Rappel du premier message :Ecrit dédié à celui qui sera mon compagnonSi tu étais là on se tiendrait par la main, on visiterait des parcs, des chateaux et des rivières, des musées et des rues où passent peu de voitures, le sourire aux lèvres, sentant la douceur de nos doigts, la pression de leur tendresse,
Si tu étais là le soir en rentrant je t'attendrais, je songerais sur la route du retour à la maison à deux, et non plus à moi seule, je repèrerais sur le chemin une chemise, un pantalon qui pourraient te plaire,
Si tu étais là tu prendrais ta douche en chantant, tu te savonnerais, et moi pour te faire la surprise de tout le bonheur que tu me donnes chaque jour par ta force tranquille, ton épaule rassurante, je me mettrais nue, je me glisserais sans un mot dans la baignoire, et comme des enfants nous nous lancerions des bulles, du savon on en mettrait partout, et parfois dans ce jeu tu me ferais l'amour, à moins que parfois ce soit moi qui m'occuperais de toi,
Si tu étais là tu rentrerais parfois plus tôt à la maison, tu préparerais un bon repas car tu aimes cuisiner, tu éteindrais toutes les lumières, ne laissant sur la table que les couverts, le repas succulent et préparé avec amour, et les chandelles, et un verre de sirop d’anis ou d’orgeat pour moi, et un verre de bière pour toi, ou bien deux coupes de champagne pour nous deux, mon parfum préféré entre tes doigts,
Si tu étais là on visiterait des maisons, on se renseignerait sur leur prix, sur les possibilités de négociation, on se déplacerait dans le lieux de notre choix pour nous y installer, on négocierait âpre la discussion du prix du terrain, tu veillerais à ce que la fenêtre ait des volets qui s’ouvrent le matin sur le soleil levant, comme quand j’aime l’aube quand le soleil se lève, ainsi qu’au silence ambiant, ainsi que tout soit silence, dans notre maison nid d’amour,
Si tu étais là après une soirée entre amis où on se dévorerait des yeux de loin l’un l’autre, on serait un peu isolés au milieu de la foule, ne cherchant que la compagnie de toi, et de moi, et le soir venu, sans prendre le moindre temps, on se rapprocheraient l’un de l’autre intimement, toi comme un lion et moi comme une biche,
Si tu étais là dans la maladie, je te soignerais, je prendrais de tes nouvelles, je m’inquièterais comme la mère s’inquiète de son petit, tu me soignerais, tu prendrais de mes nouvelles, tu me caresserais, le regard inquiet de ma fièvre, comme le père s’inquiète de son enfant,
Si tu étais là tu aimerais chacune de mes nouvelles rides, mes taches sur la peau, ma vieillesse tu la trouverais sublime, radieuse, et ta vieillesse je la trouverais rassurante, tendre et généreuse, j’aurais envie de m’y lover,
Si tu étais là tu serais mon frère, mon ami, mon amant, et si j’étais là avec toi je serais ta sœur, ton amie, et ton amante, pour toujours.
Amée