La méditation sous plusieurs aspects y compris négatifs

Rappel du premier message :

Contrairement à de nombreuses idées reçues, dans la méditation il ne s’agit pas de ne penser à rien.
La méditation de pleine conscience consiste à garder son attention dans le moment présent et observer les signaux faibles autour de soi. Il ne faut donc pas essayer de faire le vide dans son esprit. Mais plutôt laisser passer les pensées, les sensations, les sentiments, sans s’y attarder.
Les sensations intérieures : vos sentiments, pensées, angoisses, qui vont inonder votre esprit au fur et à mesure. Laissez venir ces pensées, notez-le, ne les jugez pas, ne vous jugez pas, et laissez les partir.
Les sensations extérieures : ce sont celles apportées par votre corps, et par vos sens (ouie, toucher, gout…). Notez les sons autour de vous, les mouvements d’air, les sensations d’inconfort de votre corps. Comme pour les pensées, notez ces sensations, ne les jugez pas.
Vous pouvez au contraire en jouer : prendre une canneberge sèche dans les doigts, la sentir puis la goûter.

L’important c’est d’être attentif à ses sensations et en tenir compte : Qui n’a pas entendu quelqu’un, souvent les hommes, ricaner devant des postures de méditation. Une explication est peut-être là :

des chercheurs australiens ont voulu revérifier les effets de la méditation pleine conscience. Les études vantant les bienfaits de la méditation pleine conscience, à leur avis, souffraient de faiblesses méthodologiques.
Les résultats ont révélé non seulement une absence d’effets positifs chez les jeunes, mais aussi une augmentation du niveau d’anxiété chez certains sujets, en particulier les garçons.

Effets pervers
« Il semble que ce ne soit pas tout le monde qui bénéficie de la méditation pleine conscience, indique Sonia Lupien. Les chercheurs suggèrent qu’à force de porter attention à ses émotions, peut-être que ça peut augmenter la conscientisation des émotions négatives chez les jeunes qui ont une très bonne régulation dès le départ.

Augmentation de l'anxiété et de la dépression, risques de psychose... Non seulement la méditation pleine conscience ne fonctionne pas chez certains adolescents, mais elle peut en plus entraîner ces effets secondaires, selon cette étude australienne. Les garçons, les jeunes légèrement préoccupés par leur poids et ceux souffrant de dépression légère résistent particulièrement aux effets bénéfiques de la méditation. Sonia Lupien, chercheuse en neurosciences, explique à Catherine Perrin qu'il n'y a pas de méthode universelle pour contrer l'anxiété.

Pour ma part et pour avoir animé des ateliers, à ce genre de personnes fragiles je faisais plutôt pratiquer un doux stretching sans insister sur la performance sportive et une relaxation visant à reposer les muscles sans s'interroger sur le contenu des pensées. La détente des fascias entraînant en suivant la détente de l'esprit.

Ce qui est faux n'est pas vrai
Donc une croyance est fausse ou vraie pas les deux a la fois
Plus la personne a des croyances moins elle a de conscience en réalité
Il n'y pas de croyance dans la conscience  
On voit par la conscience 'Haut delà des apparences et des croyances

Même si on croit a quelque chose de vraie, ce n'est pas de la conscience mais une croyance qui peux aider a aller vers la vérité.
Uns vraie croyance sans expérimentation/vérification donnant la conscience du vrai ou du faux, reste une croyance sans conscience
La vérité est la pierre angulaire de l’élévation spirituelle
S'est la  base fondamentale sur laquelle s'appuis toute science et toutes Vraies Connaissances, comme une pyramide sur une base solide, fondée.

A méditer dans le positif : s'est la vérité qui vous affranchira ?

Affranchira de quoi ? (aide a la méditaiton : du mensonge, du faux, de l’ignorance, et même de la bêtise ^^)
Le fruit de votre méditation trouvera facilement le reste ^^

Evol a écrit:

Plus la personne a des croyances moins elle a de conscience en réalité

Hum , tu crois vraiment à ça ? , love .

Professeur X a écrit:

Evol a écrit:

Plus la personne a des croyances moins elle a de conscience en réalité

Hum , tu crois vraiment à ça ? , love .

Apparemment OUI, depuis le temps qu'il le clame, on commence à être habitué. Ici il n'y a que des croyants ignares, c'est pas faute d'avoir été dit et redit....Le tout c'est de s'habituer à être des croyants ignares aux Yeux d'Evol, une fois que le suppositoire aura fait effet, ça devrait aller mieux après....la messe aura été dite.....

