’endroit où la respiration touche (narines, lèvre supérieure, etc.), s’il est stable et s’il se confond avec la respiration elle-même, alors oubliez la respiration et soyez juste attentif au nimitta. En laissant ainsi l’esprit changer de la respiration vers le nimitta, vous serez en mesure de faire encore plus de progrès. En laissant votre esprit sur le nimitta, ce dernier devient de plus en plus blanc, et lorsqu’il est blanc comme de la ouate, il s’agit de l’uggaha nimitta.
Vous devriez vous déterminer à garder votre esprit calmement concentré sur le blanc uggaha nimitta pour une heure, puis deux, trois ou plus. Si vous arrivez à garder votre esprit fixé sur l’uggaha nimitta pendant une ou deux heures, il devrait devenir clair, lumineux et brillant. Il s’agit alors du paṭibhāga nimitta. Déterminez-vous et pratiquez pour garder votre esprit sur le paṭibhāga nimitta durant une, deux ou trois heures. Pratiquez ainsi jusqu’au succès.
À ce stade, vous obtiendrez une concentration d’accès (upacāra) ou d’absorption (appanā). On l’appelle concentration d’accès parce qu’elle est proche du jhāna et le précède. La concentration d’absorption est le jhāna.
Ces deux types de concentration ont pour objet le paṭibhāga nimitta. La seule différence entre elles est que dans la concentration d’accès les facteurs du jhāna ne sont pas complètement développés. Pour cette raison, les bhavaṅga (conscience continuum de vie, constituant du sommeil) se produisent encore et on peut donc tomber dedans. Le yogi dira que tout est arrêté, et pourra même penser qu’il s’agit de Nibbāna. En réalité la conscience ne s’est pas arrêtée, mais le yogi est simplement non suffisamment habile pour discerner cela, car les bhavaṅga sont très subtiles.

Un texte plus simple :
Donc le nimitta (point lumineux ou autres en fonction du pratiquant)
Une fois le signe du nimitta obtenu la concentration est suffisante pour observer(vipassana)
Le danger de continuer plus loing dans cette concentration est "l attachement"
en esperant avoir partager avec vous.


En introduction
Les jhanas sont les plus hauts états de samadhi ou concentration obtenus pendant la méditation. Ces états peuvent être atteints en l’espace de quelques minutes par la force de l’habitude. Mais on doit d’abord en passer par différentes étapes d’entraînement du mental pour en arriver là. Ces étapes du chemin seront rapides pour certains, longues pour d’autres, et pour ceux qui ne mettront pas l’intention, la patience, la persévérance, l’investigation et les bons conseils d’un enseignant expérimenté de leur côté, ce sera mission impossible.

Quelles sont les étapes conduisant aux jhanas ?
Le jhana commence par la concentration sur la respiration, on pratique la méditation Anapanasati. Quand on pratique Anapanasati, on rencontre d’abord 5 portes fermées : ce sont les 5 obstacles à la méditation. Ces 5 nivaranas ( en pali) sont rencontrés par le méditant-yogi puis levés pendant la méditation les uns après les autres. Une fois ces 5 portes ouvertes, le souffle devient léger, léger, très subtil, presque absent. Ceci est le signal pour passer à l’étape suivante : changer l’objet de l’attention, de l‘observation.

Quels sont les nimittas possibles pour aller en jhana ?
Le nimitta est l’objet de concentration sur lequel on focalise totalement son attention lorsque la respiration est devenue « absente » en terme de sensation. En réalité, ce n’est qu’une transformation ( un tantra) de l’énergie de l’observateur attentif qui se produit. D’un objet matériel (la respiration), on passe à un objet abstrait, conceptuel qui apparaît soudain au détour de la méditation. Cet objet sera différent suivant le yogi, l’intention, les causes et conditions préalables à sa naissance. Cela pourra être par exemple la lumière, le son, la bienveillance, le corps astral, l’espace infini, etc..