J'ai connu l'époque où HEC avait demandé à un ami de Mathieu Ricard de venir donner des "cours de méditation" aux étudiants (plus ou moins volontaires) de l'Ecole. Je crois que ce cours n'a pas tenu un an, car la plupart des étudiants se sentaient "déprimés". Ils se plaignaient de perdre progressivement toute motivation et certains attribuaient même la chute de leurs résultats scolaires à la méditation.

..ma fois rien de surprenant ..la sagesse bouddhiste et le commerce libéral ça va pas ensemble

Si cela peut aller Totalement ensemble, si tu médites sur le commerce
La méditation en tant qu'instrument (neutre)
Donc unité énergétique

..ben pour moi je sais pas mais pour les mecs d'HEC c'est à croire que Mathieu Ricard n'a pas fait la méditation qu'ils leurs fallait alors non ?
..mais je ne monte pas le débat aussi haut ..je dis juste qu'à mon humble avis la "sagesse" bouddhiste est carrément à l'opposé de la "sagesse" d'un capitalisme libéral et de son commerce vu la misère et les inégalités de ce système économique engendre, il se nourri de l'homme plutôt que de l'aimer.
..les mecs en HEC ça m'etonne pas que ça les a déprimés, ils sont là pour apprendre à être des loups pas pour apprendre à aimer ..alors avec Mathieu Ricard waou c'est comme si des alcooliques buvaient un verre de lait, ça fait anti poison ça donne la nausée

Et si on revenait au sujet ?

evol a écrit:

Et si on revenait au sujet ?

Mais c'est le sujet Evol......

Il est bien stipulé dans le commentaire précédent de l'aspect négatif de la méditation chez certaines personnes, ici il s'agit d'élèves de HEC.

..il semble que la médîtation axée sur une recherche spirituelle consomme beaucoup d'énergie psychique,
..et autre peut-être, car je me rappelle un sujet relatif à une pratique chamanique où il était question de la prise d'un puissant psychotrope ( l'hayaya chépluquoi) et il était conseiller pour pratiquer cela de n'avoir depuis les précédentes 24 heure aucune relations sexuelles, meme tout seul,
..la question que je me pose est de savoir si on peut transposer cela à la méditation ? et pourquoi l'abstinence sexuelle est conseiller ? ..pour emmagasiner de l'énergie afin de résister à la découverte et au choc possible d'une révélation sur notre être profond ? ..pour résister à des entités ? ..et quelle sorte d'énergie d'abord ?

Désolée mais j'ai pas mieux.
Le chaman en question ne montre aucune bienveillance, en ce qui concerne les relations sexuelles il faut faire la différence entre prendre du plaisir et une addiction, entre le respect de soi et des autres et la débauche.

Ratdchamp a écrit:

il semble que la médîtation ... consomme beaucoup d'énergie psychique,

Tu as entièrement raison. Je ne voulais pas en parler pour ne pas plomber le débat.
Cette énorme dépense psychique se traduit dans les jours qui suivent par des problèmes dans la vie ordinaire et des difficultés relationnelles.
Plusieurs de mes clients m'ont avoué, à la suite d'une période de méditation, "avoir de la malchance" dans "les choses de la vie".

C'est pour ça qu'il faut être à l'écoute de soi-même et ne pas forcer même si on vous y convie.

nordevan a écrit:

Ratdchamp a écrit:

il semble que la médîtation ... consomme beaucoup d'énergie psychique,

Tu as entièrement raison. Je ne voulais pas en parler pour ne pas plomber le débat.
Cette énorme dépense psychique se traduit dans les jours qui suivent par des problèmes dans la vie ordinaire et des difficultés relationnelles.
Plusieurs de mes clients m'ont avoué, à la suite d'une période de méditation, "avoir de la malchance" dans "les choses de la vie".

Il m'arrive de ressentir des douleurs physiques telles que des picotements au niveau des chevilles, une douleur au niveau d'un fémur, parfois au niveau du cou (premières cervicales)...

A la méditation du matin, tout va bien, sauf si j'essaie de prolonger le temps de méditation au-delà d'une heure.

A la méditation du soir, les douleurs sont nettement plus intenses et peuvent survenir dès le début de la méditation.

Je pratique la méditation assise en  tailleur sur un zafu et tapis de méditation.

Du coup, le matin, je m'arrange pour limiter le temps de méditation à 1 heure maxi, revisitant plusieurs fois mon assise, mon ancrage à la terre, la tête droite sans raideur. Et tout va bien, le corps étant reposé par la nuit de sommeil et l'esprit encore vierge des soucis de la journée.

Pour le soir, je préfère me limiter à 40/45 mn maxi. Je rajoute souvent un petit coussin sous la cuisse gauche et généralement ça se passe pas trop mal, sauf si je suis très fatiguée /stressée de ma journée.

Depuis quelques temps, suggéré par un ami, je fais aussi quelques exercices de relaxation avant et après la méditation. Et je dois dire que ça se passe nettement mieux.

Suara a écrit:

C'est pour ça qu'il faut être à l'écoute de soi-même et ne pas forcer même si on vous y convie.

Oui, c'est ça, merci Suara, être à l'écoute de soi-même et ne pas forcer le corps.

erell a écrit:

nordevan a écrit:

Ratdchamp a écrit:

il semble que la médîtation ... consomme beaucoup d'énergie psychique,

Tu as entièrement raison. Je ne voulais pas en parler pour ne pas plomber le débat.
Cette énorme dépense psychique se traduit dans les jours qui suivent par des problèmes dans la vie ordinaire et des difficultés relationnelles.
Plusieurs de mes clients m'ont avoué, à la suite d'une période de méditation, "avoir de la malchance" dans "les choses de la vie".

Il m'arrive de ressentir des douleurs physiques

Bonsoir erell,

Sauf si tu es engagée dans un processus spirituel soutenu et guidé, il me semble que tes périodes à méditer sont trop longues, et celle du soir, superfétatoire.
De plus, pour un occidental, la position assise peut être meilleure.

nordevan a écrit:

Ratdchamp a écrit:

il semble que la médîtation ... consomme beaucoup d'énergie psychique,

Tu as entièrement raison. Je ne voulais pas en parler pour ne pas plomber le débat.
Cette énorme dépense psychique se traduit dans les jours qui suivent par des problèmes dans la vie ordinaire et des difficultés relationnelles.
Plusieurs de mes clients m'ont avoué, à la suite d'une période de méditation, "avoir de la malchance" dans "les choses de la vie".

*RE: Tout dépend de ce que l'on pratique et comment, si l'on est guidé ou pas, si l'objet de la méditation est une référence sûre (elle peut être sans objet aussi), s'il s'agit d'un échappatoire celle-ci peut aussi créer des complications de ce genre, car sans en rechercher l'essence même menant au Divin, l'on se perd.

L'on peut observer dans certaines de ces pratiques, suivant la focalisation de l'attention et surtout l'état d'esprit dans lequel on est, les aspirations que l'on porte, le degré de connaissance en ce domaine, des différences notables d'efficacité. Souvent, une accélération d'ordre karmique peu créer un mal être momentané, menant ensuite à une étape plus élevée, comme dans un flux de nettoyage ou ce qui encrasse résiste créant une tension avant libération. 

Lorsque ce mal être survient, il est important de persévérer à son rythme et franchir cet apparent obstacle, tel un parcours sportif. 

*Lorsque cette perte d'énergie survient, il est nécessaire de remettre en cause la pratique qui justement ne doit pas être axée sur le psychisme, mais le purifier.

*Ainsi lorsqu'une pratique est régulière dans un lieu donné, cette énergie se déploie comme un feu dynamique et porteur et non cette perte d'énergie mentionnée. Donc il est bien question de pratique non adaptée. 
Fraternellement 

Je pratique la méditation transcendantale depuis de nombreuses années (20mn le matin et 20 le soir).
Au début c'était la lune de miel tout allait super bien et j'avais une super pêche c'était devenu comme une drogue. J'adorais cet état.
Ensuite j'ai vécu des période de "machine à laver" : c'était aride, j'avais des difficultés à me poser et à me pauser, j'ai vécu épreuve sur épreuve.
Le pire moment a été au décès de mon meilleur, dès que je me mettais en situation de méditation je voyais son cadavre...je n'ai plus médité pendant 6 mois je pense. Ensuite j'ai demandé une "vérification" à la personne qui m'avait initiée. J'ai recommencé à méditer mais sans aucune pression. Je vivais dans un environnement où "il fallait méditer". Moi qui déteste les contraintes, je suis certaine que cela à eu une incidence.
Ô

nordevan a écrit:

Bonsoir erell,

Sauf si tu es engagée dans un processus spirituel soutenu et guidé, il me semble que tes périodes à méditer sont trop longues, et celle du soir, superfétatoire.
De plus, pour un occidental, la position assise peut être meilleure.