Quelles sont les caractéristiques présentes aux jhanas ?
Les 5 caractéristiques présidant à l’insertion et à l’absorption en jhana sont les suivantes. Il y a d’abord vitakka et vicara qui sont respectivement l’attention portée à un objet (fixation) et le maintien de la fixation sur l’objet d’instant en instant. Il y a aussi piti et sukkha qui sont la joie physique et le bonheur mental. Le 5ième et dernier facteur est ekagataramana, la fixation persistante unicentrée sur l’objet. Quand ces 5 facteurs sont tous présents à la fois, le yogi rentre en jhana. Piti et sukkha disparaissent ensuite progressivement pour laisser place à 2 caractéristiques uniques : upekka et ekkagata. Upekka est le regard neutre du Vishudimagga, l’équanimité, le détachement par rapport à toutes les sensations mentales et physiques. C’est l’état le plus élevé des 4 attitudes saintes que sont la bienveillance (meta), la compassion (karuna), mudita la joie altruiste, enfin upekkha.

Que faire après un jhana ?
Le jhana est un état qui peut être désiré (intention), non désiré (involontaire), conscient ou inconscient. Il peut durer de quelques minutes à 24 heures suivant les conditions d’obtention. Le yogi va apprendre ensuite à maîtriser les caractéristiques du jhana, à savoir l’objet, la durée et l’intention qu’il va mettre sur l’objet qui suivra le jhana. Le troisième objet fixé est en relation avec ce que l’on appelle les états de clairvoyance. Ce qui n’est plus dans le scope de cet article.

Ce serait mieux d'ouvrir un sujet sur les Jhanas car ici on parle de lumière blanche dans la méditation.

Zed je sais que l on parle de lumiere blanche puisque c est moi qui a ouvert ce topic^^
Donc justement cette lumiere est un jhana ou alors j ai pas tout compris.
Toujours est il que la recherche a ete longue pour trouver des textes parlant de cela
Donc je partage en esperant ne pas me tromper
Dans tout les cas j ai eu les reponsses a mes questions concernant ce topic
Et d ailleur tout le monde avais raison a peu de chose pres
Merci a vous

Je dis çà Ricardo parce que les Jhanas sont un sujet de discussion à part entière qui profiterait d'un fil à lui tout seul.

A d accord desoler.
Maintenant on sais de quoi on parle , mais j aurais pas penser mettre ce topic dans les sujet"jhana"
Puisque je savais pas ce que c etais lol^^
Donc je vais aler lire tout ca. Merci zed

Moi aussi j apercois cette lumiere^^
Je me demandais si j avais pas un grain lol
J adore ce topic ,avec pas mal de faute
C est quoi cette lumiere?un trou dans l esprit?
Une Porte d entree ?
A mon Avis pour la voir ya pas le choix. Il faut mediter
Ou alors prendre un KO^^
Voila un topic ou cela est impossible de tricher avec de belle phrases
Bon je retire ce que j ai dis dans le topic des modos
Mea culpa

[quote="Invité"][justify]La lumière blanche dans la méditation.

A force de centrer son esprit sur le souffle je voyais mon souffle se transformer en nuage blanc (représentation de l'air pas l'esprit) et ensuite vient une étoile (ou point lumineux).
Une fois stabilisé, je me concentrais sur cette lumière. C'est la vraie nature de l'esprit, m'ont expliqué les livres.
Je pense que c'est ce que l'on peut appeler le tunnel blanc au moment de la mort.
Une lumière d'un blanc infini mais qui n éblouie pas.
Au moment de s'endormir on peut aussi la voir.
Laissez votre esprit rêver et imaginez-vous en plein jour. Levez la tête et regardez le soleil.
C'est pas facile mais prenez conscience que ce n'est pas le soleil et vous la verrez.
J'espère que je passerai pas pour un fou dingue^^.[/justify]
[/quote]


J'ai retrouver mon tout premier message poster ici en 2009, lol.
A cette époque ,j'apprenais à écrire.(ce texte ci dessus à été corriger lol^^)
Et j'ai fait beaucoup de progrès grâce à vous tous.
Je vais retourner au dharma pour un moment.
A bientôt le forum