Bonsoir nordevan,

Méditer fait partie de mon hygiène de vie, de mon mode de vie au quotidien, au même titre qu'une alimentation saine et que l'exercice physique et particulièrement la marche au grand air.

Je précise que je ne ressens pas de baisse d'énergie psychique, bien au contraire. Il s'agit de douleurs physiologiques (tensions au niveau des premières cervicales surtout...)

Problème résolu pour la méditation du matin grâce à des exercices de relaxation.

J'aime la méditation du matin. Me sentir ancrée à la terre, centrée au coeur... Observer ce qui se passe en moi (inspiration et expiration, sensations du corps, les pensées qui affluent...) et autour de moi (bruits dans la maison, le vent dehors...). Ne pas juger et n'attendre rien, juste en conscience accueillir ce qui vient, tel que ça vient et laisser passer... C'est pour moi la meilleure façon de bien démarrer la journée. Enfin c'est de mon point de vue bien sûr.  

J'ai eu aussi depuis peu l'occasion de connaître l'EFT (emotional freedom techniques), méthode permettant d'harmoniser et d'équilibrer le système énergétique. J'ai trouvé ça assez bluffant.

Concernant la méditation du soir, peut-être est-elle superflue effectivement, ou en tous cas trop longue.

Dans la méditation, je ne sais pas faire la différence entre observer ses pensées et les laisser passer et créer ses pensées. Je m'explique : j'ai effectivement des pensées qui surgissent pendant que je médite mais mon cerveau s'agrippe à elles pendant au moins quelques secondes. J'arrive à ne pas céder au dialogue intérieur, mais du coup je les stoppe (non sans peine), je ne les laisse pas naturellement couler.

Autre chose : après une méditation je me sens presque systématiquement fatiguée, lourde, engourdie, comme si je n'étais plus qu'un immense poids que je dois faire bouger avec peine. Comme la méditation, au moins dans un premier temps est censée nous révéler comment notre corps se sent avant de nous apporter du bien être, j'imagine que cet état me dit que je m'épuise beaucoup trop, mais bon ça m'inquiète quand-même :p

Bonjour Sirysha,
Ce que tu dis est bien réel. Il semblerait que tu sois trop jeune pour la méditation. Elle peut s'opposer aux énergies qui te sont indispensables (et favorables) à ton développement.

Bonjour à tous,

Dans ma conception de ce qu'est la méditation, je dirai qu'elle ne peut se pratiquer. Vous parlez ici de la concentration, focalisation.

La méditation est la conséquence de ce que vous allez mettre en place avant cela. Elle est donc le résultat mais n'est pas le chemin en lui même.

Quand je dis je vais allé méditer. En fait non, je vais me concentrer, me centrer, me focaliser, observer, etc. et peut-être que l'état méditatif adviendra ou non en fonction de la qualité que j'ai mis dans les actions pour y arriver.

Concernant les actions mises en place pour y arriver. Il n'y a pas que la focalisation et la concentration qui précèdent cet état méditatif mais il y a bien plus que cela en fait.

Au plaisir !

On a fait de la méditation un produit de consommation grand public, comme tout ce qui peut générer un business. On se pose les fesses sur un zafu brodé or, avec la p'tite déco qui va bien et hop, roule ma poule.
Et après on vient constatater les dégâts.
Comme pour les asanas, pranayama...la méditation pleine conscience nécessite certains préalables comme être au clair sur ses intentions et sa demande, et pouvoir débriefer les séances avec une personne compétente pour porter les ajustements nécessaires. Pour un jeune, les méditations de concentration me paraissent plus adaptées car répondant au nécessaire apprentissage de la présence à un objet donné, du maintien volontaire du contact à celui-ci, de la capacité d'interagir dans un environnement donné. Ça n'est que mon avis.

Ce que je pense aujourd'hui est que la méditation "doit" être faite dans un seul but: la compréhension,voir.
Si elle est empreinte de désirs quel qu’ils soient,il n' ya pas méditation.

@nordevan, de quelles énergies parles-tu exactement?

@lan'N'noir, je ne sais pas si tu t'adresses particulièrement à moi, mais sinon je ne m'attendais pas à connaître un état instantané de plénitude en étant juchée sur un matelas moelleux et entourée de déco et de je ne sais quel encens.
D'un autre côté il me semblait important, pour mon évolution de comprendre pourquoi après chaque exercice de concentration/focalisation je ressentais cette pesanteur, ou des picotements, des sensations de gêne en général.
Et oui j'imagine que l'idéal est d'être «suivi» par un maître